Accueil🇫🇷Chercher

Démographie de la Tunisie

La démographie de la Tunisie se caractérise par l'uniformité de la population en matière de composantes culturelles ou religieuses. Ainsi, sur un fond phénicien[13] et après avoir assimilé à travers son histoire les Romains, les Vandales, les berbères les Turcs et les Européens ce sont les Arabes qui vont le plus marquer l'identité tunisienne, 93,8 % des Tunisiens sont arabes pour 1,4 % berbère[14]. La grande majorité des Tunisiens sont affiliés à des tribus arabes originaires d'Arabie[15] dont la plus grande est la tribu des banu Hudhayl (affiliée au banu sulaym)[16] - [17].

Démographie de la Tunisie
Évolution démographique de la Tunisie entre 1960 et 2013.
Évolution démographique de la Tunisie entre 1960 et 2013.
Dynamique
Population 11 721 177 hab.
(2020)[1]
Évolution de la population 0,85 % (2020)[2],[3]
Indice de fécondité 2,06 enfants par ♀[4]
(2020)[5]
Taux de natalit̩ 15,9ʉۡ (2020)[6],[7]
Taux de mortalit̩ 6,4ʉۡ (2020)[8],[9]
Taux de mortalit̩ infantile 11ʉۡ (2020)[10]
Âges
Espérance de vie à la naissance 76,3 ans (2020)[11]
Hommes : 74,6 ans
Femmes : 78,1 ans
Âge médian 32,7 ans (2020)[12]
Hommes : 32 ans
Femmes : 33,3 ans
Structure par âge 0-14 ans : 25,28 %
15-64 ans : 65,86 %
65 ans et plus : 8,86 %
Sex-ratio (2020)
Population totale 99 â™‚/100 ♀
À la naissance 106 â™‚/100 ♀
Par tranche d'âge 0-14 ans : 107 â™‚/100 ♀
15-24 ans : 103 â™‚/100 ♀
25-54 ans : 95 â™‚/100 ♀
55-64 ans : 98 â™‚/100 ♀
65 ans et + : 90 â™‚/100 ♀
Flux migratoires (2020)
Taux de migration −1,4 â€°
Composition linguistique
Arabe (officiel)
Français
Composition ethnique
Arabo-berbère
Européens
Juifs et autres
Composition religieuse
Islam
Christianisme
Judaïsme et autres

97 % des Tunisiens étaient de confession musulmane sunnite en 2005[18]. Toutefois, il existait 250 000 non-musulmans (7 % de la population totale) à l'indépendance de la Tunisie en 1956 (dont un tiers de juifs). Durant 2 000 ans, au sud de Djerba, il existait également une forte population juive dont il ne reste plus qu'une minorité.

La Tunisie a dépassé le cap des dix millions d'habitants en 2005, ce qui correspond à un triplement de sa population depuis l'indépendance en 1956 (3 448 000 habitants) et à un doublement depuis le début des années 1970. Néanmoins, la croissance démographique ralentit, le pays accélérant sa transition démographique dans les années 1990. Ainsi la Tunisie possède la population la plus âgée d'Afrique[19].

La Tunisie est aussi un pays qui connaît un taux important d'émigration : le nombre de Tunisiens résidant à l'étranger est évalué à 885 000 personnes. 83 % d'entre eux résident en Europe dont 511 000 en France.

Évolution de la population

Entre 1960 et 2013, la population a augmenté de 6 665 799 habitants[20] - [21].

Année Population
19604 220 701
19705 127 000
19806 384 000
19908 154 400
20009 563 500
201010 547 000
201110 673 800
201210 776 400
201310 886 500
201410 982 754[22]
201911 658 341
202211 803 588

Natalité

Une politique de planning familial est lancée en 1966. L'indice de fécondité recule graduellement : le nombre d'enfants par femme est passé de près de six dans les années 1960 à 3,4 en 1990 puis à deux en 1999[23].

En 2020, l'indice de f̩condit̩ est de 1,96 enfant par femme ; le taux de natalit̩ est de 14,8ʉۡ[24].

