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Chapais (Québec)

Chapais est une ville située en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec, dans la province de Québec au Canada[1]. Elle est reliée au reste du Québec par la route 113. La municipalité est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.

Chapais
Chapais (Québec)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Nord-du-Québec
Statut municipal Ville
Mairesse
Mandat
Isabelle Lessard
2021-2025
Code postal G0W 1H0
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Chapaisien, ienne
Population 1 468 hab. ()
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 46â€Č 55″ nord, 74° 51â€Č 16″ ouest
Superficie 6 057 ha = 60,57 km2
Divers
Code géographique 99020
Localisation
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Chapais
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    La ville de Chapais est situĂ©e Ă  la tĂȘte des eaux qui se dĂ©versent dans les bassins hydrographiques de la baie James et de la baie d'Hudson. Chapais est Ă©galement situĂ©e prĂšs de plusieurs lacs dont, entre autres, le lac Presqu'Ăźle formĂ© il y a plusieurs milliers d'annĂ©es par une mĂ©tĂ©orite.

    Bien que Chapais soit géographiquement éloignée de la majeure partie du Québec, Chibougamau et les nations cries d'Oujé-Bougoumou et de Waswanipi se retrouvent tous à moins de 100 kilomÚtres de Chapais.

    Municipalités limitrophes

    Chapais est enclavée dans le territoire de la municipalité d'Eeyou Istchee Baie-James.

    Un des puits de la mine Opémiska, dans les années 1950 ou 1960.

    Histoire

    DĂ©couverte de minerai

    DÚs le milieu du XIXe siÚcle, plusieurs rapports géologiques attirent l'attention des instances gouvernementales sur le potentiel minier de la région. De ces rapports, celui de James Richardson, rédigé en 1857 (publié en 1870), révÚle la présence de ressources miniÚres importantes dans les secteurs des lacs Opémiska et de Chibougamau[2]. En 1903, le prospecteur Peter McKenzie découvre du cuivre dans le secteur du lac Chibougamau. Cette découverte marque le début de l'exploration miniÚre intensive dans les secteurs environnants[3].

    En 1929, le prospecteur Leo Springer est informé par un cri, Charles A. Dixon, de la présence de minerai de cuivre au sud du lac Opémisca. Springer, accompagné des prospecteurs Gaston Robitaille et Joe Perry et du pilote Lloyd B. Rochester, se rendent sur place et collectent des échantillons. Springer y découvre un important gisement du cuivre[4] - [5].

    Malgré la crise économique des années 1930, une premiÚre compagnie miniÚre, la Opémiska Copper Mines, y entreprend des forages. DÚs 1936, on y compte déjà 600 mÚtres de galeries creusées. L'année suivante, la mine doit toutefois cesser ses opérations : le prix du cuivre chute et l'absence de route complique grandement l'exploitation miniÚre[4].

    Le village Opémiska

    En 1949, la route de gravier reliant Chibougamau au Saguenay-Lac-Saint-Jean est achevĂ©e. Les communications plus faciles, ainsi que l'augmentation des besoins en minerai (dans le contexte de la Guerre froide et des dĂ©buts de la consommation de masse) stimulent l'industrie miniĂšre[6]. En 1953, la mine OpĂ©miska est remise en service. La mĂȘme annĂ©e, un tronçon de route reliant le camp OpĂ©miska et Chibougamau est achevĂ©. C'est Ă  cette Ă©poque que la compagnie crĂ©e OpĂ©miska : un village minier pour hĂ©berger les travailleurs et leurs familles. À l'image des « villes de compagnies » de l'Ă©poque, c'est l'entreprise qui assume la construction des maisons et l'installation des services essentiels: Ă©lectricitĂ©, tĂ©lĂ©phone, Ă©cole, poste, services de santĂ©. Une Ă©glise catholique et une chapelle anglicane y sont aussi construites[4].

    Fondation de la ville

    En 1955, le camp minier obtient officiellement le statut de ville et prend le nom de Chapais. Le premier conseil municipal est nommĂ© par le gouvernement du QuĂ©bec. La compagnie recommande alors la nomination de Frederic G. Cooke, gĂ©rant de la mine, mais c'est Roland Bourgault, surintendant de la mine qui est nommĂ©. À son dĂ©part en 1956, Frederic Cooke prend le poste de maire par intĂ©rim, suivi de Martin Gauvin et E.J. Boyle. Le premier conseil municipal est finalement Ă©lu en 1960 et Florian Laflamme devient le premier maire Ă©lu de la municipalitĂ©[4].

