AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Jerry Mengo

Jerry Mengo, de son vrai nom Joseph Gaetan Mengozzi, nĂ© le Ă  Nice[1] et mort le Ă  l'hĂŽpital Ambroise-ParĂ© de Boulogne-Billancourt[2], est un musicien de jazz français (batterie, guitare, chant), chef d'orchestre, compositeur de film et arrangeur[3]. Il est connu Ă©galement sous diffĂ©rents pseudonymes dont Teddy Martin (pour les disques Trianon seulement) et Giuseppe Mengozzi, auteur et interprĂšte du titre emblĂ©matique de la vague twist en 1961 en France "Twistin' The Twist" (plus de 34 reprises en Europe) et dont l’adaptation française sera signĂ©e par [Danyel GĂ©rard].

Jerry Mengo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Joseph Gaëtan Mengozzi
Nationalité
Activités
Guitariste, guitariste de jazz, chanteur, chef de fanfare, compositeur de musique de film
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Jerry Mengo et son orchestre ont connu un trĂšs large succĂšs sur parquet de danse de l’époque, soutenu par une importante publication discographique de musique Ă  danser. Ils ont encore animĂ© avec succĂšs les bals 1956, 1957, 1959, 1960 et 1961 de clĂŽture de la Nuit de la Chancellerie sous la prĂ©sidence de la RĂ©publique de RenĂ© Coty, puis Charles de Gaulle[4].

Biographie

Fils d’une famille de musiciens[5] aux racines italiennes, Joseph Gaetan Mengozzi est nĂ© le Ă  Nice et a grandi en Angleterre. Il reviendra en France pour y terminer ses Ă©tudes de musique.

Jerry Mengo fut l’un des pionniers de la musique de jazz en France[5]. Tout au long des annĂ©es 1930, il a eu le privilĂšge de jouer avec les plus grands musiciens amĂ©ricains de l’époque[5] et les disques qu’il fit comme batteur avec les gĂ©ants du jazz comme Louis Armstrong, Benny Carter, Coleman Hawkins[5] et tant d’autres sont maintenant devenus des piĂšces de collection[5].

En Ă©tudiant Ă  Paris, le jeune et futur Jerry mengo dĂ©bute en chantant et il devient membre de l'orchestre GrĂ©gor et ses GrĂ©goriens en 1930, ensemble musical fondĂ© par Krikor ("GrĂ©gor") Kelekian ou il rencontre d’autres jeunes talents dĂ©butants StĂ©phane Grappelli et Alix Combelle qu’il va retrouver plus tard au cours de carriĂšre.

Il enregistre trois fois avec Django Reinhardt, la premiÚre fois comme vocaliste le avec le Quintette du Hot Club de France chez "Ultraphone"(Lily Belle May June, The Continental et Sweet Sue, Just You[6]), la deuxiÚme fois quelques semaines plus tard comme batteur sous la direction d'Alix Combelle (The Sheik, What a difference a day made), la troisiÚme fois en août 1935 comme batteur sous la direction de Frank Goudie (Saint Louis blues, I've found a new baby). Il intÚgre l'orchestre de Ray Ventura en 1938. Beaucoup de musiciens de jazz passeront dans ce célÚbre orchestre, citons les trompettistes Philippe Brun, Pierre Allier et Noël Chiboust, les saxophonistes Alix Combelle et Jacques Hélian, le contrebassiste Louis Vola, qui fut longtemps le bassiste du Quintette du Hot-Club de France avant guerre[7].

En 1940, on le retrouve Ă  jouer en tant que batteur et guitariste dans les groupes d'Alix Combelle, Bill Coleman (1937)[8], Danny Polo et NoĂ«l Chiboust, avant de constituer ses propres formations. L’amateur de jazz a surtout entendu parler de lui lorsqu’il est revenu de captivitĂ© en 1941[7], et qu’il prit en charge le nouveau “Jazz de Paris”, que venait de quitter Alix Combelle. Mais il avait commencĂ© sa carriĂšre musicale bien avant, dans des orchestres pas trĂšs jazz et pas trĂšs connus tel les orchestres de Rapha Brogiotti et de Serge Glykson[7].

Au début des années 1940, les enregistrements ont été réalisés sous son propre nom pour le label de disques Swing fondé en 1937 par Hugues Panassié et Charles Delaunay : (Blues du matin, SW 187, avec Pierre Delhoumeau (cl), Hubert Rostaing et Jacques Diéval) et pour le label de Disques Telefunken (Jerry's Boogie).

Parmi des musiciens qui accompagnent le batteur Jerry Mengo au sein de formations on retrouve le clarinettiste, compositeur et chef d'orchestre de jazz Camille Sauvage[9]. .

En 1942, AimĂ© Barelli forme avec le clarinettiste Hubert Rostaing et Jerry Mengo une formation swing, Le Jazz de Paris et enregistre toujours sur disques Swing avant de crĂ©er son Grand Orchestre en 1944[10]. Christian Bellest remplace AimĂ© Barelli comme premier trompette, dans le deuxiĂšme “Jazz de Paris” sous la direction de Jerry Mengo[7]. AprĂšs le “Jazz de Paris”, Jerry Mengo se concentre un moment sur les petites formations. Il en avait dĂ©jĂ  dirigĂ©s chez Swing pendant l’occupation[7].. Il passe chez ABC Jazz Club, une petite marque fondĂ©e pendant la guerre avec Yvonne Blanc. À la fin de la guerre, on le trouve entre autres Ă  “La Villa d’Este” puis “Chez Carroll’s” et au “Beaulieu”[7].. Ce n’est qu’au tournant des annĂ©es 40 Ă  50 que Mengo renoue avec le big band, et quel big band[7]. !

