GĂ©nocide grec pontique
Lâexpression gĂ©nocide grec pontique[3] - [4] - [5] (en grec moderne : ÎÎ”ÎœÎżÎșÏÎżÎœÎŻÎ± ÏÏÎœ ÎÎ»Î»ÎźÎœÏÎœ, et en turc : Rum Soykırımı), bien que controversĂ©e, reste celle utilisĂ©e pour dĂ©finir lâhistoire des Grecs pontiques pendant et aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Le fait quâil y ait eu ou non gĂ©nocide fait encore dĂ©bat entre la Turquie et la GrĂšce ; l'ONU n'a pas tranchĂ©. On fait aussi allusion Ă la TragĂ©die pontique[6], lâExtermination pontique[7] et aux AtrocitĂ©s commises par les Turcs dans le Pont et lâAsie mineure[8]. Ces termes se rĂ©fĂšrent aux persĂ©cutions, aux massacres, aux expulsions ainsi quâaux migrations forcĂ©es infligĂ©es par le gouvernement jeune-turc aux Grecs pontiques au dĂ©but du XXe siĂšcle ; ces massacres, suivant ceux des ArmĂ©niens et des Assyriens, rĂ©pondent Ă la dĂ©finition de gĂ©nocide proposĂ©e par un juriste français durant le procĂšs de Nuremberg[9] - [10] - [11].
GĂ©nocide grec pontique | |
Date | 1916-1923 |
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Lieu | Empire ottoman (Turquie actuelle) |
Victimes | Grecs pontiques de l'Empire ottoman (principalement du Pont, de Cappadoce, d'Ionie et de Thrace orientale) |
Type | DĂ©portations, famines, massacres, marches de la mort |
Morts | 300 000[1]-900 000[2] |
Auteurs | Empire ottoman |
Ordonné par | Jeunes-Turcs |
Motif | Mishellénisme, Antichristianisme, Turquisation |
Participants | Armée ottomane |
La GrĂšce ainsi que la rĂ©publique de Chypre[12] ont officiellement reconnu le gĂ©nocide et ont dĂ©clarĂ© le 19 mai comme date commĂ©morative (en 1994). Les Ătats amĂ©ricains de la Caroline du Sud[13], du New Jersey[14], de Floride[15], du Massachusetts[16], de Pennsylvanie[17] et de lâIllinois[18] ont aussi votĂ© des rĂ©solutions reconnaissant le gĂ©nocide. Cependant, les Ătats des Ătats-Unis nâayant pas de prĂ©rogatives en matiĂšre de politique extĂ©rieure, ces rĂ©solutions ne sont pas reconnues au niveau fĂ©dĂ©ral. LâArmĂ©nie a reconnu officiellement le le gĂ©nocide grec pontique et le gĂ©nocide assyrien[19] - [20].
Le gouvernement turc rejette le terme de gĂ©nocide. Le choix du pour la commĂ©moration de cet Ă©vĂ©nement est perçu comme une provocation, car câest un jour de fĂȘte nationale en Turquie[21] - [22].
Contexte
Selon la Ligue Internationale pour les Droits et la LibĂ©ration des Peuples, entre 1916 et 1923, prĂšs de 350 000 Grecs originaires du Pont furent massacrĂ©s[24]Merrill D. Peterson (en) indique 360 000 victimes[25]. Selon G.K. Valavanis, « la perte de vies humaines parmi les Grecs pontiques, depuis la Grande Guerre jusquâĂ peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e Ă 353 238 Ă la suite des meurtres et des pendaisons, ainsi que de la famine et des maladies »[26]. Le journaliste et historien grec Tassos Kostopoulos[27] a dĂ©montrĂ© que ce nombre Ă©tait le rĂ©sultat de l'addition arbitraire de 50 000 de morts Ă un nombre de 303 238, prĂ©sentĂ© dans un pamphlet grec de 1922 destinĂ© a sensibiliser l'opinion commune concernant la persecution des Grecs d'Asie Mineure. Le pamphlet parlait de 303 238 dĂ©placĂ©s, mais Valavanis les a faussement reprĂ©sentĂ© comme de personnes exterminĂ©s. Le nombre de c. 350 000 morts, Ă©tabli par Valavanis dĂ©jĂ en 1925, a Ă©tĂ© reproduit par des activistes grecs pontiques nombreux et a acquis un statut officiel, Ă©tant mentionnĂ© dans presque toutes les cĂ©rĂ©monies commemoratives. Kostopoulos estime le nombre des Grecs de Pontus exterminĂ©s des 1912 jusqu'Ă 1924 Ă environ 100 000-150 000 morts[28]. Selon un conseiller auprĂšs de lâarmĂ©e allemande, Ismail Enver, le ministre turc de la dĂ©fense aurait dĂ©clarĂ© en 1915 quâil voulait « rĂ©soudre le problĂšme grec⊠de la mĂȘme façon quâil pensait avoir rĂ©solu le problĂšme armĂ©nien »[29].
