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Georges Yoram Federmann

Georges Yoram Federmann, né le à Casablanca au Maroc, est un médecin psychiatre français établi à Strasbourg. Il est le fondateur, en 1997, du cercle Menachem-Taffel.

Georges Yoram Federmann
Portrait de Georges Yoram Federmann
Georges Federmann, portant le Judenhut (chapeau imposé aux Juifs du XIIIe au XVe siÚcle), rue des Hallebardes à Strasbourg, hiver 2016.
Biographie
Naissance
Casablanca
Nationalité Française
Thématique
Profession MĂ©decin et psychiatre

Biographie

Famille et formation

Originaire de Casablanca, sa famille arrive en France en 1963, avant d'ĂȘtre naturalisĂ©s français et de s'installer Ă  Paris, rue de Lancry, puis Ă  Avignon oĂč il Ă©tudie Ă  l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Jean-Henri Fabre, de 1963 Ă  1966. AprĂšs deux ans Ă  NĂźmes, scolarisĂ© au collĂšge Jean-Henri Fabre, ils s'Ă©tablissent Ă  Marseille, jusqu'en 1972 puis Ă  Strasbourg.

AprÚs des études de médecine, il se spécialise en psychiatrie, et se consacre aux soins des invalides de guerre (dont les "malgré-nous" ou incorporés de force), des toxicomanes et des étrangers sans-papiers[1] - [2].

CarriĂšre

Juif militant, il se situe Ă  l’extrĂȘme-gauche et milite pour la dĂ©fense des marginalisĂ©s, et pour la reconnaissance du droit Ă  l’existence de l’État d’IsraĂ«l, tout en dĂ©fendant la cause palestinienne[1].

Avec le cercle Menachem-Taffel[3], association qui milite pour la reconnaissance et la mémoire des atrocités commises à Strasbourg par le professeur August Hirt à la faculté de médecine nazie, il a contribué à redonner une identité aux 86 juifs victimes de ces crimes[4]. En 2011, en hommage aux victimes, une partie du quai Pasteur à Strasbourg a été rebaptisée quai Menachem Taffel, du nom du premier cadavre identifié[5].

En 2015, le documentaire de cinéma Le Divan Du Monde (réalisé par Swen De Pauw) suit ses consultations de psychiatrie, à visages découverts[4].

En 2019, Georges Federmann expose les détails politiques et philosophiques de son engagement humaniste dans le documentaire Comme Elle Vient, tourné en une nuit face caméra (à nouveau réalisé par Swen De Pauw)[6] - [7] - [8] - [9].

Il se marie à Véronique Dutriez en 1980, institutrice et militante associative engagée, avec qui il a eu trois enfants[10].

La mort de Véronique, tuée par un patient, survient brutalement le 16 novembre 2005[4].

Il se remarie en 2007 à Anja Vogel, journaliste à Radio France, spécialiste de l'Europe, avec qui il conçoit deux enfants[1].

Pratique de la médecine

Georges Federmann étudie à la faculté de médecine de Strasbourg de 1975 à 1987. Il s'installe en 1987 en cabinet de psychiatrie privé.

L’accueil des patients fragiles[11]

Sa thÚse de médecine « La lecture en hÎpital psychiatrique. Son usage, sa place, ses fonctions » soutenue en 1985, dessine les contours de la « Bibliothérapie ».

D'aprÚs Françoise Alptuna dans le Bulletin des BibliothÚques de France « Le Docteur Georges Federmann a bien été le premier médecin à découvrir et analyser l'importance du livre en milieu psychiatrique en France »[12].

EngagĂ© auprĂšs des plus dĂ©munis "en prise directe avec le mal-ĂȘtre et les espoirs contemporains"[13] ("des blessĂ©s de guerre, des toxicomanes et des personnes en situation irrĂ©guliĂšre"[11]), Georges Federmann a dĂ©veloppĂ© une pratique de la psychiatrie particuliĂšre, recevant ses patients "sans rendez-vous"[14].

La posologie prescrite va au plus prÚs de la demande et des besoins du patient que Federmann considÚre comme le véritable expert de sa souffrance[15] - [16] - [17].

