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Châteaufort (Alpes-de-Haute-Provence)

Châteaufort est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Châteaufort
Châteaufort (Alpes-de-Haute-Provence)
Pigeonnier à Châteaufort
Blason de Châteaufort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Geneviève Demontis
2020-2026
Code postal 04250
Code commune 04050
DĂ©mographie
Gentilé Castelfortois
Population
municipale
26 hab. (2020 en diminution de 7,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 16′ 29″ nord, 6° 01′ 01″ est
Altitude Min. 541 m
Max. 1 280 m
Superficie 13,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Seyne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Châteaufort
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Châteaufort
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Châteaufort
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Châteaufort

    Le nom de ses habitants est Castelfortois[1].

    GĂ©ographie

    Le village est situĂ© sur une colline escarpĂ©e Ă  638 mètres d’altitude, dominant la vallĂ©e de la Sasse et fermant la vallĂ©e[2] - [3].

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Châteaufort et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Châteaufort sont La Motte-du-Caire, Clamensane, Valavoire, Saint-Geniez, Valernes, Nibles.

    GĂ©ologie

    Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

    Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[4] :

    • la nappe de Digne Ă  l'est[5], au niveau du lobe de Valavoire[6] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-Ă -dire d'une dalle Ă©paisse de près de 5 000 m qui s'est dĂ©placĂ©e vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou Ă©cailles) correspondent Ă  la bordure dĂ©coupĂ©e Ă  l'ouest de la nappe ;
    • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallĂ©e.
    • Lors de la glaciation de Riss, une diffluence du glacier de la Durance envahit la vallĂ©e du Sasse, et recouvre la quasi-totalitĂ© de la commune. Seuls les sommets de Saint-Laurent et de la Brèche d’Entraix Ă©mergeaient. Lors de la glaciation de WĂĽrm, l’extension du glacier est bien moins importante, et aucune partie de la commune n’est recouverte[7].

    Relief

    Le terroir de Châteaufort s’étend en rive gauche du Sasse, occupant plusieurs vallĂ©es infĂ©rieures de torrents affluents du Sasse, mais en s’élevant rarement jusqu’aux crĂŞtes. Ă€ l’ouest de la commune, partie du territoire situĂ©e au sud du Sasse, le terrain vallonnĂ© forme un bassin dont le relief s’élève vers le sud jusqu’au Gourras (1 352 m au point culminant, mais la limite de la commune passe en dessous) ; de l’autre cĂ´tĂ©, le paysage est fermĂ© par la crĂŞte de la montagne de Gâche, orientĂ©e est-ouest et dĂ©passant les 1 300 m[2].

    Le territoire de Châteaufort fait ensuite un coude vers le nord : le paysage est fermĂ© Ă  l’est par le Grand Adroit, colline isolĂ©e qui se trouve dans la commune de Saint-Geniez. En allant vers le nord, on trouve ensuite la colline de Saint-Laurent et la crĂŞte rocheuse du Grand Font (1 126 m) entre les vallĂ©es du ravin de Terre-Basse au sud et du riou d’Entraix au nord ; puis le Serre de la Vache qui culmine au sommet des Moulières (871 m), et le Blacus, isolĂ© Ă  906 m. Enfin, le terrain situĂ© au nord du riou d’Entraix et du Blacus est vallonnĂ©, sans Ă©minence notable[2].

    Parmi les collines qui se trouvent Ă  proximitĂ© du lit du Sasse, celles de Giraudon (775 m), du village de Châteaufort (638 m), l’extrĂ©mitĂ© ouest du Serre de la Vache (794 m)[2].

    Les principaux cols sont des cols pĂ©destres : le col des Aubrettes (925 m) et la Brèche d’Entraix (1 035 m), qui relient le bassin de Châteaufort Ă  la vallĂ©e du Riou d’Entraix[2].

    Hydrographie

    Le terroir de Châteaufort forme un coude, suivant le cours du Sasse. Au sud de Châteaufort, on compte de très nombreux ravins où coulent des torrents intermittents (ravin de Foussouret (en limite de Valernes), ravin des Martins, ravin de Bâtie Vieil), seul ravin de Terre Basse qui coule au pied du village ayant un écoulement pérenne. Plus au nord, le Riou d’Entraix coule du sud-est vers le nord-ouest, puis on retrouve des torrents intermittents, le ravin de Saint-Véran, le ravin de Saint-Vincent, et le ravin de Maynard qui fait la frontière avec Clamensane[2].