Les survivants se rĂ©fugiĂšrent principalement en Russie impĂ©riale (qui devint par la suite lâUnion soviĂ©tique) et dans une moindre mesure en DobrogĂ©e roumaine[30]. Les Grecs pontiques restĂ©s dans la rĂ©gion ottomane du Pont jusquâĂ la fin de la guerre grĂ©co-turque (1919-1922) furent expulsĂ©s vers la GrĂšce dans le cadre de lâĂ©change forcĂ© de populations entre la GrĂšce et la Turquie en 1922-1923, Ă lâexception dâune minoritĂ© qui se convertit Ă lâislam et se dĂ©clara turque[31].
Une des mĂ©thodes employĂ©es dans lâĂ©limination systĂ©matique des Grecs fut la mise en place dâun service de travail obligatoire (Amele Taburları en turc, Î€ÎŹÎłÎŒÎ±Ïα ÎÏγαÏÎŻÎ±Ï Tagmata Ergasias en grec)[9] - [10]. Parmi ceux-lĂ , beaucoup de jeunes et de personnes en bonne santĂ© furent rĂ©quisitionnĂ©s pour des travaux forcĂ©s de terrassement pour lâadministration ottomane pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, puis pour le gouvernement turc aprĂšs la crĂ©ation de la rĂ©publique de Turquie[10]. Le cĂ©lĂšbre Ă©crivain Elias Venezis a fait une description de la situation dans son livre Le nombre 31328 (΀ο ÎÎżÏΌΔÏÎż 31328). Une recherche universitaire sur ces travaux forcĂ©s rĂ©alisĂ©e par le professeur Leyla Neyzi (en) de lâuniversitĂ© de Sabancı (en), basĂ©e sur les journaux de YaĆar Paker, un juif de Turquie enrĂŽlĂ© de force lui aussi, nâindique pas de vĂ©ritable volontĂ© de gĂ©nocide[32] : en fait, les autoritĂ©s turques ont exploitĂ© les populations indĂ©sirables sans Ă©gard pour leur survie, leur disparition nâĂ©tant ni planifiĂ©e, ni Ă©vitĂ©e.
Une autre variante de cette politique est celle de la marche forcĂ©e jusquâĂ la mort des personnes ĂągĂ©es, des handicapĂ©s, des femmes et des enfants.
Lâexpression « massacres blancs » a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour dĂ©nommer tous ces moyens indirects dâinfliger la mort (famine, dĂ©portation, camp de concentration, etc.)[9].
Conséquences
La migration forcĂ©e consĂ©cutive au traitĂ© de Lausanne a menĂ© Ă une Ă©limination presque totale de la prĂ©sence de la population grecque dâAnatolie, et Ă une diminution importante de la prĂ©sence turque en GrĂšce, notamment dans la rĂ©gion de Thessalonique. Il est impossible de dĂ©terminer combien de Grecs pontiques, ioniens ou autres moururent entre 1916 et 1923, et combien furent expulsĂ©s vers la GrĂšce ou dâautres pays, dâautant que certains ont transitĂ© par la Bulgarie ou la Roumanie Ă bord des bateaux du SMR[30] ou bien par lâURSS (Grecs romĂ©iques (en))[33]. DâaprĂšs G.W. Rendel, « ⊠plus de 500 000 Grecs furent dĂ©portĂ©s, mais trĂšs peu survĂ©curent »[9]. Edward Hale Bierstadt indique que « selon un tĂ©moignage officiel, les Turcs ont massacrĂ© de sang-froid 1 500 000 ArmĂ©niens et 500 000 Grecs, femmes et enfants compris »[34]. Selon Manus I. Mildrasky dans son livre The Killing Trap, lâestimation des Grecs dâAnatolie qui furent tuĂ©s sâĂ©lĂšve Ă approximativement 480 000[35]. Il faut enfin remarquer quâun nombre non nĂ©gligeable de Pontiques se sont convertis Ă lâislam et ont dĂ©clarĂ© ĂȘtre Turcs pour survivre et garder leurs biens, sans compter les enfants de familles pontiques tuĂ©es, qui ont Ă©tĂ© adoptĂ©s et Ă©levĂ©s par des Turcs[36].
