Causes de la transidentité
De nombreuses études scientifiques concernent l'identification des causes de la transidentité, cherchant à évaluer les impacts de la génétique environnementale, de la structure du cerveau[1] - [2], du fonctionnement cérébral, et de l'exposition aux androgÚnes prénatales[3] - [4]. Certaines théories mettent l'accent sur des causes psychologiques et comportementales. Ces théories ne sont ni nécessairement mutuellement exclusives ni concluantes, et les causes de la transidentité restent encore inconnues[5] - [6].
Critiques de la recherche d'une cause
Une critique rĂ©pandue de la recherche d'une cause mĂ©dicale Ă la transidentitĂ© est la volontĂ© sous-jacente de « soigner » la cause, pathologisant les personnes trans[7]. La recherche sur les causes de la transidentitĂ© nourrirait ainsi des approches dangereuses comme la thĂ©rapie de conversion, voire l'eugĂ©nisme dans le cas des explications gĂ©nĂ©tiques[8] - [9]. D'autres personnes s'inquiĂštent Ă©galement du sort des personnes souffrant de dysphorie de genre mais dont le traitement pourrait ĂȘtre empĂȘchĂ© par l'absence des marqueurs biologiques identifiĂ©s par la recherche[7].
Les recherches ont généralement pour objectif de combattre la discrimination ou des préjugés comme celui de la contagion sociale[7]. Elles ne mÚnent cependant pas forcément à une plus grande acceptation des personnes trans, bien au contraire : une étude de 2017 montre que les personnes exposées à une explication médicale ont plus de préjugés transphobes que des personnes exposées à des articles ne supposant pas d'explication biologique, une observation partagée avec la recherche sur les causes de l'homosexualité[9].
Des activistes pour les droits des personnes transgenres encouragent donc à déplacer les moyens investis dans cette recherche vers des améliorations de la société qui auraient un impact positif sur la vie des personnes trans : lois anti-discrimination, meilleur accÚs aux soins de santé et de transition, représentation médiatique des personnes trans[8].
Elle peut aussi se baser sur des stĂ©rĂ©otypes de genre nĂ©fastes pour la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, par exemple en affirmant que la transidentitĂ© est causĂ©e par le fait d'encourager son enfant Ă s'amuser avec des jouets « du sexe opposĂ© ». Enfin, les recherches d'une cause mĂ©dicale Ă la transidentitĂ© trouvent le plus souvent une corrĂ©lation sans prouver de causation : par exemple, une Ă©tude montre que les mĂšres de personnes trans sont plus susceptibles de dĂ©pression et en conclut qu'il y a un lien de cause Ă effet, qui pourrait ĂȘtre inversĂ© par le fait que les enfants trans subissent de la transphobie, ce qui pourrait logiquement affecter le bien-ĂȘtre de la mĂšre[8].
Des problÚmes sont aussi identifiés dans la méthodologie de certaines études, notamment celles qui interrogent les parents d'enfants trans. Ces questionnaires s'adressent en premier lieu aux parents cisgenres pour expliquer la psychologie de leur enfant plutÎt que de s'intéresser à leur propre vécu[8].
Qualité des recherches
De nombreuses théories biologiques, génétiques ou environnementales, sont proposées pour expliquer la transidentité. Ces explications sont parfois concurrentes, mais souvent plus crédibles que la thÚse d'une raison sociale[10]. Les facteurs biologiques avant la naissance participent probablement à l'identité de genre dans un rÎle d'interaction avec l'environnement aprÚs la naissance plutÎt que dans un rÎle déterministe[11].
Théories biologiques
Génétique
Le rĂ©cepteur aux androgĂšnes, aussi connu comme NR3C4, est activĂ© par la liaison de la testostĂ©rone ou du dihydrotestostĂ©rone, oĂč il joue un rĂŽle essentiel dans la formation des caractĂ©ristiques sexuelles masculines primaires et secondaires[12] - [13]. Une Ă©tude menĂ©e en 2009 Ă l'universitĂ© Monash constate que les femmes trans ont plus de rĂ©pĂ©titions du gĂšne, ce qui rĂ©duit son efficacitĂ© de liaison Ă la testostĂ©rone[14] - [15] - [16].
Une variante du gĂ©notype d'un gĂšne appelĂ© CYP17, qui agit sur les hormones sexuelles prĂ©gnĂ©nolone et progestĂ©rone, semble ĂȘtre en lien avec la transidentitĂ© masculine mais pas avec les femmes trans[11] - [17]. Les hommes trans auraient la variante gĂ©notypique et une distribution d'allĂšles Ă©quivalentes aux hommes cisgenres Ă©tudiĂ©s, contrairement aux femmes cisgenres du groupe tĂ©moin[18] - [19]. Le document conclut que la perte d'un allĂšle spĂ©cifiquement associĂ© aux femmes CYP17 T -34C, est liĂ© Ă la transidentitĂ© FtM[20].
Selon les quelques études ayant examiné l'identité de genre en ce qui concerne sa relation avec diverses régions du cerveau, deux régions se sont révélées hautement prédictives de l'identité de genre (ainsi que de la préférence sexuelle)[21] - [22]. Ces régions sont le noyau du lit de la strie terminale (BSTc) et le noyau interstitiel de l'hypothalamus antérieur 3 (INAH3), qui constitueraient collectivement le noyau sexuellement dimorphe de la zone pré-optique (SDN-POA) chez l'homme[23] - [24].
Ces Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que l'INAH3 est volumĂ©triquement plus grand (en taille et en nombre de neurones) chez les hommes hĂ©tĂ©rosexuels que chez les femmes hĂ©tĂ©rosexuelles[25] - [26] - [27]. D'autres Ă©tudes ont dĂ©montrĂ©es que chez les hommes trans FtM, l'INAH3 est Ă peu prĂšs le double de celui d'une femme cis hĂ©tĂ©rosexuelle et que l'exact opposĂ© est vrai pour les SDN MtF, leur volume INAH3 Ă©tant environ la moitiĂ© de celui d'un homme cis hĂ©tĂ©rosexuel typique[28] - [29]. Leurs tailles correspondent Ă la taille moyenne des personnes cisgenres hĂ©tĂ©rosexuelles du sexe biologique opposĂ©[30] - [31]. Cette nouvelle ajoute une crĂ©dibilitĂ© scientifique et un poids probant significatifs au trope commun de l'idĂ©e de se ressentir ĂȘtre "femme piĂ©gĂ©e dans le corps d'un homme" ou vice versa[32] - [33] - [34].
Perturbation de l'utérus
Dans des modÚles animaux tels que les rongeurs, il a été démontré que des changements dans l'environnement endocrinien du développement de l'utérus aux stades clés de la gestation provoquent des altérations à vie du SDN-POA et provoquent également des altérations significatives de la préférence sexuelle du partenaire chez lesdits animaux[35] - [36] Cela conduirait à conclure que l'étiologie de la transidentité neuroendocrinologique (et du développement subséquent) est liée à des altérations de l'environnement sexuel et hormonal de l'utérus de la mÚre[37] - [38] - [39].
Il est parfaitement logique qu'un nombre petit de personnes portent naturellement un allĂšle qui perturberait l'environnement hormonal de l'utĂ©rus, conduisant ainsi Ă la naissance d'un pourcentage relativement constant (mais faible) de personnes homosexuelles et trans[40] Ă travers toute l'histoire de l'humanitĂ©; car l'Ă©tiologie de l'homosexualitĂ© est extrĂȘmement similaire au niveau neurologique Ă celle de la transidentlitĂ©[41] - [42] - [43]
L'Ă©valuation des variables qui pourraient modifier ledit environnement hormonal semble ĂȘtre un point de dĂ©part raisonnable pour tenter de rĂ©pondre Ă cette question[44] - [45].
Alors, qu'est-ce qui pourrait modifier l'environnement hormonal sexuel de l'utérus dans le monde industriel, moderne auquel les gens n'auraient pas été exposés dans le passé ? La réponse réside dans les EDC, ou composés perturbateurs endocriniens[46]. En effet, les EDC sont une sorte de micropolluant omniprésent qui a été trouvé à des niveaux alarmants chez presque
tous les humains modernes. Beaucoup d'entre eux présentent une double xénoestrogénicité significative et une activité antagoniste des récepteurs androgÚnes, ce qui est plus que suffisant pour expliquer une augmentation massive des taux de natalité des hommes cis homosexuels et des femmes trans MtF[47]. Ce qu'ils n'expliquent pas d'une maniÚre aussi évidente, c'est l'augmentation du nombre d'hommes trans FtM et de femmes cis lesbiennes[48]. L'un des EDC les plus étudiés est appelé BPA, ou Bisphénol A.[49] - [50] Sa forme non conjuguée est utilisée dans la fabrication de papier imprimé à chaud comme celui utilisé dans les reçus. De maniÚre alarmante, le BPA et de nombreux autres EDC sont biodisponibles par voie transdermique, ce qui permet à une dose d'entre eux de passer à travers la peau chaque fois que nous manipulons quelque chose qui les contient (comme des produits en plastique et des reçus)[51] - [52].
Le BPA est oestrogĂ©nique et anti-androgĂšne[53]. (Remarque : la double prescription d'un ĆstrogĂšne et d'un anti-androgĂšne est l'une des mĂ©thodologies de rĂ©fĂ©rence pour la transition hormonale des femmes trans[54], il y a donc des raisons de croire que fondamentalement tous les hommes modernes connaissent un faible niveau de thĂ©rapie de transition de genre via la pollution)[55]. Le BPA est Ă©galement un inhibiteur de diverses enzymes stĂ©roĂŻdogĂšnes, notamment la 3b-hydroxystĂ©roĂŻde dĂ©shydrogĂ©nase dans le cas des hommes trans[56] - [57].
Cette enzymatique est dĂ©jĂ bien connue, elle est une mutation gĂ©nĂ©tique dans le gĂšne qui produit la 3b-HSD (qui empĂȘche sa production) et peut entraĂźner la "virilisation" de femelles XX. Fondamentalement, l'estradiol est essentiel au dĂ©veloppement des femmes cis hĂ©tĂ©rosexuelles. Dans une forme rare de l'hyperplasie congĂ©nitale des surrĂ©nales, la 3b-HSD n'est pas du tout produite. Cela empĂȘche l'androgĂšne doux DHEA de se dĂ©shydrogĂ©ner en androstĂšnedione. L'androstĂšnedione est le principal prĂ©curseur mĂ©tabolique de la testostĂ©rone, qui est Ă son tour le principal prĂ©curseur mĂ©tabolique de l'Ćstradiol[58] - [59].
