Guerre dacique de Domitien
La guerre dacique de Domitien oppose l'Empire romain sous Domitien aux Daces en Mésie romaine et en Dacie et dans les années 85 à 89.
Date | de 85 Ă 89 |
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Lieu | MĂ©sie et Dacie |
Issue | Traité de paix de 89 |
Empire romain | Daces et Roxolans |
Domitien Cornelius Fuscus Lucius Tettius Iulianus | Duras Diurpaneus Décébale |
Au total : 100 000 légionnaires et auxiliaires engagés | Armées daces et alliés Roxolans et Bastarnes |
CoordonnĂ©es | 43° 57âČ 36âł nord, 21° 07âČ 48âł est |
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En 85, les Daces envahissent la province romaine de la MĂ©sie, dont le gouverneur est tuĂ©. Domitien contre-attaque et repousse les guerriers daces dans leur pays. L'annĂ©e suivante, en 86, il envoie son prĂ©fet du prĂ©toire Cornelius Fuscus mener une expĂ©dition punitive, mais celui-ci est battu et tuĂ© au combat. En 88, le nouveau commandant en chef, Lucius Tettius Iulianus, remporte une victoire importante mais ne peut pousser son avantage plus loin. La paix entre les parties est conclue en 89, Domitien devant faire face Ă la rĂ©volte d'Antonius Saturninus et de peuples germains. D'un cĂŽtĂ©, DĂ©cĂ©bale restitue armes et prisonniers romains, se reconnaissant souverain dĂ©pendant de lâempereur, mĂȘme formellement, alors que les Daces sont mis dans la condition juridique des peuples clients de Rome. D'autre part, privĂ© de contrĂŽle direct, il peut accroĂźtre sa puissance par la prĂ©sence des ingĂ©nieurs et des subsides envoyĂ©s de Rome, et il unifie le royaume dace sous son contrĂŽle.
Cette guerre est suivie une quinzaine d'années plus tard par les guerres daciques de Trajan en 101-102 et 105-106 qui se terminent par l'annexion du royaume dace par l'Empire romain et la création de la province de Dacie romaine.
Contexte historique
L'Europe centrale au Ier siĂšcle
Rome est maĂźtresse de tout le bassin mĂ©diterranĂ©en. En Europe centrale, ses conquĂȘtes se sont stabilisĂ©es autour des deux grands bassins fluviaux du Rhin et du Danube. Le royaume de Dacie est le seul Ă©tat organisĂ© dans cette rĂ©gion, profitant de territoires riches en mines dâor et dâargent.
Politique militaire de Domitien
Les deux premiĂšres annĂ©es du rĂšgne de Domitien sont marquĂ©es par des problĂšmes de politique interne qui conduisent Ă une premiĂšre vague de dĂ©portations et dâexĂ©cutions. Parmi les victimes de cette premiĂšre purge on trouve Titus Flavius Sabinus et un certain nombre de proches du dĂ©funt frĂšre de Domitien, Titus[1]. Domitien adopte une politique extĂ©rieure extrĂȘmement agressive, principalement en Occident, oĂč il entreprend une sĂ©rie de longues guerres sur les confins de lâEmpire, il veut ainsi rendre plus sĂ»res ses frontiĂšres et trouver la gloire militaire.
En 83, Domitien se rend Ă Mayence dâoĂč il dirige une expĂ©dition contre les Chattes, en rĂ©ponse Ă lâattitude de plus en plus menaçante de ce peuple qui devient dangereuse pour la province frontaliĂšre, et conquiert la rĂ©gion des monts Taunus et des Champs DĂ©cumates. Cette expĂ©dition offre Ă Domitien lâoccasion de renforcer sa position grĂące Ă la gloire quâil tire de ses victoires militaires[2]. LâexpĂ©dition est un succĂšs et se conclut par la reddition sans condition des Chattes. Domitien prend le surnom de Germanicus et des piĂšces de monnaie sont frappĂ©es de la devise « Germania capta[3] ». Bien que les gains territoriaux ne soient pas trĂšs importants[4], Domitien parvient Ă propager lâidĂ©e quâil a rĂ©ussi lĂ oĂč Auguste lui-mĂȘme a Ă©chouĂ©.
