GĂ©ographie du Tibet
Le Tibet est une rĂ©gion culturelle et historique d'Asie, situĂ©e en RĂ©publique populaire de Chine. ConstituĂ© des anciennes provinces tibĂ©taines du Kham, de l'Ă-Tsang et de l'Amdo, il comprend aujourd'hui essentiellement les subdivisions administratives autonomes tibĂ©taines de la RĂ©publique populaire de Chine dont la rĂ©gion autonome du Tibet.
Le Tibet est principalement constitué d'un haut plateau, le plateau tibétain, entouré de trois cÎtés par les plus hauts massifs du monde, l'Himalaya au sud, le Karakoram à l'ouest et le massif du Kunlun au nord. Souvent appelé « le Toit du Monde », le Tibet a une altitude moyenne de 4 200 mÚtres et son plus haut sommet, l'Everest, culmine à 8 849 mÚtres[1]. Le Tibet est aussi qualifié de « chùteau d'eau de l'Asie » car les plus grands fleuves du continent asiatique le traversent dans leur cours supérieur[2].
Sa superficie est de 2,5 millions de km2[3].
GĂ©ographie physique
Origine géologique
L'origine géologique du Tibet remonte à 60 millions d'années de la collision lente et massive entre le sous-continent indien, alors une ßle gigantesque, et le reste de l'Asie. Cette théorie est confirmée par la présence de fossiles marins au Tibet, loin de toute mer de nos jours[4].
Reliefs et frontiĂšres
Le Tibet est isolé du reste de l'Asie par les plus hautes montagnes du monde : au nord, les Kunlun et les Nanshan constituent une muraille naturelle; sa frontiÚre occidentale est marquée par le Karakoram et les contreforts du Ladakh; au sud se dresse la chaßne himalayenne. Sa frontiÚre orientale est moins protégée et moins clairement définie, ce qui entraßna des contestations territoriales avec la Chine[4].
Ă 4 000 mĂštres dâaltitude, l'oxygĂšne se rarĂ©fie et il y a 40 % dâoxygĂšne en moins dans lâair quâau niveau de la mer[5].
Le plateau tibétain
Le plateau tibĂ©tain a pour origine la collision des plaques indienne et eurasienne qui ont pris en Ă©tau les plaques de Qiantang et de Lhassa au cours du CĂ©nozoĂŻque. Constituant une des plus grandes structures topographique de la Terre, avec d'importants effets climatiques rĂ©gionaux (ariditĂ© du plateau lui-mĂȘme, mousson) et mondiaux (circulation atmosphĂ©rique mondiale). Cette Ă©volution gĂ©ologique a enfermĂ© l'ocĂ©an TĂ©thys qui sĂ©parait les plaques [6].
Le plateau tibétain est divisé en trois grandes régions naturelles : le Haut Tibet ou Changthang (plateau du Nord), le Tibet oriental et le Tibet méridional autour de Lhassa. Le Changthang, plateau entrecoupé de montagnes et de lacs salés, occupe la majeure partie du Tibet.
Montagnes
L'Everest, en tibĂ©tain Chomolungma, en nĂ©palais Sagarmatha, dont l'altitude est Ă©tablie Ă 8 849 mĂštres, est identifiĂ© comme le plus haut sommet du monde. Cette caractĂ©ristique lui vaut d'ĂȘtre baptisĂ© de son nom actuel par les Occidentaux en 1865 et, dĂšs les annĂ©es 1920, de lui attirer l'intĂ©rĂȘt des alpinistes qui se lancent Ă l'assaut de ses pentes.
Les autres plus hautes montagnes de l'Himalaya sont notamment le Lhotse (8 516 mĂštres - 4e), le Makalu (8 463 mĂštres - 5e), le Cho Oyu (8 201 mĂštres - 6e), le Shishapangma (8 013 mĂštres - 14e), le Gyachung Kang (7 952 mĂštres - 16e), le Gauri Sankar (7 134 mĂštres), le Gurla Mandhata (7 694 mĂštres - 34e), le Changtse (7 580 mĂštres - 45e), le Chomolhari (7 314 mĂštres - 80e), le Khumbutse (6 640 m), le Melungtse, le Namcha Barwa et le Yangra.
Sur le plateau tibĂ©tain se trouvent quelques chaĂźnes montagneuses : le Gangdise Chan dominĂ© par le mont Kailash (6 714 mĂštres), les monts NyainqĂȘntanglha (mont NyainqĂȘntanglha, 7 162 mĂštres) et les monts Tanggula (Geladaindong, 6 621 mĂštres)
Ă l'est du plateau se trouvent les monts Hengduan avec le Kawagebo (6 740 m).
