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Iqaluit

Iqaluit (en inuktitut : ᐃᖃᓗᐃᑩ, /i.qa.lu.it/, « beaucoup de poissons[1] / place des poissons[2] ») est la capitale et la plus grande ville du territoire du Nunavut, au Canada. Les habitants d'Iqaluit s'appellent les Iqalummiut (singulier, Iqalummiuq), -miuq (pl.-miut) Ă©tant un suffixe usuel des langues inuites pour dĂ©signer les habitants d'un lieu.

Iqaluit
ᐃᖃᓗᐃᑩ
Iqaluit
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Territoire Drapeau du Nunavut Nunavut
RĂ©gion Baffin
Statut municipal Ville
Maire Kenneth Bell
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Iqalummiuq (singulier)
Iqalummiut (pluriel)
Population 7 429 hab. (2021)
DensitĂ© 142 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 63° 44â€Č 58″ nord, 68° 31â€Č 18″ ouest
Superficie 5 234 ha = 52,34 km2
Divers
Langue(s) Inuktitut, anglais, français
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif 867
Code géographique 24 36033
Localisation
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Iqaluit
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Iqaluit
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Iqaluit
Liens
Site web www.iqaluit.ca/fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Iqaluit se situe au sud-est de la Terre de Baffin, au bord de l’ocĂ©an Arctique dans la baie de Frobisher.

    Situation géographique de la ville.

    Iqaluit se trouve approximativement Ă  300 kilomĂštres au sud-est du lac Amadjuak. Plusieurs petits lacs et riviĂšres sans noms officiels se trouvent aux alentours de la ville. La riviĂšre la plus proche de la ville, parmi celles qui ont un nom, se trouve dans le sud de l’üle et s’appelle la Soper.

    Carte de la ville d'Iqaluit.

    La communautĂ© la plus proche se trouve Ă  Apex qui est en fait une subdivision de la ville situĂ©e Ă  cinq kilomĂštres Ă  l’est du chef-lieu de la municipalitĂ©.

    Le parc naturel Sylvia Grinnell (en) s'Ă©tend jusqu'Ă  seulement un kilomĂštre Ă  l’ouest de la ville. Le parc territorial de Qaummaarviit (Qaummaarviit Territorial Park) se trouve sur une Ăźle dans la baie de Frobisher au sud d’Iqaluit. Le parc naturel de Katannilik (Katannilik Territorial Park Reserve) est situĂ© un peu plus loin au sud-est de la Terre de Baffin. Ces deux derniers parcs nationaux ne sont pas accessibles par voiture, mais par bateau en Ă©tĂ© ainsi qu’à pied et Ă  l’aide de motoneiges ou plus traditionnellement de traineaux Ă  chiens en hiver.

    DĂ©mographie

    FĂȘte du Canada Ă  Iqaluit en 1999.

    En , la ville comptait 7 429 habitants (5 000 en 2000) et on en dĂ©nombrait environ 7 700 en .

    Selon le recensement de 2001, la population d'Iqaluit comptait 57,9 % d'Inuits, 0,7 % de premiÚres nations, 0,4 % de métis et 41 % de non aborigÚnes. Il y a également des minorités ethniques telles que 55 Chinois, 45 Noirs et Maghrébins et 35 Philippins pour mentionner les minorités les plus nombreuses.

    Les langues parlĂ©es par les habitants sont l'anglais Ă  hauteur de 41,2 %, le français de 5,4 % et les langues autochtones dont l'Inuktitut et l'Inuinnaqtun Ă  hauteur de 53,2 %. Sur 6 085 habitants, 4 015 parlent l'anglais Ă  la maison, 1 805 parlent une langue non officielle et surtout l’Inuktitut et 180 habitants parlent le français. En 1996, 60 % de la population parlaient encore l’Inuktitut Ă  la maison comparĂ© Ă  seulement 35 % qui parlaient l'anglais.