    Hameaux et Ă©carts

    Les hameaux de Saint-Véran et des Mayols sont éloignés du village et desservis par des routes qui ne passent pas par le chef-lieu[2].

    Climat

    Les stations météos proches de Châteaufort sont situées à La Motte-du-Caire et à Sisteron[8].

    Transports

    Trois routes départementales desservent la commune de Châteaufort, sans se croiser ; deux se raccordent au réseau à l’extérieur de Châteaufort[2] :

    • la RD 454 s’embranche Ă  Nibles sur la RD 951, route qui dessert la vallĂ©e du Sasse. La RD 454 monte au village, puis redescend dans la vallĂ©e pour se diriger vers Saint-Geniez ;
    • la RD 804 qui vient de Valernes, dessert le hameau des Mayols et se finit en cul-de-sac ;
    • la RD 804 traverse Châteaufort entre Clamensane et Valavoire ; un rameau s’en dĂ©tache pour desservir Saint-VĂ©ran.

    Risques naturels

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Motte-du-Caire auquel appartient Châteaufort est en zone 1a (risque très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[9], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune de Châteaufort est également exposée à trois autres risques naturels[10] :

    • feu de forĂŞt ;
    • inondation (dans la vallĂ©e du Sasse) ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Châteaufort n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[11].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[11] et le Dicrim n’existe pas non plus[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Châteaufort est une commune rurale[Note 1] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Le nom actuel de la localité est une francisation du nom nord-occitan apparu pour la première fois vers 1030 (Castro forti)[20].

    Selon le couple Fénié, le toponyme Entraix (utilisé pour deux villages, un torrent [le riou d’Entraix] et la Brèche d’Entraix, un col) est formé sur la racine oronymique préceltique *Tr-[21].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à neuf personnes, dont deux chômeurs[22]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (cinq sur sept)[23] et travaillent majoritairement dans la commune (quatre actifs sur sept)[23]. L’essentiel des emplois de la commune se trouvent dans l’agriculture, le secteur secondaire étant totalement absent[24].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[24].

    Le nombre d’exploitations professionnelles est trop faible, et couvert par le secret statistique dans l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture. Il était de trois en 1988[25]. Il s’agit uniquement d’éleveurs ovin[26].

    Labels

    La commune du Châteaufort possède deux labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence et Banon) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, agneau de Sisteron. La commune est également dans le périmètre des vins des Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[27], mais n'avait, en 2005, aucune production viticole[28]..

    L’agneau de Sisteron est une appellation label rouge protégée depuis [29] - [30].

    Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[31].

    Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée en 2010[32].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait un seul établissement, du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne[24].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un cinq touristes accueillis par habitant[33], malgré l’absence de structures d’hébergement. Les résidences secondaires constituent donc la seule capacité d’accueil[34] : au nombre de 16, elles représentent 60 % des logements[35] - [36].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, le territoire de Châteaufort fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance, et recouvre une partie du massif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[37]. Des monnaies romaines des IIIe et IVe siècles, des céramiques, des tegulae attestent de la présence gallo-romaine dans le terroir[3].

    La localitĂ© apparaĂ®t pour la première fois dans les chartes vers 1030[38], Ă  l’époque oĂą une motte castrale est Ă©levĂ©e[39]. Elle Ă©tait alors dĂ©jĂ  dĂ©signĂ©e comme de Castro Forti[40]. Très rapidement, les seigneurs, qui rendaient hommage aux comtes de Provence[40], prennent le nom de leur fief (et s’intitulent « de Châteaufort Â»)[38]. Leur château Ă©tait construit au sud du village, sur une petite Ă©minence. Une basse-cour Ă©tait amĂ©nagĂ©e en dessous, l’ensemble n’excĂ©dant pas les 100 m2[41].

    Le prieuré ainsi que de vastes territoires relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui en percevaient les revenus[42]. Au XIVe siècle, les Châteaufort sont coseigneurs avec les Justas, les Valavoire, les Venterol et les Laveno. Quand un Laveno épouse Garsende de Justas, fille de Justas de Peipin, la part de seigneurie sur Châteaufort est incluse dans la dot[38].

    La communauté de Châteaufort absorbe au XVe siècle les deux communautés du Castellet d’Entraix (11 feux en 1315) et de La Pène (20 feux en 1297), qui ne se sont pas relevées de la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans). Elles relevaient de la viguerie de Sisteron[42]. L’église d’Entraix, consacrée à Notre-Dame-de-Bethléem-et-Saint-Pierre, était un prieuré relevant de Cluny, qui a probablement été abandonné à la fin du XIVe siècle[41].

