Chapais (Québec)
Chapais est une ville située en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec, dans la province de Québec au Canada[1]. Elle est reliée au reste du Québec par la route 113. La municipalité est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.
Chapais | ||||
Administration | ||||
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Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Nord-du-Québec | |||
Statut municipal | Ville | |||
Mairesse Mandat |
Isabelle Lessard 2021-2025 |
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Code postal | G0W 1H0 | |||
Constitution | ||||
DĂ©mographie | ||||
Gentilé | Chapaisien, ienne | |||
Population | 1 468 hab. () | |||
Densité | 24 hab./km2 | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 49° 46âČ 55âł nord, 74° 51âČ 16âł ouest | |||
Superficie | 6 057 ha = 60,57 km2 | |||
Divers | ||||
Code géographique | 99020 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Nord-du-Québec
Géolocalisation sur la carte : Nord-du-Québec
GĂ©olocalisation sur la carte : Canada
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
GĂ©ographie
La ville de Chapais est situĂ©e Ă la tĂȘte des eaux qui se dĂ©versent dans les bassins hydrographiques de la baie James et de la baie d'Hudson. Chapais est Ă©galement situĂ©e prĂšs de plusieurs lacs dont, entre autres, le lac Presqu'Ăźle formĂ© il y a plusieurs milliers d'annĂ©es par une mĂ©tĂ©orite.
Bien que Chapais soit géographiquement éloignée de la majeure partie du Québec, Chibougamau et les nations cries d'Oujé-Bougoumou et de Waswanipi se retrouvent tous à moins de 100 kilomÚtres de Chapais.
Municipalités limitrophes
Chapais est enclavée dans le territoire de la municipalité d'Eeyou Istchee Baie-James.
Histoire
DĂ©couverte de minerai
DÚs le milieu du XIXe siÚcle, plusieurs rapports géologiques attirent l'attention des instances gouvernementales sur le potentiel minier de la région. De ces rapports, celui de James Richardson, rédigé en 1857 (publié en 1870), révÚle la présence de ressources miniÚres importantes dans les secteurs des lacs Opémiska et de Chibougamau[2]. En 1903, le prospecteur Peter McKenzie découvre du cuivre dans le secteur du lac Chibougamau. Cette découverte marque le début de l'exploration miniÚre intensive dans les secteurs environnants[3].
En 1929, le prospecteur Leo Springer est informé par un cri, Charles A. Dixon, de la présence de minerai de cuivre au sud du lac Opémisca. Springer, accompagné des prospecteurs Gaston Robitaille et Joe Perry et du pilote Lloyd B. Rochester, se rendent sur place et collectent des échantillons. Springer y découvre un important gisement du cuivre[4] - [5].
Malgré la crise économique des années 1930, une premiÚre compagnie miniÚre, la Opémiska Copper Mines, y entreprend des forages. DÚs 1936, on y compte déjà 600 mÚtres de galeries creusées. L'année suivante, la mine doit toutefois cesser ses opérations : le prix du cuivre chute et l'absence de route complique grandement l'exploitation miniÚre[4].
Le village Opémiska
En 1949, la route de gravier reliant Chibougamau au Saguenay-Lac-Saint-Jean est achevĂ©e. Les communications plus faciles, ainsi que l'augmentation des besoins en minerai (dans le contexte de la Guerre froide et des dĂ©buts de la consommation de masse) stimulent l'industrie miniĂšre[6]. En 1953, la mine OpĂ©miska est remise en service. La mĂȘme annĂ©e, un tronçon de route reliant le camp OpĂ©miska et Chibougamau est achevĂ©. C'est Ă cette Ă©poque que la compagnie crĂ©e OpĂ©miska : un village minier pour hĂ©berger les travailleurs et leurs familles. Ă l'image des « villes de compagnies » de l'Ă©poque, c'est l'entreprise qui assume la construction des maisons et l'installation des services essentiels: Ă©lectricitĂ©, tĂ©lĂ©phone, Ă©cole, poste, services de santĂ©. Une Ă©glise catholique et une chapelle anglicane y sont aussi construites[4].