    Selon le recensement de 2006, il y a un total de 6 184 habitants qui vivent Ă  Iqaluit. Ceci signifie un taux de variation de 18,1 % en comparaison avec les chiffres de 2001. Le territoire du Nunavut a connu un taux de variation de 10,2 % durant la mĂȘme pĂ©riode. En 2006, 29 474 personnes vivent sur le territoire et cela signifie donc que plus qu’un cinquiĂšme de la population territoriale se concentre sur la ville d’Iqaluit. Selon le « Nunavummit Kiglisiniartiit », le Bureau des Statistiques du Nunavut, la population du territoire pourrait atteindre prĂšs de 43 000 habitants en 2020. L’ñge mĂ©dian de la population d’Iqaluit est trĂšs jeune avec une moyenne de 28,8 ans et le taux de naissances est Ă  la hausse. Sur 6 085 habitants recensĂ©s, 6 025 sont des citoyens canadiens et 3 650 ont une identitĂ© autochtone.

    Évolution dĂ©mographique
    2001 2006 2011 2016 2021
    5 2366 1846 6997 7407 429
    (Sources : [3] - [4] - [5].)

    Relief

    Le paysage est englacĂ© pendant huit mois de l’annĂ©e et on peut voir des bancs de neige sur le pergĂ©lisol ainsi que des icebergs plus loin dans la baie de Frobisher si celle-ci n’est pas complĂštement gelĂ©e. Le bouclier canadien est Ă©rodĂ© par la fonte et le retrait des glaciers. En Ă©tĂ©, le sol est rocailleux et on peut dĂ©couvrir des plaines, plateaux et des collines trĂšs peu couvertes de vĂ©gĂ©tation.

    Climat

    Iqaluit est Ă  la frontiĂšre de deux zones de climat polaire : arctique et subarctique. Si on se rĂ©fĂšre Ă  la classification de Köppen, Iqaluit a un climat de type toundra. La vĂ©gĂ©tation y est peu prĂ©sente. On y retrouve des lichens et mousses recouvrant le sol durant tout l'Ă©tĂ©. La vĂ©gĂ©tation se rĂ©sume Ă  la toundra, en raison des hivers trĂšs longs et froids. En janvier, la tempĂ©rature descend occasionnellement en dessous des −35 °C (−60 °C avec le facteur Ă©olien, issu des blizzards). La tempĂ©rature la plus basse Ă  avoir Ă©tĂ© enregistrĂ©e Ă  Iqaluit est −45,6 °C, le .

    Iqaluit est situé dans une zone polaire du climat.

    Normalement, la neige y est présente de début octobre jusqu'à début juin, mais jamais en grande quantité (trÚs souvent moins de cm). L'été y est court, frais et humide, les températures dépassant quelquefois les 15 °C, normalement en juillet et août. On y a ainsi enregistré 26,7 °C le , température qui constitue à ce jour le record de chaleur. Iqaluit est une ville trÚs froide, surtout en raison de blizzards, principalement causés par l'absence d'arbres ou d'arbustes.

