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Carcharhinus tilstoni

Carcharhinus tilstoni est une espèce de requin de la famille des Carcharhinidae, endĂ©mique du nord et de l'est de l'Australie. PrivilĂ©giant les parties moyennes et supĂ©rieures de la colonne d'eau, on le trouve dans la zone intertidale jusqu'Ă  une profondeur de 50 m. Du point de vue de l'apparence, cette espèce est pratiquement identique au Requin bordĂ© (C. limbatus), plus courant, et duquel on peut le distinguer de manière fiable par son nombre de vertèbres et par des marqueurs gĂ©nĂ©tiques. Atteignant gĂ©nĂ©ralement 1,5 Ă  1,8 m de long, c'est un requin assez trapu de couleur bronze avec un long museau et des nageoires aux extrĂ©mitĂ©s noires.

Principalement piscivore, Carcharhinus tilstoni forme de grands groupes d'animaux de même taille et même sexe qui ont tendance à rester dans un territoire donné. Il est vivipare, ce qui signifie que les embryons sont approvisionnés avant la naissance via une connexion placentaire. Il a un cycle de reproduction annuel bien défini avec un accouplement en février et mars. Les femelles donnent naissance à entre un et six jeunes autour du mois de janvier de l'année suivante, après une période de gestation de 10 mois. Carcharhinus tilstoni fait partie des requins les plus fréquemment capturés par les pêcheurs commerciaux au nord de l'Australie. Il est notamment apprécié pour sa chair. Cette espèce était une importante prise accessoire de la pêche au filet maillant taïwanaise qui a opéré de 1974 à 1986, et de la pêche au requin au nord de l'Australie qui est toujours en fonctionnement. Comme on considère que les niveaux de pêche actuels ne menacent pas la population de ce requin, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a évalué l'espèce comme étant de préoccupation mineure.

Description

Le Requin bordé (photo) est presque identique à Carcharhinus tilstoni.

Morphologiquement, Carcharhinus tilstoni ne peut être distingué de manière fiable du Requin bordé qu'à partir du nombre de vertèbres (174 à 182 en tout, 84 à 91 avant la queue chez C. tilstoni , 182 à 203 en tout, 94 à 102 avant la queue chez C. limbatus). Il a un corps fuselé modérément robuste et un long museau pointu. Les bords antérieurs des narines sont légèrement agrandies vers le bas par des rabats de peau triangulaires. Les grands yeux circulaires sont équipés de membranes nictitantes. Les sillons dans les coins de la bouche sont à peine visibles. Il n'y a que 32 à 35 rangées de dents au niveau de la mâchoire supérieure et 29 à 31 au niveau de la mâchoire inférieure. Chaque dent de la mâchoire supérieure a une pointe mince et tranchante et des dentelures fines qui deviennent plus grossières près de la base, tandis que les dents de la mâchoire inférieure sont plus étroites et plus finement dentelées. Les cinq paires de fentes branchiales sont longues[2] - [3].

Les nageoires pectorales sont longues, Ă©troites et falciformes, avec une extrĂ©mitĂ© pointue. La première nageoire dorsale est grande et Ă©galement falciforme et naĂ®t au-dessus ou lĂ©gèrement derrière l'arrière de la base des nageoires pectorales. La deuxième nageoire dorsale est modĂ©rĂ©ment haute et positionnĂ©e Ă  l'opposĂ© de la nageoire anale. Il n'y a pas de crĂŞte mĂ©diane entre les nageoires dorsales. Une entaille en forme de croissant est prĂ©sente Ă  la base de la queue. La nageoire caudale est asymĂ©trique, avec un lobe infĂ©rieur Ă©pais et un lobe supĂ©rieur plus grand et prĂ©sentant une encoche près de son extrĂ©mitĂ©. Les denticules cutanĂ©es sont plus ou moins en forme de diamant et se chevauchent lĂ©gèrement ; chacune porte de cinq Ă  sept (trois chez les jeunes) arĂŞtes horizontales menant Ă  dents marginales. Carcharhinus tilstoni est de couleur bronze dessus (gris après la mort) et blanchâtre dessous, avec une bande pâle sur les flancs. Certains individus ont des pointes noires sur toutes les nageoires, tandis que d'autres ont des nageoires pelviennes et anales non marquĂ©es. Il atteint gĂ©nĂ©ralement une taille de 1,5 Ă  1,8 m. La longueur et le poids maximum sont respectivement de 2,0 m et 52 kg[2] - [3] - [4].

Biologie et Ă©cologie

Le Thon mignon est connu pour ĂŞtre une proie de Carcharhinus tilstoni.