Fondation de la ville
En 1955, le camp minier obtient officiellement le statut de ville et prend le nom de Chapais. Le premier conseil municipal est nommé par le gouvernement du Québec. La compagnie recommande alors la nomination de Frederic G. Cooke, gérant de la mine, mais c'est Roland Bourgault, surintendant de la mine qui est nommé. à son départ en 1956, Frederic Cooke prend le poste de maire par intérim, suivi de Martin Gauvin et E.J. Boyle. Le premier conseil municipal est finalement élu en 1960 et Florian Laflamme devient le premier maire élu de la municipalité[4].
La communautĂ© catholique Ă©tait jusqu'alors desservie par le curĂ© de Chibougamau. En 1957, la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes est Ă©rigĂ©e et rattachĂ©e au diocĂšse d'Amos[4]. La mĂȘme annĂ©e, le chemin de fer reliant Seneterre Ă Chibougamau est achevĂ©. AdministrĂ©e par le Canadien National et servant principalement au transport de minerai et de marchandises, cette liaison contribua Ă l'essor Ă©conomique de la rĂ©gion Chibougamau-Chapais[7].
L'incendie du club Opémiska
Le vers 1 heure 30 du matin, un incendie criminel ravage la salle communautaire Opémiska lors d'une célébration du nouvel an et fait 48 morts (41 le soir du drame et 7 n'ayant pas survécu à leurs blessures) ainsi qu'une cinquantaine de blessés[8] - [9].
Cet incendie était le pire à survenir au Québec depuis plus de 40 ans. Le feu, qui aurait été déclenché dans des guirlandes de sapin séché, a rapidement bloqué l'accÚs à l'entrée principale. Plusieurs personnes réussissent à s'échapper à temps, mais cette tragédie laisse de profondes cicatrices dans la communauté de Chapais. Quelques dignitaires, dont le premier ministre René Lévesque, se déplacent pour offrir leurs condoléances aux familles des victimes[10].
Ăconomie
Mines
De sa fondation à 1992, la mine Opémiska est le principal employeur et le moteur économique de la ville de Chapais. Au début des années 1990, l'industrie miniÚre dans la région Chapais et Chibougamau est en crise. En 1991, les trois puits de la mine Opémiska (Cooke, Perry et Springer) cessent leurs opérations. Leurs installations sont démantelés en 1992[2].
En 2021, l'entreprise QC Copper & Gold rĂ©alise des forages sur les claims de l'ancienne mine OpĂ©miska. La miniĂšre estime que des milliers de tonnes de cuivre et d'or pourraient encore y ĂȘtre exploitĂ©e[11] et envisage un projet de mine Ă ciel ouvert[12]. Les travaux de forage continuent en 2022, alors que les dĂ©cisions sur l'exploitation des gisements devraient ĂȘtre prises en 2023[13].
Industrie forestiĂšre
Produit Forestier Chapais est la premiĂšre entreprise Ă Ă©riger en 1974 une scierie Ă 10 km de la municipalitĂ© de Chapais, sur le territoire de la municipalitĂ© de la Baie-James. En raison de problĂšmes financiers et de la chute du prix du bois dâĆuvre, cette activitĂ© ne sera que de courte durĂ©e puisquâun an plus tard, en 1975, PFC vend ses actifs Ă Yves Barrette, qui fonde Barrette-Chapais LtĂ©e[2]. La scierie devient l'employeur principal du secteur Ă la suite de la fermeture de la mine OpĂ©miska. En 2016, cette filiale des Entreprises Barrette emploie 450 personnes et est le cinquiĂšme employeur en importance dans le Nord-du-QuĂ©bec[14]. Il s'agit de la plus grosse scierie au QuĂ©bec. Elle transforme environ 980 000 mĂštres cubes de bois par annĂ©e[15]. En 2017, Barrette-Chapais fonde la filiale Granule 777, la plus importante entreprise de production de granules de l'Est du Canada[16]. Depuis 2020, celles-ci sont exportĂ©es au Royaume-Uni afin de remplacer la combustion de charbon par la biomasse[17].