L'inhibition de cette enzyme par divers EDC (tels que le BPA) prĂ©sente un mĂ©canisme potentiel par lequel l'androgĂ©nicitĂ© nette de l'environnement gestationnel des femelles XX pourrait ĂȘtre augmentĂ©e au-dessus des niveaux de virilisation en empĂȘchant les androgĂšnes de se mĂ©taboliser en ĆstrogĂšnes[60] - [61]Dans le mĂȘme temps, son activitĂ© en tant qu'agoniste des rĂ©cepteurs des ĆstrogĂšnes prĂ©sente un mĂ©canisme viable par lequel elle pourrait contribuer Ă l'ĆstrogĂ©nicitĂ© nette de l'environnement gestationnel des mĂąles XY[62] - [63] - [64].
Certaines des premiĂšres preuves biologiques de l'incongruence des individus transgenres, parce que leur cerveau indique qu'ils sont d'un sexe et leur corps d'un autre, peuvent avoir Ă©tĂ© trouvĂ©es dans les voies des rĂ©cepteurs des ĆstrogĂšnes dans le cerveau de 30 individus transgenres[65] - [66] - [67].
« Vingt et une variantes de 19 gĂšnes ont Ă©tĂ© trouvĂ©es dans les voies de signalisation des ĆstrogĂšnes du cerveau, essentielles pour Ă©tablir si le cerveau est masculin ou fĂ©minin », dĂ©clare le Dr J. Graham Theisen, obstĂ©tricien/gynĂ©cologue et National Institutes of Health Women's Reproductive Health Research Chercheur au Medical College of Georgia de l'UniversitĂ© Augusta[68] - [69].
Fondamentalement - et peut-ĂȘtre de maniĂšre contre-intuitive - ces gĂšnes sont principalement impliquĂ©s dans l'aspersion critique d'ĆstrogĂšnes du cerveau juste avant ou aprĂšs la naissance, ce qui est essentiel Ă la masculinisation du cerveau[70] - [71]
Les variantes identifiĂ©es par les chercheurs peuvent signifier que chez les personnes dont le sexe de naissance est masculin, cette exposition critique aux ĆstrogĂšnes ne se produit pas ou que la voie est modifiĂ©e de sorte que le cerveau ne se masculinise pas. Chez les personnes de sexe de naissance fĂ©minin, cela peut signifier que l'exposition aux ĆstrogĂšnes se produit alors qu'elle ne le ferait pas normalement, entraĂźnant une masculinisation[72] - [73].
Les deux pourraient entraßner une incongruité entre le sexe interne d'une personne et son sexe externe. L'expérience émotionnelle négative associée à cette incongruité serait la dysphorie de genre[74] - [75].
"Ils souffrent de dysphorie parce que le sexe qu'ils ressentent Ă l'intĂ©rieur ne correspond pas Ă leur sexe externe", explique Theisen. "Une fois que quelqu'un a un cerveau masculin ou fĂ©minin, il l'a et vous n'allez pas le changer[76]. Le but des traitements comme l'hormonothĂ©rapie et la chirurgie est d'aider son corps Ă mieux correspondre Ă l'endroit oĂč se trouve dĂ©jĂ son cerveau."[77]
"Peu importe les organes sexuels que vous avez, c'est si l'ĆstrogĂšne ou l'androgĂšne, qui est converti en ĆstrogĂšne dans le cerveau, masculinise le cerveau pendant cette pĂ©riode critique", explique le Dr Lawrence C. Layman, chef de la section MCG. d'endocrinologie de la reproduction, d'infertilitĂ© et de gĂ©nĂ©tique dans le dĂ©partement d'obstĂ©trique et de gynĂ©cologie. "Nous avons trouvĂ© des variantes dans les gĂšnes qui sont importantes dans certaines de ces diffĂ©rentes zones du cerveau."[78] - [79]
Ces voies cĂ©rĂ©brales sont impliquĂ©es dans des rĂ©gions du cerveau oĂč le nombre de neurones et la façon dont les neurones sont connectĂ©s diffĂšrent gĂ©nĂ©ralement entre les hommes et les femmes[80] - [81].
Ils notent que bien que cette « pĂ©riode critique » pour la masculinisation du cerveau puisse sembler tardive, le dĂ©veloppement du cerveau se poursuit en rĂ©alitĂ© bien aprĂšs la naissance et ces voies et rĂ©cepteurs clĂ©s doivent dĂ©jĂ ĂȘtre Ă©tablis lorsque les ĆstrogĂšnes arrivent[82].
Bien qu'il soit trop tĂŽt pour dire avec certitude que les variantes gĂ©nĂ©tiques de ces voies entraĂźnent une incongruitĂ© cerveau-corps appelĂ©e dysphorie de genre, il est "intĂ©ressant" qu'elles soient dans les voies d'implication des hormones dans le cerveau et qu'elles soient ou non exposĂ©es aux ĆstrogĂšnes, dit Layman[83] - [84].
Lui et Theisen sont co-auteurs de l'étude dans la revue Scientific Reports. "Il s'agit de la premiÚre étude à présenter ce cadre de développement spécifique au sexe comme moyen de mieux comprendre l'identité de genre", a déclaré Theisen. "Nous disons que l'examen de ces voies est l'approche que nous allons adopter dans les années à venir pour explorer la contribution génétique à la dysphorie de genre chez l'homme."[85] - [86]
En fait, ils explorent déjà les voies plus loin et chez un plus grand nombre d'individus transgenres[55].
Pour cette étude, ils ont examiné l'ADN de 13 hommes transgenres et de 17 femmes transgenres. L'analyse approfondie de l'exome entier, qui séquence toutes les régions codant les protéines d'un gÚne (l'expression des protéines détermine la fonction des gÚnes et des cellules) a été réalisée au Yale Center for Genome Analysis. L'analyse a été confirmée par le séquençage de Sanger, une autre méthode utilisée pour détecter les variantes génétiques[87] - [88].
Les variantes qu'ils ont trouvées n'étaient pas présentes dans un groupe de 88 études d'exome de contrÎle chez des individus cisgenres également réalisées à Yale. Ils étaient également rares ou absents dans les grandes bases de données d'ADN de contrÎle[89].
L'endocrinologue et généticien de la reproduction, Layman, dit que son expérience dans la prise en charge de patients transgenres pendant environ 20 ans lui a fait penser qu'il y avait une base biologique. "Nous pensons certainement que pour la majorité des personnes qui souffrent de dysphorie de genre, il existe une composante biologique" ; "Nous voulons comprendre quelle est la composante génétique de l'identité de genre."
Bien que la gĂ©nĂ©tique ait Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e comme facteur de dysphorie de genre, les gĂšnes candidats proposĂ©s Ă ce jour n'ont pas Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©s, selon les chercheurs. La plupart des gĂšnes ou variantes de gĂšnes prĂ©cĂ©demment explorĂ©s ont Ă©tĂ© associĂ©s Ă des rĂ©cepteurs d'androgĂšnes, des hormones plus traditionnellement considĂ©rĂ©es comme jouant un rĂŽle dans les traits masculins mais, comme les ĆstrogĂšnes chez les hommes, sont Ă©galement prĂ©sentes chez les femmes[90] - [91].
Les enquĂȘteurs du MCG et leurs collĂšgues ont plutĂŽt dĂ©cidĂ© d'utiliser le peu d'informations disponibles sur le dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral spĂ©cifique au sexe - ce bain d'ĆstrogĂšnes nĂ©cessaire au dĂ©but de la vie pour assurer la masculinisation du cerveau - pour se concentrer sur les sites potentiels de variances gĂ©nĂ©tiques pertinentes[92]. Des tests ADN approfondis ont initialement rĂ©vĂ©lĂ© plus de 120 000 variantes, dont 21 Ă©taient associĂ©es Ă ces voies associĂ©es aux ĆstrogĂšnes dans le cerveau[93] - [94].
Des éudes animales ont permis d'identifier quatre zones du cerveau avec des voies menant au développement d'un cerveau masculin ou féminin, et des chercheurs se sont concentrés sur celles qui sont probablement également présentes chez l'homme[95]. Des études en laboratoire ont indiqué que la perturbation de ces voies cérébrales chez les mùles et les femelles au cours de cette période critique entraßne des comportements sexuels croisés, comme des rongeurs femelles montants et poussants, et des mùles adoptant une posture femelle plus traditionnelle lors de l'accouplement[96]. Ces comportements sexuels croisés, qui ont également été documentés chez les primates non humains, émergent pendant la poussée d'hormones sexuelles de la puberté[97] - [98].
Bien que le dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral spĂ©cifique au sexe n'ait pas Ă©tĂ© Ă©valuĂ© de maniĂšre approfondie chez les humains, comme chez les animaux, les effets se manifestent gĂ©nĂ©ralement le plus lors de la pubertĂ©, un moment oĂč les hormones sexuelles augmentent naturellement, lorsque la conscience gĂ©nĂ©rale de notre sexualitĂ© commence vraiment Ă s'Ă©veiller et quand l'Ă©tat complexe de la dysphorie de genre peut devenir plus facile Ă exprimer pour les adolescents, selon les enquĂȘteurs[99] - [100]. Layman note que de nombreuses personnes rapporteront ressentir des sentiments incongrus de genre dĂšs l'Ăąge de 5 ans[101] - [102]. Theisen note que nous sommes tous pleins de variantes gĂ©nĂ©tiques, y compris celles qui nous donnent les yeux bleus plutĂŽt que bruns ou verts, et que la majoritĂ© ne cause pas de maladie mais aide Ă faire de nous des individus[103]. Les personnes trans ne sont pas malades mais font partie de la variĂ©tĂ© gĂ©nĂ©tique que propose l'embryogenĂšse humaine, avec sĂ©lection et hasard gĂ©nĂ©tique[104]. "Je pense que le genre est aussi unique et aussi variĂ© que tous les autres traits que nous avons", dit Theisen[105] - [106] - [107]
Les chercheurs suggÚrent une modification du systÚme actuel de classification des variants qui n'impliquerait pas qu'un variant signifie pathogÚne ou pathogÚne[108]. L'année derniÚre, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que l'incongruité de genre[109] n'est pas un trouble de santé mentale et six ans auparavant, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux a remplacé le trouble de l'identité de genre par une dysphorie générale[110] - [111].