Le nord du plateau est bordé par la cordillÚre du Kunlun.
Les cols de montagnes sont le Cherko la, et le Col Nord (7 020 mĂštres).
Les montagnes moins élevées sont le mont Gephel...
Zones désertiques
Le bassin du Qaidam est une région désertique du nord du plateau du Tibet, située dans la Préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi de la province du Qinghai. Son nom provient probablement de tsa'i dam, qui signifie en mongol et en tibétain, « marais salé ».
Climat
Le climat du Tibet est réputé hostile.
L'est du plateau est soumis Ă la mousson de la Chine et du Sud Est asiatique. Dans la plaine du Nord, le climat est continental et les hivers peuvent durer 6 mois. Le ciel est d'un bleu profond en gĂ©nĂ©ral sans nuages, les prĂ©cipitations y sont exceptionnelles. Par contre au sud et au centre les restes des moussons indiennes entraĂźnent des prĂ©cipitations quelquefois abondantes. Ă cause de l'altitude les tempĂȘtes de grĂȘle et de neige sont courantes. Or Lhassa est approximativement Ă la mĂȘme latitude que la rĂ©gion du Caire : ces rĂ©gions sont subtropicales[7].
Hydrographie
Claude B. Levenson qualifie le Tibet de « chùteau d'eau de l'Asie » avec les plus grands fleuves du continent asiatique[2].
Principaux fleuves
C'est au Tibet que les grands fleuves dâAsie prennent leur source et le traversent dans leurs cours supĂ©rieurs :
- Le Brahmapoutre, dénommé Tsangpo au Tibet, coule au Bangladesh ; sa source est à 5 000 m d'altitude, dans la chaßne himalayenne des Kailas, au glacier Kubigangri, prÚs de Lhassa.
- La Salween coule vers la Birmanie, sa source est Ă environ 4 000 mĂštres d'altitude dans les monts T'ang-ku-la (Tanggula), au nord de la chaine himalayenne,
- LâIndus qui a sa source au mont KailĂąs ou Gangri irrigue le Pakistan et le Sutlej un affluent de l'Indus qui a sa source prĂšs du mont Kailash.
- Le MĂ©kong irrigue le ViĂȘt Nam via la frontiĂšre Laos-ThaĂŻlande et traverse le Cambodge,
- Le Fleuve Jaune ou Huang He, qui irrigue la Chine, se nomme en TibĂ©tain àœąàŸšàŒàœàœŽàŒ rMa chu, « le fleuve du paon ».. Il prend sa source dans les monts Kunlun et se dirige vers l'est Ă travers le plateau tibĂ©tain dans lequel il a creusĂ© de profondes gorges.
- Le Yang-tsĂ© le troisiĂšme plus long fleuve du monde (aprĂšs l'Amazone et le Nil) alimente la Chine. Le Yang-tsĂ© prend sa source Ă plus de 6 600 mĂštres, dans les monts Tanggula, dans un paysage extrĂȘme de glaciers et de terres enneigĂ©es, parsemĂ© de moraines, balayĂ© par des vents violents et dĂ©pourvu de toute vĂ©gĂ©tation. Il est appelĂ© en tibĂ©tain Dri chu (àœ àœàŸČàœČàŒàœàœŽàŒ, Wylie 'bri chu, lit. « fleuve de la femelle du yack »).
La richesse hydroélectrique représente 57 % du potentiel de la Chine et des centrales sont construites pour exporter l'électricité vers le sud du pays[8].
Principaux lacs
Le Tibet est situé dans sa majeure partie à l'emplacement de l'océan Téthys disparu il y a 100 millions d'années. Les nombreux lacs salés du Tibet résultent de cet océan[8].
- Le lac Qinghai est un lac d'eau salée, historiquement connu sous son nom mongol lac Kokonor ou Koukounoor (« lac Bleu »), ou encore Tso Ngonpo en tibétain. Il est le plus grand lac de Chine, situé pour sa rive sud dans le xian de Gonghe de la préfecture autonome tibétaine de Hainan et pour sa rive nord dans les Xians de Haiyan et de Gangca de la préfecture autonome tibétaine de Haibei de la province éponyme de Qinghai.
