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Bernard Friot (sociologue)

Bernard Friot est un sociologue et économiste français né le à Neufchâteau (Vosges), professeur émérite à l'université Paris-Nanterre (Paris X)[1].

Bernard Friot
Bernard Friot le 27 février 2015 à la bourse du travail de Grasse.
Fonctions
Émérite
Associate professor (en)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Influencé par
Karl Marx, Lucien Sève, Ambroise Croizat, Henri Hatzfeld (d), Annie Vinokur (d)

Il théorise la notion de « salaire à vie » avec l'association d'éducation populaire Réseau Salariat. Ses travaux s'appuient sur une relecture de l'histoire économique française et de ses institutions, dont notamment le régime général de la sécurité sociale et la cotisation sociale.

Biographie

Engagements politiques

Bernard Friot est militant du Parti communiste français depuis le début des années 1970[2] et syndicaliste au SNESUP-FSU[3].

En 2011, il fonde le Réseau Salariat[4], une association d'éducation populaire qui promeut l'idée d'un salaire à la qualification personnelle destiné à l'ensemble de la population. Une proposition alternative à celle du revenu de base, qu'il dénonce comme étant « la roue de secours du capitalisme »[5].

Parcours universitaire

Bernard Friot commence sa carrière universitaire en à l'IUT de l’université de Lorraine, en tant qu'assistant puis maître de conférences en économie. Sa thèse doctorale d’économie, soutenue en , porte sur la construction de la Sécurité sociale en France de à [6]. Il y insiste sur « le caractère anticapitaliste des institutions de socialisation du salaire », contrairement à l’interprétation de 1945 qui fait de « la Sécurité sociale un élément nécessaire à la période fordiste du capitalisme »[2]. Il se tourne vers la sociologie à la fin des années 1990, quittant une discipline qu'il juge « verrouillée par les collègues [économistes] orthodoxes »[7].

En 2000, il passe une habilitation à diriger des recherches (HDR) en sociologie du travail[8]. L'année suivante, il est élu professeur des universités à Paris-Nanterre, où il fonde l'Institut européen du salariat (IES), réseau de chercheurs en sciences sociales « qui promeut l’histoire, l’observation et la théorie du salariat, entendu comme un ensemble d’institutions de valorisation du travail concourant à la constitution d’une classe de salariés »[9]. Il dirige aux éditions La Dispute la collection « Travail et salariat », qui publie notamment des auteurs appartenant à l’IES.

Prises de position

Le 30 novembre 2015, il figure parmi les signataires de l'Appel des 58, pour défendre la liberté de manifester pendant l'état d'urgence[10] - [11].

Durant l'élection présidentielle française de 2022, il soutient le programme économique que défend Jean-Luc Mélenchon[12].

Travaux de recherche

Ses recherches portent sur la sociologie du salariat[13] et la comparaison des systèmes de protection sociale en Europe.

Elles portent également sur le sujet des retraites et sont en opposition avec les réformes de 2010 proposées par le gouvernement français[14].

Il soutient que le « chômage des jeunes » est un « mensonge d’État », car il s'applique en réalité aux jeunes actifs (c'est-à-dire à la recherche d'un emploi) :

« un taux de chômage de 25 %, cela veut dire que le quart de 30 % des jeunes est au chômage. Le quart de 30 % c'est 7,5 %, c'est 1 sur 12. C'est le poids du chômage qu'on trouve dans toutes les tranches d'âge et il n'y a aucune spécificité du poids du chômage chez les jeunes[15]. »

Plusieurs associations et syndicats étudiants, notamment l'Union des étudiants communistes[16] et Solidaires étudiant-e-s, reprennent à leur compte ses thèses autour du salaire à la qualification personnelle.

Sur le modèle du régime général de la sécurité sociale de 1946, il défend une « mise en sécurité sociale des productions »[17]. Plus particulièrement, il développe l'idée de la création d'une sécurité sociale de l'alimentation[18] - [19] pour le droit à l'alimentation, ainsi qu'une sécurité sociale de la culture[20] pour la transformation du statut des travailleurs de l'art et le droit à la culture.

