Crasville (Manche)
Crasville (prononcé [kʁavil][1]) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 226 habitants[Note 1].
Crasville | |
Le pavillon de Grenneville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Bruno Lepley 2020-2026 |
Code postal | 50630 |
Code commune | 50150 |
Démographie | |
Gentilé | Crasvillais |
Population municipale |
226 hab. (2020 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 33′ 07″ nord, 1° 20′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 87 m |
Superficie | 7,18 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Val-de-Saire |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est littorale, sa plage est exposée à l'est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 23 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Crasville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,1 %), terres arables (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,8 %), zones humides côtières (0,6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crasville en 1159 et 1180 et Crasvilla vers 1280[27].
Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Cras- représente un anthroponyme[28] - [29] - [27] ou un adjectif[30] - [1].
L'analyse du premier élément Cras- divise les toponymistes. La première hypothèse, tenant compte de la localisation des Crasville qui semble exclusive à la Normandie, l'explique par le nom de personne norrois Krakr[28], comprendre Krákr (vieux danois krak), surnom qui signifie « corneille »[31]. À l'appui de cette hypothèse : de très nombreux toponymes en -ville sont formés à partir d'un anthroponyme scandinave ; un Crabec (à 16 km, peut-être ancien nom du ruisseau Cliquempoix) ; un hameau de Craque-Mesnil à Brix (situé à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau) et le caractère relativement tardif des premières attestations du type Crasville (la plus ancienne concernant apparemment Crasville-la-Mallet, Crasvilla 1060), l'absence du -s à Cra- dans des mentions anciennes (Crasville [Eure, Cravilla 1207 ; Crasville-la-Roquefort [Seine-Maritime, Cravilla vers 1126]), de sorte que l'évolution du premier élément pourrait être analogue au type Crosville (Manche, Seine-Maritime, Eure, Calvados), dont la forme la plus ancienne est celle de Crosville-sur-Scie (Seine-Maritime, Crocvilla 1025) et qui représente selon les spécialistes le nom de personne norrois Krokr[32] (comprendre Krókr ou KrókR > vieux danois Krok). En outre, le -s après voyelle note souvent la fermeture de la voyelle qui précède, et est une ancienne graphie correspondant à l’accent circonflexe, dans ce cas à â et ô, dans la mesure où le /a/ de Krakr et le /o/ de krokr sont des voyelles longues.
D'autres hypothèses envisagent un recours au nom de personne germanique Chramn[29] (on devrait avoir *Cranville dans ce cas) ou un hypocoristique de Crassmarus, à savoir *Crasso[27] qui convient bien phonétiquement, mais dont la principale faiblesse réside dans le fait qu'il n'est pas attesté.
Enfin le recours à un adjectif cras « gras, riche »[32], d'où « fertile » pour une terre, ainsi que celui de « gros, important », tous deux attestés par des dérivés, est suggéré. Cependant cet adjectif ne semble pas épicène et sa forme fémimine est crasse « grasse », ville étant féminin, on devrait avoir *Crasseville[33].
Le gentilé est Crasvillais.
Histoire
En 1278, c'est un certain Adam de port qui est patron et seigneur de Grenneville. La seigneurie possession de la famille de port passera aux Meurdrac et ensuite aux Pierrepont[34].
En 1818, Crasville (460 habitants en 1806[35]) absorbe Grenneville (121 habitants[36]) à l'est de son territoire.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[40].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2020, la commune comptait 226 habitants[Note 8], en diminution de 15,04 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Crasville a compté jusqu'à 661 habitants en 1821.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame de Grenneville des XIIIe – XVIIIe siècles[34], rattachée depuis 1817 à Crasville, dépend aujourd'hui de la paroisse Sainte-Thérèse-du-Val-de-Saire du doyenné de Valognes-Val-de-Saire. Le lieu de culte, qui serait l'un des plus anciens du Cotentin, est situé sur une hauteur dominant le rivage. Placé sous le triple patronage de saint Antoine l'Hermite (fin XIVe début XVe siècle)[Note 9] en robe de bure, visible sur une sculpture enclavée dans le mur extérieur, de saint Lubin et de Notre-Dame, son église a été reconstruite aux XVe et XVIe siècles[45]. La nef est séparée du chœur par un arc triomphal aux petites colonnes dégagées ornées de chapiteaux décorés de motifs floraux qui pourraient dater du XIVe siècle.
- En 1964, fut mis au jour des sarcophages, laissant supposer à la présence sous le cimetière actuel, d'une nécropole mérovingienne du VIIe ou VIIIe siècle[46] - [47].
- Elle abrite un christ en croix du XVe siècle classé au titre objet aux monuments historiques[48], un maître-autel et autels latéraux (XVIIIe)[34], des fonts baptismaux fin XVIe début XVIIe siècle.
- L'église Sainte-Colombe de Crasville des XVIe – XVIIIe siècles[34] - [49], date pour l'essentiel sous son aspect actuelle du XVIIe siècle. Le clocher en bâtière a été rebâti vers 1930[47]. L'enduit extérieur, orné de motifs naïfs en piquetage réalisés par les maçons, date de 1770[50] - [47].