Migration et composition culturelle

Jeunes Tunisiens à Ras Jebel.
Hommes portant la chéchia.

Alors que la vaste majorité des Tunisiens s'identifient culturellement aux Arabes, certaines études tendent à indiquer qu'ils seraient génétiquement plus proches des Berbères mais aussi de certains Européens :

« Comparés avec d'autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l'Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères, suggérant une petite contribution génétique des Arabes qui ont peuplé la région au VIIe ou VIIIe siècle[25]. »

Toutefois, de nombreuses civilisations ont envahi le pays puis ont été assimilées à des degrés divers : Phéniciens[26], Romains, Vandales venant d'Allemagne, Ottomans et enfin Français. De plus, beaucoup de Maures et de Juifs arrivèrent d'Andalousie à la fin du XVe siècle.

Les premiers Arabes orientaux, venus à partir du VIIe siècle avec les conquêtes musulmanes, ont contribué à l'islamisation de la majeure partie de l'Ifriqiya. À cette occasion se créent quelques villes nouvelles dont Kairouan et Mahdia. C'est à partir du XIe siècle, avec l'arrivée des tribus hilaliennes chassées d'Égypte, que l'arabisation linguistique et culturelle devient déterminante[27].

Certains groupes, descendants des Berbères, ont cependant su conserver leur langue et leurs coutumes, souvent en raison de leur enclavement géographique[28]. En effet, de nos jours, ils habitent souvent les régions de montagnes (Matmata, Tataouine, Gafsa, Makthar ou Sbeïtla). Toutefois, les Berbères, qui représentent une forte minorité ethnique au Maroc et en Algérie, restent peu nombreux en Tunisie. Les quelques tribus nomades, minoritaires, sont pour la plupart intégrées et sédentarisées.

La majorité de la population se considère de confession musulmane sunnite de rite malikite. De la forte population juive qui a existé durant 2 000 ans, au sud de Djerba, il n'en reste plus aujourd'hui qu'une infime partie, vivant principalement dans la région de Tunis, car la majorité des Juifs tunisiens ont en effet émigré vers Israël ou la France. Il existe également une petite population chrétienne.

Principaux pays d'origine des migrants internationaux en Tunisie [29]
Pays d'origine 2020
Drapeau de l'Algérie Algérie 11 060
Drapeau de la Libye Libye 9 688
Drapeau de la France France 9 151
Drapeau du Maroc Maroc 6 146
Drapeau de l'Italie Italie 2 345
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 537
Drapeau de la Syrie Syrie 1 382
Drapeau de l'Égypte Égypte 1 206
Drapeau du Mali Mali 1 058
Total 60 415

Données régionales

Poids démographique des différents gouvernorats
RangGouvernoratPopulation (2014)Densité
(hab./km2)
1 Tunis 1 056 247 3 053
2 Sfax 955 421 127
3 Nabeul 787 920 283
4 Sousse 674 971 253
5 Ben Arous 631 842 830
6 Ariana 576 088 1 195
7 Kairouan 570 559 85
8 Bizerte 568 219 154
9 Monastir 548 828 539
10 Médenine 479 520 56
11 Kasserine 439 243 54
12 Sidi Bouzid 429 912 61
13 Mahdia 410 812 139
14 Jendouba 401 477 129
15 Manouba 379 518 334
16 Gabès 374 300 52
17 Gafsa 337 331 38
18 Béja 303 032 85
19 Kef 243 156 49
20 Siliana 223 087 48
21 Zaghouan 176 945 64
22 Kébili 156 961 7
23 Tataouine 149 453 4
24 Tozeur 107 912 23
Source : Institut national de la statistique[30]

Avec 2 643 695 habitants en 2014, le Grand Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba) se classe au premier rang des zones les plus peuplées de Tunisie. La population du district représente 24 % de la population totale, et vit sur un territoire ne dépassant pas 2 % de la superficie du pays[31]. À l'opposé, le nord-ouest, particulièrement, les gouvernorats du Kef et de Siliana se vident selon le recensement de la population mené en 2004. La migration intérieure est en hausse et représente 27 % des mouvements totaux, principalement vers le gouvernorat de Tunis[31]. Les motifs en sont multiples : recherche d'emploi, études ou mariage. Ce phénomène a notamment des conséquences sur les constructions anarchiques, y compris aux abords des oueds et des canaux, ce qui provoque régulièrement des drames en cas d'inondations[31].

Génétique

Lignée paternelle : l'ADN du chromosome Y

Les principaux haplogroupes du chromosome Y des Tunisiens varient selon les régions, l'étude de Ennafaa faite sur 5 groupes tunisiens principalement berbère porte une moyenne de : E-M81 (71 %) J-1 (30 % +) ce qui montre l'homogénéité global[32] la majorité des études sur le chromosome Y en Tunisie a été faite sur des groupes berbères ou des zones cosmopolite (Tunis par exemple) l'haplogroupe J1 reste donc minoritaire chez les populations berbères (de l'ordre de 17%). Les arabes tunisiens tester sur les études sont en moyenne 36% J1 - 41% E-M81 un impact beaucoup plus significatif[33]. Les études mené sur l'ADN du chromosome Y dans les autres pays arabe montre que la Tunisie est dans la norme, les autres pays arabes étant approximativement pareille[34].

E1b1b1b (E-M81), anciennement E3b1b et E3b2, est caractéristique des populations du nord-ouest de l'Afrique où sa fréquence moyenne est d'environ 50 %. Dans certaines parties isolées du Maghreb, sa fréquence peut culminer jusqu'à 100 % de la population. Cet haplogroupe se retrouve aussi dans la péninsule Ibérique (5 % en moyenne) et à des fréquences moins élevées, en Italie et en France. J1 est un haplogroupe « sémitique » très fréquent dans la péninsule arabique, avec des fréquences avoisinant 70 % au Yémen. 20 % des Juifs appartiennent aussi à J1.

ADN AUTOSOMALE :

Ces études faites majoritairement sur des groupes berbères ne concerne que le chromosome Y. Pas l'ADN autosomale qui est pourtant un bon indicateur génétique aussi, on remarque que l'ADN autosomale tunisien a été influencé dans une certaine mesure par les Phéniciens[35] et que la majorité des Tunisiens descendent non pas de "berbère" mais de fermier anatolien qui ont immigré d'Europe (8.500 - 3000 av. J-C)[36] les Berbères tunisiens eux-mêmes possèdent rarement de composante génétique berbère majoritaire contrairement aux Berbères marocains[37]. Les Arabes tunisiens quant à eux possèdent généralement une composante génétique majoritairement arabe 42 %[38] - [39]

Population Nb A/B E(xE1b1b1) E1b1b1 E1b1b1a E1b1b1b E1b1b1c F K G I J1 J2 R1a R1b-M269 Autres Études
1 Berbères de Bou Omrane4005 %05 %87,5 %02,5 %00000000Ennafaa et al. (2011)[40]
2 Berbères de Bou Saad40000092,5 %000005 %0002,5 %Ennafaa et al. (2011)
3 Arabes de Jerba462,2 %0015,2 %60,9 %4,3 %00008,7 %2,2 %4,3 %2,2 %0Ennafaa et al. (2011)
4 Berbères de Jerba4700017 %76,6 %04,25 %2,1 %0000000Ennafaa et al. (2011)
5 Berbères de Chenini–Douiret270000100 %0000000000Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)[41]
6 Berbères de Sened35000065,7 %02,9 %00031,4 %0000Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
7 Berbères de Jradou320000100 %0000000000Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
8 Zaghouan320003,1 %40,6 %09,4 %00043,8 %3,1 %000Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
9 Tunis33003,0 %6,0 %54,5 %3,0 %6,0 %03,0 %024,2 %0000Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
10 Tunis14802 %3,4 %5,4 %37,8 %2,7 %4,7 %0,7 %0032,4 %3,4 %0,7 %6,1 %0,7 %Arredi et al. (2004)[42]
11 Immigrants tunisiens en Italie52009,6 %15,4 %32.7 %01,9 %1,9 %0034,6 %3,8 %000Onofri et al. (2008)

