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Civray (Cher)

Civray est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Civray
Civray (Cher)
Église Saint-Pierre, XIIe, XVIIe et XIXe.
Blason de Civray
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes FerCher - Pays Florentais
Maire
Mandat
Sonia Pazos-Monvoisin
2020-2026
Code postal 18290
Code commune 18066
Démographie
Population
municipale
901 hab. (2020 en diminution de 10,7 % par rapport à 2014)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 05″ nord, 2° 10′ 30″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 162 m
Superficie 40,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chârost
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Civray
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Civray

    Géographie

    Appartenant au Pays florentais, la commune de Civray est constituée de cinq villages : Bois-Ratier, Civray bourg, Entrevins, la Chapelle du Puits et le Coudray[1].

    La commune fait partie du canton de Chârost[2].

    La culture de la lentille verte du Berry[3] est présente dans la commune.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Civray est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,3 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,4 %)[9].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Civray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Civray.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[12]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 514 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 501 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[10].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

    Transport

    Bus

    La commune est desservie par la ligne TER Centre-Val de Loire : Châteauroux ↔ Bourges et par la ligne V du Réseau de mobilité interurbaine[15].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attestée sous les formes Civraicum[16] et de Civraico en 1163[17], Sivray en 1180, Syvriacum et de Syvriaco entre 1185 et 1217[17], Sevrae le Champenois en 1228, Civray le Campanoix en 1534.

    Histoire

    Ce village était situé sur la voie romaine reliant Bourges à Argenton-sur-Creuse.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mars 1989 Roger Ledet
    mars 1989 mars 2001 Daniel Bonneau
    mars 2001 mars 2008 Guy Petit
    mars 2008 juillet 2020 Serge Jeanzac[18] Agent technique, technicien
    juillet 2020 En cours Sonia Pazos-Monvoisin[18] - [19] Profession de l'information, des arts et des spectacles

    Démographie

    La communauté de Civray est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 136 feux en 1709 à 126 en 1726[20]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[21].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2020, la commune comptait 901 habitants[Note 3], en diminution de 10,7 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1561 2661 3161 3691 5571 4041 3431 3741 346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4201 3901 4401 3651 3851 3661 3841 3751 269
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2161 2271 1951 0921 032975905900940
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9548938408131 0231 0041 0011 0011 008
    2017 2020 - - - - - - -
    920901-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Grange des Dîmes, Civray.
    • Église Saint-Pierre, XIIe, XVIIe et XIXe siècles, romane. L'église est un édifice du XIe siècle et est de style roman. La nef et le chÅ“ur ont été restaurés au XVe siècle, le clocher-porche est du XIIe. Cette église était autrefois sous le patronage de l'abbaye de Saint-Sulpice de Bourges. Une petite pièce à l'entrée de l'église aurait servi de dormitorium (dortoir) aux pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1661, le clocher a été frappé par la foudre et a alors été remplacé par l'humble clocheton actuel. Avant la Révolution, l'église possédait trois autels, de Notre-Dame, de saint Pierre et de saint Eloi.
    • Grange des Dîmes, XVe siècle. Possession de l'abbaye Saint-Sulpice, la grange des Dîmes de Civray est un vaste bâtiment à porte charretière simple, sans auvent.Certaines fenêtres à meurtrières des extrémités sud-ouest et nord-est, ainsi qu'une porte en plein cintre, datent peut-être du XVe siècle. Bien que l'édifice possède des murs porteurs d'une épaisseur de 1,40 mètre, plusieurs jambes de force de la charpente prennent appui sur des corbeaux ou des colonnes baguées en pierre.
    • Chapelle Notre-Dame de Sérigny, inscrit dans sa presque intégralité monument historique depuis 2006, était une chapelle annexe à l'église Saint-Pierre. La nef a été construite au XIIe siècle et restaurée au XVe siècle[26].
    • La commune se rassemble autour de sa culture gastronomique le 14 juillet, lors de la Fête de la galette de pommes de terre. Elle est dégustée avec du cidre ou des jus de fruits dans une ambiance festive[27].

    Héraldique

    Les armoiries de Civray se blasonnent ainsi :

    De sinople à la porte de ville flanquée de deux échauguettes d'argent ; au chef cousu d'azur chargé d'une clé d'or accostée de deux fleurs de lis du même.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

    Références

    1. « Fiche de la commune », sur www.cc-fercher.fr (consulté le ).
    2. Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
    3. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques près de chez moi - commune de Civray », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
    16. Dans les archives de l'abbaye de Saint Sulpice.
    17. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 494 - (ISBN 2600028838).
    18. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    20. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 168
    21. Zeller, op. cit., p. 145 et 153
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Monuments historiques : Chapelle Notre-Dame de Sérigny, Culture.gouv.fr, 26 mars 2010
    27. Centre France, « Se retrouver autour de la galette », sur www.leberry.fr, (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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