Horton fait remarquer que « la plus intelligente des rĂ©ponses donnĂ©e par les responsables de la propagande turque fut que les chrĂ©tiens massacrĂ©s Ă©taient aussi mauvais que leurs exĂ©cuteurs, que câĂ©tait du â50-50â ». Sur ce, il indique que « si les Grecs, aprĂšs les massacres qui ont eu lieu Ă Smyrne et dans le Pont, avaient massacrĂ© tous les Turcs de GrĂšce, alors lĂ , il y aurait vĂ©ritablement eu un 50-50 â presque ». En tant que tĂ©moin, il salue les Grecs pour leur « attitude [âŠ] envers les milliers de Turcs habitant en GrĂšce, alors quâen Anatolie les massacres continuaient allĂšgrement⊠» ce qui, selon lui, est « un des plus beaux chapitres de lâhistoire du pays »[37].
Reconnaissance
GrĂšce et Chypre
Câest depuis 1994 que le Parlement hellĂ©nique emploie officiellement le mot gĂ©nocide pour dĂ©crire ces Ă©vĂ©nements et que la commĂ©moration se fait le . Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă lâinitiative de Michalis Charalambidis, ancien membre du PASOK (il est reconnu par certains comme Ă©tant « lâhomme Ă lâorigine de la reconnaissance du gĂ©nocide des Grecs du Pont[38] »). En 1998, la Ligue Internationale pour les Droits et la LibĂ©ration des Peuples avait dĂ©posĂ© une requĂȘte au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme pour cette mĂȘme reconnaissance[24] - [39].
Turquie
La Turquie maintient que les Ă©vĂ©nements ayant eu lieu Ă cette pĂ©riode ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă©tant un gĂ©nocide. Ankara a dĂ©clarĂ© que « le soi-disant "gĂ©nocide" de la minoritĂ© grecque par les Turcs nâa aucune base historique ; il s'agit de tragĂ©dies de guerre liĂ©es Ă lâinvasion russe et aux projets de dĂ©peçage de lâEmpire Ottoman ». Le est une fĂȘte nationale en Turquie, en souvenir du jour oĂč Mustafa Kemal PaĆa a dĂ©clarĂ© vouloir mener sa guerre dâindĂ©pendance Ă Samsun. Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres a dĂ©clarĂ© quâil « protestait contre cette rĂ©solution ». « Non seulement le Parlement de la GrĂšce, qui devrait surtout faire ses excuses Ă la Turquie Ă la suite des massacres et des destructions perpĂ©trĂ©es par les Grecs en Anatolie, soutient la traditionnelle politique de dĂ©formation de lâhistoire de notre pays, mais il dĂ©montre que la mentalitĂ© expansionniste de la GrĂšce est toujours prĂ©sente »[40]. La commĂ©moration du gĂ©nocide le est perçue en Turquie comme une provocation de la part des hommes politiques grecs. En 2006, Ă la suite de lâinauguration de deux monuments commĂ©moratifs Ă Thessalonique, Aziz KocaoÄlu (en), le maire social-dĂ©mocrate dâIzmir, a annulĂ© la signature dâun accord de jumelage prĂ©vu entre Ä°zmir et Thessalonique[41].
Colin Tatz, quant Ă lui, affirme que la Turquie dĂ©nie ces gĂ©nocides afin de rĂ©aliser un rĂȘve national :
« La Turquie, continuant son combat vieux de 95 ans pour devenir le berceau de la démocratie du Proche-Orient, fait tout ce qui est en son pouvoir pour dénier le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Pontiques[3]. »
International
George E. Pataki, gouverneur de lâĂtat de New York a instaurĂ© le Pontian Greek Genocide Remembrance Day le [42].