Cogénération
La toute premiĂšre usine de cogĂ©nĂ©ration du QuĂ©bec, Chapais Ănergie (opĂ©rĂ©e maintenant par la compagnie Nexolia), voit le jour en juillet 1995. Chapais Ănergie utilise la biomasse forestiĂšre en transformant ces rĂ©sidus forestiers en prĂšs de 30 mĂ©gawatts d'Ă©lectricitĂ©[18].
Ăconomie circulaire
En 2021 Chapais se dĂ©marque pour son projet d'Ă©conomie circulaire, qui vise Ă valoriser les rĂ©sidus des industries forestiĂšres. Alors que la forestiĂšre Barrette-Chapais LtĂ©e produit du bois d'Ćuvre, ses retailles de bois sont rĂ©cupĂ©rĂ©es et transformĂ©es en granules. Quant aux Ă©corces de la scierie, elles sont rĂ©cupĂ©rĂ©es par l'usine de cogĂ©nĂ©ration, brĂ»lĂ©es, engendrant la vapeur nĂ©cessaire Ă la production d'Ă©lectricitĂ©[11]. Cette Ă©lectricitĂ© rejoint le rĂ©seau d'Hydro-QuĂ©bec, mais la vapeur est aussi rĂ©utilisĂ©e. Celle-ci alimente la production des entreprises BoreA Canada, productrice d'huiles essentielles, ainsi que les Serres Bleues, un vaste complexe de production de tomates. Quant aux cendres de la combustion d'Ă©corces, elles fertilisent les champs de pommes de terres locaux, et servent Ă la restauration de l'ancien site minier OpĂ©miska[19].
En 2021, la ville de Chapais a été sélectionnée pour participer à un projet pilote pancanadien Villes et régions circulaires[20].
DĂ©mographie
Administration
ScĂšne municipale
Les Ă©lections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[24].
Chapais Maires depuis 2002 | |||
Ălection | Maire | QualitĂ© | RĂ©sultat |
---|---|---|---|
2002 | Jacques Bérubé | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Steve Gamache | Voir | |
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
2021 | Isabelle Lessard | Voir | |
Ălection partielle en italique Depuis 2005, les Ă©lections sont simultanĂ©es dans toutes les municipalitĂ©s quĂ©bĂ©coises |
Années | Maire[25] |
---|---|
2017 - 2021 | M. Steve Gamache |
2013 - 2017 | M. Steve Gamache |
2009 - 2013 | M. Steve Gamache |
2005 - 2009 | M. Jacques Bérubé |
2002 - 2005 | M. Jacques Bérubé |
1998 - 2002 | Mme Louise Saucier (1998 Ă 2002)
M. Lionel Boudreau (2002) |
1994 - 1998 | M. Jacques Bérubé |
1990 - 1994 | M. Jacques Bérubé |
1986 - 1990 | M. Jacques Bérubé |
1982 - 1986 | M. Christian Claveau (1982 Ă 1985)
Mme Anita Pedneault (1985 Ă 1986) |
1978 - 1982 | M. GĂ©rard Pellerin |
1974 - 1978 | M. Fernand Pelletier (1974 Ă 1975)
Mme Marie-Rose Noël (1975 à 1978) |
1970 - 1974 | M. Maurice Massé |
1967 - 1970 | M. GĂ©rard Pellerin |
1964 - 1967 | M. GĂ©rard Pellerin |
1962 - 1964 | M. GĂ©rard Pellerin |
1960 - 1962 | M. Florian Laflamme (1960 Ă 1961)
M. GĂ©rard Pellerin (1961 Ă 1962) |
1956 - 1960 | M. Martin Gauvin (1956 Ă 1957)
M. E.J. Boyle (1957 Ă 1960) |
1955 - 1956 | M. Roland Bourgault |
Lors des Ă©lections municipales de 2021, Isabelle Lessard est Ă©lue mairesse par acclamation. ĂgĂ©e de 21 ans, elle est la plus jeune femme Ă occuper ce rĂŽle de l'histoire du QuĂ©bec[26].
ScĂšne provinciale
Au niveau de la politique québécoise, Chapais fait partie de la circonscription électorale provinciale d'Ungava.
Ungava | Denis Lamothe | 2018 - ... | CAQ |
ScÚne fédérale
Du cĂŽtĂ© canadien, la ville de Chapais fait partie de la circonscription de AbitibiâBaie-JamesâNunavikâEeyou.