En 2005 il porte plainte auprĂšs de l’Ordre des MĂ©decins contre les Docteurs Jean-François Mattei et Philippe Douste-Blazy, successivement ministre de la SantĂ© des gouvernements Raffarin 1 et 2 en 2002 et 2004, pour avoir participĂ© Ă  compliquer, selon lui, l’accĂšs aux soins pour les bĂ©nĂ©ficiaires de l’AME (Aide MĂ©dicale d’État)[18].

Georges Federmann anime le pĂŽle mĂ©dical d’Amnesty International alsacien depuis 2008[19].

Son rapport au JudaĂŻsme

NĂ© d'une famille juive marocaine (dont la branche paternelle est d'origine galicienne, via la Palestine ottomane, puis britannique), c’est au dĂ©but de ses Ă©tudes de mĂ©decine Ă  Strasbourg que Georges Federmann questionne son rapport au judaĂŻsme. Il trouve dans le champ de la mĂ©decine l’opportunitĂ© de dĂ©passer la dimension communautariste de toute religion. Il dĂ©clare alors ĂȘtre « nĂ© juif puis s'ĂȘtre converti Ă  l’exercice de la mĂ©decine » par essence universaliste[14]. Il se dit « militant de la reconnaissance du droit Ă  l’existence de l’État d’IsraĂ«l, mais aussi un militant de la cause palestinienne dont les droits sont bafouĂ©s. »[14] Il estime que le judaĂŻsme est, en Occident, une fonction politique, anthropologique et sociale, tĂ©moin d'une forme d'engagement utopique, universaliste et bouc-Ă©missaire, tour Ă  tour pris comme exemple ou stigmatisĂ©[20].

MalgrĂ© les foudres qu'il a pu subir d'une partie de la communautĂ© juive de Strasbourg vis-Ă -vis de ses positions politiques, la permanence de son engagement pour la mĂ©moire du judaĂŻsme a fini par ĂȘtre reconnue unanimement, comme en tĂ©moigne son rĂ©fĂ©rencement sur le site « JudaĂŻsme Alsacien », reconnu dans tout l'espace juif francophone[21].

En tĂ©moignage de son judaĂŻsme sans frontiĂšre, il multiplie depuis 30 ans les interventions et les cĂ©lĂ©brations ƓcumĂ©niques (notamment Ă  la chapelle catholique de l'hĂŽpital de Hautepierre chez son ami et prĂȘtre Denis Ledogar), ainsi que les combats associatifs, aux cĂŽtĂ©s de pasteurs, de prĂȘtres, et d'imams, soulignant son attachement aux actions de terrains inter-religieuses[22].

La ville de Strasbourg lui confie la rĂ©daction de la page novembre du calendrier interreligieux 2019 oĂč sa contribution cĂŽtoie celles du Pape François, de Monseigneur Ravel (ArchevĂȘque de Strasbourg) et de Christian Krieger (Vice prĂ©sident de l'UEPAL)[23] - [24].

L'agression de 2005

Le , il est agressé avec son épouse, Véronique Dutriez, par un patient à son cabinet à Strasbourg. Véronique décÚde le lendemain à l'ùge de 51 ans[25], lui, blessé de 4 balles tirées à bout portant, se rétablit aprÚs plusieurs mois de convalescence.

Un an aprĂšs, il crĂ©e le prix VĂ©ronique Dutriez, en sa mĂ©moire, dĂ©cernĂ© chaque annĂ©e au mois d'avril Ă  un travail artistique, historique ou sociologique, pour encourager le travail de MĂ©moire et de Connaissance des gĂ©nocides et des totalitarismes. Il a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  l'Ă©crivain Boris Pahor pour l'ensemble de son Ɠuvre autour des dĂ©portations et des camps de la Seconde Guerre mondiale (notamment son roman PĂšlerin parmi les ombres paru en 1996 chez La Table Ronde[26]) ; puis Ă  l'Ă©conomiste et sociologue Bernard Friot pour son ouvrage sur la fonction rĂ©volutionnaire de la SĂ©curitĂ© sociale, Puissances du salariat[27].