- Le lac Manasarovar est un lac d'eau douce de la région autonome du Tibet, considéré comme un lieu sacré à la fois au Tibet et en Inde. Il est séparé du lac Rakshastal, son proche voisin occidental, par une bande de terre de seulement quelques kilomÚtres de largeur, et est surplombé par le mont Kailash, une trentaine de kilomÚtres plus au nord.
- Yamdrok-Tso
- Le lac Namtso est l'un des plus célÚbres lacs sacrés du Tibet. Il est un lieu saint du bouddhisme tibétain. De nombreux fidÚles se réunissent autour du lac pour une grande cérémonie qui s'y déroule l'année du mouton, tous les 12 ans. Il abrite également le monastÚre de Tashi Dor en son extrémité sud-est.
- Le lac Sengli est, à une altitude de 5 386 m, le plus haut lac du monde[9] pour des lacs d'une superficie dépassant les 50 km2. C'est un lac d'eau douce.
- Pangong Tso
Zone forestiĂšre
Des zones forestiĂšres autrefois verdoyantes comme le Kongpo au sud-est du Tibet, ont Ă©tĂ© transformĂ©es en un paysage lunaire[10]. Plus de 40 % de la forĂȘt a Ă©tĂ© abattue pour l'exploitation du bois, qui est ensuite exportĂ© et ne profite donc pas Ă la population locale[11] En 1949, les forĂȘts recouvraient 222 000 km2, soit prĂšs de la moitiĂ© de la superficie de la France. En 1989, la moitiĂ© de la surface de la forĂȘt Ă©tait rasĂ©e[12].
En 1998, selon une étude du World Watch Institute, un institut privé américain, la déforestation atteignait 85 %[13].
Minerais
Le Tibet est riche en minerais : or, uranium, chromate, charbon, cuivre, mica, boraxâŠ
RĂ©serves naturelles
Patrimoine mondial de l'UNESCO
- Sanctuaires du grand panda du Sichuan[14].
- La réserve naturelle de Wolong est située dans le Xian de Wenchuan placé sous la juridiction de la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba, à 130 km de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan. La réserve a été fondée en 1963 avant de devenir une réserve de biosphÚre en 1979. La réserve couvre une superficie d'environ 7 000 km2. Le site abrite environ 300 pandas géants, la moitié d'entre eux est à l'état sauvage, alors que l'on recense, en 2007, qu'environ 1 600 pandas géants dans le monde.
- Vallée de Jiuzhaigou
- Le parc national des trois fleuves parallĂšles, comprend huit groupes dâaires protĂ©gĂ©es sur une superficie de 1,7 million dâhectares. Les 3 fleuves sont le Yangtze, le MĂ©kong et le Salouen. Le Kawagebo situĂ© dans la prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de DĂȘqĂȘn est intĂ©grĂ© dans ce parc avec le glacier du Mingyongqia qui descend jusqu'Ă une altitude de 2 700 m. Il a Ă©tĂ© inscrit en 2003 sur la liste du patrimoine mondial de lâUNESCO[15].
RĂ©serves naturelles
- Le Pota tso est un parc protĂ©gĂ© inaugurĂ© en situĂ© Ă 22 km de Shangri-La (anciennement Zhongdian), il s'Ă©tend sur environ 2 000 km2 soit 17 % de la PrĂ©fecture autonome tibĂ©taine de DĂȘqĂȘn dans la province du Yunnan. Un incendie dĂ©clarĂ© dans le village de Luoji d'origine inconnue l'a partiellement brĂ»lĂ© en [16]..
- La réserve naturelle du Qomolangma est une réserve de biosphÚre située dans la région autonome du Tibet. Elle correspond à la partie nord du massif de l'Everest. Elle participe avec le parc national de Sagarmatha au Népal à la protection des monts de l'Everest[17].
- Le canyon du Yarlung Zangbo est le canyon le plus long et le plus profond au monde[18]. Il a été creusé par le Yarlung Zangbo dans sa traversée de l'extrémité orientale de l'Himalaya. La réserve naturelle du grand canyon du Yarlung Zangbo a été créée en 1988[19].
- La rĂ©serve naturelle des Sources des trois riviĂšres est situĂ©e dans la prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de Yushu de la province de Qinghai, oĂč naissent trois des plus grands fleuves chinois : le Yangzi Jiang ou Chang Jiang, le fleuve Jaune ou fleuve Jaune et le Lancang Jiang (MĂ©kong)[20].
- La RĂ©serve naturelle de Yading oĂč se trouvent les trois montagnes sacrĂ©es tibĂ©taines de Shenrezig, Jambeyang et Chanadorje dans l'actuelle prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de GarzĂȘ. La rĂ©gion a Ă©tĂ© explorĂ©e par Joseph Rock en 1928[21].