    RelevĂ© mĂ©tĂ©orologique de AĂ©roport d'Iqaluit (1981-2010) - altitude : 33,5 m - 63° 45â€Č N, 68° 33â€Č O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −30,9 −31,7 −28,1 −18,9 −7,6 0,5 4,1 3,6 −0,1 −6,4 −15,8 −25,5 −13,1
    TempĂ©rature moyenne (°C) −26,9 −27,5 −23,2 −14,2 −4,4 3,6 8,2 7,1 2,6 −3,7 −12 −21,3 −9,3
    TempĂ©rature maximale moyenne (°C) −22,8 −23,3 −18,3 −9,4 −1,2 6,8 12,3 10,5 5,2 −1 −8,3 −17 −5,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −45
    1953
    −45,6
    1967
    −44,7
    1991
    −34,2
    1983
    −26,1
    1949
    −10,2
    1978
    −2,8
    1961
    −2,5
    1996
    −12,8
    1965
    −27,1
    1978
    −36,2
    1978
    −43,4
    1993
    −45,6
    10/2/1967
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    3,9
    1958
    5,7
    2006
    4,2
    1999
    7,2
    1981
    13,3
    1954
    22,7
    2019
    26,7
    2008
    25,5
    1991
    18,3
    2010
    9,1
    2015
    5,6
    1952
    3,7
    2010
    26,7
    21/7/2008
    Ensoleillement (h) 32,4 94 172,2 216,5 180,5 200,2 236,8 156,8 87,9 51,4 35,6 12,6 1 476,8
    Précipitations (mm) 19,7 18,7 18,7 27,5 29,2 33 51,9 69,5 55,2 33,3 27,2 19,9 403,7
    dont neige (cm) 21,7 21 21,6 31,5 27,6 9,3 0 0,9 13,2 29,4 29,7 32,4 229,3
    Nombre de jours avec précipitations 11,4 11,1 11,8 13,1 12 10,9 12,5 15,3 15 14 13,2 12,2 152,2
    Humidité relative (%) 65,3 64,6 65,4 72,8 76,4 72,6 69,4 72,6 75,6 78,1 76,6 71,5 71,7
    Nombre de jours avec neige 12,2 11,6 12,7 13,4 12 3,9 0,1 0,5 7,2 13,7 13,8 12,3 113,5
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    −22,8
    −30,9
    19,7
    −23,3
    −31,7
    18,7
    −18,3
    −28,1
    18,7
    −9,4
    −18,9
    27,5
    −1,2
    −7,6
    29,2
    6,8
    0,5
    33
    12,3
    4,1
    51,9
    10,5
    3,6
    69,5
    5,2
    −0,1
    55,2
    −1
    −6,4
    33,3
    −8,3
    −15,8
    27,2
    −17
    −25,5
    19,9
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Les températures hivernales à Iqaluit sont bien plus froides (de l'ordre de 20 °C de moins) qu'à Nuuk, la capitale du Groenland, située de l'autre cÎté du détroit de Davis, car un bras du Gulf Stream longe la cÎte occidentale du Groenland.

    Histoire

    C'est Martin Frobisher qui a baptisé la ville à l'origine.

    La ville a été baptisée Frobisher Bay par le marin et explorateur britannique Martin Frobisher. Celui-ci avait effectué sans succÚs plusieurs voyages pour la couronne d'Angleterre afin de trouver le passage du Nord-Ouest et de trouver des ressources naturelles précieuses ; il a découvert ladite baie de Frobisher en 1576.

    Il n’y a que quelques voyages scientifiques ainsi que des activitĂ©s rĂ©gionales limitĂ©es dans la baie de Frobisher jusqu’en 1942. Cette annĂ©e-lĂ , Frobisher Bay est fondĂ© en tant que base militaire amĂ©ricaine pour permettre des rĂ©approvisionnements et des arrĂȘts aux avions militaires allant et venant d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant les annĂ©es 1950, la population augmente rapidement Ă  la suite de la construction de la Distant Early Warning Line, un groupe de radars s'Ă©tendant sur 5 000 kilomĂštres et faisant partie du systĂšme d'alerte du Commandement de la dĂ©fense aĂ©rospatiale de l'AmĂ©rique du Nord (NORAD). La base militaire Frobisher Bay Air Force Base ferme ses portes en 1963, mais l’aĂ©roport rĂ©gional continue Ă  exister et la population locale reste sur place et dans la communautĂ© voisine d'Apex.

    Le , la ville acquiert son nom actuel, qui signifie « endroit poissonneux » en inuktitut. Le 11 décembre 1995, Iqaluit remporte le plébiscite sur la capitale du Nunavut devant Rankin Inlet avec 60% des votes. Depuis 1999, la ville accueille donc des administrations fédérales, territoriales et municipales. Le , Iqaluit obtient officiellement le statut de ville de la part du gouvernement fédéral.

    Gouvernement

    Mairie

    Le conseil municipal d’Iqaluit rĂ©unit neuf membres[13] :

    • un maire ;
    • huit conseillers municipaux.

    Tout ces Ă©lus remplissent des mandats de trois ans[13].

    Depuis , le maire actuel est Kenneth Bell[14].