Engagements

  • Ras l'Front-Strasbourg : il est Ă  l'origine de la crĂ©ation de l'antenne strasbourgeoise de Ras l'Front, aux cĂŽtĂ©s des instituteurs Michel Kraft et VĂ©ronique Dutriez, et des sociologues Roland Pfefferkorn et Alain Bihr, en 1990. Il en sera prĂ©sident de nombreuses annĂ©es et en reste un des membres actifs[28].
  • Un soutien de Jacques Gaillot: Il a organisĂ© depuis 1995 de nombreuses rencontres entre Jacques Gaillot et les acteurs locaux de l'action sociale, et a notamment participĂ© Ă  une marche internationale de soutien Ă  la Palestine[29] - [30].
  • Les Roms de Zamoly: Ă  l'Ă©tĂ© 2000, le journaliste IsraĂ©lien Michel Warschawski prĂ©vient Georges Federmann de l'arrivĂ©e imminente d'un groupe de Roms Ă  Strasbourg, que la presse dĂ©signera sous le nom des « 52 roms de ZĂĄmoly »[31]. Ces Roms sĂ©dentaires de la ville de ZĂĄmoly (Hongrie) fuiraient des persĂ©cutions raciales et demandent le droit d'asile Ă  la France[32]. Il mĂšnera ce combat aux cĂŽtĂ©s de citoyens et d'avocats engagĂ©s dans la dĂ©fense des droits de l'homme. Aux cĂŽtĂ©s de Richard Moyon, Michel Bombola, Janos Borovi, VĂ©ronique Dutriez et Christine Mengus, ils obtiendront le droit d'asile d'une grande partie du groupe en 2003 octroyĂ© par la Cour nationale du droit d'asile (CNDA)[33].
  • Citoyens du Monde: inspirĂ© par le militant pacifiste Garry Davis qui crĂ©a le mouvement des Citoyens de Monde en 1948, il devient membre de l'association dans les annĂ©es 90, avant d'ĂȘtre Ă©lu « dĂ©lĂ©guĂ© »  par le CongrĂšs des Peuples en 2010 pour un mandat de 9 ans[35].
  • Le MRAP: il est prĂ©sident du ComitĂ© de Strasbourg du MRAP depuis 2016 (succĂ©dant Ă  Alfred Zimmer)[36]. Il a participĂ© Ă  la crĂ©ation de cette antenne en 1998, avec notamment son Ă©pouse VĂ©ronique Dutriez (qui en a Ă©tĂ© la premiĂšre prĂ©sidente)[32].
  • Le Cercle Menachem Taffel: en 1997 Federmann s'associe au psychiatre allemand Roland Knebusch (exerçant dans la ville de Kehl) pour crĂ©er le Cercle Menachem Taffel, en partie pour marquer son hostilitĂ© Ă  la tenue du congrĂšs du Front national Ă  Strasbourg[37], et en appelant Ă  une rĂ©habilitation mĂ©morielle des 86 victimes juives du docteur Hirt, mĂ©decin nazi exerçant Ă  l’Institut d’anatomie de Strasbourg[38]. Avec l'aide des adhĂ©rents du Cercle Menachem Taffel, les Docteurs Federmann et Knebusch s'interrogent sur les mĂ©canismes qui ont poussĂ© l'une des meilleures mĂ©decines occidentales (techniquement et scientifiquement | de 1901 Ă  1939, sept prix Nobel sont dĂ©cernĂ©s Ă  des scientifiques et mĂ©decins allemands) Ă  adhĂ©rer spontanĂ©ment au nazisme[6]. La rĂ©flexion menĂ©e par Federmann et Knebusch s'Ă©tend jusqu'Ă  la question de la place du mĂ©decin dans la sociĂ©tĂ© d'aujourd'hui, qui doit rĂ©pondre de la responsabilitĂ© d'offrir un accueil inconditionnel Ă  tous les patients, pour ne surtout pas reproduire le schĂ©ma d'exclusion ayant frappĂ© les "indĂ©sirables" d'hier (juifs, homosexuels, tziganes, malades mentaux
)[6].
  • La commĂ©moration de la Saint-Valentin: le 14 fĂ©vrier 1349, les Juifs de la ville de Strasbourg sont brĂ»lĂ©s en place publique (Ă  l'endroit actuel de la place de la RĂ©publique). Tous les ans, avec le Cercle Menachem Taffel, Georges Federmann tient une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative, en revĂȘtant le monument aux morts d'un voile noir, et en faisant le lien entre ces Juifs et d'autres personnes dont l'actualitĂ© rapporte la stigmatisation[39] - [40].
  • Le destin des sept rĂ©sidents juifs de la Fondation Sonnenhof: en juillet 1940, et sous la surveillance de la Gestapo, sept rĂ©sidents juifs de la maison de santĂ© de l'institution psychiatrique Sonnenhof Ă  Bischwiller, sont enlevĂ©s et disparaissent Ă  jamais. Georges Federmann participe Ă  rendre les faits publics, prĂšs de 50 ans aprĂšs qu'ils sont survenus[41].
  • Les Stolpersteine Ă  Strasbourg: en 2006 le cercle Taffel lancent l'idĂ©e d'Ă©tendre les Stolpersteine Ă  la ville de Strasbourg. En 2015 un groupe de travail est enfin constituĂ© autour de personnalitĂ©s comme les historiens Fabienne Regard et Eckhard Wirbelauer, le plasticien et historien d’art Richard Aboaf, l'astronome Bertrand Goldman, et Georges Federmann[42]. Le projet des "PavĂ©s de la MĂ©moire" est destinĂ© Ă  honorer les victimes locales du nazisme, et voit le jour le .

Vidéographie

  • Comme elle vient documentaire de Swen de Pauw, 102 min. Production Projectile, RĂ©pliques, 2018[6] - [7] - [8] - [9]
  • Le Divan du Monde, documentaire de Swen de Pauw, 95 min. Production Seppia, distribution Shellac, 2015[43] - [44].
  • AprĂšs la Guerre L’Alsace Moselle, c’est la France, documentaire de Hubert Schilling et Michel Favart, SĂ©pia- France TĂ©lĂ©visions, 2015.
  • Le nom des 86, documentaire rĂ©alisĂ© par Emmanuel Heyd et Raphael Toledano, durĂ©e 63 min. Production dora films sas - Alsace 20 - TĂ©lĂ©bocal - Cinaps TV, 2014[45].
  • Au nom de la science et de la race - Strasbourg 1941-1944, documentaire rĂ©alisĂ© par Sonia Rolley, Axel et TancrĂšde Ramonet, durĂ©e 55 min. Production France 3 - Temps noirs, .
  • Il Ă©tait une fois l’Europe, film collectif rĂ©alisĂ©s par les Ă©tudiants du CollĂšge AndrĂ© Malraux de Paron, 2013>
  • On remuait les lĂšvres mais on ne disait rien, de Gabriele Schaal, Supermouche Productions, 2012
  • Paroles de DAL. Retour sur 10 ans de lutte dans le 68, de JĂ©rĂŽme Champion, Filfil Films et La FlĂšche Production, 2006
  • Crimes contre l’HumanitĂ© 1 / 1933-1945, film collectif rĂ©alisĂ©s par les Ă©tudiants du CollĂšge AndrĂ© Malraux de Paron, 2005
  • Un racisme Ă  peine voilĂ©, de JĂ©rĂŽme Host, 2004
  • Le cimetiĂšre des fous, de Monique Seeman, 2004

