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Institut supérieur des affaires

L'Institut supérieur des affaires (ISA), devenu MBA HEC, était un établissement d'enseignement supérieur français situé sur le campus d'HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines, dans le ressort de l'académie de Versailles). Ce programme a été créé en 1969 par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) afin de proposer un troisième cycle d'enseignement supérieur des affaires, concurrent de l'INSEAD à Fontainebleau.

L'Institut supérieur des affaires a été placé à sa création sous le régime des écoles reconnues par l'État. Il délivrait un diplôme international visé par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur[1]. Ce Master de 16 mois est accrédité MBA par l'Association of MBA (AMBA, Londres). Ensuite, l'État a créé le grade de master et le confère à l'ISA (arrêté du [2], renouvelé régulièrement[3]).

La création de l'ISA a été consécutive à l'échec d'un projet de modification du programme de l'École des hautes études commerciales de Paris prenant modèle sur la Harvard Business School et de sa maîtrise en administration des affaires. L'Association des anciens élèves HEC, devenu depuis HEC Alumni, s'opposa initialement à ce projet. Il a alors été réalisé en créant un établissement ISA distinct, aux côtés de l'École des hautes études commerciales, sur le même campus. Dès 1970, une structure administrative, le Centre d'enseignement supérieur des affaires, a été créée pour rassembler l'École des hautes études commerciales, l'Institut supérieur des affaires et le Centre de formation continue de la CCIP. Cette structure a été ensuite rebaptisée en « Groupe HEC » en 1989. Les établissements HEC et ISA se sont progressivement rapprochés, en distinguant HEC grande école de HEC MBA (ISA). La marque HEC a ainsi pu gagner en réputation mondiale, bien positionnée sur tous les programmes de management : grande école, Masteres, MBA, PhD, Executive Education.

L'arrêté du fixant la liste des diplômes des établissements d’enseignement supérieur technique privés et consulaires visés par le ministre chargé de l’enseignement supérieur et conférant à leurs titulaires le grade de master a mis fin à toute polémique. HEC et ISA ont obtenu le même grade de master pour 4 ans, les 2 établissements étant cités dans la vague D de la même annexe du décret. La marque ISA a ensuite disparu au profit de MBA HEC.

Statut des anciens élèves ISA

Les anciens élèves de l'Institut supérieur des affaires, généralement déjà titulaire d'un premier diplôme d'enseignement supérieur, d'une expérience professionnelle, et d'âge moyen de 26 ans lors de la scolarité, ont d'abord créé une association ISA pour les diplômés et un journal VISA qui ont respectivement fusionné avec l'Association des anciens élèves d'HEC et la revue HEC, en 1997. Tous les diplômés de l'ISA d'avant fusion sont aujourd'hui devenus diplômés d'HEC, répertoriés dans l'annuaire HEC Alumni et la revue HEC, avec le sigle distinctif MBA (année de promotion) par opposition à H (année de promotion). Les nouvelles promotions post fusion ont directement obtenu le MBA HEC dans un programme d'enseignement qui est progressivement passé du français à l'anglais. Les statuts d' HEC Alumni ont été actualisés pour permettre cette fusion. Les droits et devoirs sont statutairement identiques au sein d'HEC Alumni pour les diplômés des différents programmes d'HEC. Après l'approbation de la fusion des deux associations d'anciens élèves en 1997, le nouveau comité directeur d'HEC Alumni comptait 25 membres, avec 20 "HEC" et 5 "MBA". Dans les 5 "MBA" élus, 2 faisaient partie du bureau d'HEC Alumni:

  • Jean Marie Hennes (MBA 1980)[4], Ancien PrĂ©sident, Association ISA ; Vice PrĂ©sident du bureau, Association HEC Alumni.
  • StĂ©phane Barret (MBA 1986), Ancien PrĂ©sident, Association ISA ; membre du bureau, Association HEC Alumni.
  • Louis Boisgibault (en) (MBA 1990)[5], Ancien vice-prĂ©sident, Association ISA; membre du comitĂ©, Association HEC Alumni.
  • Jean Philippe Ravanel (MBA 1978), membre du comitĂ©, Association HEC Alumni.
  • Martina Steinkulher (MBA 1995), membre du comitĂ©, Association HEC Alumni.

Autres anciens élèves connus

Notes et références

  1. Arrêté du 28 juillet 1969 relatif à l'Institut supérieur des affaires, JORF no 195 du 21 août 1969, p. 8414, sur Légifrance.
  2. Arrêté du 18 juin 2004 fixant la liste des diplômes des établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires visés par le ministre chargé de l'enseignement supérieur et conférant à leurs titulaires le grade de master, JORF no 142 du 20 juin 2004, p. 11100, texte no 10, NOR MENS0401203A, sur Légifrance.
  3. Arrêté du 1er octobre 2007 autorisant les établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires à délivrer un diplôme visé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur, JORF no 238 du 13 octobre 2007, p. 16932, texte no 28, NOR ESRS0766989A, sur Légifrance.
  4. Président de la Fondation HEC, les Echos, 6 janvier 2006.
  5. Docteur de la Sorbonne, auteur de "Transition énergétique dans les métropoles, la ruralité et le désert"
  6. « Légifrance : Diplômés ISA 1990 », JORF 15 mai 1993, page 7469.
  7. « Christophe Chenut : Meneur de jeu », Stratégies, no 1268, 14 février 2003.
  8. Éric Pelletier et Jean-Marie Pontaut, « La face cachée de Rachida Dati », L'Express, 25 octobre 2007.
  9. Éric Nunès, « Le nouveau trésorier de l'UMP, ancien de L'Oréal, a aussi son micro-parti », Le Monde, 30 août 2010.
  10. Florentin Collomp, Le plus court chemin vers le sommet, c'est encore le zigzag, L'Expansion, 8 octobre 1998.
  11. Dominique Berns, « La crise du capitalisme de basse pression salariale », Le Soir, 24 novembre 2008.
  12. John Revill, « Eric Olsen named CEO of Lafarge Holcim » , Wall Street Journal, April 9 2015.
  13. « Jean-Marc Patouillaud (Partech) : 2021, année record pour la French Tech », , BFM TV, 15 juillet 2021.
  14. « Capgemini annonce la nomination d’Olivier Sévillia au poste de directeur général adjoint du groupe », , Les Echos, 7 janvier 2021.
  15. Ezequiel Minaya, « Michel Vounatsos : new CEO of Biogen », Wall Street Journal, December 19 2016.
  16. Gaël Tchakaloff, « « Alain Weill : L’onde tranquille »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) », Le Nouvel Économiste.
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