Environ 0,5 à 1,4 % des individus nés de sexe masculin et 0,2 à 0,3 % des individus nés de sexe féminin répondent aux critÚres de dysphorie de genre. Les jumeaux identiques sont plus susceptibles que les jumeaux fraternels de signaler tous deux une dysphorie de genre[112] - [113].
Les thérapies d'affirmation de genre, comme les thérapies hormonales et les chirurgies, ainsi que l'évaluation et le soutien de la santé mentale, aident ces personnes à mieux aligner leur corps et leur cerveau, selon les médecins et les scientifiques[114] - [115] - [116]
Structure cérébrale
Dans une premiÚre étude de ce genre, Zhou et al. (1995) ont constaté que dans une région du cerveau appelée noyau du lit de la strie terminale (BSTc), une région connue pour les réponses sexuelles et anxieuses, les femmes trans avaient une taille de femme cisgenres, tandis que les hommes trans avaient une taille d'hommes cisgenres. Aucune relation avec l'orientation sexuelle n'a été trouvée[117] - [118].
Dans une Ă©tude qui a suivi, Kruijver et al. (2000) ont regardĂ© le nombre de neurones dans la BSTc, au lieu du volume. Ils ont trouvĂ© le mĂȘme rĂ©sultat que Zhou et al. (1995), mais avec des diffĂ©rences encore plus significatives, en incluant Ă©galement une femme trans qui n'avait jamais Ă©tĂ© hormonĂ©e[119].
En 2002, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Chung et al. a constatĂ© que le dimorphisme sexuel (variation entre les sexes) du BSTc ne sâĂ©tablit pas jusqu'Ă l'Ăąge adulte. Chung et al. ont thĂ©orisĂ© le fait que l'Ă©volution des niveaux d'hormones fĆtales produisent des changements de la densitĂ© synaptique du BSTc, de l'activitĂ© neuronale, ou du contenu neurochimique qui conduisent plus tard Ă la taille et au nombre de neurones du BSTc, ou que la taille du BSTc est affectĂ©e par l'impossibilitĂ© d'avoir une identitĂ© de genre cohĂ©rente avec son sexe anatomique[120] - [121].
Dans un examen de 2006, Gooren confirme la recherche antérieure en soutenant que la transidentité est un trouble de la différenciation sexuelle du sexe dimorphique cérébral[122]. Dick Swaab partage également ce point de vue[123] - [124] - [125]
En 2008, une nouvelle rĂ©gion avec des propriĂ©tĂ©s similaires Ă celle du BSTc concernant la transidentitĂ© a Ă©tĂ© trouvĂ©e par Garcia-Falgueras et Swaab : le noyau interstitiel de l'hypothalamus antĂ©rieur (INAH3), une partie du noyau hypothalamique. Le mĂȘme procĂ©dĂ© d'utilisation hormonale que celui de Zhou et al. (1995) et Kruijver et al. (2000)[126] a Ă©tĂ© effectuĂ©. Les diffĂ©rences sont encore plus prononcĂ©es qu'avec le BSTc ; les hommes cisgenres tĂ©moins ont en moyenne 1,9 fois le volume et 2,3 fois les neurones des femmes cisgenres tĂ©moins, encore une fois, quel que soit le niveau d'exposition aux hormones, les femmes trans se situaient dans la gamme fĂ©minine, et les hommes trans dans la gamme masculine[127] - [128].
Alors que la résolution des tomographes IRM est en général assez fine, les noyaux indépendants ne sont pas visibles en raison d'un manque de contraste entre les différents types de tissus neurologiques[129]. Par conséquent, ces images ne montrent pas de structures détaillées, telles que BSTc et INAH3, et des études sur BSTc ont été effectuées par bissection de cerveaux post-mortem[130] - [131].
Cependant, l'IRM ne permet pas plus facilement l'Ă©tude des grandes structures cĂ©rĂ©brales. Dans LĂčders et al. (2009), 24 femmes trans n'avaient pas encore bĂ©nĂ©ficiĂ© du traitement hormonal[132]. Bien que les concentrations rĂ©gionales de matiĂšre grise Ă©taient plus semblables aux hommes cisgenres qu'aux femmes cisgenres, il y avait un bien plus grand volume de matiĂšre grise dans les rĂ©gions du putamen par rapport aux hommes cisgenres. Comme dans de nombreuses Ă©tudes antĂ©rieures, ils ont conclu que la transidentitĂ© Ă©tait associĂ© Ă un modĂšle cĂ©rĂ©bral distinct[133] - [134] - [135].
Une caractéristique supplémentaire a été étudiée dans un groupe d'hommes trans qui n'avait pas encore bénéficié de traitement hormonal ; concernant les valeurs d'anisotropie fractionnelle (FA) pour la matiÚre blanche dans les parties médiales et postérieures du faisceau longitudinal supérieur droit (FLS), et la voie corticale, Rametti et al. (2010) ont découvert que : « par rapport aux femmes cisgenres contrÎles, les personnes FtM ont montré des valeurs FA plus élevées dans la partie postérieure droite du FLS, et dans la voie corticale. Comparé aux hommes cisgenres contrÎles, les personnes FtM ont montré des valeurs de FA inférieures dans le tractus cortico-spinal[136]. »
Hulshoff Pol et al. (2006), ont étudié le volume du cerveau brut des sujets soumis à un traitement hormonal. Ils ont découvert que l'ensemble du volume cérébral des sujets change vers la taille de celui du genre revendiqué[137] - [138]. La conclusion de l'étude était : « Les résultats suggÚrent que, tout au long de la vie, les hormones gonadiques restent essentielles pour maintenir les aspects des différences sexuelles spécifiques dans le cerveau humain[139] - [140]. »
L'étude par IRM d'adolescents souffrant de dysphorie de genre montre des schémas d'activation du cerveau plus similaires, mais pas identiques, au genre d'arrivée des adolescents trans qu'à leur genre d'assignation à la naissance[141] - [142].
Fonctionnement cérébral
Le syndrome du membre fantĂŽme est frĂ©quent, c'est une expĂ©rience, souvent douloureuse, qui se produit aprĂšs la perte d'un organe externe. Ramachandran (2008) a constatĂ© que, bien que prĂšs des deux tiers des hommes cisgenres qui ont un pĂ©nis enlevĂ© chirurgicalement, expĂ©rimentent la sensation d'un pĂ©nis fantĂŽme, seulement un tiers des femmes trans l'expĂ©rimentent aprĂšs une chirurgie de rĂ©attribution sexuelle. Cette Ă©tude, cependant, compare une "amputation" complĂšte, oĂč les nerfs qui relient le pĂ©nis et le cerveau sont sectionnĂ©s, Ă la chirurgie de conversion sexuelle MtF, oĂč une partie du pĂ©nis et le scrotum sont rĂ©utilisĂ©s pour crĂ©er un vagin, des lĂšvres et un clitoris. Dans ce cas, certains des nerfs reliant les nouvelles parties gĂ©nitales au cerveau demeurent en grande partie intacts[143] - [144] - [145]. En outre, les deux tiers des hommes trans ont rapportĂ© la sensation d'un pĂ©nis fantĂŽme dĂšs l'enfance, avec des Ă©rections fantĂŽmes et d'autres phĂ©nomĂšnes de ce type[146], comme le sentiment de dĂ©personnalisation et d'inadĂ©quation corporelle[147] - [148].
Berglund et al. (2008) ont testĂ© la rĂ©ponse de femmes trans gynophiles aux deux phĂ©romones sexuelles : la progestĂ©rone 4,16-androstadien-3-one (AND), et lâĆstrogĂšne 1,3,5(10), 16-tetraen-3-ol (EST). MalgrĂ© la diffĂ©rence de sexualitĂ©, les rĂ©seaux hypothalamiques des femmes trans sont activĂ©s en rĂ©ponse Ă la AND, comme les groupes tĂ©moins des femmes cisgenres androphiles. Les deux groupes ont connu l'activation de l'amygdale en rĂ©ponse Ă la EST. Les groupes tĂ©moins masculins cisgenres (gynophiles) ont connu l'activation hypothalamique en rĂ©ponse Ă la EST. Cependant, les femmes trans ont Ă©galement connu une activation hypothalamique limitĂ©e Ă la EST aussi. La conclusion des chercheurs est qu'en termes d'activation de la phĂ©romone, les femmes trans occupent une position intermĂ©diaire avec des fonctions Ă prĂ©dominances fĂ©minines[149] - [150]. Les femmes trans n'avaient subi aucun traitement hormonal au moment de l'Ă©tude[151] - [152] - [153].
Transidentité chez les jumeaux
Dans une Ă©tude de 2013, il a Ă©tĂ© constatĂ© que sur 39 paires de jumeaux monozygotes de sexe biologique masculin, 13 (33 %) ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme Ă©tant tous les deux des femmes trans. Cela a Ă©tĂ© trouvĂ© dans 8 des 25 (22,5 %) paires biologiquement fĂ©minines. Alternativement, seulement 1 sur 38 (2,6 %) provenant de diffĂ©rents Ćufs fĂ©condĂ©s, paires dizygotes mĂąles et femelles, s'est identifiĂ© comme transgenre. Le pourcentage significatif d'identification transgenre chez les jumeaux monozygotes, et la quasi-absence de cette corrĂ©lation chez les jumeaux dizygotes Ă©levĂ©s dans la mĂȘme famille, dans le mĂȘme temps, est un argument en faveur de l'influence gĂ©nĂ©tique sur la transidentitĂ©[154] - [155] - [156].
Exposition prénatale aux androgÚnes
L'exposition prĂ©natale aux androgĂšnes[157] - [158], l'absence de celle-ci, ou une faible sensibilitĂ© aux androgĂšnes prĂ©nataux sont souvent citĂ©s comme mĂ©canismes pour expliquer les dĂ©couvertes ci-dessus. Schneider, Pickel et Stalla (2006) ont trouvĂ© une corrĂ©lation entre l'indice de Manning (un marqueur gĂ©nĂ©ralement acceptĂ© pour l'exposition prĂ©natale aux androgĂšnes) et les femmes trans[159] - [160], dont le rapport de chiffres s'est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre supĂ©rieur Ă celui des hommes cisgenres tĂ©moins, et qui est comparable Ă celui des femmes cisgenres tĂ©moins[161] - [162].
Troubles du spectre de l'autisme
Des études ont cherché à mettre en évidence un lien entre dysphorie de genre et troubles du spectre de l'autisme.[163], d'autres parlent d'intersexuations cérébrales, non visibles physiologiquement[164] - [165] - [166].