    La communautĂ© catholique Ă©tait jusqu'alors desservie par le curĂ© de Chibougamau. En 1957, la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes est Ă©rigĂ©e et rattachĂ©e au diocĂšse d'Amos[4]. La mĂȘme annĂ©e, le chemin de fer reliant Seneterre Ă  Chibougamau est achevĂ©. AdministrĂ©e par le Canadien National et servant principalement au transport de minerai et de marchandises, cette liaison contribua Ă  l'essor Ă©conomique de la rĂ©gion Chibougamau-Chapais[7].

    L'incendie du club Opémiska

    Le vers 1 heure 30 du matin, un incendie criminel ravage la salle communautaire Opémiska lors d'une célébration du nouvel an et fait 48 morts (41 le soir du drame et 7 n'ayant pas survécu à leurs blessures) ainsi qu'une cinquantaine de blessés[8] - [9].

    Cet incendie était le pire à survenir au Québec depuis plus de 40 ans. Le feu, qui aurait été déclenché dans des guirlandes de sapin séché, a rapidement bloqué l'accÚs à l'entrée principale. Plusieurs personnes réussissent à s'échapper à temps, mais cette tragédie laisse de profondes cicatrices dans la communauté de Chapais. Quelques dignitaires, dont le premier ministre René Lévesque, se déplacent pour offrir leurs condoléances aux familles des victimes[10].

    Économie

    Mines

    De sa fondation à 1992, la mine Opémiska est le principal employeur et le moteur économique de la ville de Chapais. Au début des années 1990, l'industrie miniÚre dans la région Chapais et Chibougamau est en crise. En 1991, les trois puits de la mine Opémiska (Cooke, Perry et Springer) cessent leurs opérations. Leurs installations sont démantelés en 1992[2].

    En 2021, l'entreprise QC Copper & Gold rĂ©alise des forages sur les claims de l'ancienne mine OpĂ©miska. La miniĂšre estime que des milliers de tonnes de cuivre et d'or pourraient encore y ĂȘtre exploitĂ©e[11] et envisage un projet de mine Ă  ciel ouvert[12]. Les travaux de forage continuent en 2022, alors que les dĂ©cisions sur l'exploitation des gisements devraient ĂȘtre prises en 2023[13].

    Industrie forestiĂšre

    Produit Forestier Chapais est la premiĂšre entreprise Ă  Ă©riger en 1974 une scierie Ă  10 km de la municipalitĂ© de Chapais, sur le territoire de la municipalitĂ© de la Baie-James. En raison de problĂšmes financiers et de la chute du prix du bois d’Ɠuvre, cette activitĂ© ne sera que de courte durĂ©e puisqu’un an plus tard, en 1975, PFC vend ses actifs Ă  Yves Barrette, qui fonde Barrette-Chapais LtĂ©e[2]. La scierie devient l'employeur principal du secteur Ă  la suite de la fermeture de la mine OpĂ©miska. En 2016, cette filiale des Entreprises Barrette emploie 450 personnes et est le cinquiĂšme employeur en importance dans le Nord-du-QuĂ©bec[14]. Il s'agit de la plus grosse scierie au QuĂ©bec. Elle transforme environ 980 000 mĂštres cubes de bois par annĂ©e[15]. En 2017, Barrette-Chapais fonde la filiale Granule 777, la plus importante entreprise de production de granules de l'Est du Canada[16]. Depuis 2020, celles-ci sont exportĂ©es au Royaume-Uni afin de remplacer la combustion de charbon par la biomasse[17].

    Cogénération

    La toute premiĂšre usine de cogĂ©nĂ©ration du QuĂ©bec, Chapais Énergie (opĂ©rĂ©e maintenant par la compagnie Nexolia), voit le jour en juillet 1995. Chapais Énergie utilise la biomasse forestiĂšre en transformant ces rĂ©sidus forestiers en prĂšs de 30 mĂ©gawatts d'Ă©lectricitĂ©[18].

    Économie circulaire

    En 2021 Chapais se dĂ©marque pour son projet d'Ă©conomie circulaire, qui vise Ă  valoriser les rĂ©sidus des industries forestiĂšres. Alors que la forestiĂšre Barrette-Chapais LtĂ©e produit du bois d'Ɠuvre, ses retailles de bois sont rĂ©cupĂ©rĂ©es et transformĂ©es en granules. Quant aux Ă©corces de la scierie, elles sont rĂ©cupĂ©rĂ©es par l'usine de cogĂ©nĂ©ration, brĂ»lĂ©es, engendrant la vapeur nĂ©cessaire Ă  la production d'Ă©lectricitĂ©[11]. Cette Ă©lectricitĂ© rejoint le rĂ©seau d'Hydro-QuĂ©bec, mais la vapeur est aussi rĂ©utilisĂ©e. Celle-ci alimente la production des entreprises BoreA Canada, productrice d'huiles essentielles, ainsi que les Serres Bleues, un vaste complexe de production de tomates. Quant aux cendres de la combustion d'Ă©corces, elles fertilisent les champs de pommes de terres locaux, et servent Ă  la restauration de l'ancien site minier OpĂ©miska[19].

