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GĂ©nocide grec pontique

L’expression gĂ©nocide grec pontique[3] - [4] - [5] (en grec moderne : Î“Î”ÎœÎżÎșÏ„ÎżÎœÎŻÎ± τωΜ Î•Î»Î»ÎźÎœÏ‰Îœ, et en turc : Rum Soykırımı), bien que controversĂ©e, reste celle utilisĂ©e pour dĂ©finir l’histoire des Grecs pontiques pendant et aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Le fait qu’il y ait eu ou non gĂ©nocide fait encore dĂ©bat entre la Turquie et la GrĂšce ; l'ONU n'a pas tranchĂ©. On fait aussi allusion Ă  la TragĂ©die pontique[6], l’Extermination pontique[7] et aux AtrocitĂ©s commises par les Turcs dans le Pont et l’Asie mineure[8]. Ces termes se rĂ©fĂšrent aux persĂ©cutions, aux massacres, aux expulsions ainsi qu’aux migrations forcĂ©es infligĂ©es par le gouvernement jeune-turc aux Grecs pontiques au dĂ©but du XXe siĂšcle ; ces massacres, suivant ceux des ArmĂ©niens et des Assyriens, rĂ©pondent Ă  la dĂ©finition de gĂ©nocide proposĂ©e par un juriste français durant le procĂšs de Nuremberg[9] - [10] - [11].

GĂ©nocide grec pontique
Date 1916-1923
Lieu Empire ottoman (Turquie actuelle)
Victimes Grecs pontiques de l'Empire ottoman
(principalement du Pont, de Cappadoce, d'Ionie et de Thrace orientale)
Type DĂ©portations, famines, massacres, marches de la mort
Morts 300 000[1]-900 000[2]
Auteurs Empire ottoman
Ordonné par Jeunes-Turcs
Motif Mishellénisme, Antichristianisme, Turquisation
Participants Armée ottomane
Le pays du Pont.

La GrĂšce ainsi que la rĂ©publique de Chypre[12] ont officiellement reconnu le gĂ©nocide et ont dĂ©clarĂ© le 19 mai comme date commĂ©morative (en 1994). Les États amĂ©ricains de la Caroline du Sud[13], du New Jersey[14], de Floride[15], du Massachusetts[16], de Pennsylvanie[17] et de l’Illinois[18] ont aussi votĂ© des rĂ©solutions reconnaissant le gĂ©nocide. Cependant, les États des États-Unis n’ayant pas de prĂ©rogatives en matiĂšre de politique extĂ©rieure, ces rĂ©solutions ne sont pas reconnues au niveau fĂ©dĂ©ral. L’ArmĂ©nie a reconnu officiellement le le gĂ©nocide grec pontique et le gĂ©nocide assyrien[19] - [20].

Le gouvernement turc rejette le terme de gĂ©nocide. Le choix du pour la commĂ©moration de cet Ă©vĂ©nement est perçu comme une provocation, car c’est un jour de fĂȘte nationale en Turquie[21] - [22].

Contexte

La une du New York Times informant que la population chrétienne de Trabzon a été « éradiquée »[23].
Article publié par le journal The Scotsman le 25 juillet 1915.

Selon la Ligue Internationale pour les Droits et la LibĂ©ration des Peuples, entre 1916 et 1923, prĂšs de 350 000 Grecs originaires du Pont furent massacrĂ©s[24]Merrill D. Peterson (en) indique 360 000 victimes[25]. Selon G.K. Valavanis, « la perte de vies humaines parmi les Grecs pontiques, depuis la Grande Guerre jusqu’à peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e Ă  353 238 Ă  la suite des meurtres et des pendaisons, ainsi que de la famine et des maladies »[26]. Le journaliste et historien grec Tassos Kostopoulos[27] a dĂ©montrĂ© que ce nombre Ă©tait le rĂ©sultat de l'addition arbitraire de 50 000 de morts Ă  un nombre de 303 238, prĂ©sentĂ© dans un pamphlet grec de 1922 destinĂ© a sensibiliser l'opinion commune concernant la persecution des Grecs d'Asie Mineure. Le pamphlet parlait de 303 238 dĂ©placĂ©s, mais Valavanis les a faussement reprĂ©sentĂ© comme de personnes exterminĂ©s. Le nombre de c. 350 000 morts, Ă©tabli par Valavanis dĂ©jĂ  en 1925, a Ă©tĂ© reproduit par des activistes grecs pontiques nombreux et a acquis un statut officiel, Ă©tant mentionnĂ© dans presque toutes les cĂ©rĂ©monies commemoratives. Kostopoulos estime le nombre des Grecs de Pontus exterminĂ©s des 1912 jusqu'Ă  1924 Ă  environ 100 000-150 000 morts[28]. Selon un conseiller auprĂšs de l’armĂ©e allemande, Ismail Enver, le ministre turc de la dĂ©fense aurait dĂ©clarĂ© en 1915 qu’il voulait « rĂ©soudre le problĂšme grec
 de la mĂȘme façon qu’il pensait avoir rĂ©solu le problĂšme armĂ©nien »[29].

