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Inuit Nunangat

L'Inuit Nunangat (/i.nu.it.ˈnu.naƋ.at/ ; en syllabaire inuktitut : ᐃᓄᐃᑩ ᓄᓇᖓᑩ ; litt. « terres, eaux et glaces du peuple [inuit] ») est la patrie des Inuits au Canada. Cette patrie arctique se compose de quatre rĂ©gions du nord du Canada appelĂ©es rĂ©gion dĂ©signĂ©e des Inuvialuit (terre des Inuvialuit et partie septentrionale des Territoires du Nord-Ouest), du territoire canadien du Nunavut (ᓄᓇᕗᑩ), du Nunavik (ᓄᓇᕕᒃ) dans le nord du QuĂ©bec et du Nunatsiavut (ᓄᓇᑩᓯᐊᕗᑩ) Ă  Terre-Neuve-et-Labrador.

Inuit Nunangat
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Nom local
ᐃᓄᐃᑩ ᓄᓇᖓᑩ
GĂ©ographie
Pays
Territoire
Localisation géographique
Arctique canadien
Partie de
Superficie
3 304 740 km2
Carte de l'Inuit Nunangat réalisée par l'Inuit Tapiriit Kanatami.
DĂ©mographie
Population
56 585 hab.
Densité
0,02 hab./km2
Identité
Langue officielle

Étymologie

Cartes montrant les différentes cultures (Dorset, Thulé, Vikings, Innus et Béothuks) au Groenland, Labrador, Terre-Neuve et les ßles arctiques canadiennes dans les années 900, 1100, 1300 et 1500
Cultures arctiques de 900 Ă  1500 :

Utilisant à l'origine le terme groenlandais « Nunaat » excluant les eaux et les glaces, les Inuits du Canada sont officiellement passés à l'inuktitut « Nunangat » en 2009 pour refléter la nature intégrale « des terres, des eaux et des glaces » à la culture inuite[1].

Histoire

Établissement des Inuits

Mis à part les Métis, les Inuits sont les plus récents arrivants autochtones sur le continent américain.

Les ancĂȘtres inuits connus sous le nom de culture de ThulĂ© ont colonisĂ© l'Arctique en remplacement de la culture dominante prĂ©cĂ©dente de Dorset (Tuniit). Le dernier vestige des Tuniit Ă©taient les Sadlermiuts qui ont disparu au dĂ©but des annĂ©es 1900.

Les Inuits ont remplacé la culture locale du Dorset sur une période d'environ deux-cents ans au cours du premier millénaire de notre Úre.

Le dĂ©placement des Tuniit (ᑐᓃᑩ), ou du peuple Dorset, et l'arrivĂ©e des Inuits (dont les ancĂȘtres sont souvent appelĂ©s ThulĂ©) ont eu lieu dans les annĂ©es 1100-1300 de notre Ăšre. Venus de la SibĂ©rie oĂč ils se sont sĂ©parĂ©s des AlĂ©outes et d'autres peuples apparentĂ©s il y a environ 4 000 ans, les Inuits avaient atteint Inughuit Nunaat dans l'ouest du Groenland vers 1300 EC, apportant avec eux des chiens de transport et diverses nouvelles technologies.

Les relations commerciales Ă©taient et restent fortes avec les pays et nations limitrophes[2], comme avec les Gwich'in[3] et les Tchipewyans (DĂ«nesĆłĆ‚Ä±ÌšnĂ©)[4] de Denendeh et les Innus du Nitassinan ᓂᑕᔅᓯᓇᓐ[5], bien que des conflits occasionnels surgissent. Le commerce et les relations avec les EuropĂ©ens ont commencĂ© avec des contacts entre Vikings et Inuits clairsemĂ©s et le commerce des Basques avec les NunatuKavummuit du sud du NunatuKavut et les Nunatsiavummuit. L'expĂ©dition de 1576 de Martin Frobisher pour trouver le passage du Nord-Ouest a atterri sur et autour de l'Ăźle de Baffin, dans la rĂ©gion actuelle de Qikiqtaaluk (ᕿᑭᖅᑖᓗᒃ, oĂč trois Inuits, un homme appelĂ© Calichough (Kalicho), une femme, Egnock (Arnaq), et son enfant, Nutioc (Nuttaaq) , ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et amenĂ©s sur le continent europĂ©en, oĂč ils sont tous morts[6] - [7] - [8] - [9].

