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Embuscade de Tongo Tongo

L'embuscade de Tongo Tongo a lieu le pendant la guerre du Sahel. Elle est menĂ©e par un groupe de djihadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara contre une patrouille de militaires nigĂ©riens et amĂ©ricains .

Embuscade de Tongo Tongo
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Le Staff sergent américain Bryan Black avance protégé par un SUV lors de l'embuscade
Informations générales
Date
Lieu Tongo Tongo
Issue Victoire des djihadistes
Commandants
Drapeau des États-Unis Michael Perozeni[1]Drapeau de l'État islamique Mohamed Ag Almouner
Forces en présence
Drapeau du Niger
35 hommes initialement[2]
100 hommes en renfort[2]
5 pick-up initialement[2] - [3]

Drapeau des États-Unis
11 hommes[2]
3 pick-up[2] - [4]

Drapeau de la France
53 hommes en renfort[2]
2 hélicoptÚres Tigre[5]
2 hélicoptÚres Puma[6] - [7]
2 avions Mirage 2000[6]
Drapeau de l'État islamique
50 Ă  100 hommes[4] - [8] - [9]
10 pick-up[10]
20 motos[10]
Pertes
Drapeau du Niger
5 morts[11]
8 blessés[12]
4 pick-up capturés[13]

Drapeau des États-Unis
4 morts[8]
2 blessés[3]

Drapeau de la France
aucune[14]
Drapeau de l'État islamique
inconnues

Guerre du Sahel

Batailles

CoordonnĂ©es 15° 03â€Č 26″ nord, 1° 50â€Č 06″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Niger
(Voir situation sur carte : Niger)
Embuscade de Tongo Tongo
GĂ©olocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Embuscade de Tongo Tongo
GĂ©olocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Embuscade de Tongo Tongo

Prélude

Position des combattants au dĂ©but de l'embuscade. Les AmĂ©ricains sont reprĂ©sentĂ©s par des points bleus, les NigĂ©riens par des points verts et la zone rouge est celle d'oĂč sont partis les tirs initiaux des djihadistes.

Le , un groupe de 30 militaires nigĂ©riens du Bataillon SĂ©curitĂ© et Renseignement (BSR) et 11 AmĂ©ricains de l'Operational Detachment-Alpha Team 3212 des Special Forces commandĂ©s par le capitaine Michael Perozeni[1] quitte la base de Ouallam Ă  bord de 8 vĂ©hicules type 4x4 non blindĂ©s et se met en route vers le nord de la rĂ©gion de TillabĂ©ri, Ă  la recherche de renseignements sur un lieutenant d'Adnane Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l'État islamique dans le Grand Sahara[9] - [15] - [3] - [4] - [7] - [16] - [17]. Selon la version officielle des États-Unis, cette troupe Ă©tait chargĂ©e de mener une patrouille de reconnaissance ; mais selon ABC News et Le Monde, en cours de route cette patrouille s'est transformĂ©e en une mission de combat : l'objectif Ă©tant de capturer « mort ou vif » le chef djihadiste Ibrahim Ousmane, dit Dondou Chefou[11] - [18] - [9] - [19]. D'aprĂšs ABC, la CIA est Ă©galement impliquĂ©e dans l'opĂ©ration[11].

La patrouille passe la nuit Ă  Tilwa, Ă  vingt kilomĂštres de la frontiĂšre avec le Mali[9]. Mais le lendemain matin, alors qu'elle s'apprĂȘtait Ă  regagner Ouallam, elle aurait Ă©tĂ© alertĂ©e de la prĂ©sence du chef djihadiste Dondou Chefou, dans une zone plus Ă  l'ouest[9]. Les militaires nigĂ©riens et amĂ©ricains se rendent alors au village de Tongo Tongo, situĂ© Ă  90 kilomĂštres au nord de Ouallam et dont la population est majoritairement issue du peuple des Zarmas[9]. Ils traversent le village une premiĂšre fois et entrent briĂšvement au Mali oĂč ils dĂ©truisent un campement et des motos suspectes[9]. Ils regagnent ensuite Tongo Tongo et y restent deux heures[19]. Ils rencontrent le chef de village et des habitants qui seront par la suite suspectĂ©s d'avoir retenu les soldats pour laisser le temps aux djihadistes de prĂ©parer l'embuscade[9] - [4] - [7] - [16] - [17].

DĂ©roulement

Venus du Mali avec plusieurs dizaines de vĂ©hicules et de motos, environ cinquante Ă  cent combattants prennent position[9] - [13] - [7] - [3] - [5]. Selon RFI, ils sont commandĂ©s par Mohamed Ag Almouner, dit « Tinka »[20]. Les combats s'engagent aux alentours de midi[4]. L'attaque est menĂ©e en deux temps : une premiĂšre embuscade est menĂ©e afin d'attirer les soldats nigĂ©riens et amĂ©ricains dans un second guet-apens prĂšs de la localitĂ© d'Akabar[9] - [16] - [3] - [21]. Selon Le Monde « Les assaillants sont embusquĂ©s dans un bois dense d’acacias et d’eucalyptus, la vĂ©gĂ©tation Ă©tait gĂ©nĂ©reuse dans cette zone alimentĂ©e par des affluents du Niger »[9]. Les djihadistes ouvrent le feu avec des mitrailleuses et tirent des obus de mortiers ; les soldats nigĂ©riens et amĂ©ricains rĂ©pliquent[4]. Selon RFI : « Le combat, dit-on, a Ă©tĂ© d’une rare violence »[3]. Les militaires, surpris, ne portent pas leurs gilets pare-balles au dĂ©but de l'embuscade et doivent stopper leurs vĂ©hicules pour les vĂȘtir[22]. Un des vĂ©hicules est isolĂ© des autres et est entourĂ© par les djihadistes[22].

Vers 13 heures, soit une heure aprĂšs le dĂ©but des combats, les militaires amĂ©ricains et nigĂ©riens lancent un appel pour demander des renforts[5] - [3]. Trente minutes plus tard, deux avions Mirage 2000 de l'armĂ©e française sont envoyĂ©s dans la zone des combats ; ils y arrivent aprĂšs trente autres minutes, soit une heure aprĂšs l'appel, mais ne peuvent intervenir, les forces au sol Ă©tant trop imbriquĂ©es[5] - [23] - [3] - [24]. Les avions font alors une dĂ©monstration de force, des passages Ă  basse altitude pour impressionner l'ennemi, ce qui suffit pour faire dĂ©crocher les djihadistes[4] - [23] - [22]. Deux hĂ©licoptĂšres Tigre suivent une heure et demie aprĂšs, suivis par deux hĂ©licoptĂšres Puma transportant des soldats français et amĂ©ricains qui se chargent d'extraire vers Niamey les blessĂ©s nigĂ©riens et amĂ©ricains, ainsi que les soldats nigĂ©riens morts[5] - [3] - [23] - [8]. Les corps des soldats amĂ©ricains sont quant Ă  eux emportĂ©s par Berry Aviation (en), un sous-traitant de l’armĂ©e amĂ©ricaine[23]. Des opĂ©rations de ratissage sont ensuite organisĂ©es pendant la nuit[3].

Pertes

Bryan Black
Dustin Wright
La David Johnson
Jeremiah Johnson

L'armée nigérienne déplore quatre morts et huit blessés selon un communiqué du ministÚre nigérien de la Défense, publié le lendemain de l'attaque[12]. Le bilan est ensuite rehaussé à cinq morts[11] - [18] - [9]. Les corps des quatre militaires tués sont enterrés le 7 octobre à Niamey[10]. Quatre véhicules sont également capturés[13].

Trois militaires amĂ©ricains ont trouvĂ© la mort et deux ont Ă©tĂ© blessĂ©s selon un bilan donnĂ© par des sources militaires de RFI et de l'AFP, et ensuite confirmĂ© par le Commandement des États-Unis pour l'Afrique[24] - [25] - [26]. Mais le 5 octobre, le corps d'un autre militaire amĂ©ricain est retrouvĂ©, faisant passer le bilan Ă  quatre tuĂ©s[27] - [13] - [8] - [23]. Selon l'armĂ©e amĂ©ricaine, ce dernier est dĂ©couvert par des militaires nigĂ©riens, mais pour ABC News il est en rĂ©alitĂ© restituĂ© par des villageois Ă  des soldats amĂ©ricains[11] - [18]. Les deux blessĂ©s amĂ©ricains sont transfĂ©rĂ©s Ă  l'hĂŽpital militaire de Landstuhl, en Allemagne[24]. Les forces françaises ne dĂ©plorent pour leur part aucune perte[14].