Lignée maternelle : l'ADN mitochondrial

De nombreuses études ont été menées au nord de l'Afrique pour des populations du Maroc[43] - [44], d'Algérie[45], de Tunisie[46], ou plus globalement du Nord de l'Afrique[47]. Les auteurs montrent que la structure génétique mitochondriale générale des Tunisiens et des populations du Maghreb est composée majoritairement d'haplogroupes (H, J, T, V…) fréquents dans les populations européennes (de 45 à 85 %), d'haplogroupes L (de 3 à 50 %) très fréquents dans les populations sub-sahariennes, de l'haplogroupe M1 (de 0 à 15 %) détectés principalement dans les populations est-africaines, de l'haplogroupe U6 (0 à 28 %), surtout présent en Afrique du Nord et également a des fréquences < 5 % dans la péninsule Ibérique, et d'haplogroupes M, N ou X (de 0 à 8 %) détectés principalement en Eurasie.

Population Nb H/HV/V R0a U/K (x U6) U6 T J (x J1b) J1b N M1 L3 Autres L Étude
Total Tunisie72531.32.29.05.27.13.50.93.53.015.618.5Ennafaa et al. (2011)

Références

  1. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  2. Le taux de variation de la population 2020 correspond à la somme du solde naturel 2020 et du solde migratoire 2020 divisée par la population au 1er janvier 2020.
  3. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  4. L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2020 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2020. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2020. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2020.
  5. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  6. Le taux de natalité 2020 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2020 à la population totale moyenne de 2020.
  7. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  8. Le taux de mortalité 2020 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2020, à la population moyenne de 2020.
  9. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  10. Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
  11. L'espérance de vie à la naissance en 2020 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2020. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2020.
  12. L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.
  13. Aounallah Samir, « L'Antiquité Tunisienne, De la fondation d’Utique à la chute de Carthage : Dix-huit siècles d’histoire (1101 avant J.-C. — 698 après J.-C.) », NIRVANA. Tunis,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Tunisia | History, Map, Flag, Population, & Facts | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
  15. (ja) Maps on the Web, « Maps on the Web », sur Tumblr (consulté le )
  16. Protectorat français. Secrétariat général du Gouvernement tunisien. Nomenclature et répartition des tribus de Tunisie, (lire en ligne)
  17. « Carte de la tribu des banu hudayl : Secrétariat général du Gouvernement tunisien. Nomenclature et répartition. », sur ImgBB (consulté le )
  18. (en) « Tunisia - Languages | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
  19. « La Tunisie possède la population la plus vieille d'Afrique ! », Al Huffington Post, 12 septembre 2014
  20. Perspective Monde (Université de Sherbrooke)
  21. Données générales sur la population (Institut national de la statistique)
  22. Recensement de 2014 (Institut national de la statistique)
  23. Institut national de la statistique
  24. [PDF] Annuaire statistique de la Tunisie 2016-2020
  25. A. Hajjej, H. Kâabi, M. H. Sellami, A. Dridi, A. Jeridi, W. El Borgi, G. Cherif, A. Elgaâïed, W. Y. Almawi, K. Boukef et S. Hmida, « The contribution of HLA class I and II alleles and haplotypes to the investigation of the evolutionary history of Tunisians », Tissue Antigens, vol. 68, no 2, août 2006, p. 153–162