Théories psychologiques et comportementales
Les premiĂšres Ă©tudes se sont principalement basĂ©es sur la psychanalyse : la pulsion de changement de sexe ou « dĂ©lire de transsexualisme » est dĂ©crite Ă maintes reprises. Si certaines descriptions de cas sont retrouvĂ©es dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle, câest surtout dans la seconde moitiĂ© de ce mĂȘme siĂšcle[167] que ce comportement a fait lâobjet dâĂ©tudes, associĂ©es Ă celles des comportements considĂ©rĂ©s, Ă l'Ă©poque, comme des perversions sexuelles, en particulier lâhomosexualitĂ©. Selon Colette Chiland, psychiatre et psychanalyste, la transidentitĂ© demeure une Ă©nigme[168] - [169]. La question est de savoir s'il s'agit d'une vĂ©ritable entitĂ© nosographique, ou d'une consĂ©quence de l'accessibilitĂ© plus aisĂ©e aux traitements chirurgicaux et endocriniens permettant une transition pour ceux qui la souhaitent[170] - [171].
Les premiĂšres observations comportementales proviennent de l'endocrinologue Harry Benjamin[172], en 1953 qui introduit le terme de «transexuel» pour dĂ©signer des personnes qui se sentent appartenir Ă lâautre sexe et souhaitent changer leur corps[173] - [174]. La caractĂ©ristique principale du syndrome repose sur la conviction dâappartenir Ă lâautre sexe[175]. Cette conviction, souvent issue de lâenfance, est constante et donne lieu, Ă lâĂąge adulte, Ă des manifestations telles que le travestissement, dâabord privĂ©, puis public, et Ă des demandes de traitements hormonaux et chirurgicaux qui permettent de rectifier lâapparence corporelle[176].
La dĂ©finition de Benjamin se rĂ©pand dans les milieux psychiatriques en France et aux Ătats-Unis, mĂȘme si elle est critiquĂ©e par la Sofect (SociĂ©tĂ© française dâĂ©tudes et de prise en charge de la transidentitĂ©) et par le sociologue Alexandre Fassin qui considĂšre que cette approche confond genre et sexualitĂ©[172] - [177].
Ăducation/Trauma
Selon le psychiatre et sexologue David Oliver Cauldwell qui étudie le phénomÚne en 1947[178] la transidentité serait un trouble psychologique/émotionnel causé par des facteurs psychologiques et environnementaux, en raison de conflits de personnalité[179].
Harry Benjamin a écrit en 1966 : « Notre matériel génétique et endocrinien constitue un socle sur lequel un traumatisme psychologique peut éventuellement grandir et se développer et qui, par la suite, peut entraßner le transsexualisme[180]. »
En 1994, une Ă©tude de A.H. Devor[181] basĂ©e sur des entretiens et des questionnaires adressĂ©s Ă 45 hommes trans indique que 60 % d'entre eux ont subi une forme quelconque de violence pendant leur enfance, 31 % avait Ă©tĂ© victimes de violence sexuelle, 29 % de violence psychologique et 38 % de violence physique[182]. Selon James S. McCallops cette Ă©tude novatrice apporte des informations utiles, malgrĂ© le fait qu'elle porte sur un petit groupe de personnes ce qui limite la portĂ©e des conclusions. Il appelle Ă approfondir ce nouveau champs de recherche pour pouvoir tester les conclusions[183]. Les personnes interrogĂ©es ont en majoritĂ© rĂ©pondu sous forme Ă©crite alors que de l'aveu de Devor les entretiens permettent des clarifications plus poussĂ©es. L'influence des mĂ©dias sur la perception des personnes interrogĂ©es aurait pu Ă©galement apporter des Ă©clairages[184] - [185]. Beaucoup de personnes trans subissent des violences dans l'enfance de par leurs diffĂ©rences, il est rare que la dysphorie de genre advienne aprĂšs les violences elle est souvent, au contraire, la source de la maltraitance venant d'individus rejetant la particularitĂ© de leur enfant, au mĂȘme titre que les violences contre les personnes homosexuelles, ou bien alors dans le cadre scolaire[186].
Sexualité
Les thĂ©ories de Ray Blanchard reprĂ©sentent une taxonomie des femmes trans et une explication de ses causes[187], Ă©tablie sur la base du travail de son collĂšgue, Kurt Freund[188]. Les thĂ©ories stipulent que les femmes trans peuvent ĂȘtre divisĂ©es en deux groupes : les « transsexuelles homosexuelles », qui transitionnent parce qu'elles sont attirĂ©es par les hommes, et les « transsexuelles non-homosexuelles »[189], qui transitionnent parce qu'elles sont autogynĂ©philes (sexuellement excitĂ©es par la pensĂ©e ou l'image d'elles-mĂȘmes en tant que femme). Les partisans de la thĂ©orie comprennent J. Michael Bailey, Anne Lawrence, James Cantor, et d'autres qui soutiennent qu'il existe des diffĂ©rences significatives entre les deux groupes, notamment au niveau de la sexualitĂ©, l'Ăąge de la transition, l'origine ethnique, le QI, le fĂ©tichisme, et la qualitĂ© de l'adaptation[190] - [191] - [192] - [193] - [194] - [195] - [196]
La critique scientifique de la thĂ©orie comprend des articles de Veale, Nuttbrock, Moser, et d'autres qui soutiennent que la thĂ©orie est peu reprĂ©sentative des femmes trans, non-instructive, que les expĂ©riences sont mal contrĂŽlĂ©es ou contredites par d'autres donnĂ©es[197] - [198] - [199] - [200] - [201]. De nombreuses sources, notamment celles issues des partisans de la thĂ©orie, critiquent le choix de Blanchard au motif d'ĂȘtre confus ou dĂ©gradant. Bien qu'il ait des partisans, la communautĂ© trans a en grande partie rejetĂ© la thĂ©orie avec vĂ©hĂ©mence[202] - [203]. Dans son livre Whipping Girl, la biologiste Ă©volutionniste, femme trans et activiste Julia Serano a dĂ©clarĂ© que la preuve de l'autogynĂ©philie[204] Ă©tait douteuse et qu'elle manquait de preuves scientifiques[205].
Les idées de Blanchard à propos des femmes trans ont également été rejetées par la World Professional Association for Transgender Health, la plus grande association de professionnels de santé qui établit les standards de soins pour les personnes transgenres[206] - [207], au motif que ces idées ne sont pas appuyées sur des preuves empiriques[208] et contribuent à stigmatiser les comportements au lieu de se concentrer sur la santé[209] - [210] - [211] - [212].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Références
- (en) « Transgender brains are more like their desired gender from an early age », sur ScienceDaily (consulté le )
- (en) Florian Kurth, Christian Gaser, Francisco J. SĂĄnchez et Eileen Luders, « Brain Sex in Transgender Women Is Shifted towards Gender Identity », Journal of Clinical Medicine, vol. 11, no 6,â , p. 1582 (ISSN 2077-0383, DOI 10.3390/jcm11061582, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Theories of the Causes of Transsexualism », sur ai.eecs.umich.edu (consulté le )
- « Le point sur les étiologies biologiques de la transsexualité », sur Revue Medicale Suisse (consulté le )
- « Conclusion â Sexuality and Gender », sur The New Atlantis (consultĂ© le )
- « Sex differences in the developing brain as an inherent source of risk. »
- (en) « Born this way? Researchers explore the science of gender identity », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jack Turban, « The Disturbing History of Research into Transgender Identity », sur Scientific American (consulté le )
- (en) Nat Mulkey, « The Search for a âCauseâ of Transness Is Misguided », sur Scientific American (consultĂ© le )
- Sira Korpaisarn et Joshua D. Safer, « Etiology of Gender Identity », Endocrinology and Metabolism Clinics of North America, vol. 48, no 2,â , p. 323â329 (ISSN 1558-4410, PMID 31027542, DOI 10.1016/j.ecl.2019.01.002, lire en ligne, consultĂ© le )
- Laura Erickson-Schroth, « Update on the Biology of Transgender Identity », Journal of Gay & Lesbian Mental Health, vol. 17, no 2,â , p. 150â174 (ISSN 1935-9705, DOI 10.1080/19359705.2013.753393, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Matthew Leinung et Christina Wu, « The Biologic Basis of Transgender Identity: 2D:4D Finger Length Ratios Implicate A Role for Prenatal Androgen Activity », Endocrine Practice, vol. 23, no 6,â , p. 669â671 (ISSN 1530-891X et 1934-2403, PMID 28332875, DOI 10.4158/EP161528.OR, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Cold Spring Harbor Laboratory, « Researchers discover how hormones define brain sex differences », sur medicalxpress.com (consulté le )
- L Hare, P Bernard, F Sanchez, P Baird, E Vilain, T Kennedy et V Harley, « Androgen Receptor Repeat Length Polymorphism Associated with Male-to-Female Transsexualism », Biological Psychiatry, vol. 65, no 1,â , p. 93â6 (PMID 18962445, PMCID 3402034, DOI 10.1016/j.biopsych.2008.08.033).
- (en) J. Graham Theisen, Viji Sundaram, Mary S. Filchak et Lynn P. Chorich, « The Use of Whole Exome Sequencing in a Cohort of Transgender Individuals to Identify Rare Genetic Variants », Scientific Reports, vol. 9, no 1,â , p. 20099 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-019-53500-y, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Transgender: Evidence on the biological nature of gender identity », sur ScienceDaily (consulté le )
- (en) I. L. Nikitina, E. K. Kudryashova et I. A. Kelmanson, « Prenatal androgen exposure and gender behavior in disorders of sex development », Sexologies, vol. 31, no 2,â , p. 129â137 (ISSN 1158-1360, DOI 10.1016/j.sexol.2021.04.006, lire en ligne, consultĂ© le )
- Carol Lynn Martin et Diane N. Ruble, « Patterns of Gender Development », Annual review of psychology, vol. 61,â , p. 353â381 (ISSN 0066-4308, PMID 19575615, PMCID 3747736, DOI 10.1146/annurev.psych.093008.100511, lire en ligne, consultĂ© le )
- Rosa FernĂĄndez, Antonio Guillamon, Joselyn CortĂ©s-CortĂ©s et Esther GĂłmez-Gil, « Molecular basis of Gender Dysphoria: androgen and estrogen receptor interaction », Psychoneuroendocrinology, vol. 98,â , p. 161â167 (ISSN 1873-3360, PMID 30165284, DOI 10.1016/j.psyneuen.2018.07.032, lire en ligne, consultĂ© le )
- E Bentz, L Hefler, U Kaufmann, J Huber, A Kolbus et C Tempfer, « A polymorphism of the CYP17 gene related to sex steroid metabolism is associated with female-to-male but not male-to-female transsexualism », Fertility and Sterility, vol. 90, no 1,â , p. 56â9 (PMID 17765230, DOI 10.1016/j.fertnstert.2007.05.056).
