Cichlidae
La famille des CichlidĂ©s appartient Ă l'ordre des Cichliformes. Cette famille comporte plus de 200 genres et entre 1 600[1] et 1 800 espĂšces, rĂ©parties principalement en Afrique, en AmĂ©rique centrale, AmĂ©rique du Sud, Texas (une espĂšce), IsraĂ«l, Madagascar, Syrie, Iran, Sri Lanka et sur les cĂŽtes sud des Indes. Le lac Malawi abrite Ă lui seul prĂšs d'un milier d'espĂšces. De nombreuses espĂšces sont importĂ©es et parfois Ă©levĂ©es en Europe Ă des fins aquariophiles, en raison de leurs couleurs vives et de leurs mĆurs parfois Ă©voluĂ©es. On compte parmi ses membres les plus cĂ©lĂšbres le scalaire, l'oscar ou encore le discus. La disparition massive des 200 espĂšces diffĂ©rentes de CichlidĂ©s du lac Victoria, espĂšces qui se sont diversifiĂ©es depuis 12 000 ans, est une illustration des menaces qui pĂšsent sur la biodiversitĂ©.
Sous-familles de rang inférieur
Répartition géographique
Il existe chez les poissons une grande diversitĂ© phĂ©notypique et variabilitĂ© en ce qui concerne les patrons de dĂ©veloppement. Les recherches se sont principalement tournĂ©es vers le modĂšle du poisson zĂšbre, pour lequel on possĂšde de nombreuses donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques et dĂ©veloppementales. Cependant il semblerait que les Ă©tudes ne se cantonnent plus exclusivement aux modĂšles de base : « En raison de leur diversitĂ© phĂ©notypique extrĂȘme [âŠ], de leur caractĂ©risation Ă©cologique et de leur grand nombre de gĂ©nomes sĂ©quencĂ©s, [les cichlidĂ©s] constituent un modĂšle Ă©mergent susceptible de fournir des informations sur l'Ă©volution du polymorphisme de pigmentation dans la nature[2]. »
Caractéristiques
Caractéristiques physiques
- Nageoires dorsale et anale constituées de rayons épineux dans la partie antérieure et mous dans la partie postérieure.
- Nageoires pelviennes dotées de quelques rayons épineux durs et pointus.
- Absence de dents sur le palais mais présence de dents pharyngiennes et dents maxillaires.
- Une seule paire de narines (contre deux pour la plupart des poissons).
- Ligne latérale interrompue chez la plupart des espÚces, en deux et parfois trois segments.
Dimorphisme sexuel
On observe, chez certaines espÚces de Cichlidés, un dimorphisme sexuel basé sur la couleur de la peau. Cela joue un rÎle dans la sélection sexuelle : les mùles possÚdent généralement des couleurs vives (principalement pour attirer les femelles) tandis que chez les femelles les couleurs sont plus discrÚtes, permettant un camouflage plus efficace[2]. Chez certaines espÚces, plus le mùle est dominant plus sa peau deviendra bleue ce qui entraßne une atténuation de ses motifs foncés (taches et lignes médianes).
Comportement
Le comportement Ă©voluĂ© des CichlidĂ©s fascine les aquariophiles. Mis Ă part la facultĂ© d'apprentissage qu'ils montrent en captivitĂ© (notamment chez l'oscar, souvent considĂ©rĂ© comme l'Ă©quivalent aquatique du chien), on peut citer leur mode de reproduction : quand les Ćufs ne bĂ©nĂ©ficient pas d'une incubation buccale, maternelle, paternelle ou biparentale, ils sont jalousement surveillĂ©s par les parents, qui n'hĂ©sitent pas Ă veiller sur leur progĂ©niture longtemps aprĂšs l'Ă©closion, en offrant, pour certaines espĂšces, leur bouche comme protection et moyen de locomotion aux alevins.
Certains cichilidés sont monogames fidÚles, l'attachement affectif ayant été constatées par un stress scientifiquement avéré consécutivement à la séparation du partenaire[3].
