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Isidore Pils

Isidore Alexandre Auguste Pils, né à Paris le [1] et mort à Douarnenez le [2], est un peintre français.

Isidore Pils
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Douarnenez
SĂ©pulture
Nom de naissance
Isidore Alexandre Auguste Pils
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Suzanne Pils (d)
Fratrie
Édouard-Aimé Pils
Ernest Pils (d)
Amélie Pils (d)
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts (en)
Membre de
Mouvement
Maître
Élève
Genre artistique
Distinction
Prix de Rome en peinture de 1838
Officier de la LĂ©gion d'honneur en 1867
Ĺ’uvres principales
La Mort d'une sœur de charité (d)
Vue de la sépulture.

Biographie

Fils d’un soldat du maréchal Oudinot, Isidore Pils manifesta tôt ses talents. Vers 1826, il entre dans l'atelier de Guillaume Guillon Lethière, auprès duquel il étudie son art pendant quatre ans. Il est également l'élève de François Édouard Picot (1786-1868).

Il est lauréat du prix de Rome de 1838 dans la catégorie peinture d’histoire avec Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du Temple, puis il effectue son séjour à l’Académie de France à Rome à la villa Médicis, alors dirigée par Ingres.

De santé fragile, tuberculeux, il part en convalescence à Ischia pendant l’été 1839. Pendant son séjour en Italie il visite Naples, Venise et Florence. Ses premières peintures sont d’inspiration religieuse.

Suivant les troupes françaises en Crimée ou en Orient de 1854 à 1855, il commence à s’orienter vers la peinture militaire. Son œuvre la plus célèbre est Rouget de L'Isle chantant pour la première fois la Marseillaise en 1792, chez Dietrich à Strasbourg. Ce tableau fut terminé en 1849. Resté lié au maréchal Oudinot, il réalisa plusieurs portraits de ce dernier — dont une esquisse du maréchal sur son lit de mort —, le plus connu de ces portraits se trouvant au musée de l'Armée à Paris.

En 1860, il partage son atelier parisien avec le peintre Alfred de Dreux. Il envoie son tableau La Fête donnée à l’Empereur et à l’Impératrice à Alger en 1860 à l’Exposition universelle de 1867.

Nommé professeur de peinture à l’École des beaux-arts de Paris de 1863 à 1875, il part, la même année, séjourner deux ans en Algérie où il peint, malgré la maladie. En 1867, il entre à l’Académie des beaux-arts et est promu officier de la Légion d'honneur.

Il peint de nombreuses scènes militaires pendant le siège de Paris par les Prussiens en 1871. Il est choisi pour exécuter une partie du plafond du grand escalier de l’Opéra de Paris.

Pils produit Ă©galement des tableaux orientalistes[3].

Au moment de sa mort en 1875, ses dernières paroles exhortent les peintres à travailler « d’après la nature ». Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (54e division).

Collections publiques

Élèves

Notes et références

  1. La date du , généralement reprise, est étayée par la trace administrative officielle de son dossier de Légion d'honneur (en ligne), mais contredit la date de naissance du donnée par Raoul de Cisternes dans la préface du Journal de marche du grenadier Pils publié en 1895, œuvre de son père François Pils. Or, l'état-civil reconstitué de la Ville de Paris donne également la date de 1815, plus plausible effectivement car François Pils était pris dans la retraite de Russie en 1812. C'est également la date gravée sur sa tombe.
  2. Archives départementales du Finistère acte de décès no 129 dressé le 04/09/1875, vue 23 / 36.
  3. Bibliothèque Nationale de France, « Isidore Pils (1815,1875) » [PDF], sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. « Tranchée devant Sébastopol », notice no 000PE023360, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. « Kabyles », notice no 50520000928, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. « Autoportrait », notice no M5009000167, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. « Les Hébreux en captivité », notice no M0347001605, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Le maréchal Molitor sur son lit de mort », notice no 000PE019982, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. https://webmuseo.com/ws/musees-narbonne/app/collection/record/475
  10. « Mort d'une soeur de charité », sur Musée des Augustins (consulté le )
  11. (en) « Campement arabe », sur Wallace Collection (consulté le )
  12. Catalogue de la 27e Exposition de 1885 d'Amiens, p. 23.
  13. Exposition Nantes 1886 Le scandale impressionniste.
  14. Société académique du Nivernais, tome 12, 1903.

Liens externes

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