- (en) Murat Altinay et Amit Anand, « Neuroimaging gender dysphoria: a novel psychobiological model », Brain Imaging and Behavior, vol. 14, no 4,â , p. 1281â1297 (ISSN 1931-7565, DOI 10.1007/s11682-019-00121-8, lire en ligne, consultĂ© le )
- Rosa M. FernĂĄndez GarcĂa et Eduardo PĂĄsaro MĂ©ndez, « [Is Sexual Identity Optional? A Study of The Genetics of Transsexuality] », Cuadernos De Bioetica: Revista Oficial De La Asociacion Espanola De Bioetica Y Etica Medica, vol. 28, no 94,â , p. 343â353 (ISSN 1132-1989, PMID 28964001, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Trans Genes? | Center for the Advanced Study of Human Paleobiology | The George Washington University », sur cashp.columbian.gwu.edu (consulté le )
- J Olson-Kennedy, P. T. Cohen-Kettenis, B.P.C Kreukels et H.F.L Meyer-Bahlburg, « Research Priorities for Gender Nonconforming/Transgender Youth: Gender Identity Development and Biopsychosocial Outcomes », Current opinion in endocrinology, diabetes, and obesity, vol. 23, no 2,â , p. 172â179 (ISSN 1752-296X, PMID 26825472, PMCID 4807860, DOI 10.1097/MED.0000000000000236, lire en ligne, consultĂ© le )
- Jiska Ristori, Carlotta Cocchetti, Alessia Romani et Francesca Mazzoli, « Brain Sex Differences Related to Gender Identity Development: Genes or Hormones? », International Journal of Molecular Sciences, vol. 21, no 6,â , p. 2123 (ISSN 1422-0067, PMID 32204531, PMCID 7139786, DOI 10.3390/ijms21062123, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Sex Dimorphism of the Brain in Male to Female Transsexuals »
- (en) Manfred Klöbl, Murray Bruce Reed, Patricia Handschuh et Ulrike Kaufmann, Gender dysphoria and sexual euphoria â A Bayesian perspective on the influence of gender-affirming hormone therapy on sexual arousal, , 2021.11.22.21266679 (DOI 10.1101/2021.11.22.21266679v1.full, lire en ligne)
- (en) Reubs Walsh et Gillian Einstein, « Transgender embodiment: a feminist, situated neuroscience perspective », INSEP â Journal of the International Network for Sexual Ethics & Politics, vol. 3, no 0,â (ISSN 2196-694X, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Written in DNAâstudy reveals potential biological basis for transgender », sur Hudson Institute of Medical Research (consultĂ© le )
- (en) Nikhil Swaminathan, « Study Says Brains of Gay Men and Women Are Similar », sur Scientific American (consulté le )
- (en) « Can we say that the feeling of being transgender is similar to being gay? », sur Quora (consulté le )
- « Brain_development_The_most_important_sexual_organ »
- (en) « Uncomfortable in my own skin â emerging, early-stage identity-related information needs of transgender people », Journal of Documentation,â (DOI 10.1108/jd-09-2019-0193/full/html, lire en ligne, consultĂ© le )
- Adi S. Bharat et Ludovic-Mohamed Zahed, Homosexuality, Transidentity, and Islam: A Study of Scripture Confronting the Politics of Gender and Sexuality, Amsterdam University Press, (ISBN 978-90-485-4408-0, lire en ligne)
- N. G. Forger, « Past, present and future of epigenetics in brain sexual differentiation », Journal of Neuroendocrinology, vol. 30, no 2,â (ISSN 1365-2826, PMID 28585265, DOI 10.1111/jne.12492, lire en ligne, consultĂ© le )
- Martin Voracek, Alice Kaden, Michael Kossmeier et Jakob Pietschnig, « META-ANALYSIS SHOWS ASSOCIATIONS OF DIGIT RATIO (2D:4D) AND TRANSGENDER IDENTITY ARE SMALL AT BEST », Endocrine Practice: Official Journal of the American College of Endocrinology and the American Association of Clinical Endocrinologists, vol. 24, no 4,â , p. 386â390 (ISSN 1530-891X, PMID 29561190, DOI 10.4158/EP-2017-0024, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Johns Hopkins Gender Study », sur ai.eecs.umich.edu (consulté le )
- (en-US) #author.fullName}, « Gay brains structured like those of the opposite sex », sur New Scientist (consulté le )
- « Notes sur « Comment le cerveau devient masculin » de Jacques Balthazart », sur Homo Fabulus, (consulté le )
- (en) « Brains of gay people resemble those of straight people of opposite sex », sur Science, (consulté le )
- C. E. Roselli, « Neurobiology of gender identity and sexual orientation », Journal of neuroendocrinology, vol. 30, no 7,â , e12562 (ISSN 0953-8194, PMID 29211317, PMCID 6677266, DOI 10.1111/jne.12562, lire en ligne, consultĂ© le )
- Brenda Alexander, Donal Skinner et Charles Roselli, « Wired on Steroids: Sexual Differentiation of the Brain and Its Role in the Expression of Sexual Partner Preferences », Frontiers in Endocrinology, vol. 2,â (ISSN 1664-2392, DOI 10.3389/fendo.2011.00042/full, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Between the (Gender) Lines: The Science of Transgender Identity | AccueilCe que nous faisonsNos partenaires et initiatives Le Centre d'excellence sur les systĂšmes dâenregistrement et de statisti », sur systemesesec.ca (consultĂ© le )
- « Gender as mental illness. Problems with old behaviorist theories. »
- (en-GB) « Brain scan can tell kids if they're trans, study shows », sur PinkNews | Latest lesbian, gay, bi and trans news | LGBT+ news, (consulté le )
- Talia N. Shirazi, Heather Self, Kevin A. Rosenfield et Khytam Dawood, « Low Perinatal Androgens Predict Recalled Childhood Gender Nonconformity in Men », Psychological Science,â , p. 095679762110360 (ISSN 0956-7976 et 1467-9280, DOI 10.1177/09567976211036075, lire en ligne, consultĂ© le )
- Hillary B. Nguyen, James Loughead, Emily Lipner et Liisa Hantsoo, « What has sex got to do with it? The role of hormones in the transgender brain », Neuropsychopharmacology, vol. 44, no 1,â , p. 22â37 (ISSN 0893-133X, PMID 30082887, PMCID 6235900, DOI 10.1038/s41386-018-0140-7, lire en ligne, consultĂ© le )
- Brandy Schillace, « Magnus Hirschfeld et son institut pionnier pour les transgenres », sur Pourlascience.fr (consulté le )
- Ashley Austin, Ryan Papciak et Lindsay Lovins, « Gender euphoria: a grounded theory exploration of experiencing gender affirmation », Psychology & Sexuality, vol. 0, no 0,â , p. 1â21 (ISSN 1941-9899, DOI 10.1080/19419899.2022.2049632, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Bonnie Liang, Ada S. Cheung et Brendan J. Nolan, « Clinical features and prevalence of Klinefelter syndrome in transgender individuals: A systematic review », Clinical Endocrinology, vol. 97, no 1,â , p. 3â12 (ISSN 0300-0664 et 1365-2265, DOI 10.1111/cen.14734, lire en ligne, consultĂ© le )
- Timothy W. Collins, Sara E. Grineski et Danielle X. Morales, « Sexual Orientation, Gender, and Environmental Injustice: Unequal Carcinogenic Air Pollution Risks in Greater Houston », Annals of the American Association of Geographers, vol. 107, no 1,â , p. 72â92 (ISSN 2469-4452, PMID 29098204, PMCID 5662114, DOI 10.1080/24694452.2016.1218270, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Brain network interactions in transgender individuals with gender incongruence », sur en.x-mol.com (consulté le )
- Ferdinand J O Boucher et Tudor I Chinnah, « Gender Dysphoria: A Review Investigating the Relationship Between Genetic Influences and Brain Development », Adolescent Health, Medicine and Therapeutics, vol. 11,â , p. 89â99 (ISSN 1179-318X, PMID 32801984, PMCID 7415463, DOI 10.2147/AHMT.S259168, lire en ligne, consultĂ© le )
- « The Neuroscience of Being Transgender » (consulté le )
- Ferdinand J O Boucher et Tudor I Chinnah, « Gender Dysphoria: A Review Investigating the Relationship Between Genetic Influences and Brain Development », Adolescent Health, Medicine and Therapeutics, vol. 11,â , p. 89â99 (ISSN 1179-318X, PMID 32801984, PMCID 7415463, DOI 10.2147/AHMT.S259168, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Françoise Askevis-Leherpeux, Marie de la CheneliĂšre, Antoine Baleige et Sarah Chouchane, « Why and how to support depsychiatrisation of adult transidentity in ICD-11: A French study », European Psychiatry, vol. 59,â , p. 8â14 (ISSN 0924-9338, DOI 10.1016/j.eurpsy.2019.03.005, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Cortical Gyrification in Transgender Individuals », sur en.x-mol.com (consulté le )
- Sven C. Mueller, Antonio Guillamon, Leire Zubiaurre-Elorza et Carme Junque, « The Neuroanatomy of Transgender Identity: Mega-Analytic Findings From the ENIGMA Transgender Persons Working Group », The Journal of Sexual Medicine, vol. 18, no 6,â , p. 1122â1129 (ISSN 1743-6109, PMID 34030966, DOI 10.1016/j.jsxm.2021.03.079, lire en ligne, consultĂ© le )
- « La transidentité expliquée scientifiquement | LGBT+ France Amino », sur LGBT+ France | aminoapps.com (consulté le )
- « Validate User », sur academic.oup.com (consulté le )
- « | owlapps », sur www.owlapps.net (consulté le )
- Neuroendocrinology, « The Etiology of Neurological Trannssexuality and subsequent Transgenderism », sur r/trans, (consulté le )
- (en) Claas Flint, Katharina Förster, Sophie A. Koser et Carsten Konrad, « Biological sex classification with structural MRI data shows increased misclassification in transgender women », Neuropsychopharmacology, vol. 45, no 10,â , p. 1758â1765 (ISSN 1740-634X, DOI 10.1038/s41386-020-0666-3, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) T.-H. Kim, G.-W. Kim, S.-K. Kim et G.-W. Jeong, « Brain activation-based sexual orientation in female-to-male transsexuals », International Journal of Impotence Research, vol. 28, no 1,â , p. 31â38 (ISSN 1476-5489, DOI 10.1038/ijir.2015.29, lire en ligne, consultĂ© le )
- F. P. Kruijver, J. N. Zhou, C. W. Pool et M. A. Hofman, « Male-to-female transsexuals have female neuron numbers in a limbic nucleus », The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 85, no 5,â , p. 2034â2041 (ISSN 0021-972X, PMID 10843193, DOI 10.1210/jcem.85.5.6564, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Trans Bodies and the Failure of Mirror Neurons. », sur scholar.google.fr (consulté le )