Pigmentation : un nouveau modÚle en biologie du développement
Chez les tĂ©lĂ©ostĂ©ens, la pigmentation de la peau est le principal acteur du camouflage, influence le choix de partenaire sexuel et joue un rĂŽle dans la communication entre les individus dâune mĂȘme espĂšce ou entre diffĂ©rentes espĂšces[2] - [4] - [5]. Elle peut prendre des couleurs et des formes trĂšs variĂ©es selon de nombreux facteurs biotiques et abiotiques. MĂȘme si les motifs sont uniques pour chaque individu, des patrons spĂ©cifiques rĂ©gissent leur mise en place ce qui en fait un sujet de recherche central et un excellent indicateur de lâĂ©volution[4].
De nombreuses populations de cichlidĂ©s vivent dans les eaux des lacs Malawi, Victoria et Tanganyika en Afrique de lâEst et ce depuis plusieurs millions dâannĂ©es. « On pense que plus de 500 espĂšces sont apparues dans le lac Malawi au cours des 2 derniers millions dâannĂ©es » ce qui fait de ce lac un bon modĂšle dâĂ©tude des patrons de pigmentation menĂ©e en partie par la sĂ©lection sexuelle[4].
Analyse cellulaire
LâĂ©tude du modĂšle du poisson zĂšbre a montrĂ© que le dĂ©veloppement des motifs comme des barres, des lignes ou des taches est rĂ©gi par des interactions cellulaires entre diffĂ©rents types de chromatophores. Ce processus est retrouvable chez les CichlidĂ©s : câest la combinaison de diffĂ©rents types de chromatophores ou de leur disposition spatiale les uns par rapport aux autres qui est Ă lâorigine de la diversitĂ© des couleurs et des patrons. Durant lâembryogĂ©nĂšse les futurs chromatophores issus des crĂštes neurales migrent depuis le tube neural dans tout le corps pour se placer Ă la surface de la peau[5].
Une Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur les espĂšces Copadichromis azureus et Dimidiochromis compressiceps, deux espĂšces endĂ©miques de la rĂ©gion des Rifts, afin de comprendre les diffĂ©rences dans les mises en place des motifs. La superposition des cellules pigmentaires rend compliquĂ©e lâanalyse de leur disposition les unes par rapport aux autres. Les chercheurs ont donc procĂ©dĂ©, pour chacune des deux espĂšces Ă©tudiĂ©es, Ă un traitement Ă la L-adrenaline pour concentrer les pigments de mĂȘme nature entre eux en plusieurs petites tĂąches ce qui facilite leur Ă©tude. Trois types de cellules pigmentaires ont Ă©tĂ© identifiĂ©es chez les cichlidĂ©s du lac Malawi : des mĂ©lanophores (brun foncĂ©/noir, contiennent de la mĂ©lanine), des xantophores (jaune/orange, contiennent des dĂ©rivĂ©s de carotĂ©noĂŻdes) et des iridophores (argentĂ©/bleu, contiennent des cristaux de guanine)[4]. Les cellules se superposent de la sorte, du plus interne Ă la surface : xantophore, mĂ©lanophore, iridiophore. Le dĂ©veloppement du motif adulte commence au cours du dĂ©veloppement larvaire et dĂ©finit le dĂ©but de la mĂ©tamorphose[5].
Comparaison de la mise en place de la pigmentation des adultes chez C. azureus et D. compressiceps
Pour C. azureus la pigmentation est faite de la superposition de deux patrons trouvĂ©s chez dâautres CichlidĂ©s de la vallĂ©e du Grands Rift. Elle est caractĂ©risĂ©e par une alternance de bandes verticales et par des taches sombres sur le flanc (figure 1). Ces motifs sont valables chez tous les individus de lâespĂšce cependant la peau est bleu azur chez le mĂąle (les taches sombres sont attĂ©nuĂ©es par le bleu) tandis que les juvĂ©niles et les femelles ont une couleur grise et des taches marquĂ©es. Chez C. azureus les mĂ©lanophores sont 23% plus abondants dans les barres que dans les interbarres et ces cellules sont de plus grande taille dans les barres que dans les interbarres. On trouve les xantophores de mĂȘme abondance que les mĂ©lanophores dans les taches et dans les barres (voir figure 2). Il y a 9 barres et 8 interbarres chez le juvĂ©nile mais ces nombres sont amenĂ©s Ă augmenter avec lâĂąge et la taille. Chez cette espĂšce les motifs deviennent visibles progressivement au cours de la mĂ©tamorphose, dans une pĂ©riode de 3 Ă 6 semaines aprĂšs la fĂ©condation[5].
