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Hamlaoui Mekachera

Biographie

Hamlaoui Mekachera est né le à Souk Ahras en Algérie[1]. Il est le fils de Oumssad et Hamel Mekachera. Trois générations d'officiers se succÚdent dans la famille puisque son pÚre était officier de l'armée française et un de ses fils l'a été également. Son pÚre, aprÚs avoir combattu lors de la PremiÚre Guerre mondiale, fut assez gravement blessé au cours de la Guerre du Rif et décéda des suites de ses blessures en 1930 alors que Hamlaoui Mekachera est ùgé d'un an.

En 1943, Hamlaoui Mekachera intĂšgre l'École des enfants de troupes de Miliana. AprĂšs un baccalaurĂ©at scientifique (Math/Elem) et les classes prĂ©paratoires, il doit s'engager dans l'armĂ©e pour cinq ans et en 1949, Ă  19 ans, il part pour l'Indochine, comme sergent au sein 6e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens.

En 1957, il rĂ©ussit le concours d'École d'arme de l'infanterie et intĂšgre l'École d'application de l'infanterie de Saint-Maixent-l'École en qualitĂ© d'officier Ă©lĂšve.

En 1959, durant la guerre d'Algérie, il est affecté à la défense de la ligne Morice sur la frontiÚre algéro-tunisienne.

En 1968, à 38 ans, il reprend des études de droit, quitte l'armée d'active avec le grade de commandant et engage en 1977 une nouvelle carriÚre dans les hÎpitaux en tant que directeur d'hÎpital.

Hamlaoui Mekachera meurt le dans sa résidence de Saint-Aubin dans le Jura[2].

Famille

Hamlaoui Mekachera est marié à une Poitevine et pÚre de trois filles et quatre garçons.

Études

CarriĂšre professionnelle

  • Officier d’infanterie en AlgĂ©rie en 1958, Hamlaoui Mekachera poursuit sa carriĂšre en France Ă  partir de 1962. Jusqu’en 1965, il est tour Ă  tour lieutenant, capitaine puis commandant au 60e rĂ©giment d’infanterie (RI) de Lons-le-Saunier.
  • En 1965, il rejoint le 137 RI de la Roche-sur-Yon puis le Centre d’instruction du service de santĂ© des armĂ©es Ă  Nantes. Promu commandant de compagnie en 1976, Hamlaoui Mekachera devient directeur de l’Instruction. Par la suite, il intĂšgre l'ENSP et Ă  sa sortie prend la tĂȘte du Centre psychothĂ©rapique du Jura, dont il est directeur jusqu’en 1986. Il dirige ensuite, et jusqu’en 1995, le Centre hospitalier spĂ©cialisĂ© du Jura.
  • De 1988 Ă  1995, Hamlaoui Mekachera est membre du Conseil supĂ©rieur des hĂŽpitaux et de la Commission nationale de nomination des mĂ©decins chefs de service.
  • AppelĂ© comme dĂ©lĂ©guĂ© ministĂ©riel Ă  l’IntĂ©gration dans le gouvernement d’Alain JuppĂ© en 1995, Hamlaoui Mekachera devient membre du Conseil Ă©conomique et social en 1998 jusqu'en 2002[1].
  • En tant que ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux anciens combattants (-), il rebaptisa dĂšs 2002 en allocation de reconnaissance la rente « Jospin » accordĂ©e aux harkis en 1999.
  • Le il est nommĂ© vice-prĂ©sident de la Fondation pour la mĂ©moire de la guerre d'AlgĂ©rie par Hubert Falco, le secrĂ©taire d'État aux anciens combattants. Cette fondation avait Ă©tĂ© prĂ©vue par l'article 3 de la loi du (voir ci-dessous), mais n'avait pas Ă©tĂ© mise en place par Jacques Chirac Ă  la suite de la polĂ©mique qu'elle avait suscitĂ©e[3]

La loi du 23 février 2005

En 2005, il est à l'origine de la fameuse loi du , « loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés ». L'article 4 de cette loi, d'origine parlementaire (sous-amendement du député Christian Vanneste adopté sans opposition du gouvernement) a fait naßtre en France une importante polémique sur le rÎle positif de la colonisation. La polémique ayant pris dans le pays une ampleur telle que cet article 4 a été retiré par le président de la République aprÚs saisine du Conseil constitutionnel.

Certaines associations de harkis n’approuvent pas la thĂšse que la colonisation ait prĂ©sentĂ© des « aspects positifs », thĂšse affirmĂ©e par l’article 4 de la loi, abrogĂ© en (voir loi du 23 fĂ©vrier 2005).

Les articles 6 et 9 de la loi du :

Par un arrĂȘt « ComitĂ© Harkis et VĂ©ritĂ© C/ Gouvernement français » du , le Conseil d'État a jugĂ© les articles 6 et 9 de la loi du comme contraires Ă  la Convention europĂ©enne des droits de l'Homme. Ces deux articles opĂ©raient en matiĂšre de droits des familles de harkis une discrimination en fonction du mode d'acquisition de la nationalitĂ© du harki demandeur. Le gouvernement a annoncĂ© en fin d'annĂ©e 2007 lors du vote de la loi de finances pour 2008 que la loi du allait ĂȘtre modifiĂ© pour ĂȘtre mise en conformitĂ© avec le droit international. Tous les harkis Ă  qui le gouvernement avait refusĂ© leurs droits vont pouvoir y prĂ©tendre.

En outre, par un autre arrĂȘt du , les circulaires ayant servi de fondement Ă  la politique gouvernementale Ă  destination des familles de harkis ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es illĂ©gales par le plus haute juridiction administrative.

Fonctions ministérielles

  • 2002-2004 : secrĂ©taire d'État aux Anciens combattants[1].
  • 2004-2007 : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Anciens combattants[1].

Distinctions

Notes et références

  1. « Portrait : Hamlaoui MĂ©kachĂ©ra », L'Obs,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Hamlaoui Mekachera, ministre de Chirac, est dĂ©cĂ©dĂ© », Le ProgrĂšs,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Le Monde, «L'éloge de la colonisation est de retour», 10 novembre 2010.
  4. Décret du 4 mai 2012 portant élévation (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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