Le premier traitĂ© signĂ© entre les Inuits et la Couronne britannique remonte Ă  1765, lorsque le NunatuKavut a tenu des nĂ©gociations sur les droits d'utilisation des terres au Labrador. À peu prĂšs Ă  la mĂȘme Ă©poque, l'Église morave a mis en place des missions soutenues par les Anglais aprĂšs des altercations entre le NunatuKavut et les gouvernements coloniaux, les raids des NunatuKavummuit sur les avant-postes de chasse Ă  la baleine se terminant par les deux traitĂ©s et les dĂ©buts d'un contrĂŽle sĂ©vĂšre de l'Église.

Colonisation canadienne

La colonisation canadienne s'est Ă©tendue Ă  l'Inuit Nunangat via les terres revendiquĂ©es comme la Terre de Rupert, le Territoire du Nord-Ouest et le QuĂ©bec, y compris plus tard Terre-Neuve-et-Labrador. La propagation rapide des maladies, la richesse matĂ©rielle, les Églises chrĂ©tiennes et les services de police canadiens[10] ont vu un dĂ©clin et un effondrement rapides de l'Inuit Nunangat, dont il se remet encore.

Étant donnĂ© que les colonisateurs europĂ©ens ne souhaitaient guĂšre s'Ă©tablir dans une grande partie des territoires de l'Inuit Nunangat, la violence subie par les PremiĂšres Nations du sud Ă©tait relativement minime dans le Nord. Cependant, les politiques d'assimilation, y compris l'abattage Ă  grande Ă©chelle des chiens de la communautĂ© entre 1950 et 1970[11], la dĂ©localisation du Haut-Arctique[12] - [13] ainsi que la participation forcĂ©e au sein du systĂšme des pensionnats autochtones du Canada[14] ont quittĂ© la sociĂ©tĂ© inuite avec perte de langage et traumatisme intergĂ©nĂ©rationnel[15].

Ère moderne

Aujourd'hui, l'Inuit Nunangat est supervisĂ© par l'Inuit Tapiriit Kanatami (ᐃᓄᐃᑩ ᑕᐱᕇᑊ á‘Čᓇᑕᒄ, ce qui signifie soit « Les Inuits sont unis avec le Canada »[16], soit « Les Inuits sont unis dans le Canada »[17]) qui agit comme une piĂšce maĂźtresse culturelle et quasi-gouvernement central pour les affaires inuites au Canada.

Alors que la confĂ©dĂ©ration du Nunavut au Canada en 1999 via la Loi sur le Nunavut et l'Accord sur les revendications territoriales du Nunavut est la plus visible, chacune des rĂ©gions de l'Inuit Nunangat ainsi que du NunatuKavut ont des revendications territoriales avec le Canada. Le Nunangit est tombĂ© sous la juridiction de l'Inuvialuit Regional Corporation deux ans aprĂšs la Convention dĂ©finitive des Inuvialuit de 1984, et le Nunatsiavut a obtenu un gouvernement autonome en 2005 aprĂšs la proposition de 2002 de l'Association des Inuits du Labrador pour un gouvernement distinct. Commençant par une revendication territoriale en 1977, des nĂ©gociations ont dĂ©butĂ© en 1988 entre la Labrador Inuit Association, les gouvernements de Terre-Neuve-et-Labrador et celui du Canada. Dans le Nord du QuĂ©bec, la SociĂ©tĂ© Makivik a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  la signature de la Convention de la Baie-James et du Nord quĂ©bĂ©cois en 1978, prenant le relais de l'ancienne « Association des Inuits du Nord du QuĂ©bec » des Nunavimmiut (ᑯᐾᐃᒃ ᑕᕐᕋᖓᓂ ᐃᓄᐃᑩ á‘Čᑐᔟᔚᖃᑎᒌᖏᑊ, Kupaik Tarrangani Inuit Katujjiqatigiingit).

Enfin, le NunatuKavut ne fait pas officiellement partie de l'Inuit Nunangat, dont le traité avec les Britanniques remonte à 1765 et demeure en vigueur[18], le NunatuKavut Community Council (NCC) supervisant la gouvernance dans cette région[19].

DĂ©mographie

Au recensement du Canada de 2016, la population de l'Inuit Nunangat Ă©tait de 56 585 habitants. La population autochtone est de 49 020 habitants[20] - [21] - [22] - [23], soit 86,63 %, et 47 330[24] (83,65 %) sont des Inuits.