En 1943 et malgré la guerre, Jerry Mengo devient membre du Hot club de Paris et il a travaillé avec la chanteuse Martha Love[11].

En 1945, cinq ou six orchestres tenaient le haut du pavĂ©, ils avaient enregistrĂ© abondamment sur la marque swing pendant la guerre, et ils Ă©taient prĂȘts Ă  continuer, mais sans l’étiquette “jazz”[7]. On retrouve dans cette liste AimĂ© Barelli, Alix Combelle, AndrĂ© Ekyan, Hubert Rostaing et Jerry Mengo.

En 1945, il a joué à la premiÚre session d'enregistrement du label Blue Star de Eddie Barclay[12].

Son parcours est parfois difficile Ă  suivre car comme d’autres artistes Ă  l’époque, il a recours Ă  des multiples pseudonymes comme Teddy Martin, Jao Pandeiro, Johann Orth, Joseph Mengozzi, Giuseppe Mengozzi pour contourner les contrats d’engagements.

Et Ă  partir de 1945 jusqu’à la constitution, vers 1955, de son propre orchestre, le jeune trompettiste Georges Jouvin participe, dans la section des cuivres, Ă  plusieurs formations de variĂ©tĂ©-jazz et de music-hall dirigĂ©es par Jerry Mengo[13].

En 1948, il convie pour une session d’enregistrement le Jerry Mengo Sextet : Charlie Lewis (piano), Emmanuel Soudieux (contrebassiste), Hubert Rostaing (clarinette), Jean Maille (guitare), Jerry Mengo (batterie) et Dick Griffith (trombone). Le disque Ain't Misbehavin' / Softly As In A Morning Sunrise sort chez Blue Star.

En 1950, Jerry Mengo et son orchestre qui fit les beaux soirs du Casanova cet été au Casino Bellevue de Biarritz demeure toujours convié pour animer le plancher de danse de Chez Carroll's de la rue de Ponthieu à Paris[14]. Deux attractions de qualité servent d'intermÚdes aux danses : les tours de chant de Colette Mars et de Joséphine Premice[14].

Présence remarquée au 22e Gala de l'Union des artistes

Pour le compositeur Paul Misraki, il dirige et enregistre avec son orchestre la musique du film Le Garçon sauvage (1951, réalisé par Jean Delannoy). Durant 1952, Mengo collabore avec Pierre Spiers pour composer et enregistrer ensemble la musique du court-métrage La Danseuse nue de Pierre-Louis.

Le samedi soir 25 février 1952, se tient le 22e Gala de l'Union des artistes[15]. On y retrouve Jerry Mengo parmi une formation éphémÚre de 30 des plus fameux musiciens de Paris[15] réunis pour jouer sous la direction de Robert Pizanni. Parmi eux, Gaston Poulet et Maurice Hewitt, Aimé Barelli et Jerry Mengo, Tony Aubin et Georges Dervaux, ont joué sous la direction d'un Robert Pizanni[15] trÚs à l'aise : Viens Poupoule, La Mort d'aise, Paris sera toujours Paris : Folies-Colonne et Le Concert BergÚre. Selon le journal Le Monde, on riait autant sur la piste que sur les gradins[15].

Parmi les autres animations de la soirĂ©e[15], on peut encore y voir Dany Robin chevauchant un percheron digne d'une bataille d'Ucello ; Micheline Presle, en tutu violet, qui grimpe Ă  une Ă©chelle trop mobile posĂ©e sur des boules d'or ; Pierre Fresnay tient le fouet de M. Loyal. Trois cents comĂ©diens les plus cĂ©lĂšbres de Paris jouent au spectateur. Si bien que l'on demeure Ă©tonnĂ© de voir danser Serge Lifar, de retrouver en Anne Vernon la ravissante Ă©cuyĂšre de " la FĂȘte du gouverneur ", de rire aux pitreries de Bourvil et de ne pas rire enfin aux histoires de M. Nicolas. Une mention spĂ©ciale au dompteur de poissons rouges, Raymond Souplex a Ă©tĂ© trĂšs drĂŽle.


De cette belle rencontre de passionnĂ©s de jazz avec le pianiste compositeur Spiers aboutira Ă  la formation en 1956 du trio Pierre Spiers, Hubert Rostaing, Jerry Mengo. Jerry Mengo retrouve avec joie sa batterie qu’il avait quelque peu dĂ©laissĂ© derniĂšrement par ses accaparantes activitĂ©s de chef d’orchestre, de compositeur, d’arrangeur et de sessions d’enregistrements et son ami Rostaing avec qui il avait dĂ©jĂ  travaillĂ© au sein de la formation swing Le Jazz de Paris. Ce trio, c’est une vĂ©ritable rĂ©crĂ©ation musicale et le plaisir de jouer ensemble s’entend Ă  l’oreille. Entre 1955 et 1958, nos 3 compĂšres enregistrent ainsi 3 albums publiĂ©s par la maison de disque VEGA nouvellement fondĂ©e en 1955 par Jean Bonfanti. L’album Un Trio CĂ©lĂšbre, Un Septuor Charmant est publiĂ© en 1956, il est suivi des LP Le Trio
 en 1957 et de Encore! Encore! en 1958.