    En 2021, la ville de Chapais a été sélectionnée pour participer à un projet pilote pancanadien Villes et régions circulaires[20].

    DĂ©mographie

    Population

    1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
    2391 2030 1795 1630 1610 1499 1468

    [21] - [22] - [23] En 2021, sur une population de 1 468 habitants, la langue parlĂ©e Ă  la maison est le français Ă  92,40 %, l'anglais Ă  6,92 % et une autre langue Ă  0,68 %.

    Administration

    ScĂšne municipale

    Les Ă©lections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[24].

    Chapais
    Maires depuis 2002
    Élection Maire QualitĂ© RĂ©sultat
    2002 Jacques Bérubé Voir
    2005 Voir
    2009 Steve Gamache Voir
    2013 Voir
    2017 Voir
    2021 Isabelle Lessard Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Lors des Ă©lections municipales de 2021, Isabelle Lessard est Ă©lue mairesse par acclamation. ÂgĂ©e de 21 ans, elle est la plus jeune femme Ă  occuper ce rĂŽle de l'histoire du QuĂ©bec[26].

    ScĂšne provinciale

    Au niveau de la politique québécoise, Chapais fait partie de la circonscription électorale provinciale d'Ungava.

    Ungava Denis Lamothe 2018 - ... CAQ

    ScÚne fédérale

    Du cĂŽtĂ© canadien, la ville de Chapais fait partie de la circonscription de Abitibi—Baie-James—Nunavik—Eeyou.

    Climat

    Station météo CHAPAIS 2 (49°47'N - 74°51'O) 396m, 1981 - 2010, record depuis 1959
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −24,2 −22,2 −15,5 −5,7 2,2 8,2 10,5 9,5 5,2 −0,5 −8,5 −18 −4,9
    TempĂ©rature moyenne (°C) −18,8 −16,2 −9,5 −0,3 8,1 14,1 16,4 15 9,7 3,1 −5,2 −13,6 0,2
    TempĂ©rature maximale moyenne (°C) −13,5 −10,3 −3,3 5,2 13,9 20 22,2 20,5 14,2 6,7 −1,9 −9,3 5,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −43,3
    1965
    −42,8
    1967
    −38
    1989
    −27,2
    1969
    −16,1
    1974
    −5,6
    1978
    −0,6
    1962
    −2,2
    1964
    −6
    1980
    −13,3
    1966
    −30
    1989
    −42
    1993
    −43,3
    1965
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    8,5
    1996
    9
    1994
    16
    1987
    28
    1987
    31,5
    1992
    34,5
    1989
    35
    1995
    33,3
    1967
    29
    2001
    24,4
    1970
    17,8
    1975
    11
    1982
    35
    1995
    Précipitations (mm) 61,9 39,4 50,3 56,6 82,4 100,1 124,3 100,2 129,7 93,9 93,2 63,5 995,8
    dont pluie (mm) 3,2 2,4 8,8 28,7 75,5 100,1 124,3 100,2 128,6 70,9 36,7 5 684,5
    dont neige (cm) 58,8 37 41,6 29,5 6,9 0 0 0 1,2 23 56,5 58,5 312,9
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    27,4
    1995
    11,2
    1981
    22
    1983
    30,5
    1975
    48,3
    1962
    47
    1965
    60
    1992
    59,9
    1973
    75
    1990
    31
    1979
    39,6
    1998
    15
    2001
    75
    1990
    Record de neige en 24 h (cm)
    date du record
    25,4
    1966
    30,5
    1965
    32,4
    1999
    32
    1986
    14,6
    1997
    6,6
    1980
    0
    0
    10,2
    1974
    23
    1980
    25,4
    1973
    27,9
    1968
    32,4
    1999
    Source : « Données climatiques », sur http://climat.meteo.gc.ca (consulté le )

    ÉvĂ©nements

    Festival du doré Baie-James

    Le Festival du dorĂ© Baie-James a lieu Ă  chaque annĂ©e, aux abords du lac OpĂ©miska. Il se dĂ©roule habituellement Ă  la fin du mois de juin, et dure une dizaine de jours, il s’agit du plus gros tournoi de pĂȘche du QuĂ©bec[27]. La premiĂšre Ă©dition remonte Ă  1999 Ă  l’initiative de Richard Laplante, homme d’affaires de Chapais, qui a constituĂ© l’OBNL[28]. En 2005, le festival est laurĂ©at rĂ©gional des Grands prix du tourisme quĂ©bĂ©cois dans la catĂ©gorie « Festival et Ă©vĂ©nement touristique -Budget d'exploitation de moins de 500 000$ »[29].