Population de l'Inuit Nunangat
RĂ©gion Total Inuits PremiĂšres Nations MĂ©tis Autres Autochtones Non-Autochtones
RĂ©gion dĂ©signĂ©e des Inuvialuit[20]5 3353 110860130251 205
Nunavut[21]35 58030 135190165605 025
Nunavik[22]13 11511 80013530301 130
Nunatsiavut[23]2 5602 29025350205
Totaux56 59547 330[24]1 2103601157 565

Parmi les Inuits vivant dans l'Inuit Nunangat, 6,57 % vivent dans la rĂ©gion dĂ©signĂ©e des Inuvialuit, 63,66 % au Nunavut, 24,93 % au Nunavik et 4,84 % au Nunatsiavut[20] - [21] - [22] - [23]. Au total, en 2016, il y a 65 025 Inuits au Canada, dont 47 330 (72,79 %) dans l'Inuit Nunangat et 17 695 (27,21 %) dans d'autres rĂ©gions du Canada[24].

Communautés

Dix plus grandes communautés de l'Inuit Nunangat (2016)
Municipalité Région Population
IqaluitNunavut7 082
InuvikRĂ©gion dĂ©signĂ©e des Inuvialuit3 243
KuujjuaqNunavik2 754
Rankin InletNunavut2 441
ArviatNunavut2 318
Qamani'tuaqNunavut1 872
PuvirnituqNunavik1 779
InukjuakNunavik1 757
Cambridge BayNunavut1 619
Pond InletNunavut1 549

Inuvik est le centre rĂ©gional de la rĂ©gion d'Inuvik dans les Territoires du Nord-Ouest et sert de siĂšge rĂ©gional pour la rĂ©gion dĂ©signĂ©e des Inuvialuit. Iqaluit est la capitale du Nunavut et Kuujjuaq pour le Nunavik. Pour le Nunatsiavut, Hopedale (574 habitants[25]) est la capitale lĂ©gislative et Nain (1 125 habitants[26]) est la capitale administrative.

Il y a six collectivités dans la région désignée des Inuvialuit, une ville, Inuvik et cinq hameaux, Aklavik, Paulatuk, Sachs Harbour, Tuktoyaktuk et Ulukhaktok.

Il y a vingt-cinq communautés peuplées au Nunavut[27]. Une ville, Iqaluit et vingt-quatre hameaux, Arctic Bay, Arviat, Qamani'tuaq, Cambridge Bay, Cape Dorset, Chesterfield Inlet, Clyde River, Coral Harbour, Gjoa Haven, Grise Fiord, Hall Beach, Igloulik, Kimmirut, Kugaaruk, Kugluktuk, Naujaat, Pangnirtung, Pond Inlet, Qikiqtarjuaq, Rankin Inlet, Resolute, Sanikiluaq, Taloyoak et Whale Cove. De plus, il y a une communauté inhabitée reconnue par le gouvernement du Nunavut, Bathurst Inlet. Statistique Canada reconnaßt également les communautés inhabitées de Nanisivik et d'Umingmaktok[28].

Il y a quatorze villages au Nunavik : Akulivik, Aupaluk, Inukjuak, Ivujivik, Kangiqsualujjuaq, Kangiqsujuaq, Kangirsuk, Kuujjuaq, Kuujjuarapik, Puvirnituq, Quaqtaq, Salluit, Tasiujaq et Umiujaq. Toutes sont des municipalités de villages nordiques et, à l'exception d'Ivujivik et de Puvirnituq, ont toutes des terres réservées associées.

Il y a cinq villes au Nunatsiavut : Hopedale, Makkovik, Nain, Postville et Rigolet.

Langues

RĂ©partition des variantes orales des langues inuites dans les territoires inuits.

La principale langue autochtone de l'Inuit Nunangat est l'inuktitut.

L'inuktitut (en syllabaire inuktitut : ᐃᓄᒃᑎᑐᑩ, /i.nuk.ti.ˈtut/), aussi appelĂ© inuktitut de l'Est canadien, est une des principales langues inuites du Canada. Elle est parlĂ©e dans toutes les zones au nord de la limite des arbres, y compris dans des zones de Terre-Neuve-et-Labrador, du QuĂ©bec, des Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut[29]. C’est une des langues Ă©crites Ă  l'aide du syllabaire autochtone canadien[29]. Il s’agit d'un des quatre grands ensembles dialectaux des langues inuites, les trois autres ensembles Ă©tant l'inupiaq, parlĂ© en Alaska, l'inuvialuktun, parlĂ© dans le Nord-Ouest canadien, et le groenlandais, parlĂ© au Groenland. En 2016, Statistique Canada recense 39 770 locuteurs[30], ce qui fait de l'inuktitut la deuxiĂšme langue autochtone la plus parlĂ©e du Canada[29].