Le bal de la Nuit de Compiùgne jusqu’au petit matin

On commence Ă  se bousculer pour engager Jerry Mengo et son orchestre pour animer les plus grands bals mondains de l’époque et ce Grand prix du disque ne fait qu’accroitre sa notoriĂ©tĂ© et qui prĂ©figure des engagements encore plus prestigieux.

Au printemps 1954, son ensemble musical est engagĂ© par le comitĂ© de la Nuit de CompiĂšgne, que prĂ©side Mme de Vendeuvre, qui a mis au point le programme d'une nouvelle fĂȘte qui se dĂ©roula le samedi 22 mai, Ă  partir de 21 h. 30[16]. On veut y restaurer une vieille tradition perdue en faisant une fĂȘte de charitĂ©. C'est au chĂąteau de CompiĂšgne que NapolĂ©on III recevait aprĂšs-dĂźner, en compagnie ses intimes, les personnalitĂ©s artistiques et littĂ©raires qu'il distinguait[16]. Ces soirĂ©es, dĂ©nommĂ©es " sĂ©ries ", connaissaient un grand succĂšs Ă  l’époque. La derniĂšre eut lieu le jour de la fĂȘte de l'impĂ©ratrice EugĂ©nie, en 1869[16]. Elle eut le mĂȘme brillant Ă©clat que les prĂ©cĂ©dentes, et les organisateurs de la Nuit de CompiĂšgne 1954 veulent en Ă©voquer le charme Ă©lĂ©gant au profit de la caisse de retraites de la presse [16].

A 22 heures, la fĂȘte commença par une partie musicale classique exĂ©cutĂ©e par les Concerts Colonne, sous la conduite de Richard Blareau[16]. Quatre danseuses Ă©toiles et douze sujets de l'OpĂ©ra de Paris interprĂ©teront la Suite en blanc, de Lalo, sous la direction de Leone Maille, maĂźtresse de ballets de l'OpĂ©ra, la seconde partie du programme comporte une " Illustration de la poĂ©sie française de Charles d'OrlĂ©ans Ă  Guillaume Apollinaire ", ainsi conçue : pendant que Mme Lise Delamare et M. Maurice Escande, de la ComĂ©die-Française, diront des poĂšmes, des mannequins prĂ©senteront des robes et des toilettes inspirĂ©es des modes du Second Empire et spĂ©cialement crĂ©Ă©es par les grands couturiers. Le dĂ©filĂ© se fera au cours des " passages chorĂ©graphiques " rĂ©glĂ©s par Robert Manuel, de la ComĂ©die-Française, qui dirige toute la mise en scĂšne[16]. Enfin, vers minuit, le spectacle terminĂ©, l'assistance se restaura au buffet froid installĂ© dans la salle des gardes et le salon des huissiers. En mĂȘme temps commençait le bal avec les orchestres de jazz de Jerry Mengo et de Rapha Braggiotti et ses tziganes, qui exĂ©cuteront des musiques de danse jusqu'au matin[16].

Son album Club de danse rĂ©compensĂ© par l’AcadĂ©mie Charles-Cros.

En 1954, Jerry Mengo reçoit le Grand prix du disque de l’AcadĂ©mie Charles-Cros pour son album Club De Danse Ă©ditĂ© par la maison de disques Ducretet-Thomson. Sans dĂ©laisser sa batterie, dont il est un des grands maĂźtres europĂ©ens[17], Jerry Mengo a su former autour de lui un remarquable ensemble de solistes : Guy Paquinet, trombone ; Alex Renard et AimĂ© Barelli, trompettes ; Hubert Rostaing, clarinette ; NoĂ«l Chiboust ou Alix Combelle; saxophones ; Emil Stern, piano. Ses arrangements d'air Ă  succĂšs Lullaby of Broadway, Les oranges de Jaffa sont fortement marquĂ©s par son sens aigu du rythme. C'est pourquoi sa musique reste dansante et dynamique[17].

Toujours en 1954, il est appelé par le compositeur Jean Wiener pour exécuter et engistrer la bande son du film Touchez pas au grisbi (réalisé par Jacques Becker[18]).

En 1955, sortira un Club De Danse No 2, puis en 1956 un album intitulĂ© Jerry Mengo Et Ses Deux Orchestres : Club De Danse No 3 toujours dans la mĂȘme veine Ă©ditoriale et chez la mĂȘme maison de disques.

Durant 56 encore, on le retrouve encore Ă  l’Ɠuvre en direction d’orchestre sur les premiers enregistrements d’un jeune duo qui deviendra cĂ©lĂšbre : Roger Pierre et Jean-Marc Thibault pour la maison de disque Ducretet Thomson.

À partir de 1957, Jerry Mengo et son orchestre accompagnent les chansons de Bourvil sur plusieurs EP super 45 tours dont les chansons "Ballade irlandaise (souvent connue come "Un oranger sur le sol irlandais
") et la mĂ©morable "Salade de fruit".