Prélude à la guerre
La politique de plus en plus sĂ©vĂšre suivie par Domitien Ă lâencontre des tribus barbares vivant le long de la frontiĂšre a pu conduire un certain Diurpaneus[N 1], un chef des Daces, Ă former une coalition contre Rome et, durant lâhiver 84/85[5] - [6] - [7], Ă mener lâinvasion de la province de MĂ©sie[8]. Le gouverneur Caius Oppius Sabinus est tuĂ© dans les combats[9] - [7] et de nombreux forts auxiliaires le long du Danube sont dĂ©truits. La province de MĂ©sie est livrĂ©e aux pillages.
Les circonstances exactes de cette invasion et les motivations du chef dace demeurent nĂ©anmoins mystĂ©rieuses[10] - [11]. Leur roi Duras-Diurpaneo, manĆuvrĂ© par DĂ©cĂ©bale (qui peu aprĂšs lui succĂšde), a dĂ©cidĂ© dâenvahir les territoires romains, probablement las de la pression continue des Romains sur les peuples trans-danubiens, les prĂ©textes de souverainetĂ© et les frĂ©quentes interventions dans leur politique interne[12].
Domitien, dĂ©jĂ bien disposĂ© Ă la guerre externe, nâa aucune hĂ©sitation quand les Daces, avec leurs irruptions en territoire romain lui en fournissent lâoccasion. La riposte du nouvel empereur ne se fait pas attendre longtemps.
Forces en présences
Domitien rĂ©ussit Ă rĂ©unir une armĂ©e composĂ©e de nombreuses lĂ©gions danubiennes, outre aux unitĂ©s auxiliaires et vexillations lĂ©gionnaires[N 2]. Le nombre total des forces en prĂ©sence du cĂŽtĂ© de l'Empire romain peut ĂȘtre estimĂ© autour des 100 000 hommes, dont 60 000 lĂ©gionnaires et 40 000 auxiliaires.
Sur la base des données fournies par Strabon, auteur antique de l'époque augustéenne, les Daces et les GÚtes unifiés sous Burebista au milieu du Ier siÚcle av. J.-C. peuvent former une armée de 200 000 hommes, mais il n'y aurait plus que 49 000 guerriers tout au plus au début du Ier siÚcle[13]. Des estimations modernes basées sur la population donnent environ 40 000 guerriers daces lors de la premiÚre campagne de Trajan quinze années plus tard.
La guerre
Année 85
Une nouvelle crise Ă©clate sur le Danube. Les Daces, dont la puissance a subitement dĂ©clinĂ© aprĂšs la mort du grand roi Burebista Ă la moitiĂ© du Ier siĂšcle av. J.-C. et avec la division en quatre ou cinq petits Ă©tats, se sont de nouveau rĂ©unis sous un autre souverain vigoureux, Duras[14], le prĂ©dĂ©cesseur de DĂ©cĂ©bale[15]. DĂ©cĂ©bale a depuis peu incorporĂ© la terre dâorigine des Iazyges restĂ©s en OltĂ©nie.
Le centre du royaume dace est situĂ© dans lâamphithĂ©Ăątre naturel des monts Carpates, et ses principales citadelles fortifiĂ©es dans les montagnes de OrÄĆtie au cĆur de la Transylvanie. Les Daces dĂ©cident de franchir le Danube et dâattaquer la province romaine voisine de MĂ©sie. Le gouverneur qui va Ă la rencontre de lâarmĂ©e dace est battu probablement prĂšs de Adamclisi[16]. le proconsul de MĂ©sie, Caius Oppius Sabinus, est tuĂ© et de nombreuses fortifications et garnisons de limes mesique sont anĂ©anties. Seuls les campements lĂ©gionnaires de Oescus et Novae, rĂ©ussissent Ă se dĂ©fendre avec succĂšs.
