Dame-Marie (Orne)
Dame-Marie est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 135 habitants[Note 1].
Dame-Marie | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche Normand |
Maire Mandat |
Angélique Creusier 2020-2026 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61142 |
Démographie | |
Gentilé | Dominomariens |
Population municipale |
135 hab. (2020 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 18″ nord, 0° 36′ 55″ est |
Altitude | Min. 121 m Max. 216 m |
Superficie | 13,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ceton |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Dame-Marie se situe dans la région naturelle du Perche et se trouve au cœur du parc naturel régional du Perche que la commune a intégré à l'issue d'un vote le .
Son territoire s'étend au nord jusqu'au lieu-dit la Guinière, à l'est jusqu'aux lieux-dits la Liardière et la Borde, au sud le Haut Tertre et les Graciers et à l'ouest le Boulay, le Clos Rohard et la Renardière.
La commune est traversée par la D 955 (ancienne route nationale 155) qui va de Bellême à Nogent-le-Rotrou et est desservie par la D 295.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Préaux-du-Perche », sur la commune de Perche en Nocé, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 744,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 40 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Dame-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), prairies (38,9 %), forêts (1,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
L'hagiotoponyme caché de la localité est attesté sous la forme parocchia Dogne Marie en 1247[23].
En bas latin, le terme dominus/domina était utilisé devant un nom de personne pour l'honorer, avant d'utiliser le mot saint[24]. Il s'agit donc d'un équivalent de Notre-Dame ou de sainte Marie.
Le gentilé est Dominomarien.
Histoire
Le prieuré de Dame-Marie
En 1023, Albert de la Ferté Vidame fonde un prieuré sur le domaine hérité de sa mère Godehilde. En mémoire de Godehilde, que l'on appelait Dame Marie, son nom fut donné au prieuré. Albert confie sa fondation à l'abbaye de Jumièges. Des difficultés financières l'obligent à aliéner sa terre à l'abbaye de Saint Maximim d'Orléans. La construction ne put être achevée qu'en 1026. Malgré la richesse du domaine comprenant des étangs et des forêts le prieuré reste pauvre jusqu'au XVe siècle. La fin de la guerre de Cent Ans marque le début d'une nouvelle ère : transformation du logis du prieur, construction de la ferme et de son porche, de la bergerie, des écuries, de la grange et enfin du moulin. Cet ensemble cohérent constitue aujourd'hui le cœur du bourg.
Les moines quittèrent le prieuré entre 1701 et 1789. Vendus comme biens nationaux en 1792, le prieuré et ses dépendances sont alors acquis en communauté par le baron Jean-Baptiste Patu de Saint Vincent, magistrat à Paris, par son frère et par le bailli de Bellême.
En 1867, la commune fait l'acquisition du prieuré, les autres bâtiments sont achetés par des propriétaires locaux. L'église fut remaniée à la fin du XIXe par la construction d'un clocher puis, par l'ajout d'une sacristie. Le logis prieural servit de presbytère de 1873 à 1925 et fut partiellement détruit par un incendie en 1944. La commune en fit plus tard sa salle des fêtes.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[28].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 135 habitants[Note 8], en diminution de 22,41 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Dame-Marie a compté jusqu'à 468 habitants en 1821, mais les deux communes de Dame-Marie et Saint-Martin-du-Douet, fusionnées en 1812, totalisaient 672 habitants en 1800.
Économie
Dame-Marie est une commune où l'activité économique est principalement agricole avec plusieurs fermes pratiquant la culture céréalière ainsi qu'un peu d'élevage (vaches laitières).
On trouve également quelques petites entreprises : de maçonnerie, de menuiserie, de réparation électrique ainsi qu'un négociant de bois.
Lieux et monuments
- Château de Couesme, des XVIIIe et XIXe siècles, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[32], et site inscrit en 1973[33].
- Château de la Renardière.
- Fontaine et Lavoir du XIXe, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[34].
- Ancien prieuré de bénédictins Notre-Dame, fondé en 1023 par Albert de la Ferté, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[35], comprenant une porterie du XIVe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1997[36] avec grange du XVIe siècle en équerre, l'église Notre-Dame des XIe, XVIe et XIXe siècles, et le logis (ancien) du prieur, aujourd'hui en partie détruit, et devenu salle communale.
- L'église Notre-Dame.
- Le lavoir de Dame-Marie.
- La porterie et la grange.