En juin 1957, Jerry Mengo et son orchestre accĂšdent la reconnaissance nationale artistique en Ă©tant sĂ©lectionnĂ© pour animer la soirĂ©e de l’un des galas les plus somptueux de la grande saison de la capitale[19]. : comme chaque annĂ©e, la Nuit de la chancellerie se tient dans le cadre du palais de Chaillot, sous le haut patronage du prĂ©sident de la RĂ©publique RenĂ© Coty et M. Corniglion-Molinier (nouveau garde des sceaux); des diplomates, de nombreuses personnalitĂ©s du monde judiciaire et parlementaire, y assistent[19]. Ce spectacle, animĂ© par Ariette Peters et Robert Manuel, rythmĂ© par l'orchestre de Jerry Mengo, fut placĂ© cette annĂ©e sous le signe de cosmopolitisme[19]. Le public rĂ©serva son accueil le plus enthousiaste au cĂ©lĂšbre clown soviĂ©tique Popov[19], et surtout au gracieux ballet Berezka de Moscou[19]. Selon le journal Le Monde dans son article de l’époque[19] : " Les Ă©volutions Ă©tonnantes de ces poupĂ©es en robe rouge, paraissant dans leurs savantes figures frĂŽler le sol sans le toucher, dĂ©chaĂźnĂšrent des tonnerres d'applaudissements, et les multiples rappels les obligĂšrent Ă  donner un numĂ©ro supplĂ©mentaire. À l'entracte le prĂ©sident de la RĂ©publique tint d'ailleurs Ă  serrer les mains de ces toutes jeunes interprĂštes".

En 1959, il est engagĂ© pour exĂ©cuter et enregistrer la musique composĂ©e par Christian Chevallier et Martial Solal pour le Deux hommes dans Manhattan de Jean-Pierre Melville. Et s’en suivra une nouvelle collaboration avec Melville fĂ©ru de jazz pour enregistrer la musique de L'AĂźnĂ© des Ferchaux (1963).

Avec les rĂ©Ă©ditions en format LP mono et stĂ©rĂ©o Ă  partir de 1959, Mengo revient musicalement sur la musique dansante dont les disques jouissent d’un certain succĂšs dans les ’’surprise-party. Il publiera ainsi pas moins de 6 volumes LP entre 1960 et 1965 de son album ... Et Si Nous Dansions ?(parus chez Disques Columbia. Ces albums poursuivent ainsi le style musical proposĂ© et rĂ©compensĂ© en 1954 par l’acadĂ©mie Charles-cros.

Le 29 mai 1959, la formation Jerry Mengo et son orchestre est conviée une seconde fois pour animer le bal de clÎture de la Nuit de la chancellerie[20]. Considérée désormais comme la manifestation la plus brillante de la Saison de Paris[20], la Nuit de la chancellerie déroule ses fastes le vendredi 29 mai au Théùtre national du palais de Chaillot. De 21 h. 30 à l'aube elle réunit, autour du président de la République et de Mme de Gaulle, les membres du gouvernement et des Assemblées, le corps diplomatique et tous ceux qui font de Paris la capitale du talent, de l'élégance et de la distinction[20]. Toute une pléiade des plus grandes vedettes françaises et étrangÚres du théùtre, du cinéma, de la danse, du music-hall et du cirque est convié à se produire au cours de ce spectacle exceptionnel[20]. La soirée s'achÚve sur un bal animé par la formation de Jerry Mengo[20].

En 1961, Jerry Mengo a toujours le vent en poupe et on apprécie toujours en hauts lieux ses talents pour faire danser les gens. il est de nouveau retenu pour la troisiÚme fois pour clÎturer la soirée de la Nuit de la Chancellerie qui a lieu le 6 juin au Théùtre national du palais de Chaillot sous la présidence du président de la République, et en présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique, etc[21].

Au programme un spectacle d'une rare qualité, qui débutera à 21 h 30, de nombreuses vedettes françaises et internationales[20]. Le gala s'achÚvera sur un bal animé par la formation de Jerry Mengo[20]. Pour cet évÚnement prestigieux, on notera que les tenues de soirée étaient de rigueur[20] et que la billetterie était tenue par le ministÚre de la justice, 13 places VendÎme et 34, rue Cambon, au palais de Chaillot et chez Durand, place de la Madeleine[20].

Souvent mĂ©connu et considĂ©rĂ© Ă  tort comme un artiste mineur, Jerry Mengo avec son orchestre, arrangeur, compositeur, et chef d’orchestre ou encore Ă  la batterie a travaillĂ© avec des nombreux artistes comme Maurice Chevalier, Bourvil, Annie Cordy, Django Reinhardt, Jean Sablon, Maria Remusat (la mĂšre de Julien Lepers), Pierrette Bruno, Pierre Perrin, AndrĂ© Dassary, JoĂ«l HolmĂšs, Giuseppe Torrebruno
 Les titres de Mengo tels que Twistin 'The Twist ou Popocatepetl-Twist ont Ă©tĂ© repris par des artistes comme Dalida ou Caterina Valente.

Entre 1959 et 1963, en tant chef d’orchestre et arrangeur, il a aussi collaborĂ© aux enregistrements d’un certain Edmond Taillet qui finira sa carriĂšre musicale en prison aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© en 1971 par le FBI pour avoir passĂ© de la drogue dans ses instruments.

