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Ignacio Álvarez Thomas

JosĂ© Ignacio Álvarez Thomas (Arequipa, vice-royautĂ© du PĂ©rou, – Buenos Aires, Argentine, ) Ă©tait un militaire et homme politique argentin d'origine pĂ©ruvienne. Il fut Directeur suprĂȘme des Provinces-Unies du RĂ­o de la Plata, en reprĂ©sentation de JosĂ© Rondeau.

Ignacio Álvarez Thomas
Illustration.
José Ignacio Álvarez Thomas.
Fonctions
3e directeur suprĂȘme des Provinces-Unies du RĂ­o de la Plata (par intĂ©rim)
–
(11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Carlos María de Alvear
Successeur Antonio GonzĂĄlez de Balcarce
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Arequipa, Drapeau de la Vice-royauté du Pérou Vice-royauté du Pérou
Date de décÚs
Lieu de décÚs Buenos Aires, Drapeau de l'Argentine Argentine
Nationalité Argentin
PĂ©ruvien
Religion Catholicisme

Biographie

Fils du gouverneur de la province d'Arequipa, Antonio Álvarez Ximénez, et d'Isabel Thomas y Ramzé, Ignacio Álvarez Thomas vit quelque temps à Lima avec sa famille. Son pÚre est rappelé en Espagne, mais décide de laisser sa famille à Buenos Aires, dans la vice-royauté du Río de la Plata. Il obtient pour son fils une nomination de sous-lieutenant du régiment d'infanterie fixe de Buenos Aires, poste qui deviendrait effectif lorsqu'il aurait terminé ses études.

Ignacio Álvarez Thomas rejoint son régiment en tant que sous-lieutenant de pavillon en 1799 et entre au service du vice-roi. Lors des invasions britanniques de 1806, il accompagne le vice-roi Rafael de Sobremonte dans sa fuite vers Córdoba. De retour au combat, il est griÚvement blessé et fait prisonnier par les Anglais. Libéré, il est fait lieutenant au sein du bataillon de volontaires du Río de la Plata par Jacques de Liniers. Il est ensuite promu lieutenant-colonel honoraire. Il participa à la révolution de Mai 1810 pour défendre la cause argentine.

En 1811, il est nommé secrétaire adjoint du nouveau chef d'état-major, Francisco Javier de Viana. En 1812, il épousa Carmen Ramos Belgrano, niÚce du général Manuel Belgrano.

En 1814, il est nommĂ© aide de camp du directeur suprĂȘme de l'État, Gervasio Antonio de Posadas, et quelques mois plus tard, il occupe le poste de gouverneur de Santa Fe par intĂ©rim, avec pour mission d'annuler l'influence politique de JosĂ© Gervasio Artigas. Il participe au siĂšge de Montevideo sous le commandement de Carlos MarĂ­a de Alvear. Lorsque la ville se rend, il reçoit une mĂ©daille d'or et prend en charge temporellement le gouvernement de la ville.

En 1815, il est nommĂ© colonel-major et chef de l'armĂ©e de Buenos Aires. Mieux encore, lorsque le gĂ©nĂ©ral JosĂ© Rondeau est nommĂ© directeur suprĂȘme de l'État, Ignacio Álvarez Thomas le remplace dans la fonction, Rondeau se trouvant en guerre contre les royalistes espagnols dans le Haut-PĂ©rou. Il dĂ©missionne de son poste lorsqu'il doit assumer la signature du traitĂ© de Santo TomĂ©[1], le , auquel il s'oppose.

Il est emprisonné en 1820 sur ordre du nouveau gouverneur de la province de Buenos Aires, Manuel de Sarratea, et libéré dix-neuf jours aprÚs par le nouveau gouverneur, Idelfonso Ramos Mejía. En 1821, il fut élu député du district de San Nicolås, San Pedro et Baradero.

En 1825, il s'installe au PĂ©rou en tant que ministre plĂ©nipotentiaire et peu de temps aprĂšs au Chili avec le mĂȘme poste. Quand il est revient Ă  Buenos Aires, il accepte le poste de commandant gĂ©nĂ©ral des armes de la ville.

Lorsque Juan Manuel de Rosas prend le pouvoir, Álvarez Thomas Ă©migre en Uruguay avec MartĂ­n RodrĂ­guez et Francisco FernĂĄndez de la Cruz, oĂč il s'installe comme exploitant agricole. En tant qu'expatriĂ© argentin, il est persĂ©cutĂ© et emprisonnĂ© Ă  Montevideo. Il Ă©migre ensuite au BrĂ©sil, Ă  Rio de Janeiro, et souhaite collaborer Ă  une expĂ©dition contre Rosas, Ă  laquelle participent ses fils Ignacio et Eduardo, morts au combat. En 1839, il publie une esquisse historique du gĂ©nĂ©ral Manuel Belgrano (Bosquejo HistĂłrico del General Don Manuel Belgrano en espagnol), qu'il dĂ©die Ă  sa cousine Manuela Belgrano. Il a Ă©galement publiĂ© quelques mĂ©moires.

En 1846, il se rend au Chili et plus tard au PĂ©rou. Il rentre enfin Ă  Buenos Aires aprĂšs la bataille de Caseros qui provoque la chute du gouvernement de Rosas.

Il meurt le , atteint de tuberculose. Ses restes reposent au cimetiĂšre de Recoleta, Ă  Buenos Aires[2]. En guise d'hommage, son image est apparue sur des timbres-poste argentins en 1987. En outre, une avenue Ă  Buenos Aires porte son nom, de mĂȘme que l'ancienne rue Ejercicios dans sa ville natale d'Arequipa rebaptisĂ©e en Calle Álvarez Thomas[2].

Bibliographie

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Notes et références

  1. (es) « Directorio de Alvarez Thomas - El pacto de Santo Tomé », sur www.todo-argentina.net (consulté le ).
  2. (es) « El General Ignacio Álvarez Thomas », sur arequipatradicional2.blogspot.com, (consulté le ).

Liens externes

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