Les survivants se rĂ©fugiĂšrent principalement en Russie impĂ©riale (qui devint par la suite l’Union soviĂ©tique) et dans une moindre mesure en DobrogĂ©e roumaine[30]. Les Grecs pontiques restĂ©s dans la rĂ©gion ottomane du Pont jusqu’à la fin de la guerre grĂ©co-turque (1919-1922) furent expulsĂ©s vers la GrĂšce dans le cadre de l’échange forcĂ© de populations entre la GrĂšce et la Turquie en 1922-1923, Ă  l’exception d’une minoritĂ© qui se convertit Ă  l’islam et se dĂ©clara turque[31].

Une des mĂ©thodes employĂ©es dans l’élimination systĂ©matique des Grecs fut la mise en place d’un service de travail obligatoire (Amele Taburları en turc, Î€ÎŹÎłÎŒÎ±Ï„Î± Î•ÏÎłÎ±ÏƒÎŻÎ±Ï‚ Tagmata Ergasias en grec)[9] - [10]. Parmi ceux-lĂ , beaucoup de jeunes et de personnes en bonne santĂ© furent rĂ©quisitionnĂ©s pour des travaux forcĂ©s de terrassement pour l’administration ottomane pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, puis pour le gouvernement turc aprĂšs la crĂ©ation de la rĂ©publique de Turquie[10]. Le cĂ©lĂšbre Ă©crivain Elias Venezis a fait une description de la situation dans son livre Le nombre 31328 (΀ο ÎÎżÏÎŒÎ”ÏÎż 31328). Une recherche universitaire sur ces travaux forcĂ©s rĂ©alisĂ©e par le professeur Leyla Neyzi (en) de l’universitĂ© de Sabancı (en), basĂ©e sur les journaux de YaƟar Paker, un juif de Turquie enrĂŽlĂ© de force lui aussi, n’indique pas de vĂ©ritable volontĂ© de gĂ©nocide[32] : en fait, les autoritĂ©s turques ont exploitĂ© les populations indĂ©sirables sans Ă©gard pour leur survie, leur disparition n’étant ni planifiĂ©e, ni Ă©vitĂ©e.

Une autre variante de cette politique est celle de la marche forcĂ©e jusqu’à la mort des personnes ĂągĂ©es, des handicapĂ©s, des femmes et des enfants.

L’expression « massacres blancs » a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour dĂ©nommer tous ces moyens indirects d’infliger la mort (famine, dĂ©portation, camp de concentration, etc.)[9].

Conséquences

La répartition passée et présente des Grecs pontiques.
Conséquences démographiques du traité de Lausanne.

La migration forcĂ©e consĂ©cutive au traitĂ© de Lausanne a menĂ© Ă  une Ă©limination presque totale de la prĂ©sence de la population grecque d’Anatolie, et Ă  une diminution importante de la prĂ©sence turque en GrĂšce, notamment dans la rĂ©gion de Thessalonique. Il est impossible de dĂ©terminer combien de Grecs pontiques, ioniens ou autres moururent entre 1916 et 1923, et combien furent expulsĂ©s vers la GrĂšce ou d’autres pays, d’autant que certains ont transitĂ© par la Bulgarie ou la Roumanie Ă  bord des bateaux du SMR[30] ou bien par l’URSS (Grecs romĂ©iques (en))[33]. D’aprĂšs G.W. Rendel, « 
 plus de 500 000 Grecs furent dĂ©portĂ©s, mais trĂšs peu survĂ©curent »[9]. Edward Hale Bierstadt indique que « selon un tĂ©moignage officiel, les Turcs ont massacrĂ© de sang-froid 1 500 000 ArmĂ©niens et 500 000 Grecs, femmes et enfants compris »[34]. Selon Manus I. Mildrasky dans son livre The Killing Trap, l’estimation des Grecs d’Anatolie qui furent tuĂ©s s’élĂšve Ă  approximativement 480 000[35]. Il faut enfin remarquer qu’un nombre non nĂ©gligeable de Pontiques se sont convertis Ă  l’islam et ont dĂ©clarĂ© ĂȘtre Turcs pour survivre et garder leurs biens, sans compter les enfants de familles pontiques tuĂ©es, qui ont Ă©tĂ© adoptĂ©s et Ă©levĂ©s par des Turcs[36].