- Le parc naturel Hoh Xil, intégrant une grande partie du massif Kunlun et le Chang Tang (nord du plateau tibétain), a été créé afin de protéger une faune importante présente sur ce territoire : antilopes tibétaines (shirou), yacks sauvages, hémiones, ours et loups[22].
GĂ©ographie humaine
Les Tibétains sont réputés chaleureux, souriants, hospitaliers et souvent moqueurs. Les Tibétains du centre sont en général de petite taille alors que ceux du Kham sont de haute taille[7].
GĂ©ographie politique
La Chine est constituée de 22 provinces, 5 régions autonomes, 30 préfectures autonomes (assimilable à des « départements ») et 124 districts autonomes. Par ailleurs, plus de 1200 comtés ethniques ont été créés dans les régions multiethniques. La division en provinces, régions autonomes et municipalités relÚve de l'autorité centrale et couvre tout le territoire[23].
Pour le Tibet ces subdivisions sont au nombre de 13 avec une région autonome, 10 préfectures et 2 comtés:
- La région autonome du Tibet ou région autonome du Xizang dont le chef-lieu est Lhassa, ancienne capitale du Tibet.
- La préfecture autonome tibétaine de Gannan et un comté le Xian autonome tibétain de Tianzhu dans la province du Gansu.
- Deux prĂ©fectures autonomes, la prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de GarzĂȘ et la prĂ©fecture autonome tibĂ©taine et qiang d'Aba et un comtĂ© autonome le Xian autonome tibĂ©tain de Muli dans la province du Sichuan.
- Cinq préfectures tibétaines, la préfecture autonome tibétaine de Golog, la préfecture autonome tibétaine de Haibei, la préfecture autonome tibétaine de Hainan, la préfecture autonome tibétaine de Huangnan et la préfecture autonome tibétaine de Yushu et une préfecture autonome mongole et tibétaine, la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi dans la province du Qinghai,
- Et enfin la prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de DĂȘqĂȘn dans la province du Yunnan.
DĂ©mographie
2,4 millions de Tibétains habitent dans la Région autonome du Tibet, un million de Tibétains vivent dans la province du Qinghai, 455 000 sont dans la province du Sichuan, 643 000 dans la province du Gansu et 353 000 dans la province de Yunnan[24].
Par ailleurs, d'aprÚs le recensement effectué en 2009 par le gouvernement tibétain en exil, 128 000 Tibétains font partie de la diaspora tibétaine[25].
Le tableau ci-aprÚs présente la population tibétaine en 2 000 dans les entités autonomes tibétaines de la République populaire de Chine en y intégrant Xining la capitale du Qinghai et la préfecture de Haidong[26]. La raison d'inclure ces deux derniers est de compléter les chiffres pour la province du Qinghai, et aussi parce qu'ils sont revendiqués comme faisant partie du « Tibet historique », par le gouvernement tibétain en exil. Ces statistiques ne comprennent pas les membres de l'armée populaire de libération en service actif.
Répartition ethnique des zones tibétaines de la RPC, recensement de 2000. | |||||||
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Total | Tibétains | Chinois Han | autres | ||||
RĂ©gion autonome du Tibet: | 2 616 329 | 2 427 168 | 92,8 % | 158 570 | 6,1 % | 30 591 | 1,2 % |
- Préfecture de Lhassa | 474 499 | 387 124 | 81,6 % | 80 584 | 17,0 % | 6 791 | 1,4 % |
- Préfecture de Qamdo | 586 152 | 563 831 | 96,2 % | 19 673 | 3,4 % | 2 648 | 0,5 % |
- Préfecture de Shannan | 318 106 | 305 709 | 96,1 % | 10 968 | 3,4 % | 1 429 | 0,4 % |
- PrĂ©fecture de XigazĂȘ | 634 962 | 618 270 | 97,4 % | 12 500 | 2,0 % | 4 192 | 0,7 % |
- Préfecture de Nagchu | 366 710 | 357 673 | 97,5 % | 7 510 | 2,0 % | 1 527 | 0,4 % |