L'anglais est largement compris et parlé dans l'ensemble de l'Inuit Nunangat, souvent avec l'inuktitut.

Le français est parlé par une minorité de la population, notamment au Nunavik faisant partie du Québec.

Peuple

Les Inuits sont des peuples divers qui partagent des similitudes culturelles et linguistiques. De plus, il s'agit d'un peuple bimodal, parlant Ă  la fois les langues orales (inuktut) et les langues des signes (Atgangmuurniq).

Peuples de l'Inuit Nunangat

  • Nunavummiut
  • Kivallirmiut
  • Nunavimmiut
  • Inuvialuit
  • Nunatsiavummuit

Inuits à l'extérieur de l'Inuit Nunangat

  • NunatuKavummuit
  • Kalaallit / Inughuit / Tunumiit
  • Iñupiaq

Peuples liés

  • Yup'ik
  • Sugpiaq

GĂ©ographie

Couvrant une grande partie de l'Arctique nord-américain, l'Inuit Nunangat se trouve principalement au-delà de la limite des arbres. En réalité, le territoire de l'Inuit Nunangat compose 35 % de toute la superficie terrestre du Canada et 50 % de son littoral[31].

Changement climatique

L'Inuit Tapiriit Kanatami a publié en 2019 sa stratégie nationale inuite sur les changements climatiques pour lutter et répondre à l'effondrement écologique et ses effets sur les Inuits et l'Inuit Nunangat[32].

Culture

La culture inuite transcende les millénaires et comprend une production artistique variée, des sports et autres attributs culturels.