Passage Ă  vide et retour en grĂące dans le monde du jazz

Entre 66 et 70, soufflĂ© par la dĂ©ferlante rock, yĂ©yĂ© et la crĂ©ation des groupes, il s’ensuit pour Jerry Mengo une pĂ©riode plus difficile. Le style de ses albums de danse s’efface car il plait moins aux jeunes. La mode n’est plus guĂšre aux chansons Ă  texte, aux chansons rigolotes et encore moins aux orchestres avec direction musicale
 Seuls les grands noms rĂ©sisteront Ă  cette vague dĂ©ferlante musicale et Jerry Mengo n’en fait hĂ©las pas partie.

En 1968, France Gall et ses imprĂ©sarios sĂ©lectionnent une de ses compositions Don't Make War, Captain, Make Love pour l’EP Medium 45 tours (4 titres) 24/36 / Souffler Les Bougies. Il tente alors de revenir Ă  ses racines musicales jazz avec son album Those Wonderful Thirties qui parait chez la trĂšs Ă©phĂ©mĂšre maison de Disques Zero dont il ne reste quasi aucune trace Ă  part son album. L’album sera rĂ©Ă©ditĂ© vers 1971 par le label Editions Montparnasse 2000,maison de disque qui l’accompagnera sous diffĂ©rentes formes jusqu’à la fin de sa carriĂšre.

Durant les derniĂšres annĂ©es de sa vie, il rĂ©alise plusieurs albums publiĂ©s par la maison de disques Mondiophone, situĂ©e au 67 rue de Provence - 75009 Paris : Show Biz : From Jazz to Rock and Pop (1976) et Trip To Jazzland (1976). Mondiophone Ă  l’époque vient d’ĂȘtre rachetĂ©e par Crea Sound Ltd, fondĂ©e en 1974 Ă  Paris (comme son nom ne l’indique pas !) par Louis Delacour. Louis Delacour Ă©tait bien connu de l’univers du Jazz cubain sous le sobriquet de PĂ©pĂ© Luiz et ses cubains. Il avait par la suite pris des responsabilitĂ©s importantes Ă  la direction de la maison de disques Editions Montparnasse 2000, label fondĂ© par AndrĂ© Farry et prĂ©cĂ©dent Ă©diteur phonographique de Jerry Mengo pour les albums Easy Music (1970), Woodwind Holiday(1972), Cocktail A La Mengo (1973).

La compagnie de disque reprendra la marque Ă©ditoriale Mondiophone en 1985 et avec le passage aux compacts disques en 1987. Faute de clients et de renouvellement catalogue pourtant excellent, elle est liquidĂ©e en 2005. De ce fait, il existe aujourd’hui que trĂšs peu de matĂ©riel remastĂ©risĂ© et compilĂ© de cet artiste trop souvent mĂ©connu et pourtant important tant dans l’univers du Jazz que de la chanson française. Il fut en effet l’un des derniers orchestres Ă  accompagner Maurice Chevalier.

Le dernier album de Jerry Mengo sort en 1978, il s’intitule Strictly For Dancers : the Big band sound of Jerry Mengo and his orchestra.

Jerry Mengo meurt le à l'hÎpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt.

Le lieu oĂč il repose n’est pas identifiĂ© et il n’a manifestement pas connu la petite gloire posthume d’un article biographique de nĂ©crologie dans les archives du journal Le Monde. Ce qui confirme qu’il fut oubliĂ© par son public sur la fin de sa vie, mais aussi par la sphĂšre politique et intellectuelle dont il avait pourtant brillamment animĂ© les soirĂ©es


RĂ©compense musicale

  • 1954 : Grand Prix du disque dĂ©cernĂ© par l’acadĂ©mie Charles-Cros pour l’album Club De Danse (publiĂ© par la maison de disques Ducretet-Thomson)