AbitibiâBaie-JamesâNunavikâEeyou | Sylvie BĂ©rubĂ© | 2019 - ... | BQ |
Climat
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â24,2 | â22,2 | â15,5 | â5,7 | 2,2 | 8,2 | 10,5 | 9,5 | 5,2 | â0,5 | â8,5 | â18 | â4,9 |
TempĂ©rature moyenne (°C) | â18,8 | â16,2 | â9,5 | â0,3 | 8,1 | 14,1 | 16,4 | 15 | 9,7 | 3,1 | â5,2 | â13,6 | 0,2 |
TempĂ©rature maximale moyenne (°C) | â13,5 | â10,3 | â3,3 | 5,2 | 13,9 | 20 | 22,2 | 20,5 | 14,2 | 6,7 | â1,9 | â9,3 | 5,4 |
Record de froid (°C) date du record |
â43,3 1965 |
â42,8 1967 |
â38 1989 |
â27,2 1969 |
â16,1 1974 |
â5,6 1978 |
â0,6 1962 |
â2,2 1964 |
â6 1980 |
â13,3 1966 |
â30 1989 |
â42 1993 |
â43,3 1965 |
Record de chaleur (°C) date du record |
8,5 1996 |
9 1994 |
16 1987 |
28 1987 |
31,5 1992 |
34,5 1989 |
35 1995 |
33,3 1967 |
29 2001 |
24,4 1970 |
17,8 1975 |
11 1982 |
35 1995 |
Précipitations (mm) | 61,9 | 39,4 | 50,3 | 56,6 | 82,4 | 100,1 | 124,3 | 100,2 | 129,7 | 93,9 | 93,2 | 63,5 | 995,8 |
dont pluie (mm) | 3,2 | 2,4 | 8,8 | 28,7 | 75,5 | 100,1 | 124,3 | 100,2 | 128,6 | 70,9 | 36,7 | 5 | 684,5 |
dont neige (cm) | 58,8 | 37 | 41,6 | 29,5 | 6,9 | 0 | 0 | 0 | 1,2 | 23 | 56,5 | 58,5 | 312,9 |
Record de pluie en 24âŻh (mm) date du record |
27,4 1995 |
11,2 1981 |
22 1983 |
30,5 1975 |
48,3 1962 |
47 1965 |
60 1992 |
59,9 1973 |
75 1990 |
31 1979 |
39,6 1998 |
15 2001 |
75 1990 |
Record de neige en 24âŻh (cm) date du record |
25,4 1966 |
30,5 1965 |
32,4 1999 |
32 1986 |
14,6 1997 |
6,6 1980 |
0 |
0 |
10,2 1974 |
23 1980 |
25,4 1973 |
27,9 1968 |
32,4 1999 |
ĂvĂ©nements
Festival du doré Baie-James
Le Festival du dorĂ© Baie-James a lieu Ă chaque annĂ©e, aux abords du lac OpĂ©miska. Il se dĂ©roule habituellement Ă la fin du mois de juin, et dure une dizaine de jours, il sâagit du plus gros tournoi de pĂȘche du QuĂ©bec[27]. La premiĂšre Ă©dition remonte Ă 1999 Ă lâinitiative de Richard Laplante, homme dâaffaires de Chapais, qui a constituĂ© lâOBNL[28]. En 2005, le festival est laurĂ©at rĂ©gional des Grands prix du tourisme quĂ©bĂ©cois dans la catĂ©gorie « Festival et Ă©vĂ©nement touristique -Budget d'exploitation de moins de 500 000$ »[29].
Au tournant des annĂ©es 2010, le festival accueille environ 800 personnes par jour, dont prĂšs de 1000 pĂȘcheurs durant lâensemble du tournoi [27].Ce dernier est divisĂ© en deux principales catĂ©gories : le volet amateur et le volet professionnel. La remise Ă lâeau des prises est obligatoire afin de prĂ©server la population de dorĂ© du lac et la qualitĂ© de la pĂȘche[27]. Le Festival adopte Ă©galement des principes dâĂ©coresponsabilitĂ©. En plus du tournoi, plusieurs activitĂ©s culturelles, dont des spectacles gratuits, sont offertes en parallĂšle [30]. LâĂ©dition de 2020 a Ă©tĂ© annulĂ©e en raison de la Covid-19[30].