Horton fait remarquer que « la plus intelligente des rĂ©ponses donnĂ©e par les responsables de la propagande turque fut que les chrĂ©tiens massacrĂ©s Ă©taient aussi mauvais que leurs exĂ©cuteurs, que c’était du “50-50” ». Sur ce, il indique que « si les Grecs, aprĂšs les massacres qui ont eu lieu Ă  Smyrne et dans le Pont, avaient massacrĂ© tous les Turcs de GrĂšce, alors lĂ , il y aurait vĂ©ritablement eu un 50-50 — presque ». En tant que tĂ©moin, il salue les Grecs pour leur « attitude [
] envers les milliers de Turcs habitant en GrĂšce, alors qu’en Anatolie les massacres continuaient allĂšgrement
 » ce qui, selon lui, est « un des plus beaux chapitres de l’histoire du pays »[37].

Reconnaissance

GrĂšce et Chypre

Population grecque en Anatolie en 1910 ; en jaune les locuteurs du grec moderne ; en orange les grecs pontiques ; en vert les grecs cappadociens.

C’est depuis 1994 que le Parlement hellĂ©nique emploie officiellement le mot gĂ©nocide pour dĂ©crire ces Ă©vĂ©nements et que la commĂ©moration se fait le . Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă  l’initiative de Michalis Charalambidis, ancien membre du PASOK (il est reconnu par certains comme Ă©tant « l’homme Ă  l’origine de la reconnaissance du gĂ©nocide des Grecs du Pont[38] »). En 1998, la Ligue Internationale pour les Droits et la LibĂ©ration des Peuples avait dĂ©posĂ© une requĂȘte au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme pour cette mĂȘme reconnaissance[24] - [39].

Turquie

La Turquie maintient que les Ă©vĂ©nements ayant eu lieu Ă  cette pĂ©riode ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă©tant un gĂ©nocide. Ankara a dĂ©clarĂ© que « le soi-disant "gĂ©nocide" de la minoritĂ© grecque par les Turcs n’a aucune base historique ; il s'agit de tragĂ©dies de guerre liĂ©es Ă  l’invasion russe et aux projets de dĂ©peçage de l’Empire Ottoman ». Le est une fĂȘte nationale en Turquie, en souvenir du jour oĂč Mustafa Kemal PaƟa a dĂ©clarĂ© vouloir mener sa guerre d’indĂ©pendance Ă  Samsun. Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres a dĂ©clarĂ© qu’il « protestait contre cette rĂ©solution ». « Non seulement le Parlement de la GrĂšce, qui devrait surtout faire ses excuses Ă  la Turquie Ă  la suite des massacres et des destructions perpĂ©trĂ©es par les Grecs en Anatolie, soutient la traditionnelle politique de dĂ©formation de l’histoire de notre pays, mais il dĂ©montre que la mentalitĂ© expansionniste de la GrĂšce est toujours prĂ©sente »[40]. La commĂ©moration du gĂ©nocide le est perçue en Turquie comme une provocation de la part des hommes politiques grecs. En 2006, Ă  la suite de l’inauguration de deux monuments commĂ©moratifs Ă  Thessalonique, Aziz Kocaoğlu (en), le maire social-dĂ©mocrate d’Izmir, a annulĂ© la signature d’un accord de jumelage prĂ©vu entre Ä°zmir et Thessalonique[41].

Colin Tatz, quant Ă  lui, affirme que la Turquie dĂ©nie ces gĂ©nocides afin de rĂ©aliser un rĂȘve national :

« La Turquie, continuant son combat vieux de 95 ans pour devenir le berceau de la démocratie du Proche-Orient, fait tout ce qui est en son pouvoir pour dénier le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Pontiques[3]. »

International

George E. Pataki, gouverneur de l’État de New York a instaurĂ© le Pontian Greek Genocide Remembrance Day le [42].