LâArmĂ©nie parle dâun « gĂ©nocide des Grecs » dans son premier rapport pour la Charte europĂ©enne des langues rĂ©gionales ou minoritaires du Conseil de l'Europe[19]. Cette reconnaissance a Ă©tĂ© confirmĂ©e le par un vote dâune rĂ©solution du parlement armĂ©nien Ă lâunanimitĂ© reconnaissant et condamnant le gĂ©nocide des Grecs et des Assyriens dans lâEmpire ottoman entre 1915 et 1923[20].
En Australie, le problÚme a été soulevé le par la sénatrice Jenny Mikakos (en) - [43] - [44].
En , Stephen Pound, membre de la chambre des communes britannique, a fait un lien entre le génocide arménien et celui des Grecs pontiques[45].
Le , le Parlement de SuÚde a officiellement reconnu « le génocide de 1915 contre les Arméniens, les Assyriens, Syriens et Chaldéens et les Grecs pontiques »[46].
Le , le parlement des Pays-Bas vote une résolution contraignante reconnaissant le génocide des Assyriens, Grecs et Arméniens par les Turcs ottomans pendant la PremiÚre Guerre mondiale[47].
Le , le Pape François dĂ©clare lors de la messe cĂ©lĂ©brĂ©e Ă lâoccasion du centenaire du gĂ©nocide armĂ©nien au Vatican : « Notre humanitĂ© a vĂ©cu, le siĂšcle dernier, trois grandes tragĂ©dies inouĂŻes : la premiĂšre est celle qui est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme « le premier gĂ©nocide du XXe siĂšcle » ; elle a frappĂ© votre peuple armĂ©nien â premiĂšre nation chrĂ©tienne â, avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les ChaldĂ©ens et les Grecs. »[48]. Le Pape proclame Ă©galement Ă cette occasion GrĂ©goire de Narek, saint d'origine armĂ©nienne, 36e docteur de l'Ăglise[49] - [50].
Organisations non gouvernementales
LâAssociation internationale de recherche sur les gĂ©nocides a reconnu le ce gĂ©nocide, au mĂȘme titre que le gĂ©nocide armĂ©nien et que le gĂ©nocide assyrien[51].
En Allemagne, des organisations telles que Verein der Völkermordgegner e.V[52] (i.e « Union contre le gĂ©nocide ») ou Mit einer Stimme sprechen[53] (i.e « Parler dâune seule voix ») ont pour but de faire reconnaĂźtre officiellement les gĂ©nocides des minoritĂ©s chrĂ©tiennes, que ce soit celui des ArmĂ©niens, des Pontiques, ou des Assyriens perpĂ©trĂ©s lors du rĂ©gime de lâEmpire ottoman.
Raisons dâune reconnaissance limitĂ©e
LâONU, le Parlement europĂ©en et le Conseil de l'Europe n'ont jamais Ă©voquĂ© le problĂšme. D'aprĂšs Constantin FotiadĂšs, professeur dâhistoire de la GrĂšce moderne Ă lâuniversitĂ© de MacĂ©doine Occidentale, les raisons qui font que la reconnaissance du gĂ©nocide est peu rĂ©pandue sont les suivantes :
- le génocide pontique a été occulté à cause du génocide arménien qui l'a précédé ;
- le traité de Lausanne en 1923 ne fait aucune allusion à ces événements et a ainsi scellé le destin de la purification ethnique d'Asie mineure ;
- le traité gréco-turc signé en a obligé la GrÚce à faire des concessions afin de préserver le sort des minorités grecques encore présentes en Turquie, notamment à Istanbul et dans l'ßle d'Imbros ;
- la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile, ainsi que les tourmentes politiques qui ont suivi ont obligé la GrÚce à se focaliser sur sa politique interne de survie socio-économique plutÎt que de s'occuper de la reconnaissance du génocide.
Notes et références
- Erik Sjöberg, The Making of the Greek Genocide: Contested Memories of the Ottoman Greek Catastrophe, Berghahn Books, (ISBN 978-1-78533-326-2), p. 234 :
« Activists tend to inflate the overall total of Ottoman Greek deaths, from the cautious estimates between 300,000 to 700,000... »
- Jones, Adam (2006), Genocide: A Comprehensive Introduction, Routledge.
- (en) Colin Tatz, With intent to destroy : reflecting on genocide, London New York, N.Y, VERSO, , 222 p. (ISBN 978-1-85984-550-9, OCLC 493293217, lire en ligne).