    Au tournant des annĂ©es 2010, le festival accueille environ 800 personnes par jour, dont prĂšs de 1000 pĂȘcheurs durant l’ensemble du tournoi [27].Ce dernier est divisĂ© en deux principales catĂ©gories : le volet amateur et le volet professionnel. La remise Ă  l’eau des prises est obligatoire afin de prĂ©server la population de dorĂ© du lac et la qualitĂ© de la pĂȘche[27]. Le Festival adopte Ă©galement des principes d’écoresponsabilitĂ©. En plus du tournoi, plusieurs activitĂ©s culturelles, dont des spectacles gratuits, sont offertes en parallĂšle [30]. L’édition de 2020 a Ă©tĂ© annulĂ©e en raison de la Covid-19[30].

    DĂ©fi polaire des minounes

    Le Défi polaire des minounes est un carnaval d'hiver ayant lieu au mois de février, à Chapais depuis 1997[31]. Les festivités comportent diverses compétitions de motoneiges antiques, les « minounes ». DÚs sa quatriÚme édition, on compte plus de 200 concurrents[32]. L'événement tournant autour de la motoneige est à ne pas confondre avec le Festival Folifrets Baie-James, à Chibougamau.

    Chapais en FĂȘte

    Chapais en FĂȘte est un festival culturel et familial nouvellement organisĂ© par la Ville de Chapais en collaboration avec plusieurs organismes de la rĂ©gion. La toute premiĂšre Ă©dition de « Chapais en FĂȘte » a eu lieu le samedi 22 juillet 2017 avec comme tĂȘte d'affiche le duo musical 2FrĂšres. Plus d'un millier de personnes ont assistĂ© Ă  cette Ă©dition[33].

    Attraits

    • Sentier Campbell : sentier pĂ©destre de 4,4 kilomĂštres autour du lac Campbell.
    • Sentier du mont Springer : sentier pĂ©destre de 4 kilomĂštres menant au sommet du mont Springer.
    • Sentier de l'Escarpement rocheux : sentier pĂ©destre de 4 kilomĂštres menant au sommet du mont Springer.
    • Piste cyclable : parcours de 11 kilomĂštres en forĂȘt jusqu'au lac OpĂ©misca.
    • MusĂ©e minier : musĂ©e en plein air relatant l'histoire miniĂšre locale.
    • Lac Presqu'Ăźle : plage et lieu de villĂ©giature.
    • Lac Cavan : plage et lieu de villĂ©giature.
    • Lac OpĂ©misca : site de pĂȘche, plage et lieu de villĂ©giature.

    Personnalités liées à la communauté

    Toponymie

    De 1953 à 1955, la communauté est connue sous le nom Opémisca. Au moment de la constitution de la ville, le gouvernement provincial renomme le village Chapais, en l'honneur de Sir Thomas Chapais (1858-1948), historien canadien-français[4] - [34].