    Représentation d'Iqaluit à l'Assemblée législative du Nunavut

    Iqaluit reprĂ©sente quatre circonscriptions Ă©lectorales au Nunavut. C’est donc quatre dĂ©putĂ©s qui reprĂ©sentent la ville au sein de l’AssemblĂ©e lĂ©gislative du Nunavut[15].

    Représentation fédérale

    Le Nunavut possĂšde pour tout son territoire en incluant Iqaluit, un seul dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral pour le reprĂ©senter au sein du Parlement du Canada. Ainsi Iqaluit a le mĂȘme dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral que tout le territoire du Nunavut en termes de reprĂ©sentation fĂ©dĂ©rale[16].

    Économie et principales ressources

    Les principales ressources naturelles de la rĂ©gion sont les minĂ©raux ainsi que le pĂ©trole que le gouvernement canadien compte davantage exploiter. Par rapport au dĂ©fi d’assurer l’accĂšs Ă  des ressources en eau suffisantes et salubres, des scientifiques de Ressources naturelles Canada travaillent depuis 2007 sur le projet « Renforcement de la rĂ©silience des Ă©tablissements humains face aux changements climatiques », une activitĂ© de transfert de technologie en gĂ©omatique et en tĂ©lĂ©dĂ©tection durant laquelle un groupe restreint a rĂ©ussi Ă  produire une carte ainsi que des statistiques dĂ©taillĂ©es sur les ressources en eau de surface dans le but de former du personnel local afin de prĂ©parer la ville et le territoire complet aux dĂ©fis qu’apporteront le dĂ©veloppement durable et le rĂ©chauffement climatique afin d’optimiser l’utilisation des ressources d’eau qui y existent en grand nombre.

    En ce qui concerne les professions, cette tendance est semblable. D’une population active ĂągĂ©e de 15 et plus de 3 470 personnes, 720 travaillent dans le domaine des affaires, des finances et de l’administration, 700 dans le domaine des ventes et services et 540 dans le domaine de la gestion. L’industrie locale se concentre avec 565 travailleurs sur les services de commerce, mais 1 630 personnes travaillent tout simplement dans d’« autres services » en 2006. Depuis la fondation du territoire, l’économie rĂ©gionale a fait d’énormes progrĂšs.

    Le tourisme et les secteurs de l'hÎtellerie se développent grùce au rÎle de lieu de transit d'Iqaluit pour atteindre les autres villes du Nunavut. Mais la grande source de l'économie locale reste les subventions du gouvernement fédéral.

    Le revenu mĂ©dian est beaucoup plus Ă©levĂ© Ă  Iqaluit que sur le reste du territoire et atteint une valeur de 92 123 dollars canadiens sans impĂŽt en 2005. Ceci se voit Ă©galement par rapport au taux de chĂŽmage qui est de seulement 7,8 % Ă  Iqaluit, mais de 15,6 % au Nunavut.

    L’eau du robinet, contaminĂ©e aux hydrocarbures, est dĂ©clarĂ©e inapte Ă  la consommation humaine en octobre 2021 pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e[17].

    Symboles


    Le drapeau de la ville

    Iqaluit se trouve entre les monts Everett (en) et la baie de Frobisher qui sont représentés par la montagne et l'eau sur le drapeau de la ville.

    Enfin, Iqaluit signifie en inuktitut « [lieu de] nombreux poissons »[1] d'oĂč la reprĂ©sentation des trois poissons au bas des symboles du drapeau[18].

    Le sceau de la ville

    Le sceau de la ville représente les symboles qui sont au centre du drapeau municipal.

    Transports

    En ce qui concerne la configuration spatiale et l’accĂšs, la ville d’Iqaluit a de nombreux inconvĂ©nients.

    Il n’y a pas de grande autoroute qui lie la ville aux capitales des autres provinces, les raisons en Ă©tant notamment les conditions climatiques ou la localisation sur une Ăźle qui sont largement dĂ©favorables Ă  la construction d’une telle infrastructure. Iqaluit est la seule capitale au sein du Canada n'ayant pas de feux de circulation routiĂšre et seulement quelques panneaux routiers. Quelques rues Ă  l’intĂ©rieur de la ville ont obtenu des noms depuis 2003, mais il y a encore des rues sans noms dans la rĂ©gion. Le systĂšme de routes locales lie la communautĂ© d’Apex au Sylvia Grinnell Territorial Park Reserve.