- (en) Samuel Totten (dir.) et Steven Leonard Jacobs (dir.), Pioneers of genocide studies, New Brunswick, N.J, Transaction Publishers, , 617 p. (ISBN 978-0-7658-0151-7, OCLC 883558602, lire en ligne).
- (en) Rudolph J. Rummel, Statistics of democide : genocide and mass murder since 1900, MĂŒnster Piscatway, NJ, LIT Distributed in North America by Transaction Publishers, Rutgers University, coll. « Macht und Gesellschaft » (no Bd. 2), , 527 p. (ISBN 978-3-8258-4010-5, OCLC 259999040, lire en ligne)
- (en) « Black Book: The Tragedy of Pontus, 1914-1922 »
- (en) Kostas Photiades, Kostas, The Annihilation of the Greeks in Pontos by the Turks, UniversitĂ© de TĂŒbingen, Allemagne, 1987.
- E.G. Baltazzi, Les atrocités turques en Asie Mineure et dans le Pont, AthÚnes, (lire en ligne).
- G.W. Rendel, MĂ©moire Du Bureau des Affaires ĂtrangĂšres sur les Massacres et les PersĂ©cutions commises par les Turcs sur les MinoritĂ©s depuis lâArmistice, 20 mars 1922, (a) Paragraphe 7, (b) Paragraphe 35, (c) Paragraphe 24, (d) Paragraphe 1, (e) Paragraphe 2.
- (en) Taner Akcam, From Empire to Republic, Turkish Nationalism and the Armenian Genocide, 4 septembre 2004, Zed Books, pages (a) 240, (b) 145.
- (en) Mark Levene, Creating a Modern "Zone of Genocide": The Impact of Nation- and State-Formation on Eastern Anatolia, 1878â1923, UniversitĂ© de Warwick, © United States Holocaust Memorial Museum 1998.
- Cyprus Press Office, New York City
- (en) Reconnaissance du génocide par la Caroline du Sud
- (en) Reconnaissance du génocide par le New Jersey
- (en) Reconnaissance du gĂ©nocide par la Floride : HR 9161 â le gĂ©nocide des Pontiques 1914-1922
- (en) Reconnaissance du génocide par le Massachusetts
- (en) Reconnaissance du génocide par la Pennsylvanie
- (en) Reconnaissance du gĂ©nocide par lâIllinois
- (en) Conseil de lâEurope [PDF], Charte EuropĂ©enne pour les Langues RĂ©gionales ou Minoritaires, The First Report of the Republic of Armenia According to Paragraph 1 of Article 15 of European Charter for Regional or Minority Languages, Strasbourg, 3 septembre 2003, p. 39.
- (en) Siranush Ghazanchyan, « Armenian condemns the Genocide of Greeks and Assyrians in the Ottoman Empire », sur le site de la radio publique arménienne, (consulté le ).
- (en) ErdoÄan fait pression sur Karamanlis Ă propos de la commĂ©moration du GĂ©nocide Pontique
- (en) Turkish Weekly
- Les autres informations sur cet Ă©vĂ©nement rapportĂ©es par le New York Times peuvent ĂȘtre trouvĂ©es ici.
- (en) document des Nations Unies, rechercher « Pontian Genocide » si le lien ne fonctionne pas.
- (en) Merrill D. Peterson, Starving Armenians: America and the Armenian Genocide, 1915-1930 and After
- (en) G.K. Valavanis, Contemporary General History of Pontos, 1925, 1re Ă©dition
- Nikos Sigalas et Alexandre Toumarkine, « IngĂ©nierie dĂ©mographique, gĂ©nocide, nettoyage ethnique. Les paradigmes dominants pour lâĂ©tude de la violence sur les populations minoritaires en Turquie et dans les Balkans », European Journal of Turkish Studies, no 7,â (lire en ligne) :
« le milieu de la revue Scholiastis dont est issu le journaliste et historien Tassos Kostopoulos »
- (en) Sjöberg Erik, The Making of the Greek Genocide: Contested Memories of the Ottoman Greek Catastrophe, New York, Berghann, , 255 p., p. 46-7
- (en) Niall Ferguson, The war of the world : twentieth-century conflict and the descent of the West, New York, The Penguin Press, , 808 p. (ISBN 978-1-59420-100-4, OCLC 984409661), p. 180
- (en) Neal Ascherson, Black Sea, page 185
- Michel Bruneau (directeur), Les Grecs pontiques, diaspora, identitĂ©, territoires Ăditions du C.N.R.S., Paris 1998
- (en) Strong as Steel, Fragile as a Rose: A Turkish Jewish Witness to the Twentieth Century : lâarticle de Leyla Neyzi basĂ© sur le journal de YaĆar Paker's â Automne 2005
- Maksim Kissilier, (en) Language and Ethno-Cultural Situation in Greek Villages of Azov Region, St. Petersburg State University 2009, .