    Références

    1. Répertoire des municipalités : Ville de Chapais (Hors MRC) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
    2. Réjean Girard, Histoire du Nord-du-Québec, Québec, Les Presses de l'Université Laval, , 554 p. (ISBN 978-2-7637-9581-2), p. 241
    3. Gilles Boileau, « Chibougamau, derniĂšre frontiĂšre », Histoire QuĂ©bec, vol. 5, no 1,‎ , p. 36–39 (ISSN 1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. Jean Désy et François Huot, La Baie-James des uns et des autres : Eeyou Istchee, Productions FH, (ISBN 978-2-9811250-0-2 et 2-9811250-0-1, OCLC 445235139, lire en ligne)
    5. Hubert Mansion, Chibougamau, derniÚre liberté : la saga du Nord, Michel Brûlé, (ISBN 978-2-89485-444-0 et 2-89485-444-7, OCLC 473695697, lire en ligne)
    6. Réjean Girard et Normand Perron, Le Nord-du-Québec, Les Presses de l'Université Laval, coll. « Les régions du Québec, histoire en bref », (ISBN 978-2-7637-2863-6 et 2-7637-2863-4, OCLC 987799396, lire en ligne)
    7. Normand Perron et Institut québécois de recherche sur la culture, Histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Institut québécois de recherche sur la culture, (ISBN 2-89224-125-1, 978-2-89224-125-9 et 2-89224-126-X, OCLC 20098818, lire en ligne)
    8. « Il y a 30 ans, Chapais », Radio-Canada,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le drame de Chapais, il y a 40 ans », sur La Presse, (consulté le )
    10. Bilan du siÚcle, Université de Sherbrooke
    11. mhlevesque, « Deux grands projets à Chapais en 2022 », sur Journal Informe Affaires, (consulté le )
    12. « Une fosse de cuivre prÚs de Chapais? », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
    13. Karine Desbiens, « QC Copper and Gold veut redonner la vie aux gisements d’OpĂ©miska, Chapais », sur La Sentinelle, (consultĂ© le )
    14. « Brasser des affaires dans l'adversité », sur La Presse+, (consulté le )
    15. « L'usine de Barette-Chapais tire le maximum des petites billes de bois », sur Le Quotidien, (consulté le )
    16. (en-US) Ellen Cools, « Pursuing pellets: Granule 777 comes online », sur Canadian Biomass Magazine, (consulté le )
    17. « Granule 777: deux premiers bateaux expédiés », sur Le Quotidien, (consulté le )
    18. « Chapais Énergie redonne vie au parc OpĂ©miska | Laurence Niosi, collaboration spĂ©ciale | Énergie », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    19. Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « Chapais mise sur l’économie circulaire pour son dĂ©veloppement », sur Radio-Canada.ca (consultĂ© le )
    20. Karine Desbiens, « La ville de Chapais est choisie pour un projet pilote », sur La Sentinelle, (consulté le )
    21. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Chapais, V » (consulté le )
    22. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Chapais, V » (consulté le )
    23. « Statistique Canada - 2021 Census of Population - Chapais, V » (consulté le ) | 1956 = 380 | 1961 = 2363 | 1966 = 2459 | 1971 = 2914 | 1976 = 3147 | 1981 = 3119 | 1991 = 2391 | 1996 = 2030 | 2001 = 1795 | 2006 = 1630 | 2011 = 1610 | 2016 = 1499 | années-fond = #ddffdd | population-fond = #f3fff3 | notes-fond = #f3fff3 | sansdoublescomptes = |2021=1468}}

      Langues

      À Chapais, selon l'Institut de la statistique du QuĂ©bec, la langue la plus parlĂ©e le plus souvent Ă  la maison en 2011<ref>Institut de la statistique du QuĂ©bec. Population selon la langue parlĂ©e le plus souvent Ă  la maison, municipalitĂ©s et TE du Nord-du-QuĂ©bec et ensemble du QuĂ©bec, 2011
    24. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    25. MunicipalitĂ© de Chapais, Ville de Chapais ; 50 ans un demi-siĂšcle si naturel, Saint-Éloi, Imprimerie Publicom, , 203 p., p. 18 Ă  21
    26. « À 21 ans, la nouvelle mairesse de Chapais serait la plus jeune de l'histoire du QuĂ©bec », sur ici.radio-canada.ca (consultĂ© le )
    27. (en) « Festival du DorĂ© Baie-James - ÉvĂ©nements et festivals - Chapais », sur Eeyou Istchee Baie-James (consultĂ© le )
    28. « Historique », sur Festival du Doré de Baie-James (consulté le )
    29. Gouvernement du Québec, MinistÚre du Tourisme, « Grands prix du Tourisme Québécois », sur tourisme.gouv.qc.ca, (consulté le )
    30. « Festival du DorĂ© de Baie-James | Le plus important tournoi de pĂȘche provincial au dorĂ© », sur Festival du DorĂ© de Baie-James (consultĂ© le )
    31. « Le rĂ©seau HĂŽtellerie ChampĂȘtre pour une liste de tentations hivernales », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
    32. « 4e Ă©dition du DĂ©fi polaire des minounes Ă  Chapais », Le JamĂ©sien, vol. 5, no 2,‎
    33. « Un succĂšs pour la 1Ăšre Ă©dition de Chapais en fĂȘte! », sur http://www.villedechapais.com, (consultĂ© le )
    34. « Fiche descriptive », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Chapais: un demi-siĂšcle si naturel 1955-2005 : 50e Ville de Chapais, MunicipalitĂ© de Chapais, , 203 p.
    • RĂ©jean Girard. Histoire du Nord-du-QuĂ©bec. QuĂ©bec, Les Presses de l'UniversitĂ© Laval, 2012, 554 p.
    • ThĂ©rĂšse Villeneuve. Les vrais visages du drame de Chapais. Il y a 40 ans. Éditions JFD, 2020, 280 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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