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Forges (Charente-Maritime)

Forges est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Forges
Forges (Charente-Maritime)
Mairie de Forges.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté de communes Aunis Sud
Maire
Mandat
Micheline Bernard
2020-2026
Code postal 17290
Code commune 17166
DĂ©mographie
Gentilé Forgiens
Population
municipale
1 321 hab. (2020 en augmentation de 5,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 97 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 06′ 20″ nord, 0° 53′ 39″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 33 m
Superficie 13,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Surgères
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Forges
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Forges
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Forges
Liens
Site web www.mairie-forges.fr

    Ses habitants sont appelés les Forgiens et les Forgiennes[1].

    GĂ©ographie

    Hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg, la commune comprend des écarts, hameaux, villages ou lieux-dits tels que Puydrouard, les Rivières, la Beltrie, le Magnou ou Villeneuve.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Forges[2]
    Virson
    Aigrefeuille-d'Aunis Forges Chambon
    Le Thou Landrais

    Urbanisme

    Typologie

    Forges est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,5 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), prairies (7,5 %), zones urbanisées (3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Forges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[11] - [9].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].

    Toponymie

    Du mot latin Fabrica, « atelier d'artisan », à l'origine du mot « fabrique » .

    Histoire

    De 1890 à 1959, en bordure de la D 939, se sont dressés les importants bâtiments et la gare de la distillerie de betteraves du Magnou.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1983 Marcel Coulon Agriculteur
    1983 1995 Raymond Soubilleau Agriculteur
    1995 2001 Henri Braud Agriculteur
    2001 En cours Micheline Bernard PS Agricultrice
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2002[14].

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2020, la commune comptait 1 321 habitants[Note 3], en augmentation de 5,26 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7537747908126809911 0031 0021 061
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1061 2331 3381 1581 1291 002917906905
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    892894893994866922929753845
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7597187148057869031 0921 1471 237
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3151 321-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Laurent

    Église Saint-Laurent.

    L'actuelle église paroissiale, consacrée à saint Laurent, n'est sans doute pas antérieure au XIIe siècle. Dépendance du prieuré clunisien Saint-Martin d'Aix, on en trouve mention pour la première fois dans une charte datée de 1188, puis de nouveau dans un pouillé du XVe siècle sous le vocable de « Sanctii Laurentii de Forgus ». Cette époque voit la reconstruction du chœur, puis l'adjonction de deux chapelles latérales au XVIe siècle. Le sanctuaire semble être durement éprouvé par les guerres de religion, mais n'est remis en état que durant le XVIIe siècle[19].

    L'Ă©glise prĂ©sente une façade romane composĂ©e de trois registres verticaux et horizontaux. La partie infĂ©rieure de celle-ci est percĂ©e d'un portail en berceau brisĂ©, composĂ© de trois voussures dĂ©pourvues de toute ornementation. La partie centrale, percĂ©e d'une mince baie sans style, s'inscrit entre deux corniches Ă  modillons oĂą l'on peut entre autres reconnaĂ®tre un saltimbanque et deux personnages masculins. Enfin, la partie supĂ©rieure de la façade accueille un campanile surmontĂ© d'une croix de pierre. La façade fut longtemps prĂ©cĂ©dĂ©e d'un ballet, sorte d'auvent que l'on retrouve sur certaines Ă©glises de la rĂ©gion, lequel est dĂ©moli en 1867.

    La nef est bordée de chapelles latérales couvertes de voûtes en plâtre. Quatre colonnes, uniques vestiges des anciennes voûtes détruites durant les guerres de religion, comportent encore des chapiteaux romans. Une huile sur toile représentant le « Martyre de saint Laurent », œuvre du peintre Bernard Dagescy (1759-1829), est située dans le sanctuaire[20].

    Moulin de Puydrouard

    Le moulin de Puydrouard.

    Les origines de ce moulin à vent semblent remonter au moins au XVIIe siècle. Vers 1870, les ailes ont été équipées du système Berton[21], qui permettait de régler la voilure, même lorsque le moulin était en action. Dans les années 1930, un début d'incendie endommage les ailes et la toiture, ultérieurement remplacée par une nouvelle toiture à deux pans en tiges de bottes. Un premier moteur à huile lourde (licence Poyaud) est mis en place dans le même temps avant d'être rapidement remplacé par un autre plus puissant.

    Le moulin est très utilisé durant la Seconde Guerre mondiale, en des temps durant lesquels le rationnement était de rigueur. Il demeure en fonction jusqu’en 1965.

    Son mécanisme est toujours complet. Il comprend notamment deux paires de meules qui pouvaient écraser de l’orge ou du blé et aussi d’autres graines suivant les réglages. C’est le dernier moulin subsistant à « la Plaine des Moulins », un écart à proximité du hameau de Puydrouard. Au début du XXe siècle, ceux-ci étaient encore au nombre de sept[22].

    Salle municipale

    La salle municipale de la commune est construite en 1926, à la suite d'une décision du conseil municipal présidée par Clément Braud, le maire de l'époque. Les travaux, confiés à l'architecte rochefortais Léon Lavoine, sont achevés l'année suivante, l'inauguration intervenant le [23]. Cette salle, précédée d'une façade couronnée d'un fronton curviligne, sert longtemps de lieu de réunion, de salle de théâtre et de cinéma aux habitants de la commune. Construite avant la salle des fêtes d'Aigrefeuille elle fut dès son ouverture un important lieu de réunions, de concerts et de bals. On y venait de toutes les communes avoisinantes pour assister à des pièces de théâtre, des séances de cinéma qui dans les années cinquante se multiplièrent avec les films de Connaissance du monde.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. « Les risques près de chez moi - commune de Forges », sur Géorisques (consulté le )
    10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Forges », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    14. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Forges, consultée le 26 octobre 2017
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. L'Ă©glise de Forges
    20. in Le patrimoine des communes de Charente-Maritime,Ă©ditions Flohic, page 52
    21. Le système Berton
    22. Moulins de Poitou Charentes
    23. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Ă©ditions Flohic, page 54

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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