Galerie

  • Georges Yoram Federmann et Boris Pahor Ă  Strasbourg en juin 2015.
    Georges Yoram Federmann et Boris Pahor Ă  Strasbourg en juin 2015.
  • Georges Federmann, en 2005.
    Georges Federmann, en 2005.
  • Georges Federmann et sa premiĂšre Ă©pouse VĂ©ronique Dutriez, dans le quartier de la Robertsau Ă  Strasbourg, 2003.
    Georges Federmann et sa premiĂšre Ă©pouse VĂ©ronique Dutriez, dans le quartier de la Robertsau Ă  Strasbourg, 2003.
  • Georges Federmann, chez Mahmoud, avril 2005.
    Georges Federmann, chez Mahmoud, avril 2005.
  • Georges Federmann, Ă  l'UPQ (UniversitĂ© Populaire du Quartier), rue Edouard Teutsch Ă  Strasbourg, octobre 2002.
    Georges Federmann, à l'UPQ (Université Populaire du Quartier), rue Edouard Teutsch à Strasbourg, octobre 2002.
  • Georges Federmann, place de la RĂ©publique Ă  Strasbourg, dĂ©cembre 2002.
    Georges Federmann, place de la République à Strasbourg, décembre 2002.
  • Georges Federmann, devant la synagogue de Strasbourg, septembre 2002.
    Georges Federmann, devant la synagogue de Strasbourg, septembre 2002.
  • Georges Federmann, rue Lauth Ă  Strasbourg, octobre 2002.
    Georges Federmann, rue Lauth Ă  Strasbourg, octobre 2002.

Bibliographie

  • Georges Federmann, Le Divan du monde, Paris, Golias, coll. « Itinerances », , 264 p. (ISBN 978-2-35472-229-6 et 2-35472-229-X)

Ouvrages Collectifs

  • Multiculturalisme, MĂ©tissage et DĂ©mocratie, sous la direction de Henri Vaugrand Textes rassemblĂ©s par Henri Vaugrand | Textes de Michel Wieviorka, François Laplantine, Jacques Ardoino, Jean-Pierre Bailly, Georges Yoram Federmann et Nathalie Vialaneix, L'Harmattan, 2012[46]
  • La ville 24/24, de Luc Gwiazdzinski, L’Aube/Datar, 2003, page 145 Ă  152 « FidĂ©litĂ© au Serment d’ Hippocrate »[47]
  • La psychiatrie Ă  l’heure de la santĂ© mentale, de la page 291 Ă  308 « Le livre : sa place, son utilisation et ses fonctions Ă  l’hĂŽpital psychiatrique ». Ouvrage sous la direction de Pierre-François Chanoit et Jean De Verbizier, ErĂšs, 1994

Préfaces

  • RĂ©daction de la note de programme de l'album de musique Ă©lectroacoustique « Mistpouffers » du musicien marseillais eRikm, paru en 2018 chez Empreintes Digitales.
  • « L'impossible retour de Tambov », de Michel Henry, Paraiges, 2016 (ISBN 978-2-37535-008-9)[48]
  • « Les Auschwitz : tĂ©moignages », de Georges Snyders, Jacqueline Fleury & Walter Spitzer, RodĂ©o d'Âme, 2012, (ISBN 978-2-9529128-9-1)[49]
  • « PĂ©chĂ© Mortel », bande dessinĂ©e de BĂ©hĂ© et Toff, collection « Les IntĂ©grales », Vent d'Ouest, 2010, (ISBN 978-2-7493-0533-2)[50]

Publications dans des revues sociologiques & politiques

  • "X-Alta" n° 2/3, "Multiculturalisme", , pp. 141-154. « Le parti pris de l’étranger » (ISBN 2-913-998-00-3)
  • "Quasimodo" n°9, "Corps en guerre. Imaginaires, idĂ©ologies, destructions", Printemps 2005. « L ‘horreur de la mĂ©decine nazie. Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel ? », Quasimodo No 9, pp. 109-125, (ISSN 1279-8851)[51] - [38]
  • "Mortibus" n°10/11, "Masses et moi", Automne 2009, « MĂ©decine et crimes de masse », pp 241 Ă  260. (ISSN 1950-3237)

