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Albert Duvivier

Albert Duvivier (Nevers, - Paris, ) est un graveur et illustrateur français, pratiquant principalement l'eau forte et la lithographie.

Albert Duvivier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Albert Ludovic Paul Émile Antoine Duvivier
Nationalité
Activités
Période d'activité

Biographie

Albert Ludovic Paul Émile Antony Duvivier est né le à Nevers[1].

Élève d'Isidore Pils, il expose au Salon de Paris pour la première fois en 1868, une eau forte originale représentant Pierre Corneille ; il habite le village de Montrouge[2]. Il continue d'exposer au Salon de 1869 et 1870, des eaux fortes et des dessins, interprétant Antonello de Messine, le nivernais Hector Hanoteau[3], et Charles-Théodore Sauvageot, avec qui il collabore au Monde illustré[4].

Il revient au Salon de 1877 à 1878 ; son adresse parisienne est le 10 rue Pernety[5], lieu où il semble résider jusqu'à la fin de sa vie. Au Salon des artistes français, il expose régulièrement des eaux fortes et des lithographies à partir de 1880. Il obtient une mention honorable en 1882, puis une médaille en 1888. Il devient membre de la Société des artistes français. Il rejoint la Société des aquafortistes français fondée par Auguste Laguillermie, pour laquelle il produit des gravures destinées à leurs albums. En 1891, il collabore à la Maison Quantin. En 1895-1896, il produit des eaux fortes destinées à la Chalcographie du Louvre. Sa dernière apparition au Salon des artistes français date de 1898, pour un portrait gravé d'Édouard Bornet, qu'il présente avec tous les prénoms de son état civil « Albert Ludovic Paul Émile Antony Duvivier »[6].

En 1880, Hector Hanoteau fonde L'Aiguillon, une association regroupant les Nivernais vivant à Paris, dont Émile-André Boisseau, Auguste Dalligny, Duvivier, Jean Gautherin et Édouard Pail[7].

Il existe de Duvivier un portrait en médaillon exécuté en 1874 par Philippe Louis Edmond Cougny (1831-1900), natif de Nevers[8].

Albert Duvivier meurt dans le 14e arrondissement de Paris le ; son acte de décès mentionne qu'il était veuf de Claire Victoire Thomas[9]. Cette dernière est mentionnée par Henri Beraldi comme graveuse, née à Vittel[10].

Ouvrages illustrés de ses dessins et gravures

Les Porteurs de mauvaises nouvelles, dessin de Duvivier, gravure sur bois d'Émile Thomas, d'après Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ (1872), dans Le Monde illustré (Metropolitan Museum of Art).

Notes et références

  1. Archives départementales de la Nièvre, acte de naissance n°34 dressé à Nevers le 28/1/1842, vue 558 / 1049.
  2. Fiche exposant Salon 1868, Base salons du musée d'Orsay.
  3. Fiche exposant Salon 1869, Base salons du musée d'Orsay.
  4. « Nécrologie de Charles-Théodore Sauvageot », In: le Monde illustré, Paris, , p. 149 (sur Gallica).
  5. Fiche exposant Salon 1877, Base salons du musée d'Orsay.
  6. Fiche exposant SAF 1898, Base salons du musée d'Orsay.
  7. Annuaire de l'Aiguillon, Ă©dition du centenaire (1880-1980), Nevers, Association L'Aiguillon, 1980.
  8. Musée de la faïence de Nevers — Notice no 01550001079, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. Archives de Paris, acte de décès n°2652 dressé au 14e arrondissement, vue 6 / 20 .
  10. H. Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle, Paris, Conquet, 1886, tome VI, note p. 82.

Liens externes

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