- (en) Bierstadt, Edward Hale. The great betrayal; a survey of the near East problem. New York: R. M. McBride & company, 1924
- The Killing Trap, p. 342 et 377.
- Sur les Turcs d'origine pontique, le film de YeĆim UstaoÄlu : En attendant les nuages (2005), tournĂ© prĂšs de Trabzon, Ă©voque ce sujet « tabou ». ScĂ©nario : dans les annĂ©es 1970, une Turque d'origine pontique, adoptĂ©e enfant par une famille turque, retrouve ses racines Ă la suite de la rencontre fortuite d'un Pontique Ă©migrĂ© en visite, dĂ©sireux de revoir sa terre natale. Elle dĂ©couvre qu'elle a un frĂšre Ă©migrĂ© Ă Salonique et court l'y retrouver, alors qu'elle a oubliĂ© le grec. Tout en nuances, le film dĂ©passe les clichĂ©s nationalistes et lĂšve un coin de voile sur un passĂ© violemment niĂ© par les autoritĂ©s turques (le film n'a pas Ă©tĂ© distribuĂ© dans les cinĂ©mas turcs et les mĂ©dias se sont dĂ©chaĂźnĂ©s contre l'auteur, accusĂ© de trahison comme avant lui Ămer Asan qui avait levĂ© le mĂȘme « liĂšvre »).
- (en) The Blight of Asia, par George Horton, Bobbs-Merrill Company, Indianapolis, 1926.
- Portail Web des Pontiques Helléniques
- Lettre de la Ligue Ă lâONU.
- Bureau du Premier Ministre, Direction gĂ©nĂ©rale de la presse et de lâinformation : La Turquie sâindigne de la rĂ©solution de la GrĂšce sur le gĂ©nocide
- (tr) Ä°zmir ve Selanik niye kardeĆ olmadı? (Pourquoi Ä°zmir et Thessalonique nâont pu se jumeler ?).
- Proclamation de Pataki
- ***Speech of Victorian Member of Parliament regarding Armenian, Assyrian and Pontian Genocide...*** *PIC*
- Le parlement de Victoria soulÚve le problÚme du génocide des Grecs
- Archives du Parlement du Royaume-Uni
- Romandie News : SuÚde - le Parlement reconnaßt le génocide arménien de 1915
- (en) « Dutch lawmakers pass decision in connection with Armenian Genocide Centennial », sur news.am (consulté le ).
- Pape François, « Aujourd'hui, un "génocide causé par l'indifférence générale et collective" », sur http://www.zenit.org/, (consulté le ).
- (it) « San Gregorio di Narek Dottore della Chiesa Universale », sur http://press.vatican.va/, (consulté le ).
- « Saint Grégoire de Narek, nouveau docteur de l'Eglise », sur radiovatican.fr, (consulté le ).
- (en) Genocide scholars association officially recognizes Assyrian, Greek Genocides
- Verein der Völkermordgegner e.V
- Mit einer Stimme sprechen
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Tessa Hofmann (ed.), Verfolgung, Vertreibung und Vernichtung der Christen im Osmanischen Reich 1912-1922, LIT, MĂŒnster, 2004 (ISBN 3-8258-7823-6). (p. 177-221)
Filmographie
- En attendant les nuages (Bulutları Beklerken), film turco-grec de 2003, de YeĆim UstaoÄlu Ă©voquant la tragĂ©die du Pont.
- The Greek holocaust: 1915-1922, série documentaire de 2007, Customflix (ASIN B000QXCP54)
Liens externes
- (en) Rapports des Ambassadeurs autrichiens et allemands datant de lâĂ©poque â depuis 1909
- (en) Informations sur le gĂ©nocide par lâInstitut Australien des Ătudes sur lâHolocauste et les GĂ©nocides
- Vidéo: Pour une reconnaissance du Génocide Pontique, 26 mai 2006, Stuttgart, Allemagne. Tessa Hoffman est parmi les intervenants