- Mostafa Sadr, Behzad S. Khorashad, Ali Talaei et Nasrin Fazeli, « 2D:4D Suggests a Role of Prenatal Testosterone in Gender Dysphoria », Archives of Sexual Behavior, vol. 49, no 2,â , p. 421â432 (ISSN 1573-2800, PMID 31975034, PMCID 7031197, DOI 10.1007/s10508-020-01630-0, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) tammylromanuik, « GENETICS OF SEX AND GENDER IDENTITY | SCQ », sur www.scq.ubc.ca, (consulté le )
- (en) Malvina N. Skorska, Lindsay A. Coome, Diana E. Peragine et Madison Aitken, « An anthropometric study of sexual orientation and gender identity in Thailand », Scientific Reports, vol. 11, no 1,â , p. 18432 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-021-97845-9, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Is-there-something-unique-about-the-transgender-brain. »
- « Transsexualism [ Part I ] », sur ai.eecs.umich.edu (consulté le )
- (en) « Autobiographical memory in transsexual individuals who have undergone genderaffirming surgery: Vivid, self-focused, but not so happy childhood memories.Psychology in Russia: State of the Art », sur psychologyinrussia.com (consulté le )
- Alicia Garcia-Falgueras et Dick F. Swaab, « A sex difference in the hypothalamic uncinate nucleus: relationship to gender identity », Brain: A Journal of Neurology, vol. 131, no Pt 12,â , p. 3132â3146 (ISSN 1460-2156, PMID 18980961, DOI 10.1093/brain/awn276, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Prenatal_Sex_Steroids_and_Transgender_Identity_Is_There_a_Link_With_Digit_Ratio. »
- (en) Jakob Hohwy, « The Self-Evidencing Brain », NoĂ»s, vol. 50, no 2,â , p. 259â285 (ISSN 1468-0068, DOI 10.1111/nous.12062, lire en ligne, consultĂ© le )
- Bassam S. Bin-Abbas, Nadia A. Sakati et Abdullah A. Al-Ashwal, « Gender identity in congenital adrenal hyperplasia secondary to 11-hydroxylase deficiency », Annals of Saudi Medicine, vol. 26, no 3,â , p. 239â241 (ISSN 0256-4947, PMID 16861857, PMCID 6074433, DOI 10.5144/0256-4947.2006.239, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Transgender: Evidence on the biological nature of gender identity », sur ScienceDaily (consulté le )
- « Is it a Boy or a Girl? (Discovery Channel) | Intersex Society of North America », sur isna.org (consulté le )
- « Functional-neuroimaging-correlates-of-transgender-identity-development-and-gender. »
- (en) « Being trans is not a choice or whim, says âHow To Be a Girlâ author », sur KCRW (consultĂ© le )
- (en) Alberto Frigerio, Lucia Ballerini et Maria ValdĂ©s HernĂĄndez, « Structural, Functional, and Metabolic Brain Differences as a Function of Gender Identity or Sexual Orientation: A Systematic Review of the Human Neuroimaging Literature », Archives of Sexual Behavior, vol. 50, no 8,â , p. 3329â3352 (ISSN 1573-2800, PMID 33956296, PMCID PMC8604863, DOI 10.1007/s10508-021-02005-9, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Bernadette Wren, John Launer, Michael J. Reiss et Annie Swanepoel, « Can evolutionary thinking shed light on gender diversity? », BJPsych Advances, vol. 25, no 6,â , p. 351â362 (ISSN 2056-4678 et 2056-4686, DOI 10.1192/bja.2019.35, lire en ligne, consultĂ© le )
- « La transidentité présente une grande diversité. - PDF Free Download », sur docplayer.fr (consulté le )
- « Anatomical_and_Functional_Findings_in_Female-to-Male_Transsexuals_Testing_a_New_Hypothesis. »
- « Gender identity better than sex explains individual differences in episodic and semantic components of autobiographical memory: an fMRI study », sur en.x-mol.com (consulté le )
- « Predicting outcomes of cross-sex hormone therapy in transgender individuals with gender incongruence based on pre-therapy resting-state brain connectivity », sur en.x-mol.com (consulté le )
- Matthew A.J. Apps et Manos Tsakiris, « The free-energy self: A predictive coding account of self-recognition », Neuroscience and biobehavioral reviews, vol. 0,â , p. 85â97 (ISSN 0149-7634, PMID 23416066, PMCID 3848896, DOI 10.1016/j.neubiorev.2013.01.029, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Sarah Sloat, « Brain Activity of Transgender People Reveals a Way to End Gender Dysphoria », sur Inverse (consulté le )
- (en) Jenny Graves, « How genes and evolution shape gender â and transgender â identity », sur The Conversation (consultĂ© le )
- (en-US) « Is Transgender Identity Inherited? », sur DNA Science, (consulté le )
- Oth4r, « Cause transidentité (théories) », sur r/transgenre, (consulté le )
- (en) « Could epigenetics have a connection to transgender people? », sur Quora (consulté le )
- « As Nature Made Him: The Boy Raised As a Girl | Queer Culture Collection », sur sites.psu.edu (consulté le )
- Madeleine Foreman, Lauren Hare, Kate York et Kara Balakrishnan, « Genetic Link Between Gender Dysphoria and Sex Hormone Signaling », The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 104, no 2,â , p. 390â396 (ISSN 1945-7197, PMID 30247609, DOI 10.1210/jc.2018-01105, lire en ligne, consultĂ© le )
- Karla Ramirez, Rosa FernĂĄndez, Sarah Collet et Meltem Kiyar, « Epigenetics Is Implicated in the Basis of Gender Incongruence: An Epigenome-Wide Association Analysis », Frontiers in Neuroscience, vol. 15,â (ISSN 1662-453X, DOI 10.3389/fnins.2021.701017/full, lire en ligne, consultĂ© le )
- « The_molecular_mechanisms_of_sexual_orientation_and_gender_identity »
- (en) Rodrigo de Menezes Gomes, FĂvia de AraĂșjo Lopes et Felipe Nalon Castro, « Influence of Sexual Genotype and Gender Self-Perception on Sociosexuality and Self-Esteem among Transgender People », Human Nature, vol. 31, no 4,â , p. 483â496 (ISSN 1936-4776, DOI 10.1007/s12110-020-09381-6, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jaroslava Varella Valentova, Alexandre Cintra de Moraes et Marco Antonio Correa Varella, « Gender, sexual orientation and type of relationship influence individual differences in jealousy: A large Brazilian sample », Personality and Individual Differences, vol. 157,â , p. 109805 (ISSN 0191-8869, DOI 10.1016/j.paid.2019.109805, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Gender identity: Biology or environment? [APA] », sur r/LGBTLibrary, (consulté le )
- (en) Meltem Kiyar, Sarah Collet, Guy TâSjoen et Sven C. Mueller, « Neuroscience in transgender people: an update », Neuroforum, vol. 26, no 2,â , p. 85â92 (ISSN 2363-7013, DOI 10.1515/nf-2020-0007, lire en ligne, consultĂ© le )
- Debra Spencer, Vickie Pasterski, Sharon A. S. Neufeld et Vivette Glover, « Prenatal androgen exposure and children's gender-typed behavior and toy and playmate preferences », Hormones and Behavior, vol. 127,â , p. 104889 (ISSN 1095-6867, PMID 33181133, PMCID 7856278, DOI 10.1016/j.yhbeh.2020.104889, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « What is evolutionary explanation of transgender? », sur Quora (consulté le )
- (en-US) « What influences gender identity? », sur PolyPsych, (consulté le )
- « Sexual_Hormones_and_the_Brain_An_Essential_Alliance_for_Sexual_Identity_and_Sexual_Orientation. »
- « True_Selves_Understanding_Transsexualism-For_Families_Friends_Coworkers_and_Helping_Professionals » , sur https://www.researchgate.net
- (en) Bernadette Wren, John Launer, Michael J. Reiss et Annie Swanepoel, « Can evolutionary thinking shed light on gender diversity? », BJPsych Advances, vol. 25, no 6,â , p. 351â362 (ISSN 2056-4678 et 2056-4686, DOI 10.1192/bja.2019.35, lire en ligne, consultĂ© le )
- S. Marc Breedlove, « Prenatal Influences on Human Sexual Orientation: Expectations versus Data », Archives of Sexual Behavior, vol. 46, no 6,â , p. 1583â1592 (ISSN 1573-2800, PMID 28176027, PMCID 5786378, DOI 10.1007/s10508-016-0904-2, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Radhika C. Reddy, Rebecka Amodei, Charles T. Estill et Fred Stormshak, « Effect of Testosterone on Neuronal Morphology and Neuritic Growth of Fetal Lamb Hypothalamus-Preoptic Area and Cerebral Cortex in Primary Culture », PLOS ONE, vol. 10, no 6,â , e0129521 (ISSN 1932-6203, PMID 26053052, PMCID PMC4460015, DOI 10.1371/journal.pone.0129521, lire en ligne, consultĂ© le )
- Baudewijntje P. C. Kreukels et Antonio Guillamon, « Neuroimaging studies in people with gender incongruence », International Review of Psychiatry (Abingdon, England), vol. 28, no 1,â , p. 120â128 (ISSN 1369-1627, PMID 26766406, DOI 10.3109/09540261.2015.1113163, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Causes of Gender Dysphoria », sur News-Medical.net, (consulté le )
- (en-US) Alexandra Sifferlin, « Transgender Showed Evolutionary Benefits in Ancestral Societies », Time,â (ISSN 0040-781X, lire en ligne, consultĂ© le )
- « What children knows », sur sonoworld.com (consulté le )
- (en) The Metric <contact@themetric.org>, « The Evolutionary Science Behind Gender », sur themetric.org (consulté le )
- (en) « Gene variants provide insight into brain, body incongruence in transgender », sur EurekAlert! (consulté le )
- Sharon E. Preves, « Sexing the Intersexed: An Analysis of Sociocultural Responses to Intersexuality », Signs, vol. 27, no 2,â , p. 523â556 (ISSN 0097-9740, lire en ligne, consultĂ© le )
- Jamie D. Feusner, Andreas Lidström, Teena D. Moody et Cecilia Dhejne, « Intrinsic network connectivity and own body perception in gender dysphoria », Brain imaging and behavior, vol. 11, no 4,â , p. 964â976 (ISSN 1931-7557, PMID 27444730, PMCID 5354991, DOI 10.1007/s11682-016-9578-6, lire en ligne, consultĂ© le )
- Jiang-Ning Zhou, Michel A. Hofman, Louis J. G. Gooren et Dick F. Swaab, « A sex difference in the human brain and its relation to transsexuality », Nature, vol. 378, no 6552,â , p. 68â70 (PMID 7477289, DOI 10.1038/378068a0).