Sa dĂ©finition de la laĂŻcitĂ© est de comprendre celle-ci comme Ă©tant un outil d’émancipation par rapport Ă  des croyances considĂ©rĂ©es comme « religieuses Â» dans le domaine Ă©conomique, croyances qui assurent selon lui le maintien du capitalisme[21] - [22].

MĂ©diatisation

Il a participé à deux émissions du site Hors Série pour présenter le salaire à la qualification personnelle, interrogé par Judith Bernard en septembre 2015 pour évoquer son ouvrage Émanciper le travail[23] et, en septembre 2017, à l'occasion de la publication de Vaincre Macron[24].

Pensée

RĂ©appropriation de l'Histoire populaire

Bernard Friot estime que la classe bourgeoise conduit un combat idĂ©ologique depuis les annĂ©es 1970 pour faire oublier l'imposition par le mouvement ouvrier en 1946, avec le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la sĂ©curitĂ© sociale et le statut des Ă©lectriciens-gaziers, « des prĂ©mices d’un changement de mode de production » car gĂ©rĂ©s jusque dans les annĂ©es 1960 par les travailleurs eux-mĂŞmes[25] valorisant des activitĂ©s considĂ©rĂ©es comme « improductives Â» par l'idĂ©ologie capitaliste[26]. Il participe notamment au documentaire La Sociale, rĂ©alisĂ© par Gilles Perret, et entame un travail de recherche historique sur Ambroise Croizat, ministre chargĂ© de l’application des ordonnances sur la SĂ©curitĂ© sociale en 1946, afin de rĂ©habiliter le nom de ce personnage passĂ© sous silence au profit de Pierre Laroque.

En finir avec les luttes défensives

Il estime que la classe dirigeante s'est livrĂ©e Ă  une « dĂ©sintĂ©gration du monde des producteurs ». D'abord, en stoppant la progression des salaires entre les annĂ©es 1960 et 1990, crĂ©ant ainsi une catĂ©gorie de travailleurs inexistante jusqu'alors : « les jeunes de 16-18 ans en Ă©chec scolaire »[26]. Cette mesure a Ă©tĂ© initiĂ©e par le Premier ministre Raymond Barre en 1977 et vise selon lui Ă  biaiser le dĂ©bat afin de parler de solidaritĂ© au lieu de « salaire normal Â» : « Auparavant, on Ă©tait payĂ© au salaire de la convention collective quel que soit son âge », dit-il dans un article du Monde Diplomatique.

Il estime que les mouvements progressistes ont intĂ©grĂ© la narration de la sociĂ©tĂ© capitaliste, qui consiste Ă  crĂ©er, selon lui, un Ă©tat de victimisation permanente relĂ©guant les revendications sociales Ă  une position dĂ©fensive, alors que le mouvement rĂ©actionnaire se trouverait dans une position d'attaquant[26]. Il cite de nombreuses dĂ©nominations permettant Ă  la classe dirigeante de « sortir une catĂ©gorie du statut commun de producteur » en victimisant l’ensemble de ce groupe social et pour faire appel Ă  la notion de « solidaritĂ© capitaliste, remplacement du salaire par un forfait fiscal » : « chĂ´meurs Â», « mères Ă©levant seules leurs enfants Â», « non ou faiblement diplĂ´mĂ©s Â», « habitants de territoires en conversion Â», « jeunes de 16-18 ans en Ă©chec scolaire Â», etc.[26]

Dans son livre Vaincre Macron, il alerte sur la nécessité, selon lui, de changer l'organisation de la contestation :

« Vaincre M. Emmanuel Macron et le monde qu’il incarne impose aux contestataires un changement radical de stratégie. Il importe d’abord de mener la lutte sur le bon terrain. Non pas celui des victimes, mais celui des producteurs que nous sommes toutes et tous ; non pas l’argent, mais le travail ; non pas la répartition des richesses, mais leur production. »

Selon lui, il faut que la stratégie politique s'évertue à « transformer le refus populaire désarmé qui s’exprime dans les mouvements sociaux en adhésion à une pratique de changement de la production, de la recherche, de l’entreprise et du travail. Et, pour cela, de s’appuyer sur les puissantes institutions imposées après-guerre par le monde ouvrier. »[27].

