Corbeny
Corbeny[1] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Corbeny | |||||
Hôtel de ville de Corbeny. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Chemin des Dames | ||||
Maire Mandat |
Dany Vandois 2020-2026 |
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Code postal | 02820 | ||||
Code commune | 02215 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Corbéniens | ||||
Population municipale |
842 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 27′ 46″ nord, 3° 49′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 64 m Max. 134 m |
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Superficie | 15,23 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Aisne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.corbeny.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Corbéniens[2].
Géographie
Localisation
Corbeny est située dans la région Hauts-de-France, au centre du département de l'Aisne. La commune appartient au canton de Villeneuve-sur-Aisne et à la communauté de communes du Chemin des Dames.
La commune se trouve à 3,7 km au nord-est de l'ancien chef-lieu du canton, Craonne[3], à 18,5 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[4], et à 126,5 km au nord-est de la capitale, Paris[5].
Relief et géologie
Son territoire, sablonneux et argileux, se prête à toutes les cultures. Il n'est arrosé par aucun cours d'eau. La rivière Aisne se situe à un peu moins de neuf kilomètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[12] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 58 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[16] à 10,3 °C pour 1981-2010[17], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Corbeny est une commune rurale[Note 6] - [19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), forêts (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (4,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
L'origine de Corbeny est très ancienne et on peut supposer qu'elle soit celtique, deux triens (tiers de sou) ont été identifiés dans un recueil du numismate Guillaume Combrouse et frappés Carbnacum ou Corbnacum (Corbeny), la terminaison -acum signifiant, domaine[26].
Au IXe siècle, Corbeny s'est appelé Corbanacum ou Corbanacum palatinium sous Charles II le Chauve. On trouve Corbonacum ou Corbonacum Villa sous la plume de Jean Mabillon, Corbennacum sous celles de Hincmar de Reims et Flodoard, Corbiniacus ou Corbiniacus Fiscus sous Charles le Simple en 908, et aussi Corbeniacum ou Corbeniacum-Sancti-Marculphi.
À partir du XIIe siècle, on ne trouve plus que Corbigny, Corbeny chez les écrivains français ou encore Corbény (accent encore visible sur la mosaïque du bâtiment de la poste).
Histoire
Antiquité
Corbeny est un bourg construit à l'intersection de la vieille chaussée gauloise allant de Fismes à Dizy-le-Gros avec la voie romaine allant de Reims à Saint-Quentin. Le tracé de la voie romaine correspond à l'actuelle RN 44[27].
Epoque carolingienne
Sous les Carolingiens, Corbeny possédait une résidence royale. Pépin le Bref[28] et son fils Charlemagne y séjournèrent.
C'est à Corbeny qu'en 776, après la mort de Carloman, Charlemagne fut reconnu roi par les Francs d'Austrasie[29].
Charles III le Simple y résida en 900 lors des invasions normandes. Ce dernier accorda asile aux religieux de Nanteuil, près de Coutances en Normandie, qui apportèrent avec eux les reliques de saint Marcoul (ou Marculf). Il leur fit construire un prieuré en ce bourg[30] - [31] - [32].
Corbeny fut offert en avril 907 à Frédérune lors de son mariage[33] avec Charles III le Simple, et elle le donna à sa mort aux moines du prieuré de Saint-Marcoul de Corbeny qui dépendait de l'abbaye Saint-Remi de Reims.
Les reliques de saint Marcoul et le pouvoir thaumaturge des rois de France
Dans ce prieuré[34], maintenant détruit, reposaient les reliques de saint Marcoul. En 1229, le roi de France, saint Louis, se rendit en pèlerinage à Corbeny pour se recueillir devant les reliques de saint Marcoul et recevoir les pouvoirs thaumaturges des reliques du saint[35]. Ses successeurs vinrent s'y recueillir au lendemain de leur sacre à Reims, avant de se livrer dans l'église ou dans la cour du palais au « toucher des écrouelles » de malades présentant des scrofules au cou. Après le toucher direct du malade, le roi prononçait, à partir du XVIe siècle, ces paroles : « le roi te touche, que Dieu te guérisse »[36].