Carcharhinus tilstoni est connu pour former de grands groupes, de même taille et même sexe[2]. Il se nourrit principalement de poissons téléostéens, comme les Leiognathidae, les Terapontidae, les thons et les harengs. Les céphalopodes sont une source de nourriture secondaire, qui devient particulièrement importante vers le mois d'avril[5] - [6]. Cette espèce se nourrit aussi de temps en temps de petits requins, comme les Hemipristis elongatus, les Requins à queue tachetée (C. sorrah), et les requins du genre Rhizoprionodon[2]. Leur régime alimentaire change avec le temps : les individus les plus petits se nourrissent proportionnellement plus de poissons démersaux, alors que les grands spécimens se nourrissent proportionnellement plus de poissons pélagiques et de céphalopodes[7]. Parmi les parasites connus de ce requin on compte les cestodes Fossobothrium perplexum[8] et Platybothrium[9], et le copépode Perissopus dentatus[10].

Comme les autres requins de la famille des Carcharhinidae, Carcharhinus tilstoni est vivipare ; après que les embryons en dĂ©veloppement aient Ă©puisĂ© leur rĂ©serve en vitellus, le sac vitellin vide se dĂ©veloppe en une connexion avec le placenta qui permet Ă  l'embryon d'ĂŞtre nourri par sa mère. Les femelles donnent naissance Ă  des portĂ©es de un Ă  six petits (trois en moyenne) chaque annĂ©e. L'accouplement a lieu en fĂ©vrier et mars, et les femelles stockent le sperme jusqu'Ă  l'ovulation en mars et avril. Après une pĂ©riode de gestation de 10 mois, les petits naissent autour du mois de janvier de l'annĂ©e suivante[7]. Les femelles prĂŞtes Ă  mettre bas se dirigent vers des zones cĂ´tières peu profondes, comme la baie de Cleveland dans le nord du Queensland, pour donner naissance Ă  leurs jeunes[6]. Il y a certainement de nombreuses zones de mise bas dans l'ensemble de son aire de rĂ©partition, car des jeunes sont visibles un peu partout dans cette aire[11]. Les nouveau-nĂ©s sont relativement grands, mesurant environ 60 cm de long. Ils grandissent rapidement au cours de leur première annĂ©e, avec une croissance moyenne de 17 cm. Le taux de croissance ralentit par la suite, et n'est plus qu'en moyenne de 8 Ă  10 cm par an vers l'âge de cinq ans. Les animaux des deux sexes atteignent la maturitĂ© sexuelle Ă  l'âge de trois Ă  quatre ans, Ă  des longueurs d'environ 1,1 et 1,2 m respectivement pour les mâles et les femelles. La durĂ©e de vie maximale est estimĂ©e Ă  20 ans[7] - [12].

Des hybrides entre Carcharhinus tilstoni et le Requin bordé, comprenant à la fois des individus F1 et des rétrocroisements, ont été découverts le long de la côte orientale de l'Australie. Malgré l'impact important que peut avoir l'hybridation, il n'existe aucune preuve que les deux lignées parentales fusionnent et les mécanismes empêchant l'introgression ne sont pas clairs. C'est le premier cas confirmé d'hybridation entre des espèces de poissons cartilagineux[13].

Distribution et habitat

Carcharhinus tilstoni vit au niveau du plateau continental, et on le rencontre de Thevenard Island en Australie-Occidentale Ă  Sydney en Nouvelle-Galles du Sud[14] - [3]. Dans son aire de rĂ©partition, on rencontre aussi le Requin bordĂ©. Le rapport entre les effectifs de C. limbatus et C. tilstoni Ă©tait autrefois considĂ©rĂ© comme Ă©tant de 1 pour 300, mais des Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques rĂ©centes ont montrĂ© qu'il Ă©tait plus près de moitiĂ©-moitiĂ©[15]. Cette espèce a Ă©tĂ© signalĂ©e dans la zone intertidale jusqu'Ă  une profondeur de 150 m. Les grands requins ont tendance Ă  vivre dans des eaux plus profondes[16]. Bien qu'il occupe tous les niveaux de la colonne d'eau, il est plus frĂ©quent près de la surface ou entre deux eaux[3]. Les donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques suggèrent que les Carcharhinus tilstoni du nord de l'Australie sont tous les membres d'une mĂŞme population[17]. Des Ă©tudes d'individus marquĂ©s ont montrĂ© que cette espèce se dĂ©place la plupart du temps sur de courtes distances le long de la cĂ´te et s'aventure rarement dans les eaux du large. Cependant, certains spĂ©cimens ont rĂ©alisĂ© de longs trajets, jusqu'Ă  1 350 km[18] - [11].