DĂ©fi polaire des minounes
Le Défi polaire des minounes est un carnaval d'hiver ayant lieu au mois de février, à Chapais depuis 1997[31]. Les festivités comportent diverses compétitions de motoneiges antiques, les « minounes ». DÚs sa quatriÚme édition, on compte plus de 200 concurrents[32]. L'événement tournant autour de la motoneige est à ne pas confondre avec le Festival Folifrets Baie-James, à Chibougamau.
Chapais en FĂȘte
Chapais en FĂȘte est un festival culturel et familial nouvellement organisĂ© par la Ville de Chapais en collaboration avec plusieurs organismes de la rĂ©gion. La toute premiĂšre Ă©dition de « Chapais en FĂȘte » a eu lieu le samedi 22 juillet 2017 avec comme tĂȘte d'affiche le duo musical 2FrĂšres. Plus d'un millier de personnes ont assistĂ© Ă cette Ă©dition[33].
Attraits
- Sentier Campbell : sentier pédestre de 4,4 kilomÚtres autour du lac Campbell.
- Sentier du mont Springer : sentier pédestre de 4 kilomÚtres menant au sommet du mont Springer.
- Sentier de l'Escarpement rocheux : sentier pédestre de 4 kilomÚtres menant au sommet du mont Springer.
- Piste cyclable : parcours de 11 kilomĂštres en forĂȘt jusqu'au lac OpĂ©misca.
- Musée minier : musée en plein air relatant l'histoire miniÚre locale.
- Lac Presqu'ßle : plage et lieu de villégiature.
- Lac Cavan : plage et lieu de villégiature.
- Lac OpĂ©misca : site de pĂȘche, plage et lieu de villĂ©giature.
Personnalités liées à la communauté
- Leo Springer (1901-1936), prospecteur;
- Erik Caouette (1988 - ), chanteur du groupe 2FrĂšres;
- Sonny Caouette (1990 - ), chanteur du groupe 2FrĂšres;
- Christian Claveau (1952 - ), homme politique;
- Isabelle Lessard (2000 - ), femme politique;
- Jeannine «Jano» Bergeron (1958 - ), chanteuse, comédienne et animatrice québécoise.
Toponymie
De 1953 à 1955, la communauté est connue sous le nom Opémisca. Au moment de la constitution de la ville, le gouvernement provincial renomme le village Chapais, en l'honneur de Sir Thomas Chapais (1858-1948), historien canadien-français[4] - [34].
Références
- Répertoire des municipalités : Ville de Chapais (Hors MRC) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
- Réjean Girard, Histoire du Nord-du-Québec, Québec, Les Presses de l'Université Laval, , 554 p. (ISBN 978-2-7637-9581-2), p. 241
- Gilles Boileau, « Chibougamau, derniĂšre frontiĂšre », Histoire QuĂ©bec, vol. 5, no 1,â , p. 36â39 (ISSN 1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consultĂ© le )
- Jean Désy et François Huot, La Baie-James des uns et des autres : Eeyou Istchee, Productions FH, (ISBN 978-2-9811250-0-2 et 2-9811250-0-1, OCLC 445235139, lire en ligne)
- Hubert Mansion, Chibougamau, derniÚre liberté : la saga du Nord, Michel Brûlé, (ISBN 978-2-89485-444-0 et 2-89485-444-7, OCLC 473695697, lire en ligne)
- Réjean Girard et Normand Perron, Le Nord-du-Québec, Les Presses de l'Université Laval, coll. « Les régions du Québec, histoire en bref », (ISBN 978-2-7637-2863-6 et 2-7637-2863-4, OCLC 987799396, lire en ligne)
- Normand Perron et Institut québécois de recherche sur la culture, Histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Institut québécois de recherche sur la culture, (ISBN 2-89224-125-1, 978-2-89224-125-9 et 2-89224-126-X, OCLC 20098818, lire en ligne)
- « Il y a 30 ans, Chapais », Radio-Canada,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le drame de Chapais, il y a 40 ans », sur La Presse, (consulté le )
- Bilan du siÚcle, Université de Sherbrooke
