Gazeran
Gazeran est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Gazeran | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | CA Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Salignat 2020-2026 |
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Code postal | 78125 | ||||
Code commune | 78269 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Gazeranais | ||||
Population municipale |
1 295 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 38′ 05″ nord, 1° 46′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 171 m |
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Superficie | 25,80 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Rambouillet | ||||
LĂ©gislatives | 10e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Yvelines
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-gazeran.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Description
Vaste commune rurale, largement boisée, Gazeran est incluse dans le massif forestier de Rambouillet et au commencement de la riche région agricole de la Beauce et à 5 km de Rambouillet.
Hydrographie
La commune est arrosée par la Guéville, petite rivière, affluent de la Drouette, qui prend sa source dans le parc du château de Rambouillet et qui se jettera plus tard dans l'Eure (rivière)
Communes limitrophes
RĂ©seau routier
Gazeran est traversée par la l'ancienne route nationale 306 (actuelle RD 906) un axe important reliant Rambouillet à Épernon.
Desserte ferroviaire
La commune dispose de la gare de Gazeran qui est située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest desservie par des trains omnibus du réseau TER Centre-Val de Loire, circulant entre Paris-Montparnasse et Chartres .
Bus
La commune est desservie par les lignes 20, 24, 30 et 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet, par la ligne Express 60 de l'établissement Transdev de Houdan et par la ligne B du réseau de bus Rbus.
Autres
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Rambouillet à l'est jusqu'à Poigny-la-Forêt au nord-ouest.
Urbanisme
Typologie
Gazeran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4] - [5].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 93,42 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,77 % d'espaces ouverts artificialisés et 3,81 % d'espaces construits artificialisés[6].
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 3,8% | 99 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,7% | 44 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 47,6% | 1225 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,5% | 13 |
ForĂŞts de feuillus | 43,1% | 1111 |
Forêts de conifères | 1,7% | 45 |
Source : Corine Land Cover[7] |
Hameaux de la commune
- Le Gâteau, l'Essart, Batonceau, Guéville, Cutesson.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Waswing, Waswinganum, Wasiringus en 885[8] dans une charte du comte Eudes, fils de Robert le Fort[9], Wasiringo au XIe siècle, Gazezrannum, Gazerannum, Gaseren[10], Gaserent[10], Gasserent, Gasserend, Gaseran en 1201[11], et enfin Gazeran en 1793[12].
Il s'agit d'un type toponymique germanique en –ing[13] - [9]. Ce suffixe a régulièrement évolué vers la terminaison -an en français (exemples : chambellan ; cormoran ; paysan ; etc.).
Selon Marianne Mulon, le premier élément Gazer- représente le nom de personne germanique Gashari[9], alors qu'Albert Dauzat propose sans conviction l'anthroponyme germanique Wasuger[14].
Remarque : aucune de ces deux hypothèses n'est réellement satisfaisante sur le plan phonétique : les formes les plus anciennes montrent que le toponyme initial commence par W-, or il ne peut procéder de G-, dans l'histoire de la phonétique française, c'est l'inverse (exemple : verbes *war-ôn > gar-er; *ward-ôn > gard-er; etc., substantifs *wrakjo > gars, garçon; etc., anthroponymes Warinhari > Garnier, etc. Quant à l'hypothèse Wasuger, les formes en Wasw- Wasir- ne permettent pas de confirmer la présence d'un [g].
Histoire
Les seigneurs de Gazeran sont connus dès le commencement du XIe siècle dans la personne d'Adelilme. Ce dernier fit élever son fils Amaury par les moines de Saint-Évroult (Saint-Chéron) sur le prix de la dîme de Puseolis. Ce fils, devenu prêtre, donna, à sa mort en 1076, cette dîme à Sainte-Marie de Maule, aux dires d'Orderic Vital.
Thierry de Gazeran, l'un des plus grands seigneurs de son temps à la cour du roi Louis VII le Jeune, signa, avec Guy le Bouteiller de Senlis et Anseau de l'Isle, la charte de commune accordée à la ville de Compiègne.
Simon de Gazeran figura en 1181 comme témoin des deux chartes du prieuré de Brethencourt, délivrées par Simon III de Montfort. Il signa jusqu'en 1213 beaucoup de chartes de Simon III. Sa fille se fit religieuse à Yerres et il donna à l'abbaye le moulin de Gazeran comme dot.
En 1209, Mainier de Gazeran (mort avant 1226) prend comme cens de l'abbaye d'Yerres ce même moulin de Gazeran, pour six muids de seigle et redevance annuelle et 20 sous parisis par an. Il notifie aussi que son fils Simon de Gazeran, chevalier, et son épouse ont ratifié la donation faite aux Vaux de Cernay par Mathilde, femme de Mainier d'un muid de blé à prendre sur sa grange d'Ossonville ou Ouarville (Eure-et-Loir). Mainier donna aux Moulineaux (ancien prieuré de Poigny) un muid de blé sur le moulin de Gazeran.