Taxonomie et phylogénie

Carcharhinus tilstoni a Ă©tĂ© dĂ©crit par l'ichtyologiste australien Gilbert Percy Whitley en 1950 dans un numĂ©ro de la revue scientifique Western Australian Naturalist. Il l'a alors appelĂ© Galeolamna pleurotaenia tilstoni en l'honneur de Richard Tilston, chirurgien assistant Ă  Port Essington, dans le Territoire du Nord. Le spĂ©cimen type est une femelle de 1,5 m de long capturĂ©e Ă  Van Cloon Reef dans le Golfe Joseph Bonaparte[19]. Plus tard, les auteurs ont placĂ© Galeolamna comme un synonyme du genre Carcharhinus.

Après la description initiale de Whitley, C. tilstoni a été longtemps considéré comme un synonyme de C. limbatus, le Requin bordé. Dans les années 1980, des données supplémentaires sur la morphologie et la biologie de ce requin ont permis de l'identifier clairement comme une espèce à part entière, ce qui a finalement été confirmé par études phylogénétiques à partir des allozymes réalisées par Shane Lavery et James Shaklee[20]. Plusieurs études phylogénétiques moléculaires basées sur les allozymes, l'ADN mitochondrial et l'ADN nucléaire ont constaté que Carcharhinus tilstoni et le Requin bordé formaient un clade étroitement lié au Requin gracile (C. amblyrhynchoides) et Carcharhinus leiodon[21] - [22] - [23]. Les interrelations entre ces espèces n'ont pas été entièrement résolues, mais les données disponibles suggèrent que C. tilstoni et C. limbatus ne sont pas les espèces les plus étroitement apparentées au sein du clade malgré leur similitude[22] - [2].

Relations avec l'Homme

Avec le Requin Ă  taches noires, Carcharhinus tilstoni est l'un des requins les plus importants Ă©conomiquement au large du nord de l'Australie. Il a Ă©tĂ© historiquement pĂŞchĂ© pour sa chair et ses ailerons par les pĂŞcheurs au filet maillant taĂŻwanais, qui ont commencĂ© Ă  opĂ©rer au large du nord de l'Australie en 1974. La capture annuelle moyenne Ă©tait initialement d'environ 25 000 tonnes (en poids vif), avec environ 70 % de Carcharhinus tilstoni, de Requins Ă  queue tachetĂ©e et de Thons mignons (Thunnus tonggol). Après la crĂ©ation de la zone de pĂŞche australienne (AFZ) en novembre 1979, le gouvernement australien a progressivement exclu les pĂŞcheurs taĂŻwanais des eaux australiennes et des quotas de pĂŞche ont Ă©tĂ© imposĂ©s. La pĂŞche ne devient plus rentable lorsque l'Australie limite la longueur des filets maillant Ă  2,5 km en mai 1986, et les bateaux taĂŻwanais ont cessĂ© leur activitĂ© dans les eaux australiennes la mĂŞme annĂ©e[11]. Ă€ la fin de cette pĂŞche, on estime que le nombre de Carcharhinus tilstoni avait diminuĂ© de 50 %. Compte tenu de son taux de reproduction relativement Ă©levĂ© pour un requin, sa population a probablement repris de l'ampleur depuis[16].

Depuis 1980, Carcharhinus tilstoni a Ă©galement Ă©tĂ© pris pour cible par les pĂŞcheurs de requins au filet maillant et Ă  la palangre australiens. Il est en outre capturĂ© accidentellement par d'autres pĂŞcheurs commerciaux ciblant les poissons osseux ou les crevettes[11]. Les captures de requins au large du Nord de l'Australie sont estimĂ©es Ă  entre 100 et 900 tonnes par an dans les annĂ©es 2000, dont la plupart sont des Carcharhinus tilstoni et des Requins Ă  queue tachetĂ©e[16]. La viande est consommĂ©e sur le marchĂ© australien, mais elle peut parfois prĂ©senter de fortes concentrations de mercure. Les ailerons sont exportĂ©s vers l'Asie, tandis que le cartilage, l'huile de foie et la peau peuvent Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©s[3] - [11]. Comme la pression de pĂŞche sur ce requin est beaucoup moins importante qu'auparavant, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classĂ© l'espèce comme Ă©tant de prĂ©occupation mineure[16]. Cependant, la situation peut potentiellement devenir prĂ©occupante car les pĂŞcheurs indonĂ©siens de la mer d'Arafura empiètent de plus en plus frĂ©quemment dans les eaux australiennes[3] - [11].

Références

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Annexes

Références taxinomiques

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