Le patron de pigmentation de D. compressiceps est lui aussi trouvĂ© chez de nombreux poissons des lacs Malawi, Victoria et Tanganyika. Il est formĂ© de bandes horizontales intercalĂ©es par des interbandes argentĂ©es (voir figure 1). Comme chez C. azureus les chromatophores qui rĂ©gissent la pigmentation de D. compressiceps sont des mĂ©lanophores, les xantophores et les iridiophores. Plus la densitĂ© de mĂ©lanophores est Ă©levĂ©e dans une ligne plus celle-ci sera foncĂ©e. Ainsi, la bande mĂ©diane (BM) a la plus forte densitĂ© de mĂ©lanophores, les bandes dorsale (BD) et dorso-latĂ©rale (BDL) ont une densitĂ© intermĂ©diaire et la bande ventro-latĂ©rale (BVL) a une faible densitĂ© de mĂ©lanophores. Les interbarres ventrales sont uniquement composĂ©es dâiridiophores et les interbarres les plus dorsales contiennent aussi des mĂ©lanophores (voir figure 2). Contrairement Ă C. azureus, le pattern est fixĂ© dĂšs la mĂ©tamorphose chez D. compressiceps[5].
Analyse génétique
Lâhybridation est possible entre de nombreuses espĂšces de CichlidĂ©s du lac Malawi. De ce fait, les chercheurs tentent de comprendre quels sont les mĂ©canismes molĂ©culaires sous-jacents Ă la mise en place des motifs pigmentaires de cette espĂšce[4]. Ces Ă©tudes sont principalement basĂ©es sur lâanalyse gĂ©nĂ©tique et la comparaison des gĂ©nomes de deux espĂšces proches via lâanalyse du polymorphisme nuclĂ©otidique (SNP) ou des locus de caractĂšre quantitatifs (QTL) par sĂ©quençage des sites de restriction (via la mĂ©thode RAD-Seq)[4]. De nombreux gĂšnes que lâon suppose acteurs de la mise en place des motifs de pigmentation ont Ă©tĂ© identifiĂ©s via ces mĂ©thodes.
Le gĂšne pax7a est un exemple de remodelage du patron de dĂ©veloppement chez les cichlidĂ©s : Le phĂ©notype tachetĂ©, largement retrouvĂ© chez les individus femelles, est associĂ© Ă un SNP non codant en amont du facteur de transcription pax7a. Lâanalyse des gĂ©nomes hybrides a dĂ©montrĂ© lâexistence de 3 allĂšles du gĂšne pax7a, responsables dâune expression plus ou moins importante de la protĂ©ine associĂ©e. LâĂ©tude montre que la modification de la composition des cellules pigmentaires, et donc des taches, est corrĂ©lĂ©e avec ce gĂšne[2].
Difficultés d'analyse du modÚle
L'étude des modÚles comme celui du Cichlidé est complexe car il met en jeu la micro et macro évolution, la sélection naturelle et sexuelle et la dynamique des populations. Il est donc nécessaire de comprendre la dynamique des mutations et leur impact sur la mise en place des patrons de développement[2].