- Préfecture de Ngari | 77 253 | 73 111 | 94,6 % | 3 543 | 4,6 % | 599 | 0,8 % |
- Préfecture de Nyingchi | 158 647 | 121 450 | 76,6 % | 23 792 | 15,0 % | 13 405 | 8,4 % |
Province du Qinghai: | 4 822 963 | 1 086 592 | 22,5 % | 2 606 050 | 54,0 % | 1 130 321 | 23,4 % |
- Préfecture de Xining | 1 849 713 | 96 091 | 5,2 % | 1 375 013 | 74,3 % | 378 609 | 20,5 % |
- Préfecture de Haidong | 1 391 565 | 128 025 | 9,2 % | 783 893 | 56,3 % | 479 647 | 34,5 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Haibei | 258 922 | 62 520 | 24,1 % | 94 841 | 36,6 % | 101 561 | 39,2 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Huangnan | 214 642 | 142 360 | 66,3 % | 16 194 | 7,5 % | 56 088 | 26,1 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Hainan | 375 426 | 235 663 | 62,8 % | 105 337 | 28,1 % | 34 426 | 9,2 % |
- Préfecture autonome tibétaine de Golog | 137 940 | 126 395 | 91,6 % | 9 096 | 6,6 % | 2 449 | 1,8 % |
- PrĂ©fecture autonome tibĂ©taine de GyĂȘgu | 262 661 | 255 167 | 97,1 % | 5 970 | 2,3 % | 1 524 | 0,6 % |
- Préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi | 332 094 | 40 371 | 12,2 % | 215 706 | 65,0 % | 76 017 | 22,9 % |
Zones tibétaines de la province du Sichuan | |||||||
- Préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba | 847 468 | 455 238 | 53,7 % | 209 270 | 24,7 % | 182 960 | 21,6 % |
- PrĂ©fecture autonome tibĂ©taine de GarzĂȘ | 897 239 | 703 168 | 78,4 % | 163 648 | 18,2 % | 30 423 | 3,4 % |
- Xian autonome tibétain de Muli | 124 462 | 60 679 | 48,8 % | 27 199 | 21,9 % | 36 584 | 29,4 % |
Zones tibétaines de la province du Yunnan | |||||||
- PrĂ©fecture autonome tibĂ©taine de DĂȘqĂȘn | 353 518 | 117 099 | 33,1 % | 57 928 | 16,4 % | 178 491 | 50,5 % |
Zones tibétaines dans la province du Gansu | |||||||
- Préfecture autonome tibétaine de Gannan | 640 106 | 329 278 | 51,4 % | 267 260 | 41,8 % | 43 568 | 6,8 % |
- Xian autonome tibétain de Tianzhu | 221 347 | 66 125 | 29,9 % | 139 190 | 62,9 % | 16 032 | 7,2 % |
Total pour le Tibet historique: | |||||||
En intégrant la Préfecture de Xining et la préfecture de Haidong | 10 523 432 | 5 245 347 | 49,8 % | 3 629 115 | 34,5 % | 1 648 970 | 15,7 % |
Sans intégrer la Préfecture de Xining et la préfecture de Haidong | 7 282 154 | 5 021 231 | 69,0 % | 1 470 209 | 20,2 % | 790 714 | 10,9 % |
Voir aussi
Bibliographie
- Claude B. Levenson : Le Tibet, PUF, "Que sais-je ?", deuxiĂšme Ă©dition 2009, (ISBN 978-2-13-056543-7)
- Laurent Deshayes : Histoire du Tibet, 1997, Fayard (ISBN 978-2213595023)
- La gĂ©ographie, les ressources et la division administrative du Tibet, China Internet Information Center (CIIC) (version en ligne d'un livre publiĂ© en 2008 aux Ăditions Ă©trangĂšres, Beijing, Chine)
- Maps of Tibet, Administration centrale tibétaine
- (en) B.B. Yusov, Physical Geography of Tibet, U.S. Joint Publications Research Service, , 197 p. (lire en ligne) â GĂ©ographie du Tibet et synthĂšse de son exploration
Articles connexes
Références
- Présentation géographique
- Claude B. Levenson : Le Tibet, PUF, "Que sais-je ?", deuxiĂšme Ă©dition 2009, (ISBN 978-2-13-056543-7)
- Note : soit cinq fois la superficie de la France
- Peter Hopkirk (trad. de l'anglais par Christine Corniot), Sur le toit du monde : Hors-la-loi et aventuriers au Tibet, Arles, Philippe Picquier, , 279 p. (ISBN 2-87730-204-0), p. 18-19
- Sciences et Avenir : Comment les Tibétains se sont adaptés à l'altitude
- Insu CNRS
- Laurent Deshayes Histoire du Tibet, Fayard 1997 (ISBN 978-2213595023)