DĂ©finition du travail

Selon Bernard Friot, les dirigeants, depuis les années 1960, s’attellent à redéfinir le travail uniquement sur la base d'« activités susceptibles de valoriser le capital ». Selon lui, « le discours réformiste » présente l’Assurance maladie comme dépourvue de création de valeur économique car engendrant des dépenses de santé. Il milite pour un salaire socialisé et une réappropriation d’usage des outils et moyens de production et pour privilégier une notion du travail déconnectée de la notion d'emploi. Les travailleurs, selon lui, doivent assumer le statut de producteur de la valeur économique[26].

Il considère que le système capitaliste voit le travail uniquement dans le cadre d'un emploi, c'est-à-dire une relation de subordination entre un employeur ou un actionnaire et un employé : il prend l'exemple de parents élevant leurs enfants n'étant pas rémunérés pour conduire leurs enfants à l'école alors qu'une assistante maternelle le serait. Il pointe du doigt le fait qu'il s'agit d'un même travail mais que dans un cas il n'est pas rémunéré et dans l'autre, il l'est, bien qu'il s'agisse du même travail et en vient à la conclusion que la société capitaliste ne nie pas la nécessité de ce travail mais qu'elle nie les activités de production hors du cadre de l'emploi, en les déclarant non productives[26].

Toujours dans Vaincre Macron, il affirme que la notion de « travail Â» s'inscrit dans une lutte des classes opposant la « classe salariale » Ă  la classe dirigeante :

« La classe dirigeante ne tire sa puissance que de la maîtrise du travail. Conserver cette maîtrise l’obsède : sans elle, pas de profit. »

Ce qui l'amène à la notion d'un « salaire à la qualification personnelle », afin que l’emploi devienne un attribut personnel[26].

Salaire Ă  la qualification personnelle

Selon Bernard Friot, il est nécessaire d'élargir le statut réservé jusqu’ici aux fonctionnaires sous la forme de salaire socialisé, attaché à la personne et non à l'emploi, octroyé dès la majorité afin d'acter le statut de producteur à chacun ainsi que la propriété d’usage des outils de travail et que ces droits s'accompagnent de celui de participer aux instances de coordination de l’activité économique[26]. Pour cela, il préconise la création « de deux cotisations prélevées sur la valeur ajoutée et versées, sur le modèle de la Sécurité sociale, à des caisses spécifiques : caisse de salaire et caisse d’investissement. »[26].

Le fondement de la notion de salaire à la qualification personnelle se trouve en premier lieu dans l'association de la qualification à l'individu : que l'évolution au cours de la carrière soit fonction de l'ancienneté et de la réussite à des épreuves de qualification, se traduisant dans l'attribution de grades sur le même modèle que le statut des fonctionnaires. Pour cela, le salaire ne serait plus versé par l’employeur mais par une caisse dédiée aux salaires[26].

Propriété d'usage

Bernard Friot appelle à ce que les salariés dirigent « la production sur leur lieu de travail : composition du collectif, définition des investissements, du produit, des intrants, des marchés, des relations avec les partenaires, de la place dans la division internationale du travail » et qu'ils prennent part à la détermination des grandes lignes économiques et d'investissement ; aussi estime-t-il que les salariés doivent participer aux délibérations des « caisses d’investissement », caisses qui remplaceraient les actionnaires dans les décisions d'investissement, d'affectation des cotisations économiques et permettraient la création de monnaie à la place des banques, qu'il s'agisse de financement de projets ou de dépenses de fonctionnement pour les services publics gratuits[26]. Il considère que la souveraineté politique des citoyens ne peut s'exercer qu'à la condition d'être libéré de la peur de la perte d'emploi ou de la fluctuation des revenus sur lesquels un travailleur indépendant n'a pas de prise[26].