Classification
- Etroplinae : deux genres en Inde et Ă Madagascar
- Ptychochrominae : quatre genres Ă Madagascar
- Paratilapiinae (ou tribu de Ptychochrominae) : un genre Ă Madagascar
- Heterochromidinae : bassin du Congo
- Tylochrominae Poll, 1986 (ou tribu de Pseudocrenilabrinae) : cinq genres en Afrique
- Tylochromini Poll, 1986
- Trematocarini Poll, 1986
- Boulengerochrominae (ou tribu de Pseudocrenilabrinae) : un genre en Afrique
- Tilapiinae (ou tribu de Pseudocrenilabrinae) : 34 genres en Afrique
- Pseudocrenilabrinae : 111 genres en Afrique
- Retroculinae : néotropical
- Cichlinae : néotropical
- Astronotinae : néotropical
- Geophaginae : néotropical
- Cichlasomatinae : néotropical
Genres
- genre Abactochromis (Trewavas, 1935)[6]
- genre Acarichthys Eigenmann, 1912
- genre Acaronia Myers, 1940
- genre Aequidens Eigenmann et Bray, 1894 (Aequidens pulcher, CichlidĂ©-drapeauâŠ)
- genre Alcolapia Thys van den Audenaerde, 1969
- genre Allochromis Greenwood, 1980
- genre Alticorpus Stauffer et McKaye, 1988
- genre Altolamprologus Poll, 1986
- genre Amatitlania Schmitter-Soto 2007
- genre Amphilophus Agassiz, 1859
- genre Andinoacara MusilovĂĄ, ĆĂÄan & NovĂĄk, 2009
- genre Anomalochromis Greenwood, 1985
- genre Apistogramma Regan, 1913
- genre Apistogrammoides Meinken, 1965
- genre Archocentrus Gill in Gill et Bransford, 1877
- genre Aristochromis Trewavas, 1935
- genre Astatoreochromis Pellegrin, 1904
- genre Astatotilapia Pellegrin, 1904
- genre Astronotus Swainson, 1839 (OscarâŠ)
- genre Aulonocara Regan, 1922
- genre Aulonocranus Regan, 1920
- genre Australoheros ĆĂÄan and Kullander, 2006 (non reconnu par ITIS)
- genre Baileychromis Poll, 1986
- genre Bathybates Boulenger, 1898
- genre Benitochromis Lamboj, 2001
- genre Benthochromis Poll, 1986
- genre Biotodoma Eigenmann et Kennedy, 1903
- genre Biotoecus Eigenmann et Kennedy, 1903
- genre Boulengerochromis Pellegrin, 1904
- genre Buccochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Bujurquina Kullander, 1986
- genre Callochromis Regan, 1920
- genre Caprichromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Caquetaia Fowler, 1945
- genre Cardiopharynx Poll, 1942
- genre Chaetobranchopsis Steindachner, 1875
- genre Chaetobranchus Heckel, 1840
- genre Chalinochromis Poll, 1974
- genre Champsochromis Boulenger, 1915
- genre Cheilochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Chetia Trewavas, 1961
- genre Chilochromis Boulenger, 1902
- genre Chilotilapia Boulenger, 1908
- genre Chromidotilapia Boulenger, 1898
- genre Cichla Bloch et Schneider, 1801
- genre Cichlasoma Swainson, 1839 CichlidĂ© Ă tĂȘte bossue, CichlidĂ©-forçat ou zĂ©brĂ©, CichlidĂ©-drapeauâŠ)
- genre Cleithracara Kullander et Nijssen, 1989
- genre Congochromis Stiassny & Schliewen 2007
- genre Copadichromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Copora FernĂĄndez-YĂ©pez, 1969 (non reconnu par FishBase car sans espĂšce selon ITIS)
- genre Coptodon Gervais, 1848
- genre Corematodus Boulenger, 1897
- genre Crenicara Steindachner, 1875
- genre Crenicichla Heckel, 1840
- genre Ctenochromis Pfeffer, 1893
- genre Cryptoheros Allgayer, 2001
- genre Ctenopharynx Eccles et Trewavas, 1989
- genre Cunningtonia Boulenger, 1906
- genre Cyathochromis Trewavas, 1935
- genre Cyathopharynx Regan, 1920
- genre Cyclopharynx Poll, 1948
- genre Cynotilapia Regan, 1922
- genre Cyphotilapia Regan, 1920
- genre Cyprichromis Scheuermann, 1977
- genre Cyrtocara Boulenger, 1902
- genre Danakilia Thys van den Audenaerde, 1969