La riposte romaine ne se fait pas attendre. L'empereur Domitien rĂ©unit une armĂ©e avec les vexillations provenant de diverses provinces et marche immĂ©diatement vers le champ des opĂ©rations avec la garde prĂ©torienne du prĂ©fet du prĂ©toire, Cornelius Fuscus. Domitien, au terme de lâannĂ©e, peut avoir dĂ©cidĂ© le dĂ©but de la construction dâun grand vallum en terre en Dobroudja[17].
Année 86
Domitien, ayant pu rĂ©tablir lâordre dans la province de MĂ©sie, dĂ©cide de venger lâhonneur romain, organisant au dĂ©but de lâĂ©tĂ© de cette annĂ©e, une expĂ©dition punitive au-delĂ du Danube, promouvant comme commandant en chef de lâexpĂ©dition en territoire dace, le prĂ©fet du prĂ©toire, Cornelius Fuscus. Lâendroit oĂč l'armĂ©e romaine traverse le fleuve nâest pas connu, mais on suppose quâil sâagit de la mĂȘme voie suivie quelques annĂ©es aprĂšs par Trajan durant sa premiĂšre campagne dacique.
L'avancĂ©e romaine est arrĂȘtĂ©e au cĆur du royaume de DĂ©cĂ©bale, prĂšs de Tapae, oĂč elle subit une cuisante dĂ©faite[18]. Ici lâarmĂ©e romaine est sĂ©vĂšrement battue et le prĂ©fet perd la vie. La dĂ©faite est tellement grave qu'elle a pu ĂȘtre comparĂ©e Ă celle subie par Publius Quintilius Varus quatre-vingt annĂ©es plus tĂŽt en Germanie Ă la Bataille de Teutobourg. L'armĂ©e romaine doit subir des pertes durant la dĂ©sastreuse retraite. Et dans le butin des Daces se trouve un Ă©tendard militaire, un aigle lĂ©gionnaire ou plus probablement une enseigne des prĂ©toriens[19] - [20].
Année 87
Durant la trĂȘve de cette annĂ©e, la MĂ©sie peut avoir Ă©tĂ© divisĂ©e en deux provinces indĂ©pendantes : la supĂ©rieure et lâinfĂ©rieure[21]. Il semble que la nouvelle province de la SupĂ©rieure est unie la rĂ©gion ex-pannonique de la zone de Sirmium[22] - [23], certainement parce que Domitien entend renforcer lâarmĂ©e quâil a utilisĂ©e lâannĂ©e suivante pour une nouvelle invasion. Ă la MĂ©sie InfĂ©rieure est, en outre, joint le territoire danubien qui conduit de Drobetae Ă Ratiaria, actuellement lâantique Treballia[24].
Année 88
La guerre est reprise aprĂšs un an de prĂ©paratifs. Domitien nomme comme nouveau commandant en chef, Lucius Tettius Iulianus lequel, traverse le Danube, probablement en face de la forteresse lĂ©gionnaire de Viminacium, rĂ©ussit, Ă lâautomne suivant, Ă rejoindre la plaine de CaransebeĆ, en face des Portes de Fer, aprĂšs une marche dâapproche Ă©puisante sur plusieurs colonnes, rendue difficile par les attaques continues des Daces.
PrĂšs de la localitĂ© appelĂ©e Tapae, oĂč Trajan obtiendra un succĂšs mĂ©diocre durant la premiĂšre campagne de 101, se dĂ©roule une grande bataille, suivie par la dĂ©faite des Daces[25]. Iulianus, toutefois, ne marche pas sur la capitale ennemie de Sarmizegetusa. Selon Dion Cassius, il est retenu par un stratagĂšme de DĂ©cĂ©bale qui aurait coupĂ© des troncs dâarbre en les habillant en soldats bien armĂ©s et aprĂšs les avoir positionnĂ©s en dĂ©fense de la capitale de la Dacie, rĂ©ussit Ă conduire les Romains Ă renoncer Ă avancer en territoire ennemi[26].