Psychiatrie Française

  • Volume 30 n°3, "ImprĂ©vus", article "Des-livres-nous-du-mal" pages 63 Ă  72, . (ISSN 0755-9755)
  • Volume 27 n°3, "Qu'est-ce que la SantĂ© mentale ?", article "Que reste-t-il de nos souffrances ?", pages 104 Ă  109, , (ISSN 0755-9755)[52]
  • Volume 26 numĂ©ro spĂ©cial, "Des limites de la psychiatrie", article "La Nef des Fous", pages 155-157, , (ISSN 0755-9755)
  • Volume 25 n°3, "Psychiatrie en mĂ©decine", article "Mais qu’allons–nous faire dans cette galĂšre ?", , pages 74 Ă  80, (ISSN 0755-9755)

Psychiatrie

  • N°163 « Emprises. Quand ça pense pour moi », article « Accueillir des Ă©trangers malades, l’expĂ©rience du dĂ©partement du Bas-Rhin », , pages 245 Ă  252.

Sud/Nord

  • N°17 « Humanitaire, Humanitaireries », article « En amont de l’humanitairerie », pages 69 Ă  78, Éres, 2002, (ISBN 9782865868827)[53] - [54]

Notes et références

  1. Alvezio Buonasorte, « Georges Federmann, psychiatre engagĂ© », L’Alsace, 7 septembre 2015.
  2. ClĂ©ment Ghys, « Un cabinet filmĂ© de l’intĂ©rieur », LibĂ©ration, 15 mars 2016.
  3. « Victimes du Pr Hirt : des restes retrouvĂ©s Ă  l'Institut de mĂ©decine lĂ©gale de Strasbourg », DerniĂšres nouvelles d’Alsace, 19 juillet 2015.
  4. Pierre France, « Dans la profondeur infinie du divan de Georges Federmann», rue89strasbourg.com, 11 mars 2016.
  5. « :Quai_Menachem_Taffel_(Strasbourg) », sur www.archi-wiki.org (consulté le )
  6. « « Comme elle vient » : la parole Ă  Georges Federmann, psychiatre militant », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. « L'Obs | Les films à voir cette semaine », sur L'Obs (consulté le )
  8. « Comme elle vient de Swen de Pauw - (2018) - Film - Film documentaire » (consulté le )
  9. « Comme elle vient », sur Zibeline, (consulté le )
  10. VĂ©ronique Federmann-Dutriez & Georges Federmann, « Étrangers : le mĂ©decin et les traumatismes de la peur. To go or not Togo. », sur CAIRN.INFO, (consultĂ© le )
  11. « « Comme elle vient » : la parole Ă  Georges Federmann, psychiatre militant », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. Françoise Alptuna, « Qu'est-ce que la bibliothérapie ? », sur bbf.enssib.fr, (consulté le )
  13. « Le Divan du monde, conte d'un psychiatre extraordinaire », sur LEFIGARO (consulté le )
  14. « Le Portrait du lundi. Georges Federmann, psychiatre engagé », sur www.lalsace.fr (consulté le )
  15. Federmann, « Le patient souffre comme il le dit », sur pratiques, (consulté le )
  16. « Ces médecins allemands qui gazaient des juifs en Alsace. Dialogue avec le psychiatre Georges Federmann », sur Jewpop, (consulté le )
  17. « Georges Federmann Un psychiatre engagé », sur TEDxAlsace, (consulté le )
  18. Tonino Serafini, « Deux médecins aux cÎtés des sans-papiers », sur Libération (consulté le )
  19. « Le divan du monde : analyse d'une relation salvatrice », sur L'Humanité, (consulté le )
  20. « "Mon judaïsme est messianique" : Le psy qui soigne la veuve et l'orphelin, avec Georges Yoram Federmann, actualité 2018-19 », sur www.akadem.org (consulté le )
  21. « Georges Yoram FEDERMANN », sur judaisme.sdv.fr (consulté le )
  22. « 5 questions au psychiatre Georges Federmann », sur Regards protestants, (consulté le )
  23. « L’édition 2019 du calendrier interreligieux est disponible », sur www.strasbourg.eu (consultĂ© le )