Discographie

Jerry Mengo ou Jerry Mengo et son orchestre

  • Orfeo Negro (Columbia EP, 1959)
En LP 25 cm
  • vers 1950/ 1954 : Et Si Nous Dansions ? ∫ Disques Trianon- PathĂ© Marconi - TRIANON 5400 trs
  • vers 1950/ 1954 : Ses grands succĂšs (1re Ă©poque) ∫ Disques Trianon - PathĂ© Marconi - TRIANON 5401 trs
En LP 33 tours
  • 1954 : Club De Danse ∫ Disques Ducretet Thomson - Ducretet Thomson 260 V.001 Album rĂ©compensĂ© par le "Grand Prix du disque 1954.
  • 1955 : Club De Danse No 2 ∫ Disques Ducretet Thomson - Ducretet Thomson 260 V 042
  • 1956 : Jerry Mengo Et Ses Deux Orchestres : Club De Danse No 3 ∫ Disques Ducretet Thomson - Ducretet Thomson 260 V 065
  • 1957 : Reflets D'Italie ∫ Disques Ducretet Thomson - Ducretet Thomson 300 V 040
  • 1957 : Jerry Mengo Et Son Orchestre, Roger Duquesne – Surprise Partie Pour Papa’' ∫ Disques Ducretet Thomson - Ducretet Thomson 300 V 062
  • 1959 : Une heure de musique de danse ∫ Disques Ducretet Thomson - Ducretet Thompson 8637
  • 1959 : Paris Jazz Trio, Jerry Mengo, Pierre Gossez : Columbia Party No 1 ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 170
  • 1959 : Mister Jerry Mengo ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 171
  • 1960 : De Verlaine À La Nouvelle Vague ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 182
  • 1960 : Voyage Sentimental ∫ Disques Columbia- Columbia – FPX 187
  • 1960 : Suprise Party ...Sans Laisser D'adresse ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 192 et FPX 192 S
  • 1960 : ... Et Si Nous Dansions ? (Ses grands succĂšs (2Ăšme Ă©poque) ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 197
  • 1962 : ... Et Si Nous Dansions ? No 2 ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 203 et XLX943
  • 1962 : ... Et Si Nous Dansions ? No 3 ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 2??
  • 1963 : ... Et Si Nous Dansions ? No 4 ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 224
  • 1963 : ... Et Si Nous Dansions ? No 5 ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 239
  • 1964 : ... Et Si Nous Dansions ? No 6 ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 246
  • 1966 : Red Roses for Rudy ∫ Disques Columbia - Columbia FPX 288
  • Vers 1967 : You don’t have to be in the army ∫ Pye Records - SLD Pye 817
  • Vers 1968 : Those Wonderful Thirties ∫ Disques Zero - ZERO 206 V. Album rĂ©Ă©ditĂ© en 1971 sous le titre Ces Merveilleuses AnnĂ©es 30
  • 1970 : Easy Music ∫ Disque Editions Montparnasse 2000 - Montparnasse MP 10
  • 1970 : Jerry Mengo, Janko Nilovic, Richard Morand - Black Jack Party ∫ Disque Editions Montparnasse 2000 - Montparnasse MP 12
  • 1971 : Les Folles AnnĂ©es ∫ Disque Editions Montparnasse 2000 - Montparnasse MP 23
  • 1971 : Ces Merveilleuses AnnĂ©es 30 ∫ Disque Editions Montparnasse 2000 - Montparnasse MP 30
  • 1972 : Woodwind Holiday ∫ Disque Editions Montparnasse 2000 - Montparnasse MP 59
  • 1973 : Cocktail A La Mengo ∫ Disque Editions Montparnasse 2000 - Montparnasse MP 77
  • 1976 : Show Biz : From Jazz to Rock and Pop ∫ Mondiophone Records, Crea Sound Ltd. - Mondiophone MON 29
  • 1976 : Trip To Jazzland ∫ Mondiophone Records, Crea Sound Ltd. - Mondiophone MON 31
  • 1976 : Trip To Jazzland ∫ Crea Sound Ltd. - Crea Sound 46.530
  • 1978 : Strictly For Dancers : the Big band sound of Jerry Mengo and his orchestra ∫ Crea Sound Ltd. - Crea Sound 46 542

Pierre Spiers, Hubert Rostaing, Jerry Mengo

Ce trio est composé de Pierre Spiers au piano (et aussi au celesta, orgue, clavinet ), Hubert Rostaing à la clarinette et de Jerry Mungo à la batterie.

  • 1956 : Un Trio CĂ©lĂšbre, Un Septuor Charmant ∫ Disques Vega - Vega V 35 M 723
  • 1957 : Le Trio
 ∫ Disques Vega - Vega V 35 M 748
  • 1958 : Encore! Encore! ∫ Disques Vega - Vega V 30 S 762

RĂ©Ă©dition de l’album de 1958 sans Hubert Rostaing


  • 1959 : Pierre Spiers Et Jerry Mengo : Encore! Encore! ∫ Disques Columbia - Columbia FP 1120 et 33 FP 1120

Compilation des sĂ©ances d’enregistrement au Blue Star

Ce double album disque assez rarissime regroupe les fameuses sĂ©ances d’enregistrement Blue Star d’Eddie Barclay entre 1945 et 1948. Vu la liste prestigieuse d’artistes de jazz qui y figure, Jerry Mengo, Charlie Lewis, Jack Dieval, AndrĂ© Persiany, Hubert Rostaing, Tony Proteau, Louie Williams et bien d’autres, rien d’étonnant Ă  ce que l’album soit trĂšs recherché 

  • 1974 : Le jazz parisien ... libĂ©rĂ© : les fameuses sĂ©ances d’enregistrement Blue Star entre 1945 et 1948 ∫ Double Disques Barclay - Barclay 81004 / 81005

Direction d’orchestre et accompagnement musical d’enregistrements de chansons

Pour Bourvil
Pour Bourvil & Pierrette Bruno

Parus sous son nom en Ă©dition Ă©trangĂšre

Edition italienne
  • vers 1971 : Indimenticabili Anni '30 ∫ Recordi Flower - Flower LEW 0582
Edition anglaise
Edition allemande
  • vers 196? : Get on the band wagon ∫ intersound Records Germany - Interwound ISST 113
Edition brésilienne
  • vers 196? : ...E Se NĂłs Dançåssemos? ∫ Odeon Records - Odeon MOFB 315

Parus sous des pseudonymes

sous le nom de JaĂŽ Pandeiro pour des titres de cumbia, bossanova
  • 1962 : JaĂŽ Pandeiro Et Son Orchestre* – Os Pintainhos(EP 45 Medium) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia ESRF 1365
  • 1963 : Bossa Nova Parade (Compilation dansante : 3 titres de l’album) (LP 33 T) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia FPX 31.017
  • Le titre "Piranhas (= Os Pintainhas)" compilĂ© dans le volume V de The International Vicious Society (2011).
sous le nom de Augusto Garincha Y Su Orquesta pour des titres de bossanova
  • 1963 : Bossa Nova (LP 33 T) ∫ Disques Ducretet Thomson - LP Ducretet Thomson 305 V 040
sous le nom de Giuseppe Mengozzi en Ă©criture et Teddy Martin pour des titres de twist, de madison

Le titre "Twistin' The Twist" compilé dans le coffret 3 CD Twist-O-Matic paru en Golden Stars (2012)

  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – (A). Lil' Joe / (B). Sob For A Gob (EP 45) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia SCRF 513
  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – (A). Chattanooga Twist / (B). Pasadena Hop (EP 45) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia SCRF 515
  • 1962 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – (A). ou Didn't Know / (B). The "400" Twist (EP 45) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia SCRF 544
  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – For Twisters Only (EP 45 Medium) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia ESRF 1340
  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – Madison Madison Madison (EP 45 Medium) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Columbia ESRF 1354
  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – Solo Para Twisters (EP 45 Medium Export Espagne) ∫ Disques La Voz De Su Amo (PathĂ©-Marconi) - La Voz De Su Amo 7EPL 13.746
  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – En Direct de Las Vegas For Twisters Only (LP 33 T Enregistrement LIVE de 14 titres) ∫ Disques (PathĂ©-Marconi) - Columbia FPX 212
  • 1961 : Teddy Martin And His Las Vegas Twisters – Dansons Le Jerk - Juanita Banana (EP 45 Medium) ∫ Disques Columbia (PathĂ©-Marconi) - EP Trianon 4578 ets
  • 1965 : Platon Zakarios Et Ses Musiciens* Et Teddy Martin – Zorba Le Grec / Goldfinger (EP 45 Medium) ∫ Disques Trianon (PathĂ©-Marconi) - EP Trianon – 4533

Le titre de Twist "Twistin' The Twist" va connaitre un trĂšs large succĂšs en Europe. À partir de 1962, il sera adaptĂ© en version française "Leçon de twist" par Danyel GĂ©rard et Lucien Morisse. Il est alors repris par Les Dangers (le groupe de Danyel GĂ©rard), Les Guitares Du Diable, Les Chaussettes Noires, Richard Anthony, Dalida, Nancy Holloway , Les Trim's, Pat Field et Les Pumas De L'Oklahoma, Caterina Valente, Roby Davis Et Son Orchestre, Chubby Sax & The Twistbrothers, Franck Pourcel And His Orchestra, Daniel Gerard accompagnĂ© par Les Danger's, Werner MĂŒller Und Sein Orchester, Jacky Noguez Son AccordĂ©on Et Son Orchestre, The Rhythm Maniacs (en 1963), Diabolo (en 1981), Les Vagabonds (en 1989), la Star Academy 3 (en 2003).

La premiÚre version instrumentale est réalisé en 1962 par Georges Jouvin, Sa Trompette D'Or Et Son Orchestre (ainsi libellée sur le disque EP 45 médium paru chez Pathé-La Voix De Son Maßtre).

Il est aussi adaptĂ© en version "Popocatepetl-Twist (Twistin The Twist)" par Hans Bradtke pour le duo Caterina Valente et Silvio Francesco (son frĂšre). Ça donnera encore Caterina Und Silvio" (Ă©dition Allemande et NĂ©erlandaise). Cette version sera reprise par le duo hongrois VĂĄmosi JĂĄnos - ZĂĄray MĂĄrta, par Eva PilarovĂĄ en TchĂ©coslovaquie. Une nouvelle version allemande est enregistrĂ© en 1992 par Tina & Die Caprifischer.

Toujours en 1962, le duo yougoslave Duo "DD" | Kvintet Bogdana Dimitrijevića (Bogdan Dimitrijević, Julije Stefanidis la chantera aussi dans une version adaptĂ©e par Mira Pejić : "Dok IgraĆĄ Twist (Twistin' The Twist)". Il sera aussi enregistrĂ© par l’ Orchestra Electrecord / Estrada Radioteleviziunii (Orchestra of the Romanian Radio Broadcasting, founded 1949). Une nouvelle version yougoslave en 1963 sera Ă©crite par Mario Panzeri et adaptĂ© par le croate Arsen Dedić pour Tereza Kesovija et encore une nouvelle traduction yougoslave pour le duo Gubik - Stepanović Mira.

Une version croate de Mirjana Savić "Tvist, BaĆĄ Tvist! (Twistin' The Twist!)" sera encore enregistrĂ© en 1963 par Gabi Novak, puis par Anđelka Jovanović. En 1964, on enregistre toujours le titre dans une version roumaine "Ez A Twist (Twist And Twist)" encore pour Marika Șerban avec l’Orchestra Electrecord, puis avec Roxana Matei en 1965.

Une version instrumentale sera enregistrĂ© par Hugo Stasser et son orchestre en 1965 pour l’Allemagne sur le label HÖR ZU, sur le label "Music For Pleasure".

Une nouvelle reprise enregistrĂ©e a lieu en 1977 par The Honeymoon Killers (groupe belge connu aussi sous le nom de "Les Tueurs De La Lune De Miel"). En 1979, Bob Christian registrera un version instrumental Ă  la trompette. L’ensemble brĂ©silien "Conjungo Alvorada" et la chanteuse Meire PavĂŁo nous offrent un version brĂ©silienne en 1989.

Un nouvel enregistrement hongrois est mis le marchĂ© en 2006 avec la chanteuse Dolly Roll. A noter encore qu’en 1963, la version française "Leçon de twist" sera reprise pour composer la bande originale du film Le Couteau dans la plaie aux cĂŽtĂ©s des titres de Jacques Loussier et Mikis Theodorakis.

sous le nom de Dick Rasurell Et Ses Berlurons et Joe Kalamazoo pour des titres de rock’n roll

Le groupe de rock éphémÚre est composé de Earl Cadillac (alias Hubert Rostaing) à la clarinette, Jean-Michel Riff (alias Jean-Pierre Sasson) à la guitare, Joe Kalamazoo (alias Jerry Mengo) à la batterie , Sonny Scott (alias Michel de Villers) au saxophone[22]. Les chansons sont signées Giuseppe Mengozzi sauf le titre Rock Hot Tension écrit et mis en musique par Philippe-Gérard.

  • 1957 : Dick Rasurell E Os Seus Berlurons – Se Puede Bailar (LP 25 cm 8 titres) ∫ Disques Telefunken - LP Telefunken TLF 25056[22]
  • 1957 : Dick Rasurell E Os Seus Berlurons – Interdito A Pesos Pesados (LP 25 cm 8 titres) ∫ Disques Ducretet Thomson - LP Ducretet Thomson DLD 45020[22]
  • 1957 : Hot Tension (EP 45 Medium) ∫ Disques Ducretet Thomson - EP Ducretet Thomson 460 V 263[22]
  • 1957 : Rock Hot Tension (Rock & Roll) (EP 45 Medium) ∫ Disques Telefunken - EP Telefunken TFK 22065[22]

Compositeur de musique de films

Longs métrages
Courts-métrages
Compositeur, interprĂšte de musique additionnelle

Bibliographie

Le livre de mémoires de Stéphane Grappelli contient des passages intéressants de leurs itinéraires musicaux qui se sont croisés notamment à leur début de carriÚre musicale.

  • StĂ©phane Grappelli, Joseph Oldenhove et Jean-Marc Bramy, Mon violon pour tout bagage Calmann-LĂ©vy, 1992

Notes et références

  1. Archives des Alpes Maritimes, commune de Nice, acte de naissance no 1148, année 1911 (avec mention marginale de décÚs)
  2. Archives de Paris 16e (arrondissement de son domicile), transcription de l'acte de décÚs no 750, année 1979 (page 7/13)
  3. « Aubade à une négresse à plateaux Jerry Mengo et ses Solistes du Jazz de Paris », sur BibliothÚques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. Voir les références journalistiques données aux dates dans la biographie qui suit.
  5. LP "Those wonderful thirties" paru sur le label ZERO (référence 206 V) : «Dos de la pochette LP«" et «Couverture partielle de la pochette LP«"- Consultation du 18 juin 2020
  6. Michael Dregni: Django: The Life and Music of a Gypsy Legend, p 106 ff
  7. Article de prĂ©sentation de FrĂ©meaux & associĂ©s : "SWING SURPRISE-PARTIE 1945-1957 : Les Orchestres français d’aprĂšs-guerre.". Consultation du 18 juin 2020
  8. Max Harrison, Charles Fox, Eric Thacker: Essential Jazz Records: Volume 1: Ragtime to Swing
  9. Archives du journal quotidien Le Monde : MORT DU CHEF D'ORCHESTRE CAMILLE SAUVAGE - Article paru dans Le Monde no ? du 2 novembre 1981.
  10. Archives du journal quotidien Le Monde : Aimé Barelli, chef d'orchestre - Article paru dans Le Monde no 15738 du 15 juillet 1995.
  11. Marianne Klaric, Emile Henceval: Dictionnaire Du Jazz a Bruxelles et en Wallonie, p. 203.
  12. Reuben & Naomi Musiker: Conductors and Composers of Popular Orchestral Music, 1998 p. 12
  13. Archives du journal quotidien Le Monde : "Georges Jouvin, « l’homme Ă  la trompette d’or », est mort" - Article paru dans Le Monde no ? du 27 octobre 2016
  14. Archives du journal quotidien Le Monde : "Une nouvelle " JOSÉPHINE " AU CARROLL'S" - Article paru dans Le Monde no 2198 du 14 Novembre 1950
  15. Archives du journal quotidien Le Monde : "Tout Paris sur un cheval et un trapÚze" - Article paru dans Le Monde no 2198 du 26 février 1952
  16. Archives du journal quotidien Le Monde : "LA NUIT DE COMPIÈGNE" - Article paru dans Le Monde no ? du 15 mai 1954.
  17. Voir notice de l’album rĂ©Ă©ditĂ© en version CD par ILD en 2007. L’album est compilĂ© avec un autre album en premiĂšre partie Ă©ditoriale.
  18. Filmographie du site Notre Cinema
  19. Archives du journal quotidien Le Monde : "LES BALLETS BEREZKA ONT TRIOMPHÉ À LA NUIT DE LA CHANCELLERIE" - Article paru dans Le Monde no 3879 du 17 juin 1957.
  20. Archives du journal quotidien Le Monde : " LA GRANDE NUIT DE LA CHANCELLERIE " AURA LIEU LE 20 MAI PROCHAIN AU PALAIS DE CHAILLOT - Article paru dans Le Monde no 4432 du 19 mai 1959.
  21. Archives du journal quotidien Le Monde : La Nuit de la Chancellerie aura lieu le 6 juin - Article paru dans Le Monde no 5104 du 30 mai 1961.
  22. Fiche Discogs de Dick Rasurell Et Ses Berlurons. Consultation du 18 juin 2020.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.