Notes et références

  1. (en) Inuit Tapiriit Kanatami, « Maps Of Inuit Nunangat (Inuit Regions Of Canada) », sur Inuit Tapiriit Kanatami ᐃᓄᐃᑩ ᑕᐱᕇᑊ á‘Čᓇᑕᒄ (consultĂ© le ).
  2. (en) Inuit Heritage Trust, « Inuit Trade in the Central Arctic », sur Inuit contact and colonization (consulté le ).
  3. (en) Scott Black, Georgina Montgomery et Alan Fehr, Canada's Western Arctic, Inuvik, Denendeh/Nunangit, Canada, Western Arctic Handbook Committee, , 342 p. (ISBN 0-9687910-0-X, lire en ligne).
  4. (en) Yvon Csonka, « A stereotype further dispelled: Inuit-Dene relations west of Hudson Bay, 1920–1956 », Études/Inuit/Studies, vol. 23, nos 1-2,‎ , p. 117–144.
  5. Heritage Newfoundland and Labrador, « Innu Culture », sur Heritage Newfoundland and Labrador, (consulté le ).
  6. (en) Renée Fossett, In Order to Live Untroubled: Inuit of the Central Arctic, 1550-1940, Université du Manitoba, , 356 p. (ISBN 978-0-88755-328-8, lire en ligne), page 37.
  7. (en) National Humanities Center, « The Death of the Inuit Man in England: Postmortem report and comments of Dr. Edward Dodding (Excerpts) », sur http://nationalhumanitiescenter.org/, (consulté le ).
  8. (en) Karen Ordahl Kupperman, The Jamestown Project, Harvard University Press, (ISBN 978-0-674-02702-2, lire en ligne), page 94.
  9. (en) Alden T. Vaughan, « American Indians in England (act. c. 1500–1615) », sur Oxford Dictionary of National Biography (consultĂ© le ).
  10. Sarah Bonesteel, Canada's Relationship with Inuit: A History of Policy and Program Development, Ottawa, Indigenous and Northern Affairs Canada, (ISBN 978-1-100-11121-6, lire en ligne).
  11. (en) Qikiqtani Inuit Association, Qimmiliriniq: Inuit Sled Dogs in Qikiqtaaluk, Toronto, Qikiqtani Inuit Association (ISBN 978-1-927095-63-8, lire en ligne).
  12. (en) René Dussault et George Erasmus, The High Arctic Relocation: A Report on the 1953-55 Relocation, Commission royale sur les peuples autochtones, , 190 p. (lire en ligne).
  13. (en) John Douglas Porteous et Sandra Eileen, Domicide: The Global Destruction of Home, MontrĂ©al, McGill-Queen's University Press, (ISBN 978-0-7735-2258-9, lire en ligne), pages 102–03.
  14. (en) Margaret Fern Elgar, A Comparative Study of Native Residential Schools and the Residential Schools for the Deaf in Canada, Ottawa, Université Carleton, (lire en ligne).
  15. (en) EnquĂȘte nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinĂ©es, « RĂ©clamer notre pouvoir et notre place : le rapport final de l’EnquĂȘte nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinĂ©es », sur https://www.mmiwg-ffada.ca/ (consultĂ© le ).
  16. (en) Katherine Barber, « Aboriginal Titles », sur TERMIUM PlusŸ, (consulté le ).
  17. (en) Inuit Tapiriit Kanatami, « We are the national voice of Canada’s 65,000 Inuit », sur Inuit Tapiriit Kanatami, (consultĂ© le ).
  18. (en) NunatuKavut, « British-Inuit Treaty Of 1765 », sur NunatuKavut Our Ancient Land (consulté le ).
  19. (en) NunatuKavut, « Governing Council », sur NunatuKavut Our Ancient Land (consulté le ).
  20. Gouvernement du Canada, « Profil de la population autochtone, Recensement de 2016 Région Inuvialuit [Région inuites], Territoires du Nord-Ouest », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  21. Gouvernement du Canada, « Profil de la population autochtone, Recensement de 2016 Nunavut [Région inuites], Nunavut », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  22. Gouvernement du Canada, « Profil de la population autochtone, Recensement de 2016 Nunavik [Région inuites], Québec », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  23. Gouvernement du Canada, « Profil de la population autochtone, Recensement de 2016 Nunatsiavut [Région inuites], Terre-Neuve-et-Labrador », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  24. Gouvernement du Canada, « Population inuite selon la résidence, dans l'Inuit Nunangat et à l'extérieur de l'Inuit Nunangat, 2016 », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  25. Gouvernement du Canada, « Profil du recensement, Recensement de 2016 Hopedale, Town [Subdivision de recensement], Terre-Neuve-et-Labrador et Division No. 11, Division de recensement [Division de recensement], Terre-Neuve-et-Labrador », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  26. Gouvernement du Canada, « Profil du recensement, Recensement de 2016 Nain, Town [Subdivision de recensement], Terre-Neuve-et-Labrador et Division No. 11, Division de recensement [Division de recensement], Terre-Neuve-et-Labrador », sur Statistique Canada, (consulté le ).
  27. (en) Gouvernement du Nunavut, « Community Information », sur https://www.gov.nu.ca/ (consulté le ).
  28. Gouvernement du Canada, « Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, et subdivisions de recensement (municipalitĂ©s), recensements de 2016 et 2011 – DonnĂ©es intĂ©grales », sur Statistique Canada, (consultĂ© le ).
  29. Richard Compton, « Inuktitut » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985–. PubliĂ© le 13 dĂ©cembre 2016. (consultĂ© le ).
  30. « Les langues autochtones des PremiÚres Nations, des Métis et des Inuits », sur statcan.gc.ca, Statistique Canada (consulté le ).
  31. « Inuit Nunangat », sur atlasdespeuplesautochtonesducanada.ca (consulté le )
  32. (en) Inuit Tapiriit Kanatami, « National Inuit Climate Change Strategy Sets Out Coordinated Actions To Shape Climate Policy », sur Inuit Tapiriit Kanatami ᐃᓄᐃᑩ ᑕᐱᕇᑊ á‘Čᓇᑕᒄ (consultĂ© le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Gouvernement du Canada, « Inuit », sur Gouvernement du Canada, (consultĂ© le ).
  • SociĂ©tĂ© gĂ©ographique royale du Canada, « Inuit Nunangat », sur Atlas des peuples autochtones du Canada (consultĂ© le ).
  • (en) Inuit Tapiriit Kanatami, « Inuit Tapiriit Kanatami », sur Inuit Tapiriit Kanatami (consultĂ© le ).
  • (en) Oceans North, « Inuit Nunangat », sur Oceans North (consultĂ© le ).
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