- genre Dicrossus Steindachner, 1875
- genre Dimidiochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Diplotaxodon Trewavas, 1935
- genre Divandu Lamboj et Snoeks, 2000
- genre Docimodus Boulenger, 1897
- genre Eclectochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Ectodus Boulenger, 1898
- genre Enantiopus Boulenger, 1906
- genre Enigmatochromis Lamboj, 2009
- genre Eretmodus Boulenger, 1898
- genre Etia Schliewen et Stiassny, 2003
- genre Etroplus Cuvier in Cuvier et Valenciennes, 1830
- genre Exochochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Fossorochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Gaurochromis Greenwood, 1980 (non reconnu par FishBase qui nomme Haplochromis obtusidens son unique espĂšce Gaurochromis obtusidens)
- genre Genyochromis Trewavas, 1935
- genre Geophagus Heckel, 1840
- genre Gephyrochromis Boulenger, 1901
- genre Gnathochromis Poll, 1981
- genre Gobiocichla Kanazawa, 1951
- genre Grammatotria Boulenger, 1899
- genre Greenwoodochromis Poll, 1983
- genre Guianacara Kullander et Nijssen, 1989
- genre Gymnogeophagus Miranda Ribeiro, 1918
- genre Haplochromis Hilgendorf, 1888
- genre Haplotaxodon Boulenger, 1906
- genre Hemibates Regan, 1920
- genre Hemichromis Peters, 1857
- genre Hemitaeniochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Hemitilapia Boulenger, 1902
- genre Herichthys Baird et Girard, 1854
- genre Heroina Kullander, 1996
- genre Heros Heckel, 1840
- genre Herotilapia Pellegrin, 1904
- genre Heterochromis Regan, 1922 (CichlidĂ© rouge ou Poisson-joyauâŠ)
- genre Heterotilapia Regan, 1920
- genre Hoplarchus Kaup, 1860
- genre Hoplotilapia Hilgendorf, 1888
- genre Hypselecara Kullander, 1986
- genre Hypsophrys Agassiz, 1859
- genre Interochromis Yamaoka, Hori et Kuwamura, 1988
- genre Iodotropheus Oliver et Loiselle, 1972
- genre Iranocichla Coad, 1982
- genre Julidochromis Boulenger, 1898
- genre Katria Stiassny & Sparks, 2006 (non reconnu par ITIS)
- genre Konia Trewavas in Trewavas, Green et Corbet, 1972
- genre Krobia Kullander et Nijssen, 1989
- genre Labeotropheus Ahl, 1926
- genre Labidochromis Trewavas, 1935
- genre Laetacara Kullander, 1986
- genre Lamprologus Schilthuis, 1891
- genre Lepidiolamprologus Pellegrin, 1904
- genre Lestradea Poll, 1943
- genre Lethrinops Regan, 1922
- genre Lichnochromis Trewavas, 1935
- genre Limbochromis Greenwood, 1987
- genre Limnochromis Regan, 1920
- genre Limnotilapia Regan, 1920
- genre Lithochromis Lippitsch et Seehausen in Seehausen et al., 1998
- genre Lobochilotes Boulenger, 1915
- genre Macropleurodus Regan, 1922
- genre Maravichromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Maylandia Meyer et Foerster, 1984
- genre Mazarunia Kullander, 1990
- genre Mbipia Lippitsch et Seehausen in Seehausen et al., 1998
- genre Mchenga Stauffer & Konings 2006 (non reconnu par ITIS)
- genre Melanochromis Trewavas, 1935
- genre Mesonauta GĂŒnther, 1862
- genre Metriaclima Stauffer, Bowers, Kellogg, et McKaye, 1997 (non reconnu par FishBase qui place ses espĂšces dans Maylandia)
- genre Microchromis Johnson, 1975
- genre Mikrogeophagus Meulengracht-Madson in Schiötz et Christensen, 1968
- genre Myaka Trewavas in Trewavas, Green et Corbet, 1972
- genre Mylochromis Regan, 1920
- genre Naevochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Nandopsis Gill, 1862
- genre Nannacara Regan, 1905
- genre Nanochromis Pellegrin, 1904
- genre Neochromis Regan, 1920
- genre Neolamprologus Colombe et Allgayer, 1985