On peut penser quâil y a dâautres motifs pour lesquels Lucius Tettius Iulianus reporte ultĂ©rieurement lâavance. La raison principale serait la difficultĂ© de traverser les Portes de Fer Ă une pĂ©riode proche de lâhiver, et dâĂȘtre obligĂ© de supporter un sĂ©jour en territoire dace jusquâau printemps suivant, en prĂ©paration dâune marche lâannĂ©e suivante sur Sarmizegetusa[27].
Année 89
Il est certain que la victoire romaine a mis DĂ©cĂ©bale sur la dĂ©fensive, mais il est sauvĂ© par une sĂ©rie dâĂ©vĂšnements favorables :
- la rĂ©volte de Antonius Saturninus qui sâest proclamĂ© empereur avec le soutien des lĂ©gions de Germanie supĂ©rieure.
- et une rĂ©volte armĂ©e des populations, qui jusquâĂ cet instant, a reconnu la souverainetĂ© de Rome et en a protĂ©gĂ© la frontiĂšre de la Pannonie, câest-Ă -dire les Marcomans, les Quades et les Sarmates Iazyges.
Ces Ă©vĂ©nements provoquent inĂ©vitablement un retrait des armĂ©es romaines de la Dacie romaine et la stipulation dâun traitĂ© de paix. Des deux cĂŽtĂ©s, prĂ©valent les attitudes conciliantes et diplomatiques, et lâhonneur est sauf pour tous. DĂ©cĂ©bale devient « roi client », aussi nominalement, en gagnant la reconnaissance et lâaide des romains ; avec l'envoi d'experts charpentiers, ingĂ©nieurs et un subside annuel. Son frĂšre Degis, est invitĂ© Ă Rome pour recevoir des mains de Domitien mĂȘme, la couronne pour le roi des Daces en signe dâalliance et de soumission[28] - [29].
D'un cĂŽtĂ©, DĂ©cĂ©bale restitue armes et prisonniers romains, se reconnaissant souverain dĂ©pendant de lâempereur, mĂȘme formellement, alors que les Daces sont mis dans la condition juridique des peuples clients de Rome. D'autre part, privĂ© de contrĂŽle direct, il peut accroĂźtre sa puissance par la prĂ©sence des ingĂ©nieurs et des subsides envoyĂ©s de Rome, et il unifie le royaume dace sous son contrĂŽle.
Conséquences
L'empereur romain Domitien, retourné à Rome, célÚbre en grande pompe un double triomphe romain sur les Chattes et Daces[30]. Il mÚne une nouvelle guerre contre les populations suÚves de Quades et Marcomans, ainsi que contre les Sarmates Iazyges au nord du cours moyen du Danube.
Quinze années aprÚs, de nouvelles campagnes en Dacie sont nécessaires pour soumettre définitivement la région et contrÎler un péril aussi grand aux portes de l'Empire romain[31].
Bibliographie
Sources primaires
- Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII.
- Suétone, Vie des douze Césars, Domitien.
- Martial, Ăpigrammes, V.
Sources modernes
- Peter Wilcox et Gerry Embleton, Rome's enemies: Germans and Dacians, Oxford, 2004 (ISBN 0-85045-473-5).
- Emile Condurachi et Constantin Daicoviciu, Archeologia Mundi: Romania, Rome, 1975.
- AAVV, I Daci: mostra della civiltĂ daco-getica in epoca classica, Rome, -.
- Ronald Syme, Danubian Papers, Londres, 1971.
- AndrĂĄs MĂłcsy, Pannonia and Upper Moesia, Londres, 1974 (ISBN 0-41513-814-0)
- Pat Southern, Domitian, tragic tyrant, Londres et New York 1997 (ISBN 0-41516-525-3)
- Brian W. Jones, The emperor Domitian, Londres et New York 1993 (ISBN 0-41510-195-6)
Notes
- (it) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en italien intitulĂ© « Campagne daciche di Domiziano » (voir la liste des auteurs).
- Parfois considĂ©rĂ© comme Ă©tant Duras, prĂ©dĂ©cesseur de DĂ©cĂ©bale, et souvent comme Ă©tant DĂ©cĂ©bale lui-mĂȘme.