    À l’époque moderne, le village d’Entraix comptait une tuilerie et trois moulins (à farine, à huile et un foulon pour la laine) qui utilisaient tous les quatre l’énergie hydraulique[41]. Son église est constamment en mauvais état et menace ruine en permanence[43].

    Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Rochefort[44], ou Rochefort-sur-Sasse[45].

    Au XIXe siècle, la construction de la RD 951, qui se fait en rive droite du Sasse, détourne le trafic qui se faisait auparavant par la route royale, rive gauche et passant par Châteaufort[3] et Entraix entre Sisteron et Valavoire[3].

    Comme de nombreuses communes du département, Châteaufort se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Saint-Véran[46]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants[47], ne concernent la commune de Châteaufort[48]. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire deux écoles neuves[49] et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles furent scolarisées à Châteaufort.

    Les derniers habitants d’Entraix abandonnent le village dans les années 1930[41].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'est maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales[50], a depuis été abandonnée[28].

    HĂ©raldique

    Blason de Châteaufort Blason
    D’azur au soleil d’or en chef, à l’étoile du même en cœur, au croissant d’argent en pointe, l’étoile accostée des lettres C et F capitales d’or[51].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[52]). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour : Edmond Jaubert a été réélu conseiller municipal avec le second total de 25 voix soit 96,15 % des suffrages exprimés. La participation a été de 86,87 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[53].

    Liste des maires

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Élie Richaud[54]
    1983[55] 2014 Edmond Jaubert[56] - [55]
    mars 2014 mai 2020 Nicolas Jaubert[57] Agriculteur exploitant
    mai 2020 en cours Geneviève Demontis[58] Personne sans activité Professionnelle de 60 ans et plus (non Retraitée)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Châteaufort fait partie :

    Instances judiciaires et administratives

    Le Caire est une des 34 communes du canton de Seyne depuis 2015, qui totalise 8 377 habitants en 2012. La commune fait partie de l’Arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement Ă  l'Arrondissement de Forcalquier et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Châteaufort fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1801 Ă  2015, après avoir fait partie du canton de Saint-Geniez de 1793 Ă  1801[59]. Châteaufort fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[60].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Châteaufort en 2009[61]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 1,60 %0,64 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 5,29 %2,25 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 35,81 %6,44 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 4,69 %1,28 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[62]).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].

    En 2020, la commune comptait 26 habitants[Note 2], en diminution de 7,14 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    202205157191157230199236234
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    204201200204173179170176168
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    16315312211410195646153
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    474229262530282929
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    23282726-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Évolution démographique
    1315 1471 1530
    22 feux9 feux30 maisons habitées[38]
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d'école primaire publique[66]. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot[67]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron[68] - [69].

    Lieux et monuments

    • Ruines du château fort

    À l’embranchement de la RD 951 et de la route qui monte au village, se trouve un ancien relais de poste[70].

    Une maison noble, dite ancien château, se trouve à l’entrée du village[71], ainsi qu’un pigeonnier[72]. Le château date probablement du XVIIe siècle : il est doté d’une chapelle de la Sainte-Famille par les seigneurs, les Aguilhenqui[43].

    L’église Saint-Laurent, de style roman, est construite au XVIIe siècle, et restaurée en 1826 : son chevet est plat, elle possède un petit clocher-mur[73]. Elle bénéficie de travaux d’embellissement et de restauration à partir de 1707[43]. Elle est orientée au nord-est[43].

    Une chapelle se trouve aux Jaumes.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Habitants.fr - Le nom des habitants des A.H.P
    2. « IGN, Carte topographique de Châteaufort » sur Géoportail (consulté le 17 novembre 2013)..
    3. Nicole Michel d’Annoville, « Châteaufort », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 82.
    4. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale)
    5. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
    6. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes
    7. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Michel d’Annoville, de Leeuw, op. cit., p. 33.
    8. MĂ©tĂ©o-France, « RĂ©seau des postes du Sud-Est Â», Climathèque, consultĂ©e le 11 mars 2013
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    10. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 9 juillet 2012.
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95.
    12. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 9 juillet 2011.
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 26637, p. 1463.
    21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 26.
    22. Insee, Dossier local - Commune : Châteaufort (04050), p. 5.
    23. Insee, Dossier local, p. 7.
    24. Insee, Dossier local, p. 15.
    25. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio).
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