Communisme « déjà là »

Pour Bernard Friot, le communisme est « déjà là », existant par îlots, via des institutions apparues à la Libération ayant permis à la socialisation d'une partie de la plus-value engendrée par les travailleurs, comme la sécurité sociale[28]. Il estime que ces « enclaves communistes » ne demandent qu'à grandir en partant de la base et qu'elles pourraient ainsi « déchirer la toile capitaliste ». Ainsi cette théorisation du communisme ne le perçoit pas comme une société à venir, mais comme « un processus continu qui, à partir des conditions réelles, émancipe les individus de la société »[29].

Religion

Bernard Friot se dit chrétien et communiste. Il est marqué par la théologie paulinienne et jésuite, qu'il considère comme « une théologie de l’en-avant ». Il soutient « un monde autre » plutôt qu'« un autre monde » : « la rencontre de Jésus me relance en permanence dans mon humanité parce que l’humanité en Jésus est divinisée […]. Le fait de recevoir toute rencontre, tout événement comme une occasion d’altérité source d’en-avant est constitutive de ma démarche de vie, de mon être-au-monde[7]. »

Publications

Ouvrages

  • Puissances du salariat : emploi et protection sociale Ă  la française, Paris, Éditions La Dispute, , 314 p. (ISBN 2-84303-009-9)
  • Et la cotisation sociale crĂ©era l’emploi, Paris, Éditions La Dispute, , 153 p. (ISBN 2-84303-023-4)
  • L’Enjeu des retraites, Paris, Éditions La Dispute, , 175 p. (ISBN 978-2-84303-163-2)
  • L'Enjeu du salaire, Paris, Éditions La Dispute, , 202 p. (ISBN 978-2-84303-222-6)
  • Vaincre Macron, Éditions La Dispute, (ISBN 978-2-84303-289-9 et 2-84303-289-X, prĂ©sentation en ligne)
  • Le Travail, enjeu des retraites, Paris, Éditions La Dispute, (1re Ă©d. 2010), 224 p. (ISBN 978-2-84303-302-5, prĂ©sentation en ligne)
  • Prenons le pouvoir sur nos retraites, Éditions La Dispute, , 112 p. (ISBN 9782843033315, prĂ©sentation en ligne)