    Il n’existe pas de transports en commun, car le projet d’un systĂšme d’autobus traversant la ville a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă  cause d’un manque de clientĂšle. Pourtant, il y a un systĂšme de taxis disponible Ă  Iqaluit. Il y a des voitures, mais elles sont peu nombreuses Ă  cause des conditions climatiques difficiles et des coĂ»ts d’importation Ă©levĂ©s. Les motoneiges et les vĂ©hicules tout-terrain sont plus nombreux et populaires. Traditionnellement, il y a une route menant Ă  Kimmirut qui est accessible avec des vĂ©hicules tout-terrain.

    Durant l’hiver, la ville devient accessible par motoneiges et traineaux Ă  chiens lorsque le dĂ©troit d’Hudson est gelĂ©. Il crĂ©e ainsi une liaison naturelle d’une longueur allant jusqu’à 700 kilomĂštres et d’une largeur entre 64 et 240 kilomĂštres entre le Nunavut et le QuĂ©bec. Durant l’étĂ©, Iqaluit devient accessible par bateau, mais le port n’est pas assez profond pour que les grands bateaux de commerce puissent directement y accĂ©der. Des petits bateaux locaux transportent les cargaisons de la baie de Frobisher jusqu’au petit port d’Iqaluit.

    Le seul accĂšs stable est l’aĂ©roport, ancienne base militaire amĂ©ricaine qui existe depuis 1942. Les avions de Canadian North et First Air relient Iqaluit Ă  Ottawa, Yellowknife et plusieurs petites villes au Nunavut. Depuis 2010, Air Canada Jazz offre Ă©galement des vols entre Ottawa et Iqaluit Ă  une plus grande clientĂšle. Sinon, il y a des lignes rĂ©gionales telles que Kivalliq Air, Air Nunavut, Unaalik Aviation, Canadian Helicopters et Nunasi Helicopters qui ont accĂšs Ă  l’aĂ©roport d’Iqaluit. En fĂ©vrier 2006, l'Airbus A380 est venu effectuer des tests de performances par grand froid Ă  Iqaluit. Une liaison par avion entre Iqaluit et Nuuk, la capitale du Groenland, est actuellement en projet.

    L'aĂ©roport est actuellement en travaux. Il sera agrandi par Bouygues Canada afin d'optimiser les Ă©changes avec le reste du monde. Le chantier est un rĂ©el dĂ©fi du fait des conditions climatiques extrĂȘmes, cela implique par exemple des interruptions d'approvisionnement de quatre mois, les bateaux ne pouvant pas accĂ©der au port Ă  cause de la glace.

    Éducation

    Signalisation routiĂšre bilingue en inuktitut et anglais Ă  Iqaluit en juillet 2004.

    L'Autorité éducative du district d'Iqaluit est responsable de l'administration de l'éducation pour toute la zone géographique que représente la ville d'Iqaluit[19] - [20].

    Sur 4 535 habitants qui ont 15 ans et plus, 1 615 n’ont aucun certificat, diplĂŽme ou grade, 775 ont un diplĂŽme d’études secondaires ou Ă©quivalent et 265 un certificat, diplĂŽme d’apprenti ou d’une Ă©cole de mĂ©tiers.

    À Iqaluit se trouve une Ă©cole prĂ©scolaire-primaire avec l'École Nakasuk, ainsi qu’une Ă©cole secondaire qui s’appelle Inuksuk High School.

    Les principaux domaines d’études postsecondaires Ă  Iqaluit sont le commerce, la gestion et l’administration publique avec 465 Ă©tudiants, l’architecture, gĂ©nie et services connexes comptent 400 Ă©tudiants et les sciences sociales et de comportement ainsi que les Ă©tudes de droit comptent un ensemble de 310 Ă©tudiants.