- genre Nimbochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Nyassachromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Ophthalmotilapia Pellegrin, 1904
- genre Oreochromis GĂŒnther, 1889
- genre Orthochromis Greenwood, 1954
- genre Otopharynx Regan, 1920
- genre Oxylapia Kiener et Maugé, 1966
- genre Pallidochromis Turner, 1994
- genre Parachromis Agassiz, 1859
- genre Paracyprichromis Poll, 1986
- genre Paralabidochromis Greenwood, 1956
- genre Parananochromis Greenwood, 1987
- genre Paraneetroplus Regan, 1905
- genre Paratilapia Bleeker, 1868
- genre Paretroplus Bleeker, 1868
- genre Pelmatochromis Steindachner, 1894
- genre Pelvicachromis Thys van den Audenaerde, 1968
- genre Perissodus Boulenger, 1898
- genre Petenia GĂŒnther, 1862
- genre Petrochromis Boulenger, 1898
- genre Petrotilapia Trewavas, 1935
- genre Pharyngochromis Greenwood, 1979
- genre Placidochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Platytaeniodus Boulenger, 1906
- genre Plecodus Boulenger, 1898
- genre Protomelas Eccles et Trewavas, 1989
- genre Pseudocrenilabrus Fowler, 1934
- genre Pseudosimochromis Nelissen, 1977
- genre Pseudotropheus Regan, 1922
- genre Pterochromis Trewavas, 1973
- genre Pterophyllum Heckel, 1840 (ScalaireâŠ)
- genre Ptychochromis Steindachner, 1880
- genre Ptychochromoides Kiener et Maugé, 1966
- genre Pundamilia Seehausen et Lippitsch in Seehausen et al., 1998
- genre Pungu Trewavas in Trewavas, Green et Corbet, 1972
- genre Pyxichromis Greenwood, 1980
- genre Reganochromis Whitley, 1929
- genre Retroculus Eigenmann et Bray, 1894
- genre Rocio Schmitter-Soto, 2007
- genre Rhamphochromis Regan, 1922
- genre Sargochromis Regan, 1920
- genre Sarotherodon RĂŒppell, 1852
- genre Satanoperca GĂŒnther, 1862
- genre Schubotzia Boulenger, 1914
- genre Schwetzochromis Poll, 1948
- genre Sciaenochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Serranochromis Regan, 1920
- genre Simochromis Boulenger, 1898
- genre Spathodus Boulenger, 1900
- genre Steatocranus Boulenger, 1899
- genre Stigmatochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Stomatepia Trewavas, 1962
- genre Symphysodon Heckel, 1840 (Disque/Discus brun, Disque/Discus bleu, Disque/Discus rouge, Disque/Discus vertâŠ)
- genre Taeniacara Myers, 1935
- genre Taeniochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Taeniolethrinops Eccles et Trewavas, 1989
- genre Tahuantinsuyoa Kullander, 1986
- genre Tangachromis Poll, 1981
- genre Tanganicodus Poll, 1950
- genre Teleocichla Kullander, 1988
- genre Teleogramma Boulenger, 1899
- genre Telmatochromis Boulenger, 1898
- genre Theraps GĂŒnther, 1862
- genre Thoracochromis Greenwood, 1979
- genre Thorichthys Meek, 1904
- genre Thysochromis Daget, 1988
- genre Tilapia Smith, 1840
- genre Tomocichla Regan, 1908
- genre Tramitichromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Trematocara Boulenger, 1899
- genre Trematochromis Poll, 1987
- genre Trematocranus Trewavas, 1935
- genre Triglachromis Poll et Thys van den Audenaerde, 1974
- genre Tristramella Trewavas, 1942
- genre Tropheops Trewavas, 1984[7]
- genre Tropheus Boulenger, 1898
- genre Tylochromis Regan, 1920
- genre Tyrannochromis Eccles et Trewavas, 1989
- genre Uaru Heckel, 1840
- genre Variabilichromis Colombe et Allgayer, 1985
- genre Vieja FernĂĄndez-YĂ©pez, 1969
- genre Xenochromis Boulenger, 1899
- genre Xenotilapia Boulenger, 1899
Galerie
- L'oscar (Astronotus ocellatus) est l'un des Cichlidés les plus populaires en aquariophilie.