Ouvrages collectifs

Conversations

Notes et références

  1. Université Paris-Nanterre, « Friot Bernard » Accès libre, sur laboratoire Institutions et Dynamiques historiques de l'économie et de la société, (consulté le ).
  2. « Bernard Friot "Le salariat, c’est la classe révolutionnaire en train de se construire" », L'Humanité, les séries d'été de l'Humanité : Penser un monde nouveau,‎ (lire en ligne Accès payant).
  3. Sylvie Cognard et Marie Kayser, « Ne nous laissons pas voler la Sécu ! » (entrevue), Pratiques, no 81 « Souffrir ? »,‎ (lire en ligne Accès libre).
  4. « Réseau Salariat : association d'éducation populaire anticapitaliste pour le salaire à vie et la défense de la sécurité sociale », sur reseau-salariat.info (consulté le ).
  5. Émission Ce soir (ou jamais !) du 7 juin 2013 sur Pluzz
  6. Bernard Friot, Protection sociale et salarisation de la main d'œuvre : essai sur le cas français (thèse de doctorat en sciences économiques), Paris, Université Paris-X, , 560 p. (SUDOC 012626619, présentation en ligne)
  7. « Bernard Friot : "Je pratique à la fois christianisme et communisme" (1/2) », Ballast,‎ (lire en ligne Accès libre).
  8. Marnix Dressen, Jean-Luc Metzger et Bernard Friot, « Le salariat, classe révolutionnaire en puissance. Entretien avec Bernard Friot », La nouvelle revue du travail, no 6,‎ (ISSN 2263-8989, DOI 10.4000/nrt.2161, lire en ligne, consulté le ).
  9. « L’IES : Présentation », sur Institut européen du salariat (consulté le ).
  10. Les invités de Mediapart, « L'appel des 58: «Nous manifesterons pendant l'état d'urgence» » Accès libre, sur Le Club de Mediapart, (consulté le ).
  11. « État d'urgence : 58 personnalités revendiquent la liberté de manifester », Le Point,‎ (lire en ligne Accès libre).
  12. Économistes du parlement de l'Union populaire, « Nous, économistes, soutenons le programme économique de Jean-Luc Mélenchon » Accès libre, sur Le Club de Mediapart, (consulté le ).
  13. Louis Moreau de Bellaing, « Bernard Friot, Puissances du salariat. Emploi et protection sociale à la française, Paris, la Dispute, 1998 » (compte rendu), L'Homme et la société, vol. 134, no 4,‎ , p. 162–163 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le ).
  14. Bernard Friot, L'Enjeu des retraites, Paris, Éditions La Dispute, , 175 p. (ISBN 978-2-84303-163-2, présentation en ligne).
  15. Émission de radio Là-bas si j'y suis du sur France Inter, Accès libre [vidéo] [lire en ligne (page consultée le 25/10/2022)].
  16. « Ils bataillent pour le salaire étudiant », L'Humanité,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  17. Collectif Ardeur, « Une sécurité sociale des productions par Bernard Friot » Accès libre, sur L'ardeur, éducation populaire politique, (consulté le ).
  18. Latifa Madani, « Bernard Friot : « Instaurer une sécurité sociale de l'alimentation » », L'Humanité,‎ (lire en ligne Accès libre).
  19. Romain Henry et Anahita Grisoni, « Vers une Sécurité sociale de l’alimentation ? », Mouvements, vol. n° 109, no 1,‎ , p. 72–82 (ISSN 1291-6412, DOI 10.3917/mouv.109.0072 Accès payant).
  20. Aurélien Catin, « Pour plus de sécurité sociale dans la culture » Accès libre, sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  21. « Religion Capitaliste & Laïcité à Grasse » Accès libre [vidéo], sur reseau-salariat.info, .
  22. « Interview de Bernard Friot : "Nous n’avons besoin ni d’employeurs, ni d’actionnaires pour produire" », Ballast,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ) :
    « La majorité des chercheurs en sciences sociales écrivent l’histoire du point de vue de la domination de classe […]. Je ne parle pas ici des économistes orthodoxes, dont j’ai dit dès le début qu’ils sont le haut clergé de cette religion […]. Je parle d’un bas-clergé d’autant plus efficace qu’il critique une domination capitaliste dont il nie qu’elle ait commencé à être radicalement mise en cause. »
  23. Judith Bernard, « Émanciper le travail », sur Hors Série, .
  24. Judith Bernard, « Vaincre Macron », sur Hors Série, .
  25. Bernard Friot et Christine Jakse, « Une autre histoire de la Sécurité sociale », Le Monde diplomatique,‎ , p. 3 (lire en ligne Accès libre).
  26. Bernard Friot, « En finir avec les luttes défensives », Le Monde diplomatique,‎ , p. 3 (lire en ligne Accès libre).
  27. Bernard Friot, Vaincre Macron, Éditions La Dispute, (ISBN 978-2-84303-289-9, OCLC 1011369515, présentation en ligne).
  28. Liêm Hoang-Ngoc, « Le communisme est-il « déjà là » ? » Accès libre, sur Politis, (consulté le )
  29. Mathieu Dejean, « En perte de vitesse, le PCF renoue avec les dogmes d’antan » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )

Voir aussi

Conférences

Entretiens

Liens externes

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