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François Maurin

François Maurin, nĂ© le Ă  Paris[1] - [2] et mort dans la mĂȘme ville le , est un militaire français. Il a fini sa carriĂšre au grade de gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e aĂ©rienne et a exercĂ© les fonctions de chef d'État-Major des armĂ©es.

Biographie

Famille

François Maurin est le fils du général Louis Maurin (1869-1956), ministre de la Guerre (1934-1936). Son frÚre Philippe Maurin (1913-2008) a été chef d'état-major de l'Armée de l'air (1967-1969). Son épouse Danielle est décédée en 2019 à 91 ans.

Études

Il est élÚve du lycée Condorcet et du lycée Saint-Louis à Paris.

CarriĂšre

Fonctions militaires

Admis Ă  l’École de l'air en 1938, il est Ă©lĂšve de l'École de l'Air, promotion « lieutenant-colonel Louis Mailloux Â». BrevetĂ© pilote de bombardier en 1940, il est affectĂ© successivement aux groupes de bombardement 1/35 et 1/62 (qui utilise des Glenn Martin 167F[3]) entre 1940 et 43. Il est entre 1943 et 1944 aide de camp du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de la dĂ©fense aĂ©rienne (S.G.D.A).

En 1945-1946, il est pilote au groupe de bombardement 1/31 Aunis (ce nom "Aunis" vient de celui de l'ancien nom de la rĂ©gion de La Rochelle). Le groupe de bombardement appartient aux Forces AĂ©riennes de l'Atlantique et utilise Ă  ce moment-lĂ  des bombardiers Ju 88 rĂ©cupĂ©rĂ©s aux Allemands Ă  la suite du dĂ©barquement de Normandie. Il participe ainsi Ă  la libĂ©ration des poches de l'Atlantique[4] et utilise des bombes allemandes car il n'est pas possible mĂ©caniquement d'utiliser des bombes alliĂ©es sur ces avions allemands. Comme souvent, l'entretien des appareils est trĂšs difficile (piĂšces manquantes) et les pannes ou accidents mortels sont nombreux[5]. Il est ensuite pilote dans le groupe de transport (GT) 3/15 Maine Ă©quipĂ© aussi d'avions allemands Ju 52[6]puis au GT 1/62 Ă  Alger (mĂȘmes avions[6]). En 1946-1947, le capitaine Maurin est chef des opĂ©rations du GT 2/62 Franche-ComtĂ© Ă  Blida en AlgĂ©rie. Les missions du GT sont le transport entre la mĂ©tropole, Rabat et Tunis ainsi que les missions "SAMAR" (Sauvetage Maritime)[7]. Entre 1947-1950, il est chef des opĂ©rations puis commandant en second du GT 2/64 Anjou Ă  Saigon en Indochine française. Le GT est alors Ă©quipĂ© de Douglas C-47 et ravitaille les points d'appui de l'ArmĂ©e française. Il sera surnommĂ© "l'escadron des seigneurs" pour ces actions courageuses et notamment pour celles du ravitaillement de Dien-Bien-Phu en 1954[8]. En 1950-1952, il devient Commandant en second puis commandant du groupe de transport et de liaisons aĂ©riennes 2/60 (GTLA 2/60) Ă  Villacoublay. Les appareils sont des Flamants puis des Beechcraft C-45.

AprĂšs avoir Ă©tĂ© chargĂ© des questions du personnel navigant du service du personnel de l'ArmĂ©e de l'air Ă  Paris entre 1952 et 1954, il devient Commandant de l'annexe du centre d'expĂ©riences aĂ©riennes militaires (CEAM) Ă  BrĂ©tigny-sur-Orge entre 1954 et 56. Afin de parvenir au grade de gĂ©nĂ©ral, il est stagiaire de l'École supĂ©rieure de guerre aĂ©rienne et du cours supĂ©rieur interarmĂ©es pendant 2 ans (1956 Ă  1958).

Adjoint puis chef du bureau des Ă©tudes gĂ©nĂ©rales de l'Ă©tat-major de l'ArmĂ©e de l'air pendant 2 ans, il est nommĂ© Commandant du centre d'expĂ©riences aĂ©riennes militaires et de la base aĂ©rienne 118 Mont-de-Marsan jusqu'en 1963, date Ă  laquelle il est nommĂ© gĂ©nĂ©ral de brigade. Il lui est confiĂ© le poste de sous-chef d'Ă©tat major « Plans Â» de l'Etat-major de l'ArmĂ©e de l'air. En 1966, le gĂ©nĂ©ral est commandant de la 3e rĂ©gion aĂ©rienne Ă  Bordeaux-MĂ©rignac puis en commandant de la DĂ©fense aĂ©rienne (CAFDA) Ă  Taverny. En 1970, il est Major gĂ©nĂ©ral de l'ArmĂ©e de l'air et en 1971 jusqu'Ă  1975, chef d'État-Major des armĂ©es[1].

Grades successifs

Fonctions non militaires

Publication

  • Livre blanc sur la dĂ©fense, 1972

Distinctions

Notes et références

  1. « DĂ©cĂšs du GAA François MAURIN (38-Mailloux) le 21 janvier 2018 », sur Association des anciens Ă©lĂšves de l'École de l'air, (consultĂ© le ).
  2. Insee, « Acte de décÚs de François Louis André Maurin », sur MatchID
  3. « Groupe de bombardement GB 1/62 », sur https://www.passionair1940.fr/ (consulté le )
  4. Bernard Palmieri, « « AUNIS », du Junkers 88 au C-135 », sur http://www.deltareflex.com/ (consulté le )
  5. Entretien avec Camille Mathieu et le Dr Vernes, « Groupe de bombardement 1/31 dit "Aunis" en 1944/1945 », sur http://ervc135-amicale.fr/ (consulté le )
  6. Alexandre, Daniel Frairot,, « L'Armée de l'air en 1945 », sur https://www.escadrilles.org/ (consulté le )
  7. Alain Laffargue et P. Jarrige, « Ba 140 », sur https://blidanostalgie.pagesperso-orange.fr/ (consulté le )
  8. « L'Anjou, le Groupe des Seigneurs », sur http://halifax346et347.canalblog.com/ (consulté le )
  9. « CONSEILS ET AIDES AUX PERSONNES AGEES OU HANDICAPEES (C.A.P.A.H.) », sur Associations de loi 1901. Annuaire des associations et actualités associatives, (consulté le ).
  10. « LES VIEILLES TIGES D’HIER ET DE DEMAIN », .

Bibliographie

  • Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 696-697.

Liens externes

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