L’ArmĂ©nie parle d’un « gĂ©nocide des Grecs » dans son premier rapport pour la Charte europĂ©enne des langues rĂ©gionales ou minoritaires du Conseil de l'Europe[19]. Cette reconnaissance a Ă©tĂ© confirmĂ©e le par un vote d’une rĂ©solution du parlement armĂ©nien Ă  l’unanimitĂ© reconnaissant et condamnant le gĂ©nocide des Grecs et des Assyriens dans l’Empire ottoman entre 1915 et 1923[20].

En Australie, le problÚme a été soulevé le par la sénatrice Jenny Mikakos (en) - [43] - [44].

En , Stephen Pound, membre de la chambre des communes britannique, a fait un lien entre le génocide arménien et celui des Grecs pontiques[45].

Le , le Parlement de SuÚde a officiellement reconnu « le génocide de 1915 contre les Arméniens, les Assyriens, Syriens et Chaldéens et les Grecs pontiques »[46].

Le , le parlement des Pays-Bas vote une résolution contraignante reconnaissant le génocide des Assyriens, Grecs et Arméniens par les Turcs ottomans pendant la PremiÚre Guerre mondiale[47].

Le , le Pape François dĂ©clare lors de la messe cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  l’occasion du centenaire du gĂ©nocide armĂ©nien au Vatican : « Notre humanitĂ© a vĂ©cu, le siĂšcle dernier, trois grandes tragĂ©dies inouĂŻes : la premiĂšre est celle qui est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme « le premier gĂ©nocide du XXe siĂšcle » ; elle a frappĂ© votre peuple armĂ©nien – premiĂšre nation chrĂ©tienne –, avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les ChaldĂ©ens et les Grecs. »[48]. Le Pape proclame Ă©galement Ă  cette occasion GrĂ©goire de Narek, saint d'origine armĂ©nienne, 36e docteur de l'Église[49] - [50].

Organisations non gouvernementales

L’Association internationale de recherche sur les gĂ©nocides a reconnu le ce gĂ©nocide, au mĂȘme titre que le gĂ©nocide armĂ©nien et que le gĂ©nocide assyrien[51].

En Allemagne, des organisations telles que Verein der Völkermordgegner e.V[52] (i.e « Union contre le gĂ©nocide ») ou Mit einer Stimme sprechen[53] (i.e « Parler d’une seule voix ») ont pour but de faire reconnaĂźtre officiellement les gĂ©nocides des minoritĂ©s chrĂ©tiennes, que ce soit celui des ArmĂ©niens, des Pontiques, ou des Assyriens perpĂ©trĂ©s lors du rĂ©gime de l’Empire ottoman.

Raisons d’une reconnaissance limitĂ©e

L’ONU, le Parlement europĂ©en et le Conseil de l'Europe n'ont jamais Ă©voquĂ© le problĂšme. D'aprĂšs Constantin FotiadĂšs, professeur d’histoire de la GrĂšce moderne Ă  l’universitĂ© de MacĂ©doine Occidentale, les raisons qui font que la reconnaissance du gĂ©nocide est peu rĂ©pandue sont les suivantes :

  • le gĂ©nocide pontique a Ă©tĂ© occultĂ© Ă  cause du gĂ©nocide armĂ©nien qui l'a prĂ©cĂ©dĂ© ;
  • le traitĂ© de Lausanne en 1923 ne fait aucune allusion Ă  ces Ă©vĂ©nements et a ainsi scellĂ© le destin de la purification ethnique d'Asie mineure ;
  • le traitĂ© grĂ©co-turc signĂ© en a obligĂ© la GrĂšce Ă  faire des concessions afin de prĂ©server le sort des minoritĂ©s grecques encore prĂ©sentes en Turquie, notamment Ă  Istanbul et dans l'Ăźle d'Imbros ;
  • la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile, ainsi que les tourmentes politiques qui ont suivi ont obligĂ© la GrĂšce Ă  se focaliser sur sa politique interne de survie socio-Ă©conomique plutĂŽt que de s'occuper de la reconnaissance du gĂ©nocide.