- Oreochromis niloticus est élevé et consommé dans de nombreuses régions du monde.
- Le scalaire (Pterophyllum scalare) a longtemps été élevé pour le commerce aquariophile.
- Le dimorphisme sexuel est visible chez les Cichlidés. Un mùle (devant) et une femelle (à l'arriÚre) Maylandia lombardoi.
- Un couple de ramirezi (Mikrogeophagus ramirezi), mùle devant, femelle derriÚre. Beaucoup de Cichlidés forment des couples pour se reproduire.
- Un discus (Symphysodon) surveille ses Ćufs. La protection des Ćufs est l'une des caractĂ©ristiques des CichlidĂ©s.
- Le lac Malawi en Afrique de l'Ouest abrite de nombreuses espÚces de Cichlidés, dont Nimbochromis livingstonii.
- Un cichlidé du genreNeolamprologus originaire du lac Tanganyika en Afrique de l'Est.
- Le cichlidĂ© du Texas (Herichthys cyanoguttatus) est le seul cichlidĂ© indigĂšne des Ătats-Unis.
- Pelvicachromis pulcher est un cichlidé nain originaire de l'Afrique de l'Ouest.
Notes et références
- Fishbase consulté le 22/02/2009
- (en) M. EmĂlia Santos, « One gene, multiple alleles: insights into the microevolution of pigmentation polymorphisms », Molecular Ecology, vol. 26, no 10,â , p. 2605â2607 (DOI 10.1111/mec.14099, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Ce petit poisson aussi souffre de chagrins d'amour », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- (en) Claire T OâQuin, Alexi C Drilea, Matthew A Conte et Thomas D Kocher, « Mapping of pigmentation QTL on an anchored genome assembly of the cichlid fish, Metriaclima zebra », BMC Genomics, vol. 14, no 1,â , p. 287 (ISSN 1471-2164, DOI 10.1186/1471-2164-14-287, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Laura A. Hendrick, Grace A. Carter, Erin H. Hilbrands et Brian P. Heubel, « Bar, stripe and spot development in sand-dwelling cichlids from Lake Malawi », EvoDevo, vol. 10, no 1,â , p. 18 (ISSN 2041-9139, PMID 31417669, PMCID PMC6691528, DOI 10.1186/s13227-019-0132-7, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Abactochromis labrosus summary page », sur FishBase (consulté le ).
- http://www.fishbase.org/Nomenclature/ValidNameList.php?syng=Tropheops&syns=&vtitle=Scientific+Names+where+Genus+Equals+%3Ci%3ETropheops%3C%2Fi%3E&crit2=CONTAINS&crit1=EQUAL
Voir aussi
Bibliographie
- Axel Meyer, « CichlidĂ©s : les clĂ©s d'une spectaculaire Ă©volution », Pour la science, no 463,â , p. 44-50
Liens externes
- (en) Référence Catalogue of Life : Cichlidae (consulté le )
- Référence http://www.la-passion-des-poissons.over-blog.fr/
- (en) Référence Fauna Europaea : Cichlidae (consulté le )
- (fr+en) Référence FishBase : ( ) ( )
- (fr+en) Référence ITIS : Cichlidae
- (en) Référence World Register of Marine Species : taxon Cichlidae (+ liste espÚces)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Cichlidae
- (en) Référence NCBI : Cichlidae (taxons inclus)
- Cichlide38: les Cichlidés des lacs Malawi et Tanganyika