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Grangues

Grangues est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 276 habitants[Note 1] (les Granguais).

Grangues
Grangues
L'église Notre-Dame et vieil if funéraire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge
Maire
Mandat
Denis Moisson
2020-2026
Code postal 14160
Code commune 14316
Démographie
Gentilé Granguais
Population
municipale
276 hab. (2020 en augmentation de 13,11 % par rapport à 2014)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 02″ nord, 0° 03′ 14″ ouest
Altitude Min. 16 m
Max. 141 m
Superficie 6,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dives-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cabourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Grangues
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Grangues

    Géographie

    Lieux-dits et écarts

    Ses lieux-dits et écarts sont : la Cour Loriot, la Pente Cour, le Mont dit Mont, les Ferments, le lieu Joachim, la Bruyère Longlais, la Cour du Désert, la Cour de l'Arbre, la Cour du Mesnil Da, la Cour Bocage, la Cour Bellevue, la Cour du Pressoir, la Mingotterie, le Lieu Denouville, la Cour Drouet, le Lieu Saint-Laurent, Mézeray, la Couture, la Gauderie et le Lieu des Vaux.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 848 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaumont-en-A. », sur la commune de Beaumont-en-Auge, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 962 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 14 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Grangues est une commune rurale[Note 7] - [16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,4 %), forêts (11 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (4,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Les formes attestées sont de Girangis, sans date (cartulaire de Préaux)[23]; Granchae en 1198 (magni rotuli scacc. p. 58, 2)[24]; [Johannes de] Guerengues en 1216 (AC, H 321); [Apud] Grengueis en 1220; Grengues en 1282 (AN, J 220,2)[25] - [23]; Greyngues en 1282 (cart. norm. n° 996, p. 256); Granges Generenciæ au XIIIe siècle (cart. de Préaux); Grenguez au XIVe siècle; Grenchiæ au XVIe siècle (pouillé de Lisieux, p. 52)[24].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale, probablement ancienne puisqu'elle n'est pas précédée de l'article défini. François de Beaurepaire rapproche Grangues de Goring (Oxford, Garinges Xe siècle); Goring (Sussex, Garinges Xe siècle) et Gerringe (Danemark, Gaeringhe 1470), sans en préciser l'étymologie[23]. Les deux Goring britanniques admettent comme étymologie, soit « propriété de la famille ou des proches d'un homme appelé *Gāra », nom de personne vieil anglais non attesté, suivi du suffixe germanique -ingas, soit « les gens du bout, du coin de la pièce de terre »[26], sur vieil anglais gāra « pièce de terre » + suffixe -ingas. Le mot vieux norrois geiri influencé par le vieil anglais gāra « pièce de terre, probablement triangulaire » > gaire, est bien attesté dans la toponymie normande, généralement il a donné les microtoponymes La Gare ou La Guerre[27] - [28].

    Remarque : Albert Dauzat et Ernest Nègre qui se fondent uniquement sur la forme Granchae de 1198 trouvée dans le Dictionnaire topographique du Calvados (voir supra) y ont vu le mot grange(s) pris absolument, effectivement Granchae ressemble à une latinisation du mot granche (au pluriel), forme ancienne et régionale de grange, mais elle est isolée et on ne voit pas pourquoi *Granches aurait évolué en Grengues puis *Grangues qui n'ont pas de sens. Grange est par ailleurs issu du gallo-roman *granica (granica attesté en latin médiéval chez Du Cange[29], forme alternative à granea, utilisée à la place du latin classique horreum), or aucune forme ancienne n'évoque cet étymon.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989[30] mars 2008 Michel Tafanel SE
    mars 2008 juillet 2017[31] François Langevin SE Artisan (retraité)
    octobre 2017[32] mai 2020 Gérard Desmeulles SE Employé de jeux
    mai 2020[33] En cours Denis Moisson SE Retraité de la fonction territoriale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[33].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2020, la commune comptait 276 habitants[Note 9], en augmentation de 13,11 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Grangues a compté jusqu'à 380 habitants en 1800.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    329380367342360333348351301
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    303279310254261240244235260
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    283285277280273237234214200
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    215161143180184241215220246
    2014 2019 2020 - - - - - -
    244265276------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église de Grangues, sous le patronage de Notre Dame et de saint Roch, date des XIIe et XIIIe siècles. Elle est de style roman attardé, modifié au XVe siècle par l'ouverture de grandes baies gothiques flamboyantes sur le mur sud. L'ensemble est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques[38]. Une cloche, un tableau (le Christ et sainte Véronique) et une statue de saint Roch sont classés à titre d'objets[39].

    Une fontaine Saint-Roch est située près de l'église. Son eau est présumée guérir des épidémies[40], spécifiquement de la coqueluche.

    Le château de Grangues, construit sur la pente d'une colline au sud de la commune, date du XVIIIe siècle[41].

    Au nord de la commune, au lieu-dit le Mont dit Mont, existe un haras.

    • L'église Notre-Dame.
      L'église Notre-Dame.
    • La fontaine Saint-Roch.
      La fontaine Saint-Roch.
    • L'église et les monuments commémoratifs.
      L'église et les monuments commémoratifs.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Activité et manifestations

    Sous son sol, la nappe phréatique alimente en eaux la ville de Cabourg. Elle est contrôlée par les services sanitaires deux fois par semaine.

    Personnalités liées à la commune

    • Frank De Blok, un artiste-peintre hollandais qui expose son œuvre dans la ville de Cabourg, est actuellement propriétaire de la ferme du Lieu des Vaux sur la route de l'Église.
    • Raymond Coustant d'Yanville (1862-1941).

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Beaumont-en-A. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Grangues et Beaumont-en-Auge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Beaumont-en-A. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Grangues et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 201-202
    24. Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados, Paris, 1883, p. 133.
    25. Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 4 : Arrondissement de Pont-l'Évêque, Caen, Hardel, , p. 90
    26. Glover, Judith (1997) Sussex Place-Names: Their Origins and Meanings, Countryside Books (ISBN 978-1-85306-484-5)
    27. Élisabeth Ridel, les Vikings et les mots : L'apport de l'ancien scandinave à la langue française, éditions errance, Paris, 2009, p. 215.
    28. Guy Chartier, « De quelques toponymes normands » in Nouvelle revue d'onomastique, 2000, n° 35-36, p. 280 - 281
    29. Du Cange et al., Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, Niort : L. Favre, 1883-1887 (lire en ligne sur ducange.enc.sorbonne.fr
    30. « Pas de nouveau mandat pour Michel Tafanel », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    31. « François Langevin, maire de Grangues, est décédé », sur actu.fr, Le Pays d'Auge (consulté le )
    32. « François Langevin, maire de Grangues, est décédé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    33. « Municipales à Grangues. Denis Moisson, nouveau maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. « Église », notice no PA00111376, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Œuvres mobilières à Grangues », base Palissy, ministère français de la Culture.
    40. Hippolyte Gancel, Les Saints qui guérissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , p. 156
    41. Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 4 : Arrondissement de Pont-l'Évêque, Caen, Hardel, , p. 95

    Liens externes

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