- L'église : construite à l'époque romane en 1026, c'était un prieuré où vivaient quelques moines. L'église fut modifiée au XIXe siècle par l'implantation, à la place de l'ancien clocher « porté sur quatre poteaux au milieu de la nef »[37], d'un clocher très affecté, par la suite, d'infiltrations d'eau. L'état alarmant du clocher a nécessité la restauration de l'église dans son contexte monastique et historique. Le projet a été mené par l'association Agir Ensemble pour la Restauration du Site prieural de Dame-Marie et soutenu par la Direction régionale des Affaires culturelles, le FEOGA, la réserve parlementaire et la dotation globale d'équipement. Le projet de restauration a eu le label de la Fondation du Patrimoine. La démolition du clocher débute en 2006, puis est remis l'ancien porche roman en façade et un clocher en bardeaux de châtaignier est reconstruit sur la nef. L'inauguration des travaux de restauration a eu lieu le en présence de nombreuses personnalités.
- L'église de Dame-Marie en 2004.
- Pose du nouveau clocher le .
- Bénédiction du clocher de l'église de Dame-Marie par le père Bizet.
À gauche du chœur de l'église, entre la chaire et la chapelle de la Vierge, figure une inscription de fondation de messes remontant au XVIe siècle, gravée et peinte en noir sur une pierre de grès blanc. Mutilée en plusieurs endroits, elle fut déchiffrée le par Émile Janier, qui en donna la transcription suivante en langage moderne[38] :
« Ici devant repose vénérable et sage Maître Guillaume Le Camus, prêtre auparavant mari de Jeanne Marguerite Daverton, et seigneur de Haut et Petit Meulles... et (qui) par son testament passe possession du Bois Abellion à Belle..., l'avant-dernier jour d'octobre. (Il) a fondé à perpétuité une messe basse du Saint Sacrement, avec d'autres clauses contenues au dit testament, pour être dite ici (à l'église de Dame-Marie) chaque dimanche de l'année, immédiatement après la première messe paroissiale. En même temps, (il) a donné au trésor de l'église d'ici (de Dame-Marie) cinq sous de rente au jour de (la) Toussaint. Le tout (étant) assigné sur le lieu et terrain borné du dit Petit Meulles. Et (il a donné) dix sous de rente au curé, aux charges et c(ondi)-tions contenues au dit testament. Lequel (Guillaume Le Camus) trépassé le lundi dixième jour de novembre du dit an 1551. »
Activité et manifestations
Trois associations sont répertoriées à Dame-Marie :
- Le comité des fêtes (président : Roland Ménager)
- Le Club de l'amitié des ainés ruraux, qui se réunit le dernier mercredi de chaque mois. En 2009, ce club compte 33 adhérents.
- Agir ensemble pour la restauration du site prieural de Dame-Marie, qui a largement contribué à la restauration de l'église de Dame-Marie.
Tous les se déroule la fête de Dame-Marie avec un vide-grenier ainsi que des grillades midi et soir.
Personnalités liées à la commune
- Les seigneurs de Couesme : le château de Couesme se trouve sur la commune de Dame-Marie. Plusieurs seigneurs de Couesme prirent part aux croisades, l'un d'eux fut tué au siège d'Andrinople. Le château a été vendu après la Révolution à la famille Cohin de Bellême.
- Philippe Le Couturier, ancien garde de corps de Louis XVIII fit construire à la place d'un ancien manoir, le château de la Renardière à Dame-Marie.
- Roi Carol II de Roumanie : En 1926, Le roi Carol II de Roumanie s'exile en France et partage son temps entre Paris et le château de Couesme.
- Émile Janier (1909-1958), orientaliste et personnalité de la colonisation de l'Algérie, né à Dame-Marie de parents agriculteurs.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Préaux-du-Perche - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Dame-Marie et Perche en Nocé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Préaux-du-Perche - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Dame-Marie et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 159.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Martin-du-Douet », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Pierre Ménager brigue un 4e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Dame-Marie (61130) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château de Couesme », notice no IA00001500, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Couasme et abords, à Dame-Marie », sur donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr, Dreal de Basse-Normandie (consulté le ).
- « Lavoir-fontaine », notice no IA00001499, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré de bénédictins Notre-Dame », notice no IA00001498, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Enclos prioral », notice no PA61000003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Diaire de l'abbé Jean-François Gallier, 1850
- Émile Janier, « Une inscription de l'église de Dame-Marie », Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, fasc. 28, 1953, p. 40-43.