- Peut-ĂȘtre les legio I Adiutrix, legio I Italica, legio II Adiutrix, Legio IIII Flavia Felix, legio V Alaudae, legio V Macedonica, legio VII Claudia, legio XIII Gemina et legio XV Apollinaris et les vexillations lĂ©gionnaires des legio II Augusta, legio IV Scythica, legio VII Gemina, legio IX Hispana et legio XX Valeria Victrix (selon Julio Rodriquez Gonzalez, Historia de las legiones romanas, Madrid, 2003, p. 725).
Références
- K. Strobel, Kaiser Traian. Eine Epoche der Weltgeschichte, Friedrich Pustet, Ratisbonne, 2010, pp. 74 et suivantes
- K. Christ, Geschichte der römischen Kaiserzeit, C.H. Beck Verlag, Munich, 2002, p. 266.
- K. Christ, Geschichte der römischen Kaiserzeit, C.H. Beck Verlag, Munich, 2002, p. 269.
- K. Strobel, Kaiser Traian. Eine Epoche der Weltgeschichte, Friedrich Pustet, Ratisbonne, 2010, p. 79.
- Tacite, Dialogus de oratoribus, Herausgegeben von Dieter Flach, Franz Steiner Verlag, Stuttgart 2005, p. 17.
- Wolfgang Czysz, Gontia, GĂŒnzburg in der Römerzeit, Likias-Verlag, 2002, p. 74.
- Catherine Salles, La Rome des Flaviens, Perrin, Tempus, 2002, p. 158.
- K. Strobel, Kaiser Traian. Eine Epoche der Weltgeschichte, Friedrich Pustet, Ratisbonne, 2010, pp. 89-90.
- Suétone, Vie des douze Césars, Domitien, VI, 1.
- K. Strobel, Kaiser Traian. Eine Epoche der Weltgeschichte, Friedrich Pustet, Ratisbonne, 2010, pp. 89-91.
- K. Christ, Geschichte der römischen Kaiserzeit, C.H. Beck Verlag, Munich, 2002, p. 272.
- Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII, 6, 1-2.
- Strabon, GĂ©ographie, livre VII, 3, 13.
- Alexandru Vulpe, « Histoire et civilisation de la Dacie prĂ©-romaine », dans Grigore Arbore Popescu, Trajan aux confins de lâEmpire, Milan, 1998, p. 107.
- AndrĂĄs MĂłcsy, Pannonia and Upper Mesia, Londres & Boston, 1972, pp. 94-95.
- Cambridge University Press, Storia del mondo antico, Lâimpero romano da Augusto agli Antonini, vol. VIII, Milan, 1975, pp. 614 et 685.
- Cambridge University Press, Storia del mondo antico, Lâimpero romano da Augusto agli Antonini, vol. VIII, Milan, 1975, p. 613.
- Alexandru Vulpe, « Storia e CiviltĂ della Dacia preromana », dans Grigore Arbore Popescu, Trajan aux confins de lâEmpire, Milan, 1998, p. 108.
- Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVIII, 9, 3.
- Tacite, De vita et moribus Iulii Agricolae, 41, minimise le nombre des pertes romaines.
- Parker, Roman legions, p. 153.
- AndrĂ s Mocsy, Pannonia and Upper Moesia, Londres, 1974, p. 82
- Ronald Syme, « Danubian Papers », Londres, 1971, V dans The first garrison of Trajanâs Dacia, pp. 90 et 105.
- Ronald Syme, « Danubian Papers », Londres, 1971, XIV, p. 205.
- Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII, 10, 1-2.
- Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII, 10, 3.
- Cambridge University Press, Storia del mondo antico, L'impero romano da Augusto agli Antonini, vol. VIII, Milan, 1975, pp. 616-617.
- Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII, 7, 1-4.
- Martial, Ăpigrammes, V, 3, 1-6.
- Suétone, Vie des douze Césars, Domitien, 6.
- Emile Condurachi et Constantin Daicoviciu, Archeologia Mundi: Romania, Rome, 1975, p. 102.
Articles connexes
- Domitien et les généraux Caius Oppius Sabinus, Cornelius Fuscus, Lucius Tettius Iulianus
- Décébale, Dacie et chronologie de la Dacie