  26. (en) Cassandra Franklin-Barbajosa, « In the Wake of the Phoenicians. DNA study reveals a Phoenician-Maltese link », National Geographic, octobre 2004
  27. Selon Gabriel Camps (Les Berbères. Mémoire et identité, éd. Errance, Paris, 1995, p. 102), « en renforçant par leur présence la part de population nomade, les Arabes arrivés au Xe siècle ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique, mais déterminant sur le plan culturel et socio-économique ».
  28. Marc Côte, « Les montagnes du Maghreb. Un cas de déterminisme géographique ? », Cafés géographiques, 15 novembre 2001
  29. https://www.un.org/development/desa/pd/content/international-migrant-stock
  30. Institut national de la statistique
  31. « Démographie : Des régions se vident, d'autres étouffent », Bab El Web, 13 décembre 2004
  32. (en) Karima Fadhlaoui-Zid, Begoña Martinez-Cruz, Houssein Khodjet-el-khil et Isabel Mendizabal, « Genetic structure of Tunisian ethnic groups revealed by paternal lineages », American Journal of Physical Anthropology, vol. 146, no 2,‎ , p. 271–280 (DOI 10.1002/ajpa.21581, lire en ligne, consulté le )
  33. (en) Sarra Elkamel, Sofia L. Marques, Luis Alvarez et Veronica Gomes, « Insights into the Middle Eastern paternal genetic pool in Tunisia: high prevalence of T-M70 haplogroup in an Arab population », Scientific Reports, vol. 11, no 1,‎ , p. 15728 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-021-95144-x, lire en ligne, consulté le )
  34. « NevGen Haplogroup Predicator 2019, public FTDNA data », sur ImgBB (consulté le )
  35. (en) Hannah M. Moots, Margaret Antonio, Susanna Sawyer et Jeffrey P. Spence, « A Genetic History of Continuity and Mobility in the Iron Age Central Mediterranean », scientifique,‎ , p. 2022.03.13.483276 (DOI 10.1101/2022.03.13.483276v1.full, lire en ligne, consulté le )
  36. (en) Rosa Fregel, Fernando L. Méndez, Youssef Bokbot et Dimas Martín-Socas, « Ancient genomes from North Africa evidence prehistoric migrations to the Maghreb from both the Levant and Europe », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 115, no 26,‎ , p. 6774–6779 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 29895688, PMCID PMC6042094, DOI 10.1073/pnas.1800851115, lire en ligne, consulté le )
  37. « FTDNA data Zenetian_east », sur ImgBB (consulté le )
  38. « Bizerte Arab Autosomale Sample. », sur ImgBB (consulté le )
  39. « Placing Ancient DNA Sequences into Reference Phylogenies », sur academic.oup.com (consulté le )
  40. Ennafaa, Fregel, H. Khodjet-el-khil et Gonzalez (2011), « Mitochondrial DNA and Y-chromosome microstructure in Tunisia », European Journal of Human Genetics, doi:10.1038/jhg.2011.92, PMC 2985948, PMID 21833004
  41. K. Fadhlaoui-Zid, B. Martinez-Cruz, H. Khodjet-el-khil, I. Mendizabal, A. Benammar-Elgaaied et D. Comas (2011), « Genetic structure of Tunisian ethnic groups revealed by paternal lineages ». American Journal of Physical Anthropology. doi: 10.1002/ajpa.21581
  42. B. Arredi, E. S. Poloni, S. Paracchini et al., « A predominantly neolithic origin for Y-chromosomal DNA variation in North Africa », American Journal of Human Genetics, vol. 75, no 2, août 2004, p. 338–45
  43. Rando et al., 1998 ; Brakez et al., 2001 ; Kéfi et al., 2005
  44. Turchi et al. 2009, Polymorphisms of mtDNA control region in Tunisian and Moroccan populations: An enrichment of forensic mtDNA databases with Northern Africa data
  45. Côrte-Real et al., 1996 ; Macaulay et al., 1999
  46. Fadhlaoui-Zid et al., 2004 ; Cherni et al., 2005 ; Loueslati et al., 2006
  47. Coudray et al., « Les lignées mitochondriales et l'histoire génétique des populations berbérophones du nord de l'Afrique », Antropo, no 18, 2009, p. 63-72

Bibliographie

  • Frédéric Sandron, La transition de la fécondité en Tunisie, éd. L'Harmattan, Paris, 2002 (ISBN 2747533824)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.