    MĂ©dias

    Stations de radio

    Les principales stations de radio de la ville sont[21] :

    • 88,30 MHz CBM CBC Music
    • CBC Radio One est prĂ©sente Ă  Iqaluit.
      91,1 MHz CFFB CBC Radio One
    • 92,50 MHz VF2623 AssemblĂ©e lĂ©gislative du Nunavut
    • 93,30 MHz CIQA Weatheradio Canada
    • 94,70 MHz VF2624 AssemblĂ©e lĂ©gislative du Nunavut
    • 96,90 MHz VF2652 AssemblĂ©e lĂ©gislative du Nunavut
      Les studios de la CBC Ă  Iqaluit.
    • 97,70 MHz VF2433 John Howard Society
    • 99,90 MHz CKIQ Ice FM
    • 102,10 MHz VF2625 AssemblĂ©e lĂ©gislative du Nunavut
    • 103,50 MHz CKGC Capital FM
    • 107,30 MHz CFRT Radio francophone
    • 162,55 MHz VEV284 Weatheradio Canada
    • 570 MHz Kalaallit Nunaata Radioa
    • 650 MHz Kalaallit Nunaata Radioa
    • 1 230 MHz CFFB CBC Radio One

    Société

    Le grand fléau dans le Nord du Canada est le haut taux de suicide. C'est pourquoi des organismes au Nunavut ont été mis sur pied pour aider les personnes dans le besoin[22].

    La vente d'alcool est fortement contrÎlée, avec toutefois un allÚgement des mesures discuté dÚs 2014[23], mais sans mise en application dans les années qui ont suivi[24].

    Religion

    À Iqaluit, 75,02 % de la population est de religion chrĂ©tienne. 22,93 % de la population se dĂ©clare sans affiliation religieuse. Enfin, 0,23 % de la population de la ville relĂšve d'une autre religion[25].

    Les catholiques de la ville sont surtout reprĂ©sentĂ©s par la paroisse catholique romaine Notre-Dame de l’Assomption[26] tandis que les anglicans (protestants) sont regroupĂ©s autour de la CathĂ©drale Saint-Jude d'Iqaluit[27].

    Le 29 juillet 2022, le Pape François a visité Iqaluit à la fin d'un voyage de six jours au Canada principalement dédié au dialogue et aux demandes de pardon envers les communautés autochtones du Canada. Il a rencontré dans une audience privée plusieurs survivants des pensionnats indiens. Si sa visite a été saluée par les communautés autochtones, l'absence de condamnation de la doctrine de la découverte, justifiant la colonisation de l'Amérique du Nord, a été contestée et des inuits présents dans la foule accueillant le Pape ont brandi des pancartes de protestation[28].

    Sites et bĂątiments remarquables

    Annexes

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Références

    1. Nick Newbery, « Iqaluit » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985–. PubliĂ© le 2012-08-06. (consultĂ© le ).
    2. (en) Iqaluit sur l’Encyclopédia Britannica
    3. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Iqaluit » (consulté le ).
    4. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Iqaluit » (consulté le ).
    5. « Population and dwelling counts: Canada, provinces and territories, and census subdivisions (municipalities), Nunavut », Statistics Canada, (consulté le )
    6. « Données des stations pour le calcul des normales climatiques au Canada de 1981 à 2010 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    7. « Rapport de données quotidiennes pour juillet 2008 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    8. « Rapport de données quotidiennes pour mars 1999 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    9. « Rapport de données quotidiennes pour septembre 2010 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    10. « Rapport de données quotidiennes pour octobre 2015 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    11. « Rapport de données quotidiennes pour décembre 2010 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    12. « Rapport de données quotidiennes pour juin 2019 », Environnement et Changement climatique Canada (consulté le ).
    13. « Conseil municipal », sur city.iqaluit.nu.ca (consulté le ).
    14. « Élections au Nunavut : Iqaluit a un nouveau maire », sur ici.radio-canada.ca, SociĂ©tĂ© Radio-Canada, (consultĂ© le ).
    15. https://www.elections.nu.ca/fr/constituency-map
    16. http://www.elections.ca/Scripts/vis/SearchProvinces?L=f&PROV=NU&PROVID=62&QID=-1&PAGEID=20
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