  24. « Calendrier des religions 2019 - Strasbourg.eu », sur calameo.com (consulté le )
  25. « A Strasbourg, un dĂ©sĂ©quilibrĂ© tue la femme d'un psychiatre rĂ©putĂ© », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  26. Pahor, Boris, 1913- et Impr. Sagim), PÚlerin parmi les ombres : récit, La Table ronde, (ISBN 2-7103-0709-X et 9782710307099, OCLC 409745785, lire en ligne)
  27. Friot, Bernard, (1946- ...).,, Puissances du salariat, Paris, La Dispute, impr. 2012, cop. 2012, 437 p. (ISBN 978-2-84303-226-4 et 2843032261, OCLC 834976931, lire en ligne)
  28. « A Strasbourg, un dĂ©sĂ©quilibrĂ© tue la femme d'un psychiatre rĂ©putĂ© », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. « Un imam, un rabin et un Ă©vĂȘque soutiennent une marche pour Gaza », sur L'Orient-Le Jour, (consultĂ© le )
  30. « Gaza. Un imam, un rabin et un Ă©vĂȘque soutiennent une marche en Palestine », sur Le Telegramme, (consultĂ© le )
  31. Nicole GAUTHIER, « Roms réfugiés à Strasbourg. », sur Libération (consulté le )
  32. « A Strasbourg, un dĂ©sĂ©quilibrĂ© tue la femme d'un psychiatre rĂ©putĂ© », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  33. _Archives_>_Roms_de_Zamoly_:_un_statut_de_rĂ©fugiĂ©_pour_une_premiĂšre_famille2001">Accueil > Archives > Roms de Zamoly : un statut de rĂ©fugiĂ© pour une premiĂšre famille, « Roms de Zamoly : un statut de rĂ©fugiĂ© pour une premiĂšre famille », sur Ligue des droits de l’Homme, (consultĂ© le )
  34. « Les souvenirs du Strasbourgeois Georges Federmann aprÚs la disparition de Siné », sur France Bleu, (consulté le )
  35. « Elus CDP », sur www.recim.org (consulté le )
  36. « Courrier des lecteurs. À propos de l’arrĂȘtĂ© », sur www.dna.fr (consultĂ© le )
  37. « Le Portrait du lundi. Georges Federmann, psychiatre engagé », sur www.lalsace.fr (consulté le )
  38. Maud Joly, « « Corps en guerre. Imaginaires, idĂ©ologies, destructions », Quasimodo, n°8 et n°9, Printemps 2005. », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 30,‎ (ISSN 1252-7017, lire en ligne, consultĂ© le )
  39. (de) Eurojournalist Strasbourg, « La Saint-Valentin en 1349 », sur Eurojournalist(e), (consulté le )
  40. « Strasbourg. CommĂ©moration: l’autre Saint-Valentin, triste 14 fĂ©vrier 1349 », sur www.dna.fr (consultĂ© le )
  41. Olivier, Philippe, 1952-, Jean Kahn, une biographie : 1929-2013, Paris, Hermann, 621 p. (ISBN 979-10-370-0082-8, 978-979-1037-00-6 et 979-1037-00-0, OCLC 1096486356)
  42. « Le projet de pavés de la mémoire est relancé », sur www.dna.fr (consulté le )
  43. Denis Durand de Bousingen, « “Le Divan du Monde”, un film sur les patients du Dr Georges Federmann », Le Quotidien du mĂ©decin, 19 mars 2016.
  44. Arnaud Schwartz, « “Le Divan du monde”, un fil retendu », La Croix, 16 mars 2016.
  45. « LE NOM DES 86 | dora films », sur www.lenomdes86.fr (consulté le )
  46. Vaugrand, Henri. et Impr. Corlet numérique), Multiculturalisme, métissage et démocratie, Paris, L'Harmattan, dl 2012, 157 p. (ISBN 978-2-296-96336-8 et 2296963366, OCLC 795441746, lire en ligne)
  47. Gwiazdzinski, Luc, 19.-, Zeldin, Theodore, 1933- et Emmanuelli, Xavier, 1938-, La ville 24 heures sur 24 : regards croisés sur la société en continu, La Tour d'Aigues/Paris, Ed. de l'Aube, , 253 p. (ISBN 2-87678-843-8, 9782876788435 et 2876788438, OCLC 402149495, lire en ligne)
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