Hervelinghen
Hervelinghen est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Hervelinghen | |||||
L'église Saint-Quentin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la terre des deux caps | ||||
Maire Mandat |
Pierre Ammeux 2020-2026 |
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Code postal | 62179 | ||||
Code commune | 62444 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hervelinghinois | ||||
Population municipale |
225 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 52′ 57″ nord, 1° 42′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 157 m |
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Superficie | 5,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Desvres | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 249 habitants en 2019.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale (dans sa partie nord-ouest), à mi-distance entre Boulogne-sur-Mer (22 km) et Calais (17 km), au sein du grand paysage nommé paysages littoraux et arrière-littoraux dans le SCOT paysager de la Terre des 2 Caps. La côte est à environ 3 km.
Les communes limitrophes sont Escalles, Saint-Inglevert, Wissant, Audembert et Bonningues-lès-Calais.
Géologie et relief
Le socle géologique est de la craie blanche à silex et marnes du Secondaire. Il en résulte un paysage ouvert de vallée sèche et de grandes cultures annuelles, caractéristique de l' ambiance maritime arrière-littorale.
Le village est encadré par les Monts de la Cuesta : Mont de Sombre au nord (altitude maximum sur le territoire communal à 157 mètres sur la crête du Mont), Mont de Couple au sud. Le relief est pentu et se décompose en vallons secs (Vallée à cailloux, vallée Tournante, Riez du Mont de Couple) ou « fond » (fond d'Hervelinghen au nord-ouest, fond Bertaux à l'ouest, avec un minimum d'altitude à 39 mètres, Fond de Couple au sud-ouest, les Fonds à l'est). Au sud, le Mont de Couple présente un versant nord en partie boisé. Le village est niché dans la vallée et bien exposé (soleil). On voit la mer depuis le village, et inversement le village est bien visible depuis les grandes ouvertures des Monts de la Cuesta[1].
Paysages
La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [2].
Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :
- les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
- le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
- la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[3].
Espace protégé et géré
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[4].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes[5].
Site Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les falaises et pelouses du cap Blanc-Nez, du mont d'Hubert, des Noires Mottes, du fond de la Forge et du mont de Couple, d'une superficie de 728 hectares dont 40 % de superficie marine, avec une altitude maximum de 162 mètres[7].
Urbanisme
Typologie
Hervelinghen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,6 %), prairies (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Voies de communication et transports
Elle est desservie par la D 244. La gare TER la plus proche est celle de Pihen (environ 5,7 km par la route). L'accès est rapide vers la gare de Calais-Fréthun (à environ 10 km par la route) et l'autoroute A 16.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Helvetingehem, Helbetingahem, Helbetinhem, Helbedingehem et Helvetingehem (1084 et 1127), Helvuenghehem (1119), Helvelingehem (1145), Heuviningehem (1157), Elvelinghem (1174), Helvidingehem (1179), Hervedinghehem (fin XIIIe siècle), Hervedinghem (vers 1512), Hévelinghen (1554), Helveringham et Hervelyngham (1556), Hervelingan (1583), Hervelinghen (1674)[15].
D'après Ernest Nègre, la commune tiendrait son nom de l'anthroponyme germanique Helvidis ayant subi l'attraction du nom Willingus, suivi de -ingen « gens (de) » + he(i)m « demeure, maison », donnant la « demeure du peuple de Helvidis »[16].
Histoire
En 1179, Gérold de Piro et sa femme Béatrix donnent la dîme d'Ervelinghem à l'abbaye Saint-Médard d'Andres[17].
En 1206, Lambert de Bruges, évêque de Thérouanne, déclare qu'à sa demande, le chevalier Gusfrid de Ferchnes (Ferques) a cédé à l'abbé Itérius de l'abbaye d'Andres ses droits sur la dîme de Hervedinghem. Et un peu plus tard, la même année, Gusfrid confirme la cession de la dîme faite par Gérold de Piro[18].
Politique et administration
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
La commune compte une classe de 25 élèves (école élémentaire) en RPI avec Saint-Inglevert (1 classe maternelle et 1 élémentaire)[25].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2020, la commune comptait 225 habitants[Note 4], en diminution de 2,6 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 126 hommes pour 104 femmes, soit un taux de 54,78 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Le sentier du Cap Blanc-Nez (petite randonnée) passe dans la partie nord de la commune.
Économie
En dehors des emplois liés aux services locaux (mairie, école), un gîte à la ferme et un camping sont installés sur la commune[33]. Les résidents sont très dépendants de la voiture en raison du relief (pentes pour le vélo) et d'une position excentrée (aucune ville à moins de 10 km) et multipolaire. Ainsi, le cœur de la communauté de communes, Marquise, est à la même distance que celui de la communauté de communes voisine (Guînes). Sangatte et Coquelles (zone commerciale Cité Europe) sont à la même distance, à 11 ou 12 km. Tous ces pôles constituent des zones d'emploi et de services, les deux grands bassin d'emploi étant ceux de Calais et Boulogne.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Quentin, faisant partie de la paroisse Notre-Dame-des-Flots.
- On trouve sur une place de la D 244, une colonne en pierre blanche, ornée d'un crucifix, qui date au moins de l'occupation anglaise et remonterait au XIVe siècle. On en doit la conservation à l'énergie du maire, M. Poivre, qui a empêché les vandales de 1793 de la détruire[34].
Héraldique
Blason | Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, au 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules ; à la cloche d'azur brochant sur la partition en abîme[35]. |
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Détails | Il s'agit des armes de la famille de Croÿ-Renty, qui posséda la seigneurie à partir de 1668. La cloche évoque le fait que lorsque le seigneur se rendait au village (celui-ci ne résidant pas sur place) il se faisait reconnaître en « convoquant » la population sur la place au son de la cloche de l'église. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- IGN
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Natura 2000 FR3100477 - Falaises et pelouses du Cap Blanc Nez, du Mont d'Hubert, des Noires Mottes, du Fond de la Forge et du Mont de Couple », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Calais », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 199.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1004.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 2 Année 1179.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1206.
- Christophe Le-Bas, « Hervelinghen : Ira ? Ira pas ? Troisième mandat municipal incertain mais le programme a été respecté : Hervé Crépin, maire de la commune d’Hervelinghen, 233 habitants en 2010, achève son troisième mandat. Le deuxième en tant que maire. À l’approche des élections municipales, son bilan se veut simple et pratique. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Hervelinghen: Hervé Crépin réélu maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- E. C. (CLP), « Hervelinghen : « La réforme des rythmes scolaires n’est vraiment pas un cadeau » : Hervé Crépin vient d’entamer son troisième mandat de maire. Sa commune a peu de ressources. Mais les projets ne manquent pas. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Effectifs à la rentrée 2011-2012, Inspection Académique du Pas-de-Calais, Insee RP 2008
- INSEE BPE 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Hervelinghen (62444) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Étude paysagère de Philippe Thomas, maître d'ouvrage Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, 2009
- Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. tome 3 / publié par la commission départementale des monuments historiques, Haigneré, Daniel (1824-1893)
- « 62444 Hervelinghen (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).