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Génelard

Génelard est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Génelard
Génelard
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines
Maire
Mandat
Jean-François Jaunet
2020-2026
Code postal 71420
Code commune 71212
Démographie
Gentilé Génelardais
Population
municipale
1 394 hab. (2020 en augmentation de 2,5 % par rapport à 2014)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 57″ nord, 4° 14′ 16″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 345 m
Superficie 22,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montceau-les-Mines
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vallier (Saône-et-Loire)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Génelard
Liens
Site web genelard.fr

    La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, mais de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.

    Géographie

    Génelard est située au bord du canal du Centre et de la Bourbince à 18 km de Montceau-les-Mines en direction de Paray-le-Monial. La commune s'étend sur 22,1 km2 et compte 1 488 habitants au recensement de la population de 2004. Avec une densité de 67,2 habitants par km2, Génelard a subi une baisse de 6,1 % de sa population par rapport à 1999.

    Communes limitrophes

    Géologie

    La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[1].

    Voies routières et transport ferroviaire et fluvial

    On accède à Génelard par la route, le train ou le canal :

    Transports doux

    Tracé de l'EV6.
    Tracé de l'EV6.

    L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui passe à Génelard. Elle relie Saint-Nazaire à Constanţa. Longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la Mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens, la Loire, le Rhin et le Danube.

    Urbanisme

    Typologie

    Génelard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (74,3 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Villages, hameaux, lieux-dits et écarts

    • La Coupé Trahan ou la Coupe Trahan, est un hameau situé au sud-est du centre-ville de Génelard, sur la route de Martigny, elle-même située sur le parcours de la route départementale 7 du département de Saône-et-Loire.

    Toponymie

    Génelard proviendrait du mot Genou, en image à la Bourbince qui fait un coude (ou un genou). De même que Genouilly, autre village de Saône-et-Loire.

    Une autre source plus documentée indique que Génelard viendrait de trois mots gaulois : genu = la bouche, le port (une rivière entoure partiellement la cité) ; alà = errer, aller çà et là ; ritu = un gué.

    Genelàritu désignerait un gué irrégulier en langue gauloise (avec l'accent sur le à dans ce type de construction gauloise). Ce gué changeait de place avec les méandres de la rivière et les marécages des alentours, ce qui était encore le cas au siècle dernier (indication donnée par l'Association PA.GE, Recherche du PAtrimoine GEnelardais).

    Histoire

    Des mines de houille sont exploitées sur la commune au XIXe siècle et au XXe siècle[1] - [9] - [10] - [11].

    • Le puits de charbon Saint-Joseph au Bonnin-Bonnot.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2008 Jean-Paul Meunier
    mars 2008 en cours Jean-François Jaunet
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2020, la commune comptait 1 394 habitants[Note 3], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6825977249469891 1551 2111 3411 420
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4691 4861 6561 6931 5841 7231 7571 6541 716
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6931 6931 7591 7401 7151 6041 4021 3491 432
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6251 9092 0382 0681 8681 5821 4621 4591 430
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 3601 3871 394------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Génelard est le siège de la paroisse de la Sainte-Famille en Nord-Charolais, qui regroupe six communes (Génelard, Grandvaux, Oudry, Palinges, Saint-Aubin-en-Charolais et Saint-Bonnet-de-Vieille-Vigne), soit 4000 habitants environ.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église, placée sous le vocable de saint Joseph, qui conserve des parties romanes du XIIe siècle (1130-1150) dont la croisée du transept, le chœur et l'abside, avec coupole, arcs brisés, piliers cruciformes, arcatures sur colonnettes, pilastres cannelés et chapiteaux au décor végétal. Cette église, initialement dédiée au Christ-aux-Liens, dépendait du chapitre cathédral d'Autun. Le presbytère et l'église ont été vendus comme biens nationaux à la fin de la Révolution et rachetés en 1804 et 1806 par M. le comte de Pancemont. Cependant, l'église étant devenue trop petite à partir de 1845, la nef a été reconstruite en 1878-1880 et le clocher rebâti en 1890 par l’architecte Goichot (les chapelles ont été remaniées vers 1880).
    • Le château de Croix, situé sur une terrasse dominant la Bourbince.
    Château de Croix.
    • Le Centre d'interprétation de la ligne de démarcation[16] a ouvert ses portes à Génelard en . Ce lieu unique en France permet de découvrir l'histoire de la ligne de démarcation, qui coupa la France de la Suisse à l'Espagne, après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, en traversant treize départements, dont la Saône-et-Loire. Le bâtiment, à l'architecture symbolique qui accueille l'exposition permanente, a été construit place du Bassin, en bordure du canal du Centre. Il servit durant l'été 1940 à délimiter le tracé de la ligne de démarcation et à proximité même de l'emplacement de l'ancien poste de contrôle allemand situé sur le pont. Même si, par la suite, la ligne fut déplacée (elle était parallèle au canal mais distante de cinq kilomètres environ), le poste de contrôle demeura au même emplacement.
    • Le monument aux morts, déplacé fin 1991 pour être installé sur la place du Champ-de-Foire.
    • À La Petite Laugère, au croisement de la route de Montceau et de Perrecy : croix de la Fonderie de Perrecy-les-Forges (1843), qui se trouvait naguère dans la cour de l’ancien presbytère et qui a été installée en ce lieu en 2018[17] en remplacement de la croix de mission qui s'y trouvait (croix datée de 1896 qui a été transférée, quant à elle, avec son lourd christ en fonte, sur l'église, après restauration).

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Concession de Perrecy-les-Forges », sur montceaulesmines.e-monsite.com, Histoire de Montceau (consulté le ).
    10. « Concession des Porrots », sur montceaulesmines.e-monsite.com, Histoire de Montceau (consulté le ).
    11. IRSP, Perrecy-les-Forges – Ligne des puits de Romagne et de Bonnin-Bonnot, (lire en ligne [PDF]).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Centre d'interprétation de la Ligne de démarcation
    17. Croix inaugurée et bénie par monseigneur Benoît Rivière, évêque d'Autun.
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