- L'église abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[51]. Parmi son mobilier de l'époque Louis XV, réalisé par Guillaume Godefroy (Morsalines 1720-1795), un menuisier sculpteur de Morsalines[47], à la demande de l'abbé Georges Gallois qui en a assuré le financement, un ensemble de trois autels, une chaire, un lutrin, des stalles et deux confessionnaux, exécutés entre 1753 et 1773. Quant à la statuaire, l'église conserve une Vierge à l'enfant, très cambrée, en pierre polychromée du XIVe siècle, seule statue médiévale que renferme l'édifice et qui orne le retable de l'autel latéral sud, une statue en terre cuite de sainte Catherine qui orne le retable de l'autel latéral nord, les statues de sainte Colombe[Note 10] et de saint Sylvestre pape[Note 11] en terres cuites polychromées réalisées par les potiers de Saussemesnil[52] placées de part et d'autre de l'autel principal[47], ainsi que des fonts baptismaux du XVIIIe en pierre calcaire, avec une cuve ovale à deux alvéoles — réserve d'eau et piscine percée d'un trou — supportée par un pied décoré de quatre volutes portant sur un socle mouluré en doucine et une verrière (XXe) de Mazuet[34]. La poutre de gloire en bois peint qui supporte un grand christ en croix est datée de 1767.
- Motte de Grenneville, au nord et à peu de distance du château actuel dit pavillon de Grenneville, sur le coteau, englobé dans le fort[53], et à quelques centaines de mètres à l'ouest de la mer. La motte en tronc de cône, qui relevait du fief de La Haye, occupe le sommet d'une imposante colline, au bord de la route, à gauche en allant vers Quettehou, ce qui en fait le site le plus important du Cotentin. La délimitation entre la motte et la colline est déterminée par un fossé en « Y » bordé d'un bourrelet de terre du côté de l'aval. Son sommet est très difficile d'accès tant les parois sont abruptes. De forme ovale, entièrement recouverte de broussailles et totalement impraticable, elle mesure à peu près dix mètres de haut, avec un diamètre au sommet d'environ quinze mètres, et trente mètres d'ouest en est et du nord au sud à sa base. Côté ouest, un talus assez visible borde son sommet. Sur la plateforme sommitale existait encore au XVIIIe siècle un puits, aujourd'hui rebouché, appelé la fontaine de la fée et faisant l'objet de légendes[54].
- Pavillon de Grenneville (XVe, XVIIe – XVIIIe siècles)[34] inscrit au titre des monuments historiques depuis le [55].
- Manoir de Carnanville (XVIIIe siècle)[34] au hameau Viel, avec son porche et ses trois entrées aux arcades en plein cintre ; la principale flanquée de deux portes piétonnières[Note 12], et sa cour d'honneur[34]. Cette ancienne maison forte a conservé plusieurs bâtiments de son passé[57]. François Dursus (fl. au XVIIIe siècle), propriétaire du manoir, retiré à Valognes pendant la Révolution, sera arrêté, emprisonné et libéré après avoir versé 1 362 livres[34].
- La Cour de Crasville[34].
- Manoir de Tilly du XVIe siècle[34]. Cette ancienne maison seigneuriale, sur les hauteurs, agrémentée d'une pièce d'eau[57] aurait abrité une sorte d'esprit frappeur, le bonhomme Tapotin[34] - [56].
- Croix de chemin dite de la Picoterie du XVIIIe siècle[34], la Belle Croix (XVIIe siècle), croix du village des Monts (XIXe siècle), calvaire (XXe siècle), croix de cimetière de Grenneville (XVIIe siècle), croix de cimetière de Crasville (XVIIe siècle)[34].
- Batterie allemande de Crasville composée de quatre pièces de 105 mm, qui n'avait pas de vue directe sur la mer, fonctionnait en liaison avec le poste de direction de tir de Morsalines. La batterie bien qu'armée, n'était pas achevée au moment du Débarquement[58].
- Pour mémoire
- Chapelle Saint-Germain, disparue au XVIIIe siècle. Elle se situait sur le havre face à la baie de Saint-Vaast-la-Hougue[59].
- Ancien fort de Grenneville, aménagé par le génie français pour remplacer les redoutes et batteries côtières déclassées dans les dernières décennies du XIXe siècle, et qui servit probablement de logement aux officiers allemands de la batterie de Morsalines[58].
Personnalités liées à la commune
- La famille Halley est originaire de Crasville, par Jean-Nicolas Halley, fils d'agriculteurs locaux à la fin du XIXe siècle.
Héraldique
Blason | De gueules à une aigle d'argent surmontée de deux fleurs de lys d'or[60]. |
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Détails | Création de Christian Caen adoptée le . |
Voir aussi
Bibliographie
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 173
- Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 47-50.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Crasville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Saint Antoine passe pour être l'un des plus anciens saints du Cotentin[44]
- La statue cachée pendant la Révolution dans le jardin d'un particulier avait été brisée et il fallut en remodeler le tronc. La tête, qui en est la meilleure partie, n'avait pas été endommagée[50].
- Et non saint Grégoire comme on peut parfois le lire[50].
- L'entrée n'est pas sans rappeler celle du manoir du Haut Lieu au Vicel[56].
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 103.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Gonneville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Station Météo-France Gonneville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Crasville et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 931.
- Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 281 § 1172 et p. 297 § 1252.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 107.
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- Dominique Fournier, Wikimanche : article Crasville#Toponymie
- Gautier 2014, p. 173.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 113.
- Église de Grenneville.
- Thin 2009, p. 50.
- Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 60.
- « Statue : Christ en croix ».
- Marcel Lelégard, « L'église de Crasville », dans Congrès archéologique de France. 124e session. Cotentin et Avranchin. 1966, Paris, Société française d'archéologie, , p. 162-177.
- Thin 2009, p. 48.
- Œuvres mobilières dans l'église paroissiale Sainte-Colombe à Crasville sur la base Palissy.
- Girard et Lecœur 2005, p. 217.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 194.
- Delacampagne 1982, p. 195.
- « Pavillon de Grenneville », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Thin 2009, p. 47.
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- Thin 2009, p. 23.
- Julien Deshayes, « Querqueville chapelle Saint-Germain », Vikland, la revue du Cotentin, no 3, octobre-novembre-décembre 2012, p. 28 (ISSN 0224-7992).
- « 50150 Crasville (Manche) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).