Famille Bordes

Antoine-Dominique Bordes, né le 21 juillet 1815[4] à Gimbrède, fils de Barthélémy, docteur en médecine, maire adjoint de cette commune, et de Louise Thérèse Geneviève Bordes, épousa Victoire Möser le 19 juillet 1857 à Besançon[5]. Sont issus de ce mariage trois générations d'armateurs qui ont continué l’entreprise qu’il a fondée, ayant pour devise Union et Persévérance[6]. Henri Bordes, son neveu, dirigea également une compagnie bordelaise de navires à vapeur, et son fils Antoine fut directeur de la Compagnie générale maritime[7].

Barthélémy Bordes (1766-1840) était issu d'une famille ancienne et notable de l’Agenais, comprenant des professionnels de santé et des officiers royaux de cette province depuis le XVII^e siècle[8].

Pierre de Bordes, procureur du Roi en la juridiction de Puymirol, consul et notaire royal, et Marie Molynier eurent pour enfants :

• Pierre (1669-)
• Antoinette (1683-)
• Jean Raymond de Bordes (1670-1735), maître chirurgien juré à Céran, dont :
  • Marguerite Bordes (1703-), épouse Senat
  • Marie Anne Bordes (1715-), épouse La Chausse du Roussel
  • Jean Blaise Bordes (1706-), maître chirurgien à Fleurance, dont :
    • Marie, épouse Bigourdan
    • Jean (1746-1806), chirurgien et officier de santé à Flamarens, dont :
      • Antoine (1773-1816), docteur en pharmacie, dont postérité.
      • Barthélémy Jean (1766-1840), docteur en médecine, conseiller de la commune de Gimbrède, dont (suivant) :
• Antoine Aimé Dominique (1800-1850); négociant, dont :
  • Henri Bonaventure (1842-1911), membre de l'Académie de Bordeaux, armateur, directeur adjoint de l'Armement Bordes à Bordeaux, dont :
    • Antoine Pierre Jean (1870-1951), officier de marine, membre de l'Académie de Bordeaux, directeur régional de la Compagnie générale transatlantique, dont postérité.
    • Jean Henri (1879-1957), officier de cavalerie, capitaine de la commission du port de Bordeaux, sans postérité.
• Antoine-Dominique Apollinaire (1815-1883), armateur, fondateur de l’Armement Bordes, directeur général de la Compagnie générale maritime[9], dont :
  • Charles Casimir Adolphe (1858-1918)[10], directeur général de la société Bordes, puis Compagnie d’armement et d’importation de nitrate de soude, qui épousa Marthe Lesca, dont postérité.
  • Marie Blanche Henriette (1859-1938), épouse Prom
  • Alexandre Louis Barthélemy (1860-1943)[11], directeur général de la Compagnie d’armement et d’importation de nitrate de soude, administrateur de sociétés, sous-secrétaire d’État à la Marine, qui épousa Madeleine Bertera-Wappers, petite-fille de Gustaf Wappers[12], dont postérité.
  • François Joseph Antonin (1863-1940), directeur adjoint de la société Bordes, puis Compagnie d’armement et d’importation de nitrate de soude, membre de l’Académie de marine, qui épousa Louise Charpin, sans postérité.
  • Caroline Élise Alexandrine (1865-1924), épouse Lataillade
  • Valentine Irène Marie Thérèse (1869-1921), épouse Secondat de Montesquieu et de Roquefort

• Hôtel de Tourny (Bordeaux)
• Villa Manoureva (Arcachon)
• Villa Algérienne (Lège-Cap-Ferret)[13]
• Château des Gravières (Lormont)
• Villa San José (Menton)
• Villa Nellcote (Villefranche-sur-Mer)
• Villas Tijuca et Le Cottage (Villefranche-sur-Mer)
• Hôtels Bordes (Paris[14] et Bordeaux[15])
• Châteaux de Migneaux et de Fauveau (Villennes-sur-Seine)
• Domaine La Victorine (Étoile-sur-Rhône)
• Villas Argi Ederra et Harriet Baïta (Saint-Jean-de-Luz)

Les principales alliances de la famille Bordes sont : Molynier, du Pinay, Senat (1730), de Lachausse du Roussel (1743), Mailhoüe, Bigourdan (1762), Faure, Bordes (1795, 1800 et 1837), Pagès (1825), Duprat (1862), Fourché (1896), Audubert (1922), Féau (1933), Thillaye du Boulay (1929), Vézia, Potier de la Varde, Möser (1857), Abadie, Lesca (1890), Ancelin de Saint-Quentin, Couillault de Lavau, Cabaud, Marly, Baguenault de Puchesse, Chédor (1929), de Chabaud-Latour (1920), Bertera-Wappers (1893), Levallois de Saint Michel-Dunezat (1935), Wauthion (1957), Branthôme (1969), Schwebig, Raymond (1965), Corso, Blanche, Perrin, Mathieu, de Chorivit de Sagardiburu, Charpin (1916), de Moulenq-Begon (1813), Duranton (1846), Trabut-Cussac (1890), Guillot de Suduiraut (1892), Gueyne (1958), Guénard, Dubosq-Lettré (1920), Guérin (1925), Jazède (1825), Condomine (1825), Labatut de Brunel (1828), de Maistre (1943), Coquereau (1955), de Sèze (1957), Cottin (1920), Prom (1879), Bequette (1925), Lataillade y Bordes (1927), Petit (1965), Lataillade y Queheìlle, de Secondat de Montesquieu et de Roquefort (1891).

• Rue Louise Bordes, à Villefranche-sur-Mer.
• Salle consacrée à l’armement Bordes au Musée des cap-horniers de la tour Solidor, à Saint-Malo.
• Rue Antonin Bordes, à Auch

• Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes, Chasse-marée & Ouest-France, 2002, 439 p. (ISBN 2-7373-3212-5)
• Jacqueline et Claude Briot, Cap-Horniers français, t. 2 : histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Chasse-marée, 2003, 445 p. (ISBN 2-914208-28-6)
• M. Barbance, Vie commerciale de la route du cap Horn au XIX^e siècle : l'armement A.-D. Bordes et fils, Éd. de l'EHSS, 1969, 372 p. (ISBN 2-7132-0089-X et 978-2-7132-0089-2)
• Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, B.E.B., 1957, 926 p. (BNF 32203549)
• Henri Queffélec, Ce sont voiliers que vent emporte, Presses de la Cité, 1984
• Robert Chevet, Une transat bordelaise : l'aventure d'Henri Bordes, Éditions Itarkeo, 2017
• Édouard Féret, Annuaire du tout Sud-Ouest illustré, Éditions Féret, 1909