Notes et références

  1. Erik Sjöberg, The Making of the Greek Genocide: Contested Memories of the Ottoman Greek Catastrophe, Berghahn Books, (ISBN 978-1-78533-326-2), p. 234 :
    « Activists tend to inflate the overall total of Ottoman Greek deaths, from the cautious estimates between 300,000 to 700,000... »
  2. Jones, Adam (2006), Genocide: A Comprehensive Introduction, Routledge.
  3. (en) Colin Tatz, With intent to destroy : reflecting on genocide, London New York, N.Y, VERSO, , 222 p. (ISBN 978-1-85984-550-9, OCLC 493293217, lire en ligne).
  4. (en) Samuel Totten (dir.) et Steven Leonard Jacobs (dir.), Pioneers of genocide studies, New Brunswick, N.J, Transaction Publishers, , 617 p. (ISBN 978-0-7658-0151-7, OCLC 883558602, lire en ligne).
  5. (en) Rudolph J. Rummel, Statistics of democide : genocide and mass murder since 1900, MĂŒnster Piscatway, NJ, LIT Distributed in North America by Transaction Publishers, Rutgers University, coll. « Macht und Gesellschaft » (no Bd. 2), , 527 p. (ISBN 978-3-8258-4010-5, OCLC 259999040, lire en ligne)
  6. (en) « Black Book: The Tragedy of Pontus, 1914-1922 »
  7. (en) Kostas Photiades, Kostas, The Annihilation of the Greeks in Pontos by the Turks, UniversitĂ© de TĂŒbingen, Allemagne, 1987.
  8. E.G. Baltazzi, Les atrocités turques en Asie Mineure et dans le Pont, AthÚnes, (lire en ligne).
  9. G.W. Rendel, MĂ©moire Du Bureau des Affaires ÉtrangĂšres sur les Massacres et les PersĂ©cutions commises par les Turcs sur les MinoritĂ©s depuis l’Armistice, 20 mars 1922, (a) Paragraphe 7, (b) Paragraphe 35, (c) Paragraphe 24, (d) Paragraphe 1, (e) Paragraphe 2.
  10. (en) Taner Akcam, From Empire to Republic, Turkish Nationalism and the Armenian Genocide, 4 septembre 2004, Zed Books, pages (a) 240, (b) 145.
  11. (en) Mark Levene, Creating a Modern "Zone of Genocide": The Impact of Nation- and State-Formation on Eastern Anatolia, 1878–1923, UniversitĂ© de Warwick, © United States Holocaust Memorial Museum 1998.
  12. Cyprus Press Office, New York City
  13. (en) Reconnaissance du génocide par la Caroline du Sud
  14. (en) Reconnaissance du génocide par le New Jersey
  15. (en) Reconnaissance du gĂ©nocide par la Floride : HR 9161 – le gĂ©nocide des Pontiques 1914-1922
  16. (en) Reconnaissance du génocide par le Massachusetts
  17. (en) Reconnaissance du génocide par la Pennsylvanie
  18. (en) Reconnaissance du gĂ©nocide par l’Illinois
  19. (en) Conseil de l’Europe [PDF], Charte EuropĂ©enne pour les Langues RĂ©gionales ou Minoritaires, The First Report of the Republic of Armenia According to Paragraph 1 of Article 15 of European Charter for Regional or Minority Languages, Strasbourg, 3 septembre 2003, p. 39.
  20. (en) Siranush Ghazanchyan, « Armenian condemns the Genocide of Greeks and Assyrians in the Ottoman Empire », sur le site de la radio publique arménienne, (consulté le ).
  21. (en) Erdoğan fait pression sur Karamanlis Ă  propos de la commĂ©moration du GĂ©nocide Pontique
  22. (en) Turkish Weekly
  23. Les autres informations sur cet Ă©vĂ©nement rapportĂ©es par le New York Times peuvent ĂȘtre trouvĂ©es ici.
  24. (en) document des Nations Unies, rechercher « Pontian Genocide » si le lien ne fonctionne pas.
  25. (en) Merrill D. Peterson, Starving Armenians: America and the Armenian Genocide, 1915-1930 and After
  26. (en) G.K. Valavanis, Contemporary General History of Pontos, 1925, 1re Ă©dition
  27. Nikos Sigalas et Alexandre Toumarkine, « IngĂ©nierie dĂ©mographique, gĂ©nocide, nettoyage ethnique. Les paradigmes dominants pour l’étude de la violence sur les populations minoritaires en Turquie et dans les Balkans », European Journal of Turkish Studies, no 7,‎ (lire en ligne) :
    « le milieu de la revue Scholiastis dont est issu le journaliste et historien Tassos Kostopoulos »
  28. (en) Sjöberg Erik, The Making of the Greek Genocide: Contested Memories of the Ottoman Greek Catastrophe, New York, Berghann, , 255 p., p. 46-7
  29. (en) Niall Ferguson, The war of the world : twentieth-century conflict and the descent of the West, New York, The Penguin Press, , 808 p. (ISBN 978-1-59420-100-4, OCLC 984409661), p. 180
  30. (en) Neal Ascherson, Black Sea, page 185
  31. Michel Bruneau (directeur), Les Grecs pontiques, diaspora, identitĂ©, territoires Éditions du C.N.R.S., Paris 1998
  32. (en) Strong as Steel, Fragile as a Rose: A Turkish Jewish Witness to the Twentieth Century : l’article de Leyla Neyzi basĂ© sur le journal de YaƟar Paker's – Automne 2005
  33. Maksim Kissilier, (en) Language and Ethno-Cultural Situation in Greek Villages of Azov Region, St. Petersburg State University 2009, .
  34. (en) Bierstadt, Edward Hale. The great betrayal; a survey of the near East problem. New York: R. M. McBride & company, 1924
  35. The Killing Trap, p. 342 et 377.
  36. Sur les Turcs d'origine pontique, le film de YeƟim Ustaoğlu : En attendant les nuages (2005), tournĂ© prĂšs de Trabzon, Ă©voque ce sujet « tabou ». ScĂ©nario : dans les annĂ©es 1970, une Turque d'origine pontique, adoptĂ©e enfant par une famille turque, retrouve ses racines Ă  la suite de la rencontre fortuite d'un Pontique Ă©migrĂ© en visite, dĂ©sireux de revoir sa terre natale. Elle dĂ©couvre qu'elle a un frĂšre Ă©migrĂ© Ă  Salonique et court l'y retrouver, alors qu'elle a oubliĂ© le grec. Tout en nuances, le film dĂ©passe les clichĂ©s nationalistes et lĂšve un coin de voile sur un passĂ© violemment niĂ© par les autoritĂ©s turques (le film n'a pas Ă©tĂ© distribuĂ© dans les cinĂ©mas turcs et les mĂ©dias se sont dĂ©chaĂźnĂ©s contre l'auteur, accusĂ© de trahison comme avant lui Ömer Asan qui avait levĂ© le mĂȘme « liĂšvre »).
  37. (en) The Blight of Asia, par George Horton, Bobbs-Merrill Company, Indianapolis, 1926.
  38. Portail Web des Pontiques Helléniques
  39. Lettre de la Ligue à l’ONU.
  40. Bureau du Premier Ministre, Direction gĂ©nĂ©rale de la presse et de l’information : La Turquie s’indigne de la rĂ©solution de la GrĂšce sur le gĂ©nocide
  41. (tr) Ä°zmir ve Selanik niye kardeƟ olmadı? (Pourquoi Ä°zmir et Thessalonique n’ont pu se jumeler ?).
  42. Proclamation de Pataki
  43. ***Speech of Victorian Member of Parliament regarding Armenian, Assyrian and Pontian Genocide...*** *PIC*
  44. Le parlement de Victoria soulÚve le problÚme du génocide des Grecs
  45. Archives du Parlement du Royaume-Uni
  46. Romandie News : SuÚde - le Parlement reconnaßt le génocide arménien de 1915
  47. (en) « Dutch lawmakers pass decision in connection with Armenian Genocide Centennial », sur news.am (consulté le ).
  48. Pape François, « Aujourd'hui, un "génocide causé par l'indifférence générale et collective" », sur http://www.zenit.org/, (consulté le ).
  49. (it) « San Gregorio di Narek Dottore della Chiesa Universale », sur http://press.vatican.va/, (consulté le ).
  50. « Saint Grégoire de Narek, nouveau docteur de l'Eglise », sur radiovatican.fr, (consulté le ).
  51. (en) Genocide scholars association officially recognizes Assyrian, Greek Genocides
  52. Verein der Völkermordgegner e.V
  53. Mit einer Stimme sprechen

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Tessa Hofmann (ed.), Verfolgung, Vertreibung und Vernichtung der Christen im Osmanischen Reich 1912-1922, LIT, MĂŒnster, 2004 (ISBN 3-8258-7823-6). (p. 177-221)

Filmographie

Liens externes

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