- mhlevesque, « Deux grands projets à Chapais en 2022 », sur Journal Informe Affaires, (consulté le )
- « Une fosse de cuivre prÚs de Chapais? », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
- Karine Desbiens, « QC Copper and Gold veut redonner la vie aux gisements dâOpĂ©miska, Chapais », sur La Sentinelle, (consultĂ© le )
- « Brasser des affaires dans l'adversité », sur La Presse+, (consulté le )
- « L'usine de Barette-Chapais tire le maximum des petites billes de bois », sur Le Quotidien, (consulté le )
- (en-US) Ellen Cools, « Pursuing pellets: Granule 777 comes online », sur Canadian Biomass Magazine, (consulté le )
- « Granule 777: deux premiers bateaux expédiés », sur Le Quotidien, (consulté le )
- « Chapais Ănergie redonne vie au parc OpĂ©miska | Laurence Niosi, collaboration spĂ©ciale | Ănergie », La Presse,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Zone Ăconomie- ICI.Radio-Canada.ca, « Chapais mise sur lâĂ©conomie circulaire pour son dĂ©veloppement », sur Radio-Canada.ca (consultĂ© le )
- Karine Desbiens, « La ville de Chapais est choisie pour un projet pilote », sur La Sentinelle, (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Chapais, V » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Chapais, V » (consulté le )
- « Statistique Canada - 2021 Census of Population - Chapais, V » (consulté le )
| 1956 = 380
| 1961 = 2363
| 1966 = 2459
| 1971 = 2914
| 1976 = 3147
| 1981 = 3119
| 1991 = 2391
| 1996 = 2030
| 2001 = 1795
| 2006 = 1630
| 2011 = 1610
| 2016 = 1499
| années-fond = #ddffdd
| population-fond = #f3fff3
| notes-fond = #f3fff3
| sansdoublescomptes =
|2021=1468}}
Langues
à Chapais, selon l'Institut de la statistique du Québec, la langue la plus parlée le plus souvent à la maison en 2011<ref>Institut de la statistique du Québec. Population selon la langue parlée le plus souvent à la maison, municipalités et TE du Nord-du-Québec et ensemble du Québec, 2011 - « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
- MunicipalitĂ© de Chapais, Ville de Chapais ; 50 ans un demi-siĂšcle si naturel, Saint-Ăloi, Imprimerie Publicom, , 203 p., p. 18 Ă 21
- « à 21 ans, la nouvelle mairesse de Chapais serait la plus jeune de l'histoire du Québec », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
- (en) « Festival du DorĂ© Baie-James - ĂvĂ©nements et festivals - Chapais », sur Eeyou Istchee Baie-James (consultĂ© le )
- « Historique », sur Festival du Doré de Baie-James (consulté le )
- Gouvernement du Québec, MinistÚre du Tourisme, « Grands prix du Tourisme Québécois », sur tourisme.gouv.qc.ca, (consulté le )
- « Festival du DorĂ© de Baie-James | Le plus important tournoi de pĂȘche provincial au dorĂ© », sur Festival du DorĂ© de Baie-James (consultĂ© le )
- « Le rĂ©seau HĂŽtellerie ChampĂȘtre pour une liste de tentations hivernales », Le Soleil,â (lire en ligne)
- « 4e Ă©dition du DĂ©fi polaire des minounes Ă Chapais », Le JamĂ©sien, vol. 5, no 2,â
- « Un succĂšs pour la 1Ăšre Ă©dition de Chapais en fĂȘte! », sur http://www.villedechapais.com, (consultĂ© le )
- « Fiche descriptive », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Chapais: un demi-siÚcle si naturel 1955-2005 : 50e Ville de Chapais, Municipalité de Chapais, , 203 p.
- Réjean Girard. Histoire du Nord-du-Québec. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2012, 554 p.
- ThĂ©rĂšse Villeneuve. Les vrais visages du drame de Chapais. Il y a 40 ans. Ăditions JFD, 2020, 280 p.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :