Diego Hidalgo y DurĂĄn
Diego Hidalgo y Durån, né à Los Santos de Maimona (Estrémadure) le et mort à Madrid le [1], est un homme politique, juriste et auteur espagnol.
Diego Hidalgo y DurĂĄn | |
Fonctions | |
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Ministre de la Guerre | |
â (9 mois et 24 jours) |
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Premier ministre | Alejandro Lerroux |
PrĂ©dĂ©cesseur | Juan JosĂ© Rocha GarcĂa |
Successeur | Alejandro Lerroux |
Député aux Cortes | |
â | |
Ălection | Ălections de 1931 |
RĂ©Ă©lection | Ălections de 1933 |
Circonscription | Badajoz |
Groupe politique | Parti républicain radical |
Biographie | |
Nom de naissance | Diego Hidalgo y DurĂĄn |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Los Santos de Maimona (Estrémadure) |
Date de décÚs | |
Lieu de décÚs | Madrid |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | Parti républicain radical |
Profession | Notaire |
RĂ©sidence | Moraleja del Vino ; Madrid |
Issu de lâaristocratie de province, il obtint une licence en droit et sâinstalla comme notaire Ă Madrid. Il adhĂ©ra au Parti rĂ©publicain radical et siĂ©gea dans les Cortes rĂ©publicaines de 1931 Ă 1936. AppelĂ© en 1934 dans le gouvernement Lerroux comme ministre de la Guerre, il lui incomba d'affronter la grĂšve insurrectionnelle dâoctobre 1934 dans les Asturies, Ă lâeffet de quoi il eut recours â contre lâavis majoritaire de son gouvernement et Ă titre officieux â aux services du gĂ©nĂ©ral Franco, qui, dotĂ© par Hidalgo de larges pouvoirs, mena une dure rĂ©pression, notamment en dĂ©pĂȘchant contre les grĂ©vistes les troupes coloniales marocaines. VisĂ© par les rĂ©publicains au lendemain du coup dâĂtat de 1936, il Ă©chappa de justesse Ă leur vindicte et finit, non sans hĂ©sitation, par rallier le camp nationaliste.
Biographie
Jeunes années et carriÚre parlementaire
NĂ© en 1886 Ă Los Santos de Maimona, dans le sud de lâEstrĂ©madure, au sein dâune famille dâorigine aristocratique mais de faibles ressources, il entreprit des Ă©tudes de droit. Sa licence obtenue, il acquit en 1911 sur concours le cabinet notarial du village de Moraleja del Vino, dans la province de Zamora, mais dĂ©mĂ©nagea pour Madrid en 1918. Ayant adhĂ©rĂ© au Parti rĂ©publicain radical, il rĂ©ussit Ă se faire Ă©lire dĂ©putĂ© aux Cortes pour la circonscription de Badajoz aux Ă©lections de 1931 et Ă celles 1933. Le , il fut lâun des cofondateurs de lâAsociaciĂłn de Amigos de la UniĂłn SoviĂ©tica, dĂ©clinaison espagnole de lâAssociation internationale des amis de l'Union soviĂ©tique[2].
Ministre de la Guerre
Franc-maçon et compagnon politique dâAlejandro Lerroux, Hidalgo fut dĂ©signĂ© ministre de la Guerre en , alors quâil Ă©tait dĂ©putĂ© pour la province de Badajoz. Il occupa ce poste du au dans les gouvernements prĂ©sidĂ©s successivement par Alejandro Lerroux et Ricardo Samper et fut le premier membre du Parti rĂ©publicain radical Ă dĂ©tenir ce portefeuille. Sans ĂȘtre expert en questions militaires, Hidalgo prit ses fonctions au sĂ©rieux, aidĂ© en cela par son chef de gouvernement Lerroux, dont les aspirations Ă ce ministĂšre avaient Ă©tĂ© frustrĂ©es Ă deux reprises, Ă cause de lâopposition du prĂ©sident de la rĂ©publique AlcalĂĄ Zamora[3].
Face aux revendications de lâUniĂłn Militar Española, il eut Ă cĆur de calmer les esprits. Ainsi, le , en dĂ©pit de lâopposition du prĂ©sident de la RĂ©publique, une loi dâamnistie fut-elle adoptĂ©e par les Cortes au bĂ©nĂ©fice des officiers jugĂ©s par le Tribunal de Responsabilidades PolĂticas, de mĂȘme que furent rĂ©intĂ©grĂ©s dans lâarmĂ©e les officiers qui avaient Ă©tĂ© relĂ©guĂ©s Ă la rĂ©serve en vertu de la loi du . Pour dissiper toute prĂ©occupation en rapport avec lâadjonction de noms supplĂ©mentaires aux Ă©chelles dâavancement dĂ©jĂ fixĂ©es, Hidalgo dĂ©crĂ©ta que leur rĂ©intĂ©gration ne viendrait pas perturber les tableaux de promotion, et offrit aux amnistiĂ©s le choix entre partir Ă la retraite ou passer Ă la rĂ©serve avec maintien dâun traitement complet[4].
Ă partir dâ, les socialistes sâefforcĂšrent dâobtenir, en vue de leurs objectifs rĂ©volutionnaires, lâallĂ©geance des contingents de conscrits, motif dâinquiĂ©tude pour Hidalgo, qui rĂ©agit en dĂ©crĂ©tant le lâinterdiction de toute activitĂ© politique pour le personnel militaire.
En , en visite dâinformation aux BalĂ©ares durant quatre jours, Hidalgo eut une rencontre avec le gĂ©nĂ©ral Franco. Il semble que le ministre ait Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ© par la rigueur et la minutie avec lesquels Franco accomplissait ses fonctions et la discipline quâil imposait Ă ses hommes[5] - [6]. Plus tard, sans doute pour rĂ©pondre Ă lâinquiĂ©tude de lâĂ©quipe gouvernementale dont il faisait partie, Hidalgo Ă©leva Franco, alors ĂągĂ© de 41 ans, au grade de gĂ©nĂ©ral de division[5] (en court-circuitant tous les gĂ©nĂ©raux qui le prĂ©cĂ©daient sur le tableau dâavancement)[7], en mĂȘme temps quâil rĂ©intĂ©gra Mola dans lâarmĂ©e et quâil commua la peine de prison de Sanjurjo en une mesure de bannissement au Portugal. De plus en plus, il sâentourait dâĂ©lĂ©ments durs de lâarmĂ©e pour lesquels il avait une prĂ©dilection marquĂ©e. Sans doute aussi Hidalgo se tourmentait-il du pĂ©ril que reprĂ©sentait pour lâEspagne lâexistence dâune poudriĂšre sociale consĂ©cutive aux mauvaises conditions Ă©conomiques, aggravĂ©es encore par le marasme international[5]. En , Hidalgo invita Franco, au rebours du protocole, Ă assister aux manĆuvres quâon effectuait alors dans la province de LeĂłn, et auxquelles participaient 23 000 hommes[8] - [5] - [9].
Révolution asturienne de 1934 et démission
La RĂ©volution asturienne Ă©tait une insurrection ouvriĂšre survenue dans les Asturies en comme partie constitutive de la grĂšve gĂ©nĂ©rale rĂ©volutionnaire organisĂ©e dans toute lâEspagne par les socialistes ; cependant, ladite grĂšve gĂ©nĂ©rale ne prit vĂ©ritablement pied que dans le bassin houiller des Asturies, en raison de ce que lĂ seulement la CNT anarchiste avait consenti Ă rejoindre lâAlliance ouvriĂšre proposĂ©e par les socialistes de lâUGT et du PSOE[10]. Un rĂ©gime socialiste fut ainsi instaurĂ© dans les localitĂ©s oĂč les socialistes (ou les communistes) Ă©taient prĂ©dominants, comme Ă Mieres ou Ă Sama de Langreo[11], ou un rĂ©gime communiste libertaire, lĂ oĂč prĂ©dominaient les anarcho-syndicalistes de la CNT, comme Ă GijĂłn et Ă La Felguera[12]. Les ouvriers rĂ©volutionnaires asturiens tinrent tĂȘte courageusement face Ă lâarmĂ©e durant une quinzaine de jours[13].
Lorsque la grĂšve insurrectionnelle eut Ă©clatĂ©, le gouvernement ne vit dâautre recours que lâintervention de lâarmĂ©e[14]. Diego Hidalgo, chargĂ©, au titre de ministre de la Guerre, dâĂ©touffer la RĂ©volution asturienne, voulut dâabord envoyer Franco directement dans les Asturies, mais AlcalĂĄ Zamora fit comprendre que la personne au commandement devait ĂȘtre un officier libĂ©ral sâidentifiant totalement Ă la rĂ©publique. Le conseil des ministres, prĂ©sidĂ© par AlcalĂĄ Zamora, confia au gĂ©nĂ©ral Eduardo LĂłpez de Ochoa la direction des opĂ©rations militaires afin de limiter la rĂ©pression, en dĂ©pit de lâavis des ministres cĂ©distes Hidalgo et Salazar Alonso, qui auraient souhaitĂ© que ce rĂŽle soit dĂ©volu Ă Franco. Aussi, le chef des opĂ©rations sur le terrain sera le gĂ©nĂ©ral LĂłpez Ochoa, rĂ©publicain sincĂšre et Franc-maçon notoire[15] - [16]. En mĂȘme temps toutefois, conscient de son incompĂ©tence militaire, fascinĂ© par Franco, et ne voulant faire appel quâaux officiers les plus sĂ»rs, Hidalgo dĂ©cida que Franco resterait Ă ses cĂŽtĂ©s et lâinstalla donc dans son propre bureau comme assistant personnel (« assesseur technique »)[17] - [16] - [13], avec la charge officieuse de mener la contre-offensive et la rĂ©pression, en compagnie de quelques collaborateurs, dont lâindĂ©fectible PacĂłn, de sorte que Franco joua effectivement un rĂŽle essentiel dans la conduite de lâaffaire asturienne. Le choix de Franco par Hidalgo sâexplique dâune part par la profonde connaissance quâavait Franco du terrain (gĂ©ographie, voies de communication, organisation militaire) et des hommes qui sây trouvaient[16] - [18] - [note 1], et dâautre part par son inflexibilitĂ©. Si certes, de ce fait, Franco ne dirigea les opĂ©rations quâĂ titre de conseiller direct du ministre de la Guerre, il disposait nĂ©anmoins dâune capacitĂ© dâinitiative et de pouvoirs considĂ©rables nĂ©s de sa proximitĂ© avec le ministre[14]. Tout officier soupçonnĂ© de tiĂ©deur fut remplacĂ©[14], tel que le cousin de Franco, le commandant Ricardo de la Puente Bahamonde, officier de la force aĂ©rienne, dâidĂ©es libĂ©rales, qui avait la charge dâune petite base aĂ©rienne prĂšs de LeĂłn et qui, ayant laissĂ© transparaĂźtre quelque sympathie pour les insurgĂ©s, fut sur-le-champ destituĂ© de son commandement par Franco[19] - [15].
Le gĂ©nĂ©ral Franco, requis par Hidalgo de prolonger son sĂ©jour dans le ministĂšre afin dâaider Ă coordonner la phase subsĂ©quente, dite de pacification (en rĂ©alitĂ© de rĂ©pression policiĂšre et judiciaire), demeura Ă Madrid jusquâen . LĂłpez de Ochoa nĂ©gocia, comme le souhaitait AlcalĂĄ Zamora, un cessez-le-feu par lequel les rĂ©volutionnaires, avec Ă leur tĂȘte notamment Belarmino TomĂĄs, devaient remettre leurs armes en Ă©change de la promesse que les troupes marocaines de YagĂŒe nâentreraient pas dans le bassin minier[20]. Les engagements pris par LĂłpez Ochoa semblent nâavoir pas Ă©tĂ© parfaitement respectĂ©s par Hidalgo, câest-Ă -dire par Franco, sous prĂ©texte que les mineurs nâavaient pas eux-mĂȘmes exĂ©cutĂ© toutes les clauses de lâaccord[21].
Lors des sĂ©ances parlementaires des 7 et , Hidalgo eut Ă subir les attaques, dâune part de la droite, qui le blĂąmait pour sa faiblesse[22], dâautre part des monarchistes, qui lui reprochaient son imprĂ©voyance devant le coup de force dâoctobre et qui engagĂšrent une « motion de censure voilĂ©e contre le gouvernement »[23]. Nonobstant que le gouvernement soit parvenu Ă surmonter cette Ă©preuve, Lerroux, conseillĂ© en cela par Gil-Robles, poussa Hidalgo et Ricardo Samper, les deux ministres les plus exposĂ©s, Ă la dĂ©mission, Lerroux assumant dorĂ©navant lui-mĂȘme le portefeuille de la Guerre[22]. Cette issue dĂ©pita les radicaux et fut cause de forts ressentiments entre eux et la CEDA.
Guerre civile
Ă lâĂ©clatement de la Guerre civile, et au terme de moult pĂ©ripĂ©ties, Hidalgo rĂ©ussit Ă sauver sa vie et se rĂ©fugia Ă Paris, oĂč il resta jusquâĂ la fin du conflit, avant de retourner en Espagne. Un journaliste amĂ©ricain, correspondant de guerre pour lâagence Associated Press, Ă qui il fut donnĂ© dâinterviewer Hidalgo dans son refuge parisien, Ă©crit :
« Les autres qui avaient Ă©tĂ© impliquĂ©s dans lâĂ©touffement de la rĂ©bellion de 1934 et s'Ă©taient retrouvĂ©s piĂ©gĂ©s dans la zone gouvernementale par suite de la prĂ©sente guerre ont tous Ă©prouvĂ© la vengeance des hommes de qui il avaient rĂ©coltĂ© la haine. Cependant, Diego Hidalgo, le trophĂ©e le plus recherchĂ©, Ă©tait toujours au large lorsque je quittai lâEspagne. Pendant huit mois, il trembla de peur Ă chaque pas qui sâapprochait. »
â Edward Knoblaugh[24].
Pendant la Guerre civile, Hidalgo fut une de ces figures politiques nationales de la pĂ©riode rĂ©publicaine â aux cĂŽtĂ©s dâAlejandro Lerroux et de Miguel Maura â, qui, hĂ©sitantes au dĂ©but, finirent par se rallier au gĂ©nĂ©ral Franco, contribuant ainsi Ă une certaine normalisation de la zone nationale dĂšs avant la fin du conflit[25].
Ăcrits
- (es) Un notario español en Rusia, Madrid, Cénit, , 258 p.
- (es) ¿Por qué fui lanzado del Ministerio de la Guerra? : Diez meses de actuación ministerial, Madrid, Espasa-Calpe, (mémoires)
- (es) José Antonio de Saravia : de estudiante extremeño a general de los ejércitos del Zar, Madrid, Espasa-Calpe, coll. « Vidas españolas e hispanoamericanas del siglo XIX »,
- (es) Nueva York : impresiones de un español del siglo XIX que no sabe inglés, Madrid, M. Aguilar,
Notes et références
Notes
- Il est Ă rappeler quâil avait contribuĂ© Ă rĂ©primer la grĂšve gĂ©nĂ©rale de 1917 dans les Asturies, quâil Ă©pousĂ© une Asturienne, Carmen Polo, et quâil Ă©tait depuis lors un visiteur rĂ©gulier de la rĂ©gion. Cf. P. Preston (2006), p. 79.
Références
- « Diego Hidalgo Durån | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es (consulté le )
- (es) Magdalena Garrido Caballero, « Las relaciones entre España y la UniĂłn SoviĂ©tica a travĂ©s de las Asociaciones de Amistad en el siglo XX (thĂšse de doctorat, sous la dir. dâEncarna NicolĂĄs MarĂn) », Murcie, DĂ©partement Historia Moderna, ContemporĂĄnea y de AmĂ©rica. UniversitĂ© de Murcie, (consultĂ© le ).
- (es) Carolyn P. Boyd, Historia general de España y AmĂ©rica (tome XVII), Madrid, Ediciones Rialp, (ISBN 978-8432121197), « La polĂtica militar en el bienio derechista », p. 162.
- C. P. Boyd (1986), p. 163.
- Andrée Bachoud, Franco, ou la réussite d'un homme ordinaire, Paris, Fayard, , 530 p. (ISBN 978-2213027838), p. 109.
- Cf. ses mĂ©moires : D. Hidalgo DurĂĄn (1934), p. 78-79, citĂ© par Stanley G. Payne et JesĂșs Palacios, Franco. Una biografĂa personal y polĂtica, Barcelone, Espasa, , 813 p. (ISBN 978-84-670-0992-7), p. 113-114.
- S. Payne & J. Palacios (2014), p. 112.
- S. Payne & J. Palacios (2014), p. 114.
- Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1995) (ISBN 978-2-262-01895-5), p. 67.
- (es) Fernando ClaudĂn, Cincuenta años para la reflexiĂłn (collectif, sous la dir. de Gabriel Jackson), Octubre 1934, , « Algunas reflexiones sobre Octubre 1934 », p. 43-44.
- (en) Stanley G. Payne, A History of Spain and Portugal, vol. II, Madison, University of Wisconsin Press, , « 25 », p. 637.
- (es) David Ruiz, Insurrección defensiva y revolución obrera. El octubre español de 1934, Barcelone, Labor, (ISBN 84-335-9406-0).
- BartolomĂ© Bennassar, la Guerre dâEspagne et ses lendemains, Paris, Perrin, , 548 p. (ISBN 2-262-02001-9), p. 36.
- A. Bachoud (1997), p. 110.
- S. Payne & J. Palacios (2014), p. 117.
- B. Bennassar (1995), p. 76.
- S. Payne & J. Palacios (2014), p. 116.
- (en) Paul Preston, The Spanish Civil War. Reaction, Revolution and Revenge, Londres/Dublin, Harper Collins/William Collins, coll. « Harper Perennial (Ă©d. originale) », 2016 (rĂ©Ă©d. mise Ă jour de lâĂ©dition de 2006, mĂȘme Ă©diteur, elle-mĂȘme rĂ©Ă©d. de lâĂ©dition originale de 1986, paru chez weidenfeld & nicholson sous le titre « the spanish civil war 1936-1939) », 392 p. (ISBN 978-0-00-723207-9), p. 79.
- B. Bennassar (1995), p. 76-77.
- S. Payne & J. Palacios (2014), p. 117.
- B. Bennassar (1995), p. 77.
- S. Payne & J. Palacios (2014), p. 120.
- (es) PĂo Moa, Los orĂgenes de la Guerra Civil española, Madrid, Ediciones Encuentro, 482 p. (ISBN 978-84-7490-983-8, lire en ligne), p. 54.
- (en) Edward Knoblaugh, Correspondent in Spain, New York, Sheed and Ward, , 233 p. (lire en ligne), p. 161.
- Guy Hermet, la Guerre dâEspagne, Paris, Ăditions du Seuil, coll. « Points/Histoire », , 339 p. (ISBN 2-02-010646-9), p. 182.
Bibliographie
- (es) JosĂ© Ălvarez Junco, Manuel Espadas Burgos, Concha Muñoz Tinoco et Elsa LĂłpez, Diego Hidalgo: Memoria de un tiempo difĂcil, Madrid, Alianza Editorial, , 352 p. (ISBN 978-8420695419)
- (es) Concha Muñoz Tinoco, Diego Hidalgo: un notario republicano, Badajoz, Departamento de Publicaciones, Diputación Provincial,
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
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