Simon de Gazeran, chevalier, donna aux Vaux de Cernay un demi-muid de blé à prendre annuellement sur sa grange d'Ossonville à la Toussaint de chaque année. Simon de Gazeran fut le bienfaiteur d'un grand nombre d'abbayes et de prieurés. Il se croisa avec le roi Saint Louis et mourut comme lui en Terre Sainte en 1270.
En 1307, le châtelain de la maison de Saint-Priest (Eure-et-Loir), propriétaire de vastes domaines près de Tours, encourut la disgrâce du chapitre de Notre-Dame de Chartres pour avoir appréhendé au corps un homme que les chanoines disaient de la famille Simon de Gazeran.
Vers la fin du XIVe siècle, l'héritier de Gazeran porta cette châtellenie avec celle d'Ouarville à la maison de Prunelay ou Prunelé (ancien château disparu d'Eure-et-Loir), originaire des Portes, près d'Étampes.
La famille de Prunelay a possédé Gazeran jusqu'en 1706 et Ouarville jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1708 le château devient propriété du comte de Toulouse, mais qui cesse de l'habiter, le démolit et en utilise les pierres à Rambouillet.
Au début du XIXe siècle, la famille Hache bâtit sur les ruines le château actuel [15].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rambouillet de Seine-et-Oise puis des Yvelines[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Rambouillet
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.
Intercommunalité
Gazeran faisait partie de la communauté de communes Plaines et Forêts d'Yveline, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité devient une communauté d'agglomération en 2015 sous le nom de Rambouillet Territoires communauté d’agglomération Rambouillet Territoires (RTCA).
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la petite communauté de communes Contrée d'Ablis-Porte des Yvelines et la communauté de communes des Étangs pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Rambouillet Territoires dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2020, la commune comptait 1 295 habitants[Note 3], en augmentation de 1,17 % par rapport Ă 2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 622 hommes pour 663 femmes, soit un taux de 51,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune possède ses propres maternelle et école primaire. Les études à partir du collège doivent être effectuées à l'extérieur, le plus souvent à Rambouillet ; un service de ramassage scolaire payant est mis à disposition par la société Transdev rambouillet dans le cadre du réseau d'autobus francilien.
Sports
La commune dispose d'un terrain de football et de deux courts de tennis, et il existe une association gazeranaise de football.
Économie
L'économie de la commune repose principalement sur l'agriculture et le maraîchage.
La commune dispose aussi d'un centre commercial, Le Brayphin, en limite de la ville de Rambouillet, qui propose 17 enseignes dont 2 restaurants[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château-fort Saint-Antoine : construit au XIe siècle dont il ne reste que l'ouvrage d'entrée muni d'un pont-levis.
- Église Saint-Germain-l'Auxerrois : église du XIe siècle, remaniée au XVIIe et restaurée en 1856.
- Château de Guéville : édifice de style Renaissance datant de la fin du XIXe siècle.
Galerie
- Le château de Guéville.
- L'Ă©glise Saint-Germain-l'Auxerrois.
- Le monument aux morts.
- La salle des fĂŞtes et le lavoir de Gazeran.
Personnalités liées à la commune
- Sadi Carnot (1837-1894), président de la IIIe République a résidé au château de Guéville édifié par sa famille.
- Georges Louis Humbert (1862-1921), général ayant participé à la Première Guerre mondiale, y est né.
- Pearl White (1889-1938), actrice américaine de films muets y a résidé dans les années 1920.
- Bibiane Leclercq (née à Gazeran en 1930, morte en 1995), religieuse française, bienheureuse et martyre.
HĂ©raldique
Blason | Le blason de Gazeran se présente ainsi :
De gueules à six annelets d'or posés 3, 2 et 1, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or, à deux cotices ondées d'argent brochant sur le tout du chef. |
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DĂ©tails |
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Gazeran », p. 722–725
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- « Gazeran », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Gazeran » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Les noms de lieu de la France, 1920.
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, page 239..
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 313.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- « Historique | Site officiel de la commune de Gazeran » (consulté le )
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Christine Boutin, « Triste nouvelle », sur https://cboutin.wordpress.com, (consulté le ).
- Christine Boutin, « Élection d’Emmanuel Salignat comme Maire de Gazeran », sur https://cboutin.wordpress.com, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gazeran (78269) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- (fr)« Centre Commercial Brayphin », sur mairie-gazeran.fr (consulté le )