- « Transgender Development : A Study of Gender Dysphoria. »
- F. P. M. Kruijver, JN Zhou, CW Pool, MA Hofman, LJ Gooren et DF Swaab, « Male-to-Female Transsexuals Have Female Neuron Numbers in a Limbic Nucleus », Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, vol. 85, no 5,â , p. 2034â41 (PMID 10843193, DOI 10.1210/jc.85.5.2034).
- WC Chung, GJ De Vries et DF Swaab, « Sexual differentiation of the bed nucleus of the stria terminalis in humans may extend into adulthood », Journal of Neuroscience, vol. 22, no 3,â , p. 1027â33 (PMID 11826131).
- « Estimating the Prevalence of Transsexualism », sur ai.eecs.umich.edu (consulté le )
- L Gooren, « The biology of human psychosexual differentiation », Hormones and Behavior, vol. 50, no 4,â , p. 589â601 (PMID 16870186, DOI 10.1016/j.yhbeh.2006.06.011).
- DF Swaab, « Sexual differentiation of the human brain: relevance for gender identity, transsexualism and sexual orientation », Gynecological Endocrinology, vol. 19, no 6,â , p. 301â12 (PMID 15724806, DOI 10.1080/09513590400018231).
- JN Zhou, MA Hofman, LJ Gooren et DF Swaab, « A sex difference in the human brain and its relation to transsexuality », Nature,â (PMID 7477289, DOI 10.1038/378068a0).
- (en-US) Daniel Kaufman, « On Sex and Gender Identity: Perspectives from Biology, Neuroscience and Philosophy », sur The Electric Agora, (consulté le )
- « LâinadĂ©quation corps-cerveau chez les personnes transgenres aurait une base biologique », sur www.pourquoidocteur.fr (consultĂ© le )
- A. Garcia-Falgueras et D. F. Swaab, « A sex difference in the hypothalamic uncinate nucleus: relationship to gender identity », Brain, vol. 131, no Pt 12,â , p. 3132â46 (PMID 18980961, DOI 10.1093/brain/awn276).
- (en) « The Biology of Gender », sur Answers in Genesis (consulté le )
- (en) Ulrich Kutschera, « An evolutionary biologist dissects gender theory », sur MercatorNet, (consulté le )
- (en) Sven C. Mueller, Antonio Guillamon, Leire Zubiaurre-Elorza et Carme Junque, « The Neuroanatomy of Transgender Identity: Mega-Analytic Findings From the ENIGMA Transgender Persons Working Group », The Journal of Sexual Medicine, vol. 18, no 6,â , p. 1122â1129 (ISSN 1743-6095, DOI 10.1016/j.jsxm.2021.03.079, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Born this way? Researchers explore the science of gender identity », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- jamesrobertson37, « Terry reed gender identity research and education society », sur slideshare.net, (consulté le )
- Eileen Luders, Francisco J. SĂĄnchez, Christian Gaser, Arthur W. Toga, Katherine L. Narr, Liberty S. Hamilton et Eric Vilain, « Regional gray matter variation in male-to-female transsexualism », NeuroImage, vol. 46, no 4,â , p. 904â7 (PMID 19341803, PMCID 2754583, DOI 10.1016/j.neuroimage.2009.03.048).
- Lajos Simon, Lajos KozĂĄk, ViktĂłria Simon, PĂĄl Czobor, Unoka Zsolt, ĂdĂĄm SzabĂł et GĂĄbor Csukly, « Regional Grey Matter Structure Differences between Transsexuals and Healthy ControlsâA Voxel Based Morphometry Study », PLOS ONE,â (PMCID 3877116, DOI 10.1371/journal.pone.0083947).
- (en-US) « Is Transgender Identity Inherited? », sur DNA Science, (consulté le )
- G Rametti, B Carrillo, E GĂłmez-Gil, C Junque, S Segovia, A Gomez et A Guillamon, « White matter microstructure in female to male transsexuals before cross-sex hormonal treatment. A diffusion tensor imaging study », Journal of Psychiatric Research, vol. 45, no 2,â , p. 199â204 (PMID 20562024, DOI 10.1016/j.jpsychires.2010.05.006).
- Alessandra Daphne Fisher, Jiska Ristori, Giovanni Castellini et Carlotta Cocchetti, « Neural Correlates of Gender Face Perception in Transgender People », Journal of Clinical Medicine, vol. 9, no 6,â , E1731 (ISSN 2077-0383, PMID 32503300, PMCID 7356844, DOI 10.3390/jcm9061731, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Biological Theories of Gender - Simply Psychology », sur www.simplypsychology.org (consulté le )
- H. E H. Pol, P. T Cohen-Kettenis, N. E M Van Haren, J. S Peper, R. G H Brans, W. Cahn, H. G Schnack, L. J G Gooren et R. S Kahn, « Changing your sex changes your brain: influences of testosterone and estrogen on adult human brain structure », European Journal of Endocrinology, vol. 155,â , S107âS114 (DOI 10.1530/eje.1.02248).
- Mostafa Sadr, Behzad S. Khorashad, Ali Talaei et Nasrin Fazeli, « 2D:4D Suggests a Role of Prenatal Testosterone in Gender Dysphoria », Archives of Sexual Behavior, vol. 49, no 2,â , p. 421â432 (ISSN 1573-2800, PMID 31975034, PMCID 7031197, DOI 10.1007/s10508-020-01630-0, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le transgendérisme est inscrit dans le cerveau dÚs le plus jeune ùge », sur DAILY SCIENCE, (consulté le )
- (en) « The neurobiological basis of gender dysphoria: Feelings of distress could be linked to changes in network activity », sur ScienceDaily (consulté le )
- Susan Bewley, Damian Clifford, Margaret McCartney et Richard Byng, « Gender incongruence in children, adolescents, and adults », The British Journal of General Practice, vol. 69, no 681,â , p. 170â171 (ISSN 0960-1643, PMID 30923140, PMCID 6428456, DOI 10.3399/bjgp19X701909, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jessica J. Glazier, Selin GĂŒlgöz et Kristina R. Olson, « Gender Encoding in Gender Diverse and Gender Conforming Children », Child Development, vol. 91, no 6,â , p. 1877â1885 (ISSN 1467-8624, PMID 32686844, PMCID PMC7722060, DOI 10.1111/cdev.13399, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Dans la tĂȘte dâune personne transgenre », sur ICI Radio-Canada.ca (consultĂ© le )
- V. S. Ramachandran, « Phantom Penises In Transsexuals », Journal of Consciousness Studies, vol. 15, no 1,â , p. 5â16 (lire en ligne).
- « Ătre transgenre, ça se voit dans le cerveau », sur Slate.fr, (consultĂ© le ).
- Arlene Istar Lev et Arlene Istar Lev, « Transgender Emergence: A Developmental Process », dans Transgender Emergence, Routledge, (ISBN 978-0-203-04778-1, DOI 10.4324/9780203047781-17/transgender-emergence-developmental-process-arlene-istar-lev-arlene-istar-lev, lire en ligne)
- H. Berglund, P. Lindstrom, C. Dhejne-Helmy et I. Savic, « Male-to-Female Transsexuals Show Sex-Atypical Hypothalamus Activation When Smelling Odorous Steroids », Cerebral Cortex, vol. 18, no 8,â , p. 1900â8 (PMID 18056697, DOI 10.1093/cercor/bhm216).
- Rosa FernĂĄndez, Isabel Esteva, Esther GĂłmez-Gil et Teresa Rumbo, « The (CA)n polymorphism of ERÎČ gene is associated with FtM transsexualism », The Journal of Sexual Medicine, vol. 11, no 3,â , p. 720â728 (ISSN 1743-6109, PMID 24274329, DOI 10.1111/jsm.12398, lire en ligne, consultĂ© le )
- Male-to-Female Transsexuals Show Sex-Atypical Hypothalamus Activation When Smelling Odorous Steroids (full article).
- (en) Lisa M. Diamond, « Gender Fluidity and Nonbinary Gender Identities Among Children and Adolescents », Child Development Perspectives, vol. 14, no 2,â , p. 110â115 (ISSN 1750-8606, DOI 10.1111/cdep.12366, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Karen M. Crow, Miriam van Mersbergen et Alexis E. Payne, « Vocal Congruence: The Voice and the Self Measured by Interoceptive Awareness », Journal of Voice, vol. 35, no 2,â , p. 324.e15â324.e28 (ISSN 0892-1997, DOI 10.1016/j.jvoice.2019.08.027, lire en ligne, consultĂ© le )
- Transsexuality Among Twins: Identity Concordance, Transition, Rearing, and Orientation (full article).
- (en) M. Paz Galupo et Lex Pulice-Farrow, « Subjective Ratings of Gender Dysphoria Scales by Transgender Individuals », Archives of Sexual Behavior, vol. 49, no 2,â , p. 479â488 (ISSN 1573-2800, DOI 10.1007/s10508-019-01556-2, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Table 1 . Developmental stages of transgender identity development », sur ResearchGate (consulté le )
- « Reflexions - Home », sur ulg.ac.be (consulté le ).
- https://etudes.univ-rennes1.fr/digitalAssets/38/38437_M-Pitel_cerveauH-F.pdf.
- (en-US) Charlene Smith, « What Neuroscience Tells Us About Transgender People », sur Brain World, (consulté le )
- (en) « What are environmental causes of gender dysphoria? », sur Quora (consulté le )
- H Schneider, J Pickel et G Stalla, « Typical female 2ndâ4th finger length (2D:4D) ratios in male-to-female transsexualsâpossible implications for prenatal androgen exposure », Psychoneuroendocrinology, vol. 31, no 2,â , p. 265â9 (PMID 16140461, DOI 10.1016/j.psyneuen.2005.07.005).