RFI indique Ă©galement que « selon certaines sources, les terroristes auraient perdu plusieurs hommes »[3]. ABC News indique que selon un haut responsable des renseignements amĂ©ricains, 21 djihadistes au moins ont Ă©tĂ© tuĂ©s lors des combats[28]. AprĂšs les combats, les soldats amĂ©ricains estimĂšrent avoir tuĂ© 20 Ă  25 de leurs adversaires[2]. Le gĂ©nĂ©ral Joseph Dunford, chef d'État-Major des armĂ©es des États-Unis, dĂ©clare cependant le 23 octobre que les pertes des assaillants sont inconnues[29].

Conséquences

Un combattant de l'EIGS pendant le combat, filmé par la caméra fixée sur le casque d'un des soldats américains tués.

L'embuscade rĂ©vĂšle au grand public la prĂ©sence des forces spĂ©ciales amĂ©ricaines au Sahel, pourtant connue depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000[30] - [24]. En octobre 2015, le Niger et les États-Unis avaient signĂ© un accord militaire engageant les deux pays « Ă  travailler ensemble sur la lutte contre le terrorisme »[24]. Les AmĂ©ricains s'Ă©taient Ă©galement engagĂ©s Ă  « former les militaires nigĂ©riens dans la lutte contre le terrorisme »[24]. En 2017, 6 000 soldats amĂ©ricains sont prĂ©sents au Afrique, dont 800 au Niger dĂ©ployĂ©s Ă  Niamey — oĂč se trouve une base de drones — et Ă  Agadez[13] - [23] - [31].

Selon CĂ©lian MacĂ©, journaliste pour LibĂ©ration : « C’est la premiĂšre fois depuis le dĂ©sastre de la bataille de Mogadiscio, en 1993, que plusieurs militaires amĂ©ricains sont tuĂ©s au combat sur le sol africain. Et dans un pays oĂč la majoritĂ© des citoyens des Etats-Unis ignoraient que leur armĂ©e y Ă©tait engagĂ©e »[23].

Dans les jours qui suivent, l'attaque n'est pas revendiquĂ©e, mais le groupe djihadiste actif dans la rĂ©gion, l'État islamique dans le Grand Sahara, dirigĂ© par Adnane Abou Walid al-Sahraoui, est le principal suspect[13] - [32] - [33] - [17] - [34]. Selon l'enquĂȘte menĂ©e par des services de sĂ©curitĂ© sous-rĂ©gionaux, des hommes de Boko Haram — l'État islamique en Afrique de l'Ouest — auraient Ă©galement pris part Ă  l'attaque ; selon une source nigĂ©rienne du journal Le Monde, une cinquantaine de djihadistes venus du Nigeria auraient gagnĂ© isolĂ©ment, en empruntant des transports en commun, l'ouest du Niger et le Mali[35]. L'État islamique dans le Grand Sahara revendique l'attaque de Tongo Tongo le 12 janvier 2018[36].

Quelques jours aprĂšs l'attaque, le chef du village de Tongo Tongo est arrĂȘtĂ© ; il est accusĂ© de complicitĂ© avec les djihadistes pour avoir retardĂ© de quelques minutes une rĂ©union entre des chefs locaux et une partie des soldats amĂ©ricains, ce qui aurait permis aux assaillants d'arriver sur place et aurait favorisĂ© leur embuscade[37]

Une polĂ©mique a Ă©galement lieu aux États-Unis, aprĂšs un appel tĂ©lĂ©phonique du prĂ©sident Donald Trump Ă  Myeshia Johnson, la veuve de La David Johnson, un des soldats tuĂ©s dans l'embuscade. Celle-ci rapporte : « Le prĂ©sident a dit que [La David Johnson] savait ce pour quoi il s’était engagĂ©, mais ça fait mal. Ça m’a fait pleurer. J’étais en colĂšre Ă  cause du ton de sa voix et de la maniĂšre dont il l’a dit. [...] Il ne se souvenait pas du nom de mon mari. La seule raison pour laquelle il s’en est souvenu, c’est parce qu’il m’a dit qu’il avait son dossier sous les yeux, et c’est lĂ  qu’il a prononcĂ© le nom “La David”. Je l’ai entendu bafouiller en essayant de se souvenir du nom de mon mari, et c’est ce qui m’a fait le plus mal, parce que si mon mari est lĂ -bas Ă  se battre pour notre pays, s’il a risquĂ© sa vie, pourquoi ne pouvez-vous pas vous souvenir de son nom ? »[38].

Suites

En fĂ©vrier et mars 2018, l'État islamique dans le Grand Sahara diffuse une vidĂ©o de l'embuscade[39] - [40]. Celle-ci comprend des images filmĂ©es par les djihadistes, mais aussi des sĂ©quences tirĂ©es des camĂ©ras fixĂ©es sur les casques des soldats amĂ©ricains tuĂ©s[39]. Il ne s'agit cependant pas d'une production officielle de l'État islamique[39]. Pour le chercheur Romain Caillet : « Globalement, ce n’est pas une production de grosse qualitĂ©. On peut aussi penser que la diffusion a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e au dernier moment, puisqu'elle intervient au lendemain des attentats du Burkina Faso. C’est clairement une volontĂ© de faire de l’ombre mĂ©diatiquement au GSIM. [...] Maintenant, l'État islamique peut s’enorgueillir d’avoir frappĂ© des AmĂ©ricains dans cette rĂ©gion, ce qui du point de vue international est encore plus valorisant que de frapper les Français. Et puis la vidĂ©o a Ă©tĂ© l’occasion de montrer qu’il y a eu depuis de nouvelles allĂ©geances dans cette rĂ©gion Ă  l'État islamique »[39]. Le Pentagone dĂ©nonce quant Ă  lui le 5 mars la « perversion » de l'État islamique[40].

EnquĂȘte

Le Pentagone rend son enquĂȘte le 10 mai 2018[22]. Le rapport reconnait plusieurs erreurs, un manque de prĂ©paration et d'entraĂźnement, ainsi que des prises de risque excessives de la part du sous-commandement amĂ©ricain[22] - [41]. Il critique Ă©galement la faiblesse du renseignement amĂ©ricain qui estimait peu probable la possibilitĂ© d'une prĂ©sence djihadiste dans la zone de Tongo Tongo[41]. Un gradĂ© impliquĂ© dans l'embuscade est Ă©galement accusĂ© d'avoir falsifiĂ© des documents officiels pour que la mission soit validĂ©e par ses supĂ©rieurs en copiant-collant un ordre de mission prĂ©cĂ©dent[41]. L'unitĂ©, qui devait initialement simplement rencontrer des anciens, aurait Ă©tĂ© redirigĂ©e juste avant le dĂ©part dans une opĂ©ration de traque de Dondou Chefou. Ni le quartier gĂ©nĂ©ral de l'AFRICOM, ni le commandement de la composante forces spĂ©ciales en Allemagne, ni les officiers supĂ©rieurs au Tchad n'auraient Ă©tĂ© informĂ©s du changement de mission[42]. Selon le rapport, le chef de patrouille a « dĂ©fini de maniĂšre inexacte » la nature de la mission pour qu'elle soit approuvĂ©e au niveau local, alors qu’elle aurait dĂ» recevoir l'autorisation du chef de bataillon, basĂ© au Tchad[22]. Le rapport indique Ă©galement que l'intervention des avions français a « sĂ»rement sauvĂ© la vie des membres survivants »[22].

Annexes

TĂ©moignages


Vidéographie

Rapports

Références

  1. (en) Rukmini Callimachi, Helene Cooper, Eric Schmitt, Alan Blinder et Thomas Gibbons-Neff, « ‘An Endless War’: Why 4 U.S. Soldiers Died in a Remote African Desert », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Joseph Trevithick, « We've Posted The Pentagon's Entire Moment-By-Moment Niger Ambush Video Briefing »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), The Drive,
  3. « Niger: des soldats nigériens et américains tués à la frontiÚre du Mali », RFI,
  4. (en) Adam Ciralsky, Kirit Radia, Conor Finnegan et Elizabeth McLaughlin, « 'He died fighting for his brothers', Niger ambush survivor says of fallen US soldier », ABC News,
  5. Nathalie Guibert, « Niger : les leçons de l’embuscade de Tongo Tongo », Le Monde,
  6. Le Monde avec AFP et Reuters, « Le Niger frappé par une attaque « terroriste » »,
  7. (en) Barbara Starr, Ryan Browne et Brad Lendon,, « 3 Green Berets killed in ambush in Niger », CNN,
  8. (en) Ryan Browne et Barbara Starr,, « New details on deadly ambush in Niger that left 4 soldiers dead », CNN,
  9. Frédéric Bobin, « Comment des djihadistes ont piégé une patrouille américaine au Niger », Le Monde,
  10. « Niger: dernier hommage aux soldats tués dans l'embuscade à Tongo Tongo », RFI,
  11. Jeune Afrique avec AFP, « Soldats américains tués au Niger : la mission devait « capturer mort ou vif » un dirigeant jihadiste, selon ABC »,
  12. AFP, « Embuscade au Niger mercredi: 4 soldats nigériens tués et 8 blessés », SlateAfrique,
  13. (en) David Lewis et Joe Bavier,, « Niger ambush, deaths highlight U.S. Africa military mission creep », Reuters,
  14. Le Figaro avec AFP, « La France engagée dans une opération militaire au Niger aprÚs une attaque «terroriste» »,
  15. « Embuscade au Niger: Donald Trump et l'armée américaine face à la polémique », RFI,
  16. Idriss Fall, « Tongo-Tongo et la mort des soldats américains », VOA,
  17. Maurin Picard, « Niger : les troupes américaines accusées de négligence », Le Figaro,
  18. « Mort de 4 soldats américains au Niger: la version officielle remise en question », RFI,
  19. « Niger: de nouvelles révélations sur la mort de soldats américains », RFI,
  20. « Mali: mort de Mohamed Ag Almouner, un des chefs du groupe EI au grand Sahara », RFI,
  21. Le Monde avec AFP, « Des soldats nigériens et américains tués dans une embuscade au Niger »,
  22. Le Monde avec AFP, « Le Pentagone admet des erreurs sur l’embuscade meurtriĂšre au Niger »,
  23. Célian Macé, « Attaques jihadistes: le Niger sous le feu », Libération,
  24. AFP, « Niger: la mort de soldats américains révÚle leur présence au Sahel », L'Express,
  25. Le Figaro avec Reuters, « Niger: huit soldats tués dans une embuscade »,
  26. Jeune Afrique avec AFP, « Niger : confirmation de la mort de trois soldats américains dans une embuscade à la frontiÚre avec le Mali »,
  27. (en) « U.S. Africa Command Statement on Situation in Niger »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), United States Africa Command,
  28. (en) Kirit Radia et Elizabeth McLaughlin, « New details from Niger ambush: when US troops sensed something wrong », ABC News,
  29. « Gen. Joseph Dunford Addresses Army Deaths In Niger Amid Donald Trump Feud With Widow » [vidéo], TIME,
  30. Olivier Fourt, « Sahel-Sahara, la discrĂšte guerre des États-Unis », RFI,
  31. Le Monde avec AFP, « Pourquoi les États-Unis ont fait du Niger leur tĂȘte de pont en Afrique »,
  32. « Embuscade au Niger: le chef jihadiste Abou Walid al-Sahraoui pointé du doigt », RFI,
  33. « l’État islamique serait dernier l’attaque sur la frontiĂšre Niger- Mali », Alakhbar,
  34. (en) « U.S. says ISIS-linked group was responsible for deadly Niger ambush », CBS News,
  35. Seidik Abba, « Boko Haram serait impliquĂ© dans l’attaque contre l’armĂ©e amĂ©ricaine au Niger », Le Monde,
  36. Le Point avec AFP, « Mali : un groupe lié à l'EI revendique l'attaque contre des militaires français »,
  37. AFP, « Niger: 13 gendarmes tués lors d'une nouvelle attaque », La Presse,
  38. Le Monde avec AFP, « La controverse provoquĂ©e par Trump avec la veuve d’un soldat amĂ©ricain tuĂ© au Niger rebondit »,
  39. « La diffusion tardive de la vidéo d'une embuscade du groupe EI au Niger interroge », RFI,
  40. L'Express avec AFP, « Vidéo de l'embuscade au Niger: le Pentagone dénonce la "perversion" de l'EI »,
  41. Eric de Salve, « Niger: la vérité sur la mort des soldats américains et nigériens à Tongo Tongo », RFI,
  42. Helene Cooper, Thomas Gibbons-Neff et Eric Schmitt, « Soldier in Bloody Niger Mission Had Warned of Gaps, Defense Officials Say », The New York Times,‎ (lire en ligne)
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