Burn After Reading
Burn After Reading ou Lire et détruire au Québec est un film américano-britannico-français écrit et réalisé par Joel et Ethan Coen et sorti en 2008. Ce treiziÚme film des frÚres Coen marque leur retour à la comédie aprÚs le trÚs sombre No Country for Old Men.
Titre québécois | Lire et détruire |
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Titre original | Burn After Reading |
RĂ©alisation | Joel et Ethan Coen |
Scénario | Joel et Ethan Coen |
Musique | Carter Burwell |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Working Title Films Studiocanal Mike Zoss Productions Relativity Media |
Pays de production |
Ătats-Unis Royaume-Uni France |
Genre | comédie noire |
Durée | 96 minutes |
Sortie | 2008 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il a été présenté en ouverture de la Mostra de Venise 2008. Il reçoit des critiques globalement positives et enregistre de bons résultats au box-office.
Synopsis détaillé
Osbourne Cox, analyste à la CIA, est poussé à la démission en raison de son comportement caractériel et des problÚmes professionnels que cause son alcoolisme chronique.
Quand il se rĂ©sout Ă expliquer la situation Ă sa femme Katie, pĂ©diatre sĂšche et acariĂątre, qui s'inquiĂšte des consĂ©quences financiĂšres de ce dĂ©sĆuvrement inattendu, il explique qu'il profitera de ce temps libre pour Ă©crire ses mĂ©moires.
Katie, qui entretient par ailleurs une liaison discrÚte avec Harry Pfarrer, un bellùtre egocentrique coureur de jupons et un peu paranoïaque, décide de préparer son divorce. Son avocat lui conseillant de rassembler un maximum d'éléments pour son dossier, elle copie sur disque compact le contenu de l'ordinateur de son mari, qui contient non seulement ses relevés bancaires, mais aussi l'ébauche de ses futurs mémoires.
Peu aprÚs, une copie de ce disque, égarée par la secrétaire de l'avocat dans le centre de remise en forme qu'elle fréquente, atterrit entre les mains de Chad Feldheimer, un animateur du centre à la cervelle d'oiseau.
Devant son patron Ted Treffon et sa collÚgue Linda Litzke, Chad s'ébaubit devant les comptes et les ébauches de mémoires qu'il prend pour des documents top secret.
Mais Ted prĂ©fĂšre ne rien savoir de cette affaire et Linda a d'autres prioritĂ©s. En effet, Linda voudrait avant tout pouvoir se payer quatre opĂ©rations de chirurgie esthĂ©tique, qu'elle juge indispensables Ă l'Ă©panouissement de sa vie sentimentale. ProfondĂ©ment angoissĂ©e par son corps, elle ne s'aperçoit mĂȘme pas que son patron, Ted Treffon, est follement amoureux d'elle.
AprĂšs s'ĂȘtre inscrite sur un site de rencontres, Linda finit par nouer une liaison avec Harry Pfarrer, dragueur toujours aussi impĂ©nitent, qui lui ment sur son mariage et tait ses multiples aventures extraconjugales.
Linda tombe sous le charme de Harry, qui sait mettre en valeur sa prestance physique, entretenue grùce à une pratique assidue de la course à pied, son passé de garde du corps et ses fonctions actuelles de marshal fédéral.
Quelques jours plus tard, Chad surexcité déboule chez Linda en pleine nuit et lui déclare qu'il a découvert l'identité du propriétaire du CD. AprÚs avoir demandé à Linda de décrocher son deuxiÚme téléphone pour écouter la conversation, il appelle Osbourne et lui propose de lui rendre ses données ultrasensibles contre 50 000 $.
Ce premier contact improvisĂ© se passe trĂšs mal et une rencontre physique est organisĂ©e. Mais celle-ci se dĂ©roule plus mal encore : Osbourne, loin de donner les 50 000 $, menace Chad, puis le frappe au nez. ExaspĂ©rĂ©e par ce refus, Linda percute la voiture d'Osbourne, puis emmĂšne Chad Ă l'ambassade de Russie, oĂč elle tente de monnayer ces informations « top secret » et en prĂ©tendant pouvoir en fournir d'autres.
En rentrant chez elle, Katie retrouve leur voiture cabossée et son mari ivre-mort avachi sur un fauteuil. C'en est trop pour elle : furieuse, elle profitera d'une absence de son époux pour changer la serrure de la maison et le mettre ainsi à la porte.
Linda et Chad, dĂ©pitĂ©s, constatent que personne ne semble vouloir leur donner quoi que ce soit pour leurs fameuses informations. Linda dit alors Ă Chad de se rendre chez Osbourne, oĂč il doit y avoir d'autres secrets susceptibles d'intĂ©resser les Russes.
Chad patiente prĂšs du domicile des Cox, jusqu'au moment oĂč il voit Katie et Harry sortir de la maison ; il se faufile Ă l'intĂ©rieur et explore la demeure. Bredouille, il s'apprĂȘte Ă sortