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Jean-Pierre Jouyet

Jean-Pierre Jouyet, nĂ© le Ă  Montreuil, est un haut fonctionnaire, avocat et homme politique français. Il a notamment Ă©tĂ© secrĂ©taire d'État aux Affaires europĂ©ennes du gouvernement de François Fillon entre 2007 et 2008 et collaborateur de François Hollande en tant que secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sidence de la RĂ©publique entre 2014 et 2017.

Jean-Pierre Jouyet
Illustration.
Jean-Pierre Jouyet en 2009.
Fonctions
Représentant permanent de la France auprÚs de l'OCDE
–
(1 an et 25 jours)
Prédécesseur Catherine Colonna
Successeur Muriel PĂ©nicaud
Ambassadeur de France au Royaume-Uni
–
(1 an, 11 mois et 22 jours)
Prédécesseur Sylvie Bermann
Successeur Catherine Colonna
Secrétaire général de la présidence de la République française
–
(3 ans et 28 jours)
Président François Hollande
Prédécesseur Pierre-René Lemas
Successeur Alexis Kohler
Directeur général de la
Caisse des dépÎts et consignations
–
(1 an, 8 mois et 28 jours)
Prédécesseur Antoine Gosset-Grainville
Successeur Pierre-René Lemas
Président de l'Autorité des marchés financiers
–
(3 ans, 7 mois et 3 jours)
Prédécesseur Michel Prada
Successeur GĂ©rard Rameix
SecrĂ©taire d'État aux Affaires europĂ©ennes
–
(1 an, 6 mois et 25 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon I et II
Prédécesseur Catherine Colonna
Successeur Bruno Le Maire
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montreuil-sous-Bois (France)
Nationalité Français
Parti politique Sans Ă©tiquette
DiplÎmé de IEP de Paris
ENA
Profession Avocat
Haut fonctionnaire

Jean-Pierre Jouyet Jean-Pierre Jouyet
Secrétaires généraux de la présidence de la République française Ambassadeurs de France au Royaume-Uni

Il est prĂ©sident de l'AutoritĂ© des marchĂ©s financiers de 2008 Ă  2012, directeur gĂ©nĂ©ral de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations et prĂ©sident de la banque publique d'investissement (BPI) entre 2012 et 2014, ambassadeur de France au Royaume-Uni entre 2017 et 2019, et ambassadeur, reprĂ©sentant permanent de la France auprĂšs de l'OCDE entre 2019 et 2020. Il rejoint ensuite le cabinet de lobbying Lysios ainsi que le conseil d’administration de CovĂ©a.

Biographie

Jeunesse et Ă©tudes

Fils de notaire, Jean-Pierre Jouyet effectue ses Ă©tudes secondaires Ă  l'Établissement Saint-Adjutor. Il obtient le baccalaurĂ©at, malgrĂ© un 4/20 en mathĂ©matiques, ce qui lui permet d'Ă©tudier Ă  la facultĂ© de droit de l'universitĂ© de Rouen. Il y obtient une licence de droit[1].

Il est ensuite diplÎmé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1976, section Service Public)[2]. Son grand oral de fin d'études, qui traite de Joseph Caillaux, est sanctionné par une mention « trÚs bien »[1]. Il obtient un diplÎme d'études approfondies (DEA) de droit public à l'université de Paris[1] - [3].

Il intĂšgre l'ENA en 1978 au sein de la promotion Voltaire, oĂč il cofonde avec François Hollande et Michel Sapin un syndicat visant Ă  la rĂ©forme de l'ENA. Il sort, en 1980, classĂ© 9e (voie administration gĂ©nĂ©rale)[4]. Ce dernier choisissant la Cour des comptes, Jouyet intĂšgre l'Inspection gĂ©nĂ©rale des finances[5].

Parcours dans l'enseignement

Directeur d'études à l'Institut d'études politiques de Paris de 1981 à 1988, il y est chargé de cours en 1996-1997. Il siÚge au Conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques depuis 2006[6]. Depuis novembre 2011, il est professeur associé à l'université de Paris Dauphine[7].

Il est maßtre de conférences à l'ENA en 1982 puis en 2006-2007. Il préside la Commission chargée de réfléchir à l'évolution de la procédure de sortie de l'ENA[8]. Il est président d'honneur de l'Institut Aspen France aprÚs en avoir été Président jusqu'en , date à laquelle Cyril Benoit lui a succédé. Il est également membre du comité scientifique de l'Institut du Bosphore et du comité de parrainage du collÚge des Bernardins. Il est membre du club Le SiÚcle[9].

Du à , il préside le Conseil d'administration de l'Institut Pasteur[10].

CarriĂšre administrative et politique

Nommé à l'Inspection générale des finances à la sortie de l'ENA, il occupe ensuite le poste de chef de bureau au service de la législation fiscale au sein du ministÚre des Finances. Il est, de 1988 à 1991, le directeur de cabinet de Roger Fauroux, ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoire.

En 1991, il devient chef adjoint du cabinet de Jacques Delors, président de la Commission européenne, puis chef de cabinet de 1994 à 1995[11].

De 1995 à 1997, il est avocat associé au cabinet Jeantet Associés.

En 1997, il est adjoint au directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin[12] jusqu'en 2000[11]. À ce titre, il contribue Ă  la prĂ©paration de l'entrĂ©e de la France dans la zone euro.

En 2000, il occupe le poste de directeur du TrĂ©sor, jusqu'Ă  l'arrivĂ©e de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Économie et des Finances en 2004. Celui-ci le fait nommer ambassadeur chargĂ© des questions Ă©conomiques internationales.

BriÚvement président de Barclays France en 2005, il est ensuite nommé chef du Service de l'Inspection générale des finances[13], poste qu'il occupe jusqu'en 2007.

PrĂ©sident d'honneur du club TĂ©moin, oĂč il avait succĂ©dĂ© Ă  François Hollande, depuis 1999 et prĂ©sident du club DĂ©mocratie en 2000, il est l'un des initiateurs et signataires de l’appel « des Gracques » Ă  une alliance PS-UDF pendant la campagne prĂ©sidentielle de 2007[14].

Le , il devient secrĂ©taire d'État chargĂ© des Affaires europĂ©ennes auprĂšs du ministre des Affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes, Bernard Kouchner, dans le gouvernement de François Fillon. Il a pour mission la prĂ©paration et le bon dĂ©roulement des nĂ©gociations de la prĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne, au deuxiĂšme semestre 2008[15].

À la fin de cette Ă©chĂ©ance, il est choisi par le prĂ©sident de la RĂ©publique Nicolas Sarkozy pour prendre la tĂȘte de l'AutoritĂ© des marchĂ©s financiers (AMF)[16]. Il est nommĂ© par dĂ©cret du [17] pour remplacer Michel Prada. Dans le cadre de ses fonctions, il travaille Ă  l'adoption de la loi du sur la rĂ©gulation bancaire et financiĂšre qui lui confĂšre, ainsi qu'Ă  l'institution qu'il prĂ©side, de nouvelles prĂ©rogatives et missions[18]. Plusieurs rĂ©formes au sein de l'autoritĂ© sont mises en application au niveau des sanctions : publicitĂ© des sanctions, relĂšvement du plafond des amendes, mise en place du principe de transaction, droit du collĂšge Ă  faire appel des dĂ©cisions de la commission des sanctions et au niveau de la dĂ©fense: davantage de place laissĂ©e au contradictoire[19] - [20]. Dans la foulĂ©e, il demande au lĂ©gislateur l'augmentation des ressources de l'AMF[21] afin qu'elle puisse assurer les nouvelles missions qui lui sont confĂ©rĂ©es par la loi de rĂ©gulation bancaire et financiĂšre et qu'elle puisse s'adapter aux nouvelles technologies utilisĂ©es sur les marchĂ©s financiers[22]. Au contraire de son prĂ©dĂ©cesseur plus technicien, il donne Ă  son mandat une dimension trĂšs politique.

Le [23], il est nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, aprĂšs avoir obtenu les 3/5es des voix de la Commission des Finances de l'AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat le [24] et prĂ©sident de la Banque publique d'investissement (BPI) le suivant. La crĂ©ation de la BPI accorde aux fonctionnaires titulaires du plan de distribution d’actions gratuites baptisĂ© PAGA de CDC Entreprises la somme de 7,2 millions d’euros sans que Jean-Pierre Jouyet n'intervienne pour s'y opposer[25] - [26].

Le , sa future nomination par François Hollande, comme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sidence de la RĂ©publique en remplacement de Pierre-RenĂ© Lemas est annoncĂ©e[27]. Elle est rendue effective par l'arrĂȘtĂ© du [28]. Il est prĂ©sentĂ© comme ayant jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans l'ascension politique d'Emmanuel Macron[29] - [30] - [31]. L'ayant « pris sous son aile » Ă  l'Inspection des finances alors qu'il Ă©tait son chef de corps, il lui fait intĂ©grer le cabinet du prĂ©sident et il annonce son entrĂ©e au gouvernement. Il agit de concert avec lui par exemple pour Ă©viter la reconduction d'Henri Proglio Ă  la tĂȘte d'EDF[32].

Le , il est nommĂ© ambassadeur de France au Royaume-Uni[33]. Il est reprĂ©sentant permanent de la France auprĂšs de l'Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) entre juin 2019[34] - [35] jusqu’à sa retraite en 2020[36].

En mai 2020, il postule sans succĂšs au poste de ministre d'État de la principautĂ© de Monaco, Ă©quivalent du Premier ministre français[37] - [38].

Il rejoint le cabinet de lobbying Lysios ainsi que le conseil d’administration de CovĂ©a[39].

Affaire Jouyet-Fillon

Le , L'Obs publie des bonnes feuilles d'un ouvrage Ă  paraĂźtre, « Sarko m'a tuer ». D'aprĂšs une dĂ©claration de Jean-Pierre Jouyet, François Fillon aurait demandĂ©, lors d'un dĂ©jeuner, que l’ÉlysĂ©e fasse pression sur la justice Ă  l'encontre de Nicolas Sarkozy. François Fillon dĂ©ment le soir mĂȘme, et Jean-Pierre Jouyet dĂ©ment le lendemain[40].

Le , dans Le Monde datĂ© du 8, GĂ©rard Davet et Fabrice Lhomme, auteurs de l'ouvrage en cause, et ceux qui recueillaient rĂ©guliĂšrement des confidences de François Hollande depuis pour le futur livre Un prĂ©sident ne devrait pas dire ça...[41], rĂ©pliquent dans un article. Ils confirment que Jean-Pierre Jouyet leur a dĂ©clarĂ© avoir reçu de François Fillon une demande d'intervention, et prĂ©cisent qu'ils ont pour le prouver un enregistrement du . Ils dĂ©clarent Ă©galement que ce qui leur a Ă©tĂ© dit ce jour-lĂ  n'Ă©tait pour eux qu'une confirmation de ce qu'une « source fiable » (non prĂ©cisĂ©e) leur avait dĂ©jĂ  « rĂ©vĂ©lĂ© » peu aprĂšs le « fameux dĂ©jeuner » du . MalgrĂ© les deux dĂ©mentis formels des participants Ă  ce dĂ©jeuner, Le Monde prĂ©sente la supposĂ©e demande d'intervention comme un fait avĂ©rĂ© en titrant « Fillon a sollicitĂ© l’ÉlysĂ©e pour accĂ©lĂ©rer les poursuites judiciaires contre Sarkozy »[42].

Le , Antoine Gosset-Grainville, qui Ă©tait le troisiĂšme homme prĂ©sent au dĂ©jeuner, assure Ă  son tour qu'« Aucun des propos prĂȘtĂ©s Ă  François Fillon n'ont Ă©tĂ© tenus », et que « Jamais François Fillon n'a demandĂ© ni mĂȘme Ă©voquĂ© une quelconque intervention de l'ÉlysĂ©e » [43].

Le , Jean-Pierre Jouyet reconnait que, devant les journalistes, il a effectivement accusé François Fillon d'avoir demandé une intervention auprÚs de la justice, et se renie en affirmant, cette fois, qu'une telle demande a bien été formulée lors du déjeuner[43] - [44] - [45]. Il contredit ainsi sa déclaration formelle du dans laquelle il avait assuré que « Nous avons parlé d'autre chose » et « il ne m'a, bien entendu, pas demandé une quelconque intervention, démarche par ailleurs inimaginable »[40].

Antoine Gosset-Grainville, « ami commun de François Fillon et Jean-Pierre Jouyet », et qui a Ă©tĂ© adjoint puis remplaçant intĂ©rimaire de Jean-Pierre Jouyet Ă  la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, rĂ©itĂšre alors, le , sa rĂ©futation de la version de Jean-Pierre Jouyet : ayant signalĂ© au passage que c'est Ă  la demande de Jean-Pierre Jouyet que ce dĂ©jeuner avait Ă©tĂ© organisĂ©, il assure que la discussion « n'a pas portĂ© sur des questions de politique nationale, encore moins sur les affaires de l'UMP », et que « Ă  aucun moment François Fillon n'a sollicitĂ© la moindre intervention de la part de Jean-Pierre Jouyet sur un quelconque sujet politique »[46] - [47]. Sur BFMTV, Antoine Gosset-Grainville dit trouver « infamant que l'on ait pu prĂȘter Ă  François Fillon des propos aussi Ă©loignĂ©s de sa conception de l'engagement politique »[48].

Plusieurs Ă©lus UMP et François Bayrou rĂ©clament alors la dĂ©mission de Jean-Pierre Jouyet[49] - [50] - [51]. En rĂ©ponse, Manuel Valls, Premier ministre en exercice, soutenant implicitement Jean-Pierre Jouyet, affirme qu'il refuse de « rentrer dans la polĂ©mique » tout en rappelant les conflits existant Ă  l'UMP[52]. François Fillon porte plainte pour diffamation contre Jean-Pierre Jouyet et les deux journalistes[53]. Le , le tribunal de grande instance de Paris rejette sa demande de rĂ©cupĂ©rer l'enregistrement rĂ©alisĂ© par ces derniers et dans lequel le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ÉlysĂ©e le met en cause[54]. Le , tous trois sont relaxĂ©s des poursuites en diffamation. Cette relaxe est confirmĂ©e en appel le . Le caractĂšre diffamatoire des propos a Ă©tĂ© retenu, mais les journalistes ont Ă©tĂ© relaxĂ©s pour leur bonne foi et les juges ont considĂ©rĂ© que Jean-Pierre Jouyet ne pouvait ĂȘtre tenu pour complice car il ignorait que le contenu de son entretien serait diffusĂ© par les journalistes. Aux yeux de maĂźtre Versini-Campinchi, dĂ©fenseur de François Fillon, cela revient Ă  dire que « la cour d’appel a considĂ©rĂ© que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ÉlysĂ©e est un demeurĂ© mental »[55].

Pensée politique

Il est partisan de la social-démocratie[56].

DĂ©corations

Vie privée

Jean-Pierre Jouyet est le fils de Paul Jouyet, notaire, gaulliste et catholique[59], maire d'Écos, conseiller gĂ©nĂ©ral RPR de l'Eure, et d'HĂ©lĂšne Lavalette, dirigeante d'une sociĂ©tĂ© Ă  son nom, dĂ©cĂ©dĂ©e le [60].

Jean-Pierre Jouyet a deux frĂšres : Michel-Paul, et François, notaires associĂ©s, qui ont repris l'Ă©tude notariale de leur pĂšre[61]. Michel Jouyet a Ă©tĂ© Ă©galement maire de Vexin-sur-Epte, commune crĂ©Ă©e en 2016 et qui comprend l'ancienne commune d'Écos oĂč son pĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  maire. C'est ce cabinet notarial familial qui a Ă©tabli en 1990 les statuts de la SCI du couple Hollande-Royal[62]. Michel Jouyet a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu quatre fois conseiller gĂ©nĂ©ral du canton.

Catholique pratiquant, Jean-Pierre Jouyet a Ă©pousĂ© en premiĂšres noces le Maryvonne Kerdavid, dont il fit la connaissance Ă  Sciences-Po et dont il a eu 4 enfants: Pierre-Étienne, JĂ©rĂŽme, RaphaĂ«l, et InĂšs. L'un d'entre eux, RaphaĂ«l, s'est suicidĂ©[63] le [64]. DivorcĂ©, il a Ă©pousĂ© en secondes noces le Brigitte Taittinger, PDG des parfums Annick Goutal jusqu’en [65] et directrice de la stratĂ©gie de Sciences Po de 2013 Ă  2017[66], elle-mĂȘme divorcĂ©e avec cinq enfants de Nicolas de Warren. Ils ont eu une fille de ce deuxiĂšme mariage. Les tĂ©moins du mariage furent François Hollande et Christophe de Margerie. Brigitte Taittinger, issue de la famille propriĂ©taire des champagnes Taittinger, est la fille de Claude Taittinger et de Catherine HaroĂŒard de Suarez d'Aulan, et l'une des petites-filles de Pierre Taittinger et de Jean d'Aulan[67] - [68].

En mai 2016, un soupçon de favoritisme frappe le recrutement de la belle-fille de Jean-Pierre Jouyet, Judith de Warren, comme adjointe au directeur du mécénat du musée du Quai Branly alors qu'elle ne remplissait pas les cinq années d'expérience dans le mécénat exigées dans la fiche de poste[69] - [70] - [71] - [72].

Publications

  • N'enterrez pas la France, avec Philippe Mabille, Paris, Robert Laffont, 2007. (ISBN 978-2221107881)[73]
  • Une prĂ©sidence de crises, avec Sophie Coignard, Paris, Albin Michel, 2009. (ISBN 978-2226189936)[74]. Cet ouvrage raconte les six mois de prĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne.
  • Nous les avons tant aimĂ©s, ou la chanson d'une gĂ©nĂ©ration, Paris, Robert Laffont, 2010. (ISBN 2221115716)
  • Ils ont fait la rĂ©volution sans le savoir, Albin Michel, 2016, 232 p. (ISBN 9782226391810) Ce livre a reçu le Prix des dĂ©putĂ©s 2011, dĂ©cernĂ© par les dĂ©putĂ©s de l'AssemblĂ©e nationale le [75].
  • L'envers du dĂ©cor, Albin Michel, 2020 (ISBN 978-2226452283)
  • Notre vieux royaume, Albin Michel, 2022 (ISBN 978-2-226-46438-5)

Notes et références

  1. Jouyet, Jean-Pierre (1954-....)., L'envers du décor (ISBN 978-2-226-45228-3 et 2-226-45228-1, OCLC 1223010168, lire en ligne)
  2. Alumni Sciences Po, « l'Association des Sciences-Po - Fiche profil », sur www.sciences-po.asso.fr (consulté le )
  3. « Le CV de Jean-Pierre Jouyet », sur Challenges (consulté le )
  4. Le JDD, « ENA : dĂ©couvrez le classement de la promo Voltaire de François Hollande », JDD,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Renaud REVEL, Les cardinaux de la RĂ©publique, edi8, (ISBN 978-2-412-02133-0, lire en ligne)
  6. "Les membres du Conseil d'administration de la FNSP, archives du blog de Richard Descoings, directeur de SciencesPo., 16 avril 2008
  7. Depuis novembre 2011, il est professeur associé à l'université de Paris-Dauphine Décret du 3 novembre 2011 portant nomination (enseignements supérieurs)
  8. "Il faut supprimer le classement de l'ENA"
  9. Jean-Pierre Jouyet, l’ami de François Hollande, est un fidĂšle du SiĂšcle, mais il n’aime pas qu’on le sache,Reporterre.net, le 11 juillet 2012, consultĂ©e le 21 septembre 2012
  10. « pasteur.fr/ip/easysite/pasteur
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  11. Biographie sur le site de l'ambassade de France en Iran
  12. ArrĂȘtĂ© du 3 juin 1997 relatif Ă  la composition du cabinet du Premier ministre
  13. Décret du 4 novembre 2005 portant nomination du chef du service de l'inspection générale des finances
  14. « Entretien de M. Jean-Pierre Jouyet avec Paris Match », sur le site de l'ambassade de France au Royaume-Uni.
  15. Interview à Libération
  16. « Jouyet bientÎt président de l'Autorité des marchés financiers » L'Express 14 novembre 2008
  17. Décret du 12 décembre 2008 portant nomination du président de l'Autorité des marchés financiers - M. Jouyet (Jean-Pierre)
  18. Loi du 22 octobre 2010 sur la régulation bancaire et financiÚre
  19. Nathalie Raulin et Renaud Lecadre, « Bourse : l’AMF hausse ses actions », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  20. Nathalie Raulin, « «L’arsenal de dissuasion s’est modernisé» », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  21. « L'AMF réclame plus de moyens », L'Expansion, 21 juin 2010
  22. « Séance du 7 décembre 2010 », sur senat.fr (consulté le ).
  23. Décret du 19 juillet 2012 portant nomination du directeur général de la Caisse des dépÎts et consignations - M. Jouyet (Jean-Pierre)
  24. Caisse des dépÎts : feu vert du Parlement à Jouyet, Le Figaro, 10 juillet 2012.
  25. Bienvenue à la Caisse des jackpots et consignations !, Emmanuel Lévy, marianne.net, 12 février 2015
  26. La filiale de la Caisse des dépÎts et ses trÚs chÚres actions gratuites, lemonde.fr, 11 février 2015
  27. « Jean-Pierre Jouyet nommĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ÉlysĂ©e », Le Monde, 9 avril 2014
  28. ArrĂȘtĂ© du 16 avril 2014 portant nomination Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique
  29. Philippe BarthĂ©lĂ©my, APRÈS LONDRES, EMMANUEL MACRON OFFRE À JEAN-PIERRE JOUYET UNE NOUVELLE AMBASSADE, capital.fr, 19 juin 2019
  30. Jean-Pierre Jouyet, de la cour de l'ÉlysĂ©e au jardin de la reine d'Angleterre, lexpress.fr, 1er septembre 2017
  31. Ces réseaux sarkozystes qui ont aidé à faire élire Emmanuel Macron, entretien avec Marc Endeweld, atlantico.fr, 28 avril 2019
  32. Sophie Coignard, « Coignard - DerriÚre Macron, l'ombre de Jouyet », lepoint.fr, (consulté le )
  33. Décret du 4 septembre 2017 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord - M. JOUYET (Jean-Pierre)
  34. Jack Dion, La macronie sait reconnaĂźtre les siens, marianne.net, 28 juin 2019
  35. Décret du 19 juin 2019 portant nomination d'un ambassadeur, représentant permanent de la France auprÚs de l'Organisation de coopération et de développement économiques - M. JOUYET (Jean-Pierre)
  36. ArrĂȘtĂ© du 25 aoĂ»t 2020 portant rĂ©intĂ©gration pour ordre et admission Ă  la retraite (inspection gĂ©nĂ©rale des finances)
  37. Nicolas BarrĂ©, « Monaco : le Prince Albert II choisit un nouveau chef de gouvernement », sur lesechos.fr, Les Échos, (consultĂ© le )
  38. Laurent Mauduit, « Les tribulations burlesques de ce bon Monsieur Jouyet », sur mediapart.fr, Mediapart, (consulté le )
  39. AgnĂšs Rousseaux, « Inspection gĂ©nĂ©rale des finances : quand l’élite de l’administration prĂ©fĂšre servir les intĂ©rĂȘts privĂ©s », sur Bastamag,
  40. « Affaire Fillon-Jouyet-Sarkozy: ce que l'on sait et ce que l'on ignore encore », sur www.huffingtonpost.fr, (consulté le )
  41. « "un président ne devrait pas dire ça" Gérard Davet et Fabrice Lhomme (Stock) », sur blogs.mediapart.fr, (consulté le )
  42. GĂ©rard Davet et Fabrice Lhomme, « Fillon a sollicitĂ© l’ÉlysĂ©e pour accĂ©lĂ©rer les poursuites judiciaires contre Sarkozy », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  43. « Affaire Fillon-Jouyet : retour sur leurs déclarations », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  44. Le Monde.fr avec AFP, « Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ElysĂ©e admet que Fillon lui a parlĂ© des affaires Sarkozy », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  45. Jouyet reconnait que Fillon lui a parlé de Sarkozy, Reuters, 9 novembre 2014
  46. Solenn de Royer, « Affaire Fillon-Jouyet : le troisiĂšme homme parle au «Figaro» », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  47. Le Monde.fr, « Le « troisiĂšme homme » contredit Jouyet et soutient la version de Fillon », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  48. « Affaire Fillon-Jouyet: le "3e homme" Antoine Gosset-Grainville parle », sur www.bfmtv.com, (consulté le )
  49. Christian Jacob demande la démission de Jean-Pierre Jouyet LCP, le 12/11/2014 à 16:02
  50. Le Monde.fr avec AFP, « Jouyet soutenu par l'ElysĂ©e, l'UMP rĂ©clame sa dĂ©mission », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  51. « François Bayrou estime que la dĂ©mission de Jean-Pierre Jouyet est « inĂ©luctable » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  52. Affaire Fillon-Jouyet : Valls renvoie la droite Ă  ses conflits internes Le Figaro, le 12 novembre 2014
  53. « Fillon lance des poursuites en diffamation contre Jouyet et les journalistes du Monde », sur L'Express.fr,
  54. « Affaire Jouyet-Sarkozy : l'enregistrement ne sera pas donné à François Fillon », sur L'Express.fr,
  55. La voix du Nord 24 mars 2016 : Fillon à nouveau débouté contre Jouyet
  56. Bertille Bayart, « Jean-Pierre Jouyet, fidÚle entre tous », Le Figaro, encart « Culture », jeudi 10 avril 2014, page 38.
  57. « Décret du 13 juillet 2009 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  58. « Décret du 15 novembre 2004 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  59. Charles Jaigu, « Jean-Pierre Jouyet, l'ami de Cour », Le Figaro Magazine,‎ , p. 46-48 (lire en ligne).
  60. Avis de décÚs d'HélÚne Jouyet
  61. SCP Michel Jouyet et François Jouyet
  62. Portrait de Michel Jouyet dans le journal Paris-Normandie, oĂč il Ă©voque "le chemin de croix" de François Fillon.
  63. Jean-Pierre Jouyet, L'envers du décor, Albin Michel, , 358 p., p. 71
  64. Avis de décÚs de Raphaël Jouyet
  65. AFP, « Parfums Goutal : Brigitte Taittinger part », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  66. (en) « Brigitte Taittinger-Jouyet | Sciences Po American Foundation », sur brigitte-taittinger-jouyet.html, (consulté le )
  67. « Les Jouyet, un couple au pouvoir », Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, Le Monde, 8 octobre 2014
  68. Gabriel MilĂ©si, Les dynasties du pouvoir de l'argent, Paris, Éd. Michel de Maule, 2011
  69. Arnaud Focraud, « La nomination de la belle-fille de Jouyet au Quai-Branly provoque des remous », sur lejdd.fr, Le Journal du dimanche, (consulté le )
  70. « Jean-Pierre Jouyet a-t-il pistonné sa belle-fille au musée du Quai Branly ? », sur lesinrocks.com, Les Inrockuptibles, [mai 2016] (consulté le )
  71. « La belle-fille de Jouyet exposée au Quai Branly », sur lalettrea.fr, La Lettre A, (consulté le )
  72. Laurent Mauduit, « À la Culture, copinage, magouilles et renvois d’ascenseur », sur mediapart.fr, Mediapart, (consultĂ© le )
  73. Notice sur evene.fr
  74. "Jouyet raconte les coulisses de la présidence française"
  75. Prix du livre politique décerné par les Députés

Voir aussi

Liens externes

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