- James R. Rae, Selin GĂŒlgöz, Lily Durwood et Madeleine DeMeules, « Predicting Early-Childhood Gender Transitions », Psychological Science, vol. 30, no 5,â , p. 669â681 (ISSN 0956-7976 et 1467-9280, PMID 30925121, PMCID PMC6512159, DOI 10.1177/0956797619830649, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-GB) « The Neurodiversity Movementâs Toxic Relationship with Trans Rights Activism », sur Transgender Trend, (consultĂ© le )
- « Autisme et (trans)genre : dysphorie, ambivalence, et fluidité de genre dans les TSA », sur AFFA Association Francophone de femmes autistes, (consulté le )
- (en-US) « Neurodiversity and gender diversity », sur Transgender Map, (consulté le )
- « Study shows transgender individuals have higher rates of neurodiversity », sur ERLC (consulté le )
- « Quelques réflexions pour établir la chronologie du « phénomÚne transsexuel » : 1910-1995 » [html] (consulté le ).
- « Changer de sexe : Illusion et réalité » (consulté le ).
- Melissa Hines, Mihaela Constantinescu et Debra Spencer, « Early androgen exposure and human gender development », Biology of Sex Differences, vol. 6,â , p. 3 (ISSN 2042-6410, PMID 25745554, PMCID 4350266, DOI 10.1186/s13293-015-0022-1, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Gender_fluidity_as_affordance_negotiation »
- (en-US) #author.fullName}, « Transsexual differences caught on brain scan », sur New Scientist (consulté le )
- CĂ©line Mouzon, « L'invention des trans' », Masculin-FĂ©minin, Pluriel,â , p. 45 - 51 (lire en ligne)
- Lydia Grace, Stephen A. Dewhurst et Rachel J. Anderson, « The effect of dysphoria on the relationship between autobiographical memories and the self », Cognition & Emotion, vol. 35, no 1,â , p. 71â83 (ISSN 1464-0600, PMID 32744125, DOI 10.1080/02699931.2020.1802231, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Module 4 â Gender Through a Developmental Psychology Lens â The Psychology of Gender », sur opentext.wsu.edu (consultĂ© le )
- (en) I. L. Nikitina, E. K. Kudryashova et I. A. Kelmanson, « Prenatal androgen exposure and gender behavior in disorders of sex development », Sexologies,â (ISSN 1158-1360, DOI 10.1016/j.sexol.2021.04.006, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Why Are Transgender People Immune To Optical Illusions? - LessWrong », sur www.lesswrong.com (consulté le )
- (en) Anne A. Fast et Kristina R. Olson, « Gender Development in Transgender Preschool Children », Child Development, vol. 89, no 2,â , p. 620â637 (ISSN 1467-8624, DOI 10.1111/cdev.12758, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Desire for Surgical Sex Transmutation: An Insane Fancy of Near Males », The INternational Journal of Transgenderism,â aril-juin 2001 (lire en ligne).
- « Sign@l - Droit et cultures - no 80 février 2021, Réparer les corps et les sexes. Volume 2 : Intersexuation, transidentité, reconstruction mammaire, et surdité », sur signal.sciencespo-lyon.fr (consulté le )
- Benjamin, H. (1966).
- Devor, Aaron H., 1951-, FTM : Female-to-Male Transsexuals in Society, , 740 p. (ISBN 978-0-253-02334-6 et 0-253-02334-3, OCLC 952277286, lire en ligne)
- (en) Devor, Holly, « Transsexualism, Dissociation,and Child Abuse », Journal of Psychology & Human Sexuality,â (lire en ligne)
- philomag, Des sexes innombrables : Le genre Ă l'Ă©preuve de la biologie | Philosophie magazine (lire en ligne)
- « McCallops on Devor, 'FTM: Female-to-Male Transsexuals in Society' | H-Women | H-Net », sur networks.h-net.org (consulté le )
- Devita Singh, Susan J. Bradley et Kenneth J. Zucker, « A Follow-Up Study of Boys With Gender Identity Disorder », Frontiers in Psychiatry, vol. 12,â (ISSN 1664-0640, DOI 10.3389/fpsyt.2021.632784/full, lire en ligne, consultĂ© le )
- Lauren Hare, Pascal Bernard, Francisco J. SĂĄnchez et Paul N. Baird, « Androgen receptor repeat length polymorphism associated with male-to-female transsexualism », Biological Psychiatry, vol. 65, no 1,â , p. 93â96 (ISSN 1873-2402, PMID 18962445, PMCID 3402034, DOI 10.1016/j.biopsych.2008.08.033, lire en ligne, consultĂ© le )
- RAY Blanchard, « The Concept of Autogynephilia and the Typology of Male Gender Dysphoria », The Journal of Nervous and Mental Disease, vol. 177, no 10,â , p. 616â23 (PMID 2794988, DOI 10.1097/00005053-198910000-00004).
- Kurt Freund, Betty W. Steiner et Samuel Chan, « Two types of cross-gender identity », Archives of Sexual Behavior, vol. 11, no 1,â , p. 49â63 (PMID 7073469, DOI 10.1007/BF01541365).
- Jack Drescher, « Queer diagnoses: parallels and contrasts in the history of homosexuality, gender variance, and the diagnostic and statistical manual », Archives of Sexual Behavior, vol. 39, no 2,â , p. 427â460 (ISSN 1573-2800, PMID 19838785, DOI 10.1007/s10508-009-9531-5, lire en ligne, consultĂ© le )
- Ray Blanchard, « The classification and labeling of nonhomosexual gender dysphorias », Archives of Sexual Behavior, vol. 18, no 4,â , p. 315â34 (PMID 2673136, DOI 10.1007/BF01541951).
- Ray Blanchard, « Nonhomosexual gender dysphoria », Journal of Sex Research, vol. 24, no 1,â , p. 188â93 (PMID 22375647, DOI 10.1080/00224498809551410).
- R Blanchard, « The concept of autogynephilia and the typology of male gender dysphoria », The Journal of Nervous and Mental Disease, vol. 177, no 10,â , p. 616â23 (PMID 2794988, DOI 10.1097/00005053-198910000-00004).
- Ray Blancard, « Clinical observations and systematic studies of autogynephilia », Journal of Sex & Marital Therapy, vol. 17, no 4,â , p. 235â51 (PMID 1815090, DOI 10.1080/00926239108404348).
- (en) J. M. Bailey, The man who would be queen : the science of gender-bending and transsexualism, Washington (D.C.), Joseph Henry Press, , 233 p. (ISBN 0-309-08418-0).
- -julia, « Whipping Girl: Autogynephilia: a theory that ignores lived experiences and basic mathematics », sur Whipping Girl, (consulté le )
- (en-US) Marlo Mack, « Opinion | Where in the World Are All the Trans Children? Everywhere. », The New York Times,â (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
- Jaimie F. Veale, Dave E. Clarke et Terri C. Lomax, « Sexuality of Male-to-Female Transsexuals », Archives of Sexual Behavior, vol. 37, no 4,â , p. 586â597 (PMID 18299976, DOI 10.1007/s10508-007-9306-9).
- Charles Moser, « Autogynephilia in Women », Journal of Homosexuality, vol. 56, no 5,â , p. 539â547 (PMID 19591032, DOI 10.1080/00918360903005212).
- Charles Moser, « Blanchard's Autogynephilia Theory: A Critique », Journal of Homosexuality, vol. 57, no 6,â , p. 790â809 (PMID 20582803, DOI 10.1080/00918369.2010.486241).
- L Nuttbrock, W Bockting, M Mason, S Hwahng, A Rosenblum, M Macri et J Becker, « A Further Assessment of Blanchardâs Typology of Homosexual Versus Non-Homosexual or Autogynephilic Gender Dysphoria », Archives of Sexual Behavior, vol. 40, no 2,â , p. 247â257 (PMID 20039113, PMCID 2894986, DOI 10.1007/s10508-009-9579-2).
- (en) « The neuroscientist shattering the myth of the gendered brain », sur Cambridge Independent, 2019-10-16z09:23:00.0000000+01:00 (consulté le )
- A. D. Dreger, « The Controversy Surrounding the Man Who Would Be Queen: A Case History of the Politics of Science, Identity, and Sex in the Internet Age », Archives of Sexual Behavior, vol. 37, no 3,â , p. 366â421 (PMID 18431641, PMCID 3170124, DOI 10.1007/s10508-007-9301-1).
- « My trans daughter is not a liberal ideology. »
- (en-US) About the Author Fury, « How gender euphoria is helping to redefine what it means to be transgender », sur Star Observer, (consulté le )
- (en) Julia Serano, Whipping Girl : A Transsexual Woman on Sexism and the Scapegoating of Femininity et Uma Mulher Transsexual sobre Sexismo e Bode-Espiamento da Feminilidade, Seal Press, , 1re Ă©d. (ISBN 1-58005-154-5, OCLC 81252738), p. 131
- (en) Simón(e) D. Sun, « Stop Using Phony Science to Justify Transphobia », sur Scientific American Blog Network (consulté le )
- (en) « How does being intersex and being transgender overlap, if at all? », sur Quora (consulté le )
- L. Gijs et R. A. Carroll, « Should Transvestic Fetishism Be Classified in DSM 5? Recommendations from the WPATH Consensus Process for Revision of the Diagnosis of Transvestic Fetishism », International Journal of Transgenderism, vol. 12, no 4,â , p. 189â197 (DOI 10.1080/15532739.2010.550766).
- « Non, la transidentité n'est pas une maladie mentale », sur Guide Social (consulté le )
- G. Knudson, G. De Cuypere et W. Bockting, « Second Response of the World Professional Association for Transgender Health to the Proposed Revision of the Diagnosis of Transvestic Disorder for DSM 5 », International Journal of Transgenderism, vol. 13,â , p. 9â12 (DOI 10.1080/15532739.2011.606195).
- (en) Katie Kassner, « Complicating Normal: How Trans People Simultaneously Challenge and Reproduce Heteronormativity », undefined,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Eric Llaveria Caselles, « Epistemic Injustice in Brain Studies of (Trans)Gender Identity », Frontiers in Sociology, vol. 6,â , p. 608328 (ISSN 2297-7775, PMID 33869551, PMCID 8022811, DOI 10.3389/fsoc.2021.608328, lire en ligne, consultĂ© le )