À partir de Louis XIV, le roi ne se rendit plus en pèlerinage à Corbeny comme cela se pratiquait depuis Louis X, les reliques de saint Marcoul venaient à la basilique Saint-Remi et le toucher se fit dans le jardin[37].
Bas Moyen Âge
L'époque florissante de Corbeny eut lieu au XIVe siècle (avant les invasions anglaises). On dénombra à cette époque entre 600 et 700 feux (entre 2 000 et 2 500 habitants). Au milieu du siècle suivant, Louis XI exempta les habitants de Corbeny de tailles, aides, subsides[38].
Epoque contemporaine
Lors de l'offensive du Chemin des Dames au cours de la Première Guerre mondiale, Corbeny fut complètement rasée et perdit son prieuré et son église du XIe siècle[39].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Corbeny est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[41]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[41], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].
Liste des maires
Services publics
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2020, la commune comptait 842 habitants[Note 8], en augmentation de 14,09 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Quentin de Corbeny, de style roman et reconstruite après la guerre 1914-1918[48]. Elle conserve les reliques de saint Marcoul.
- Oratoire Saint-Marcoul, garde le souvenir du prieuré Saint-Marcoul. On y a inséré un relief provenant du prieuré.
- Monument aux morts.
- Église Saint-Quentin.
- Oratoire Saint-Marcoul.
- Oratoire Saint-Marcoul, relief provenant de l'ancien prieuré.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Saint Marcoult, ses reliques, le prieuré et les pèlerinages.
- Nicolas Vallet, compositeur et luthiste français né à Coberny vers 1583.
Héraldique
Blason | D'azur au chevron d'or[49].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Autres références
- « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- David Malescourt, « Aisne > Corbeny (02820) », sur le site habitants.fr d'une société commerciale (consulté le ).
- « Orthodromie entre Corbeny et Craonne », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre Corbeny et Laon », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre Corbeny et Paris », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Martigny-Courpierre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Corbeny et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Martigny-Courpierre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Corbeny et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Blaise Pichon, Carte archéologique de la Gaule, 02 L'Aisne, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, 2002, p. 203
- Page 186 et 187 dans Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne (1857) de Maximilien Melleville, géologue, archéologue et historien
- Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens 1842, p. 13.
- Guillaume Marlot, Metropolis remensis historia, 1666, p. 531
- Jean-François M. Lequeux, chanoine de Paris, Antiquités religieuses du diocèse de Soissons et Laon(1859), pages 184 et suivantes
- http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_11/Tome_011_page_093.pdf
- Page 473 dans Dots et douaires dans le haut Moyen Âge (2002) de François Bougard, Laurent Feller, Régine Le Jan
- Le prieuré de Corbeny page 608 dans Histoire de la ville, cité et université de Reims métropolitaine de la Gaule de Guillaume Marbt(1845)
- Histoire du prieuré Saint-Marcoul de Corbeny, et la guérison des écrouelles par Mme Suzanne Martinet, ancienne bibliothécaire de Laon, p. 99-100
- « Histoire du pélerinage de Saint-Marcoul, à Corbeny, ou Don de guérir les écrouelles accordé aux rois de France (2e édition, revue, corrigée et… », sur Gallica, (consulté le ).
- Patrick Demouy, Le sacre du roi, Strasbourg, 2016, éd. La Nuée Bleue, p. 92-93.
- Page 177 dans Du sacre des rois de France, de son origine et de la Sainte-Ampoule de Félix Lacointa (1825)
- Nicolas Offenstadt éd., Le chemin des Dames de l'événement à la mémoire, Stock, 2004
- « communauté de communes du Chemin des Dames - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Corbeny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Le patrimoine », sur corbeny.fr (consulté le ).
- « 02215 Corbeny (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).