- Françoise Pommaret : Le Tibet, une civilisation blessée, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 427), Paris, 2002, (ISBN 2070762998 et 9782070762996)
- (en) Informations sur le Tibet
- GEO, Tibet, N 186 aoĂ»t 1994, p. 69 « Dans la rĂ©gion du Kongpo, au su-est de l'U-Tsang, des prisonniers tibĂ©tain, encadrĂ©s par des Soldats chinois doivent abattre des arbres et transporter les grumes comme des bĂȘtes de somme. Avant l'occupation, les paysans pratiquaient de simples coupes de subsistance, maintenant ce sont des saignĂ©es Ă blanc. »
- Tibet, GEO, no 186, aoĂ»t 1994 (p. 69). « Plus de 40 % de la rĂ©serve naturelle ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s. Et l'exploitation du bois ne profite mĂȘme pas Ă la population locale : il est exportĂ© Ă l'Ă©tranger »
- Jean-Paul Ribes, PrĂ©server l'Ă©cosystĂšme le plus vaste d'Asie GEO Tibet no 186 AoĂ»t 1994 (p. 98-99) « En 1949, les forĂȘts sĂ©culaires couvraient 222 000 km2. En 1989, ce chiffre serait tombĂ© Ă 134 000 km2, un peu plus de la moitiĂ© (...) Ces forĂȘts ont Ă©tĂ© massivement dĂ©vastĂ©es par des coupes "Ă nu" particuliĂšrement redoutables lorsqu'elles touchent les vallĂ©es pentues (...) Ce sont essentiellement les troupes d'occupation chinoises, qui, en utilisant la main-dâĆuvre fournie par les camps de travail, sont Ă l'origine de la coupe de prĂšs de 2,5 millions de mĂštres cubes de bois pour une valeur de plus de 54 milliards de dollars. ConsĂ©quences : une disparition irrĂ©versible des couches d'humus dans les rĂ©gions pentues, l'extinction de certaines espĂšces de la flore et de la faune, l'embourbement des fleuves dont les crues ne sont plus rĂ©gulĂ©es, une exposition sans Ă©cran aux fortes variations de tempĂ©rature. »
- (en) Lester R. Brown et Brian Halweil, The Yangtze flood: the human hand, local and global, World Watch Institute, 13 août 1998.
- Sanctuaires du grand panda du Sichuan : Description du site par l'UNESCO
- Aires protégées des trois fleuves parallÚles au Yunnan
- Portail de l'UNESCO
- « Untitled Document », sur chinatoday.com.cn (consulté le ).
- La réserve naturelle du grand canyon du Yarlung Zangbo
- Goodplanet : Les fleuves d'Asie menacés par le réchauffement climatique
- China Today
- Louis-Marie, Ălise et Thomas Blanchard, Explorateurs du Toit du Monde, Carnets de route en Haute-Asie (1850-1950), Ădition de La MartiniĂšre, 2010, Page 69 (ISBN 978-2-7324-4216-7).
- université de Laval au Québec : Les divisions administratives chinoises
- Université de Laval au Québec : les entités autonomes tibétaines
- RĂ©sultats du recensement de la communautĂ© tibĂ©taine en exil effectuĂ© en avril 2009, Bureau du Tibet, 12 janvier 2011 : « Le chiffre officiel est de 127 935 se rĂ©partissant en 70 556 hommes et 57 379 femmes ayant rĂ©pondu au questionnaire. [âŠ] Il convient de savoir que le nombre de rĂ©fugiĂ©s tibĂ©tains en exil est beaucoup plus important, mais ces rĂ©sultats sont strictement basĂ©s sur un questionnaire prĂ©cis en application des normes internationales de recensement et qui doit ĂȘtre rendu dans un laps de temps bien dĂ©fini. »
- Department of Population, Social, Science and Technology Statistics of the National Bureau of Statistics of China (ćœćź¶ç»èźĄć±äșșćŁć瀟äŒç§æç»èźĄćž) and Department of Economic Development of the State Ethnic Affairs Commission of China (ćœćź¶æ°æäșćĄć§ćäŒç»æ”ćć±ćž), eds. Tabulation on Nationalities of 2000 Population Census of China (ă2000ćčŽäșșćŁæźæ„äžćœæ°æäșșćŁè”æă). 2 vols. Beijing: Nationalities Publishing House (æ°æćșç瀟), 2003, (ISBN 7-105-05425-5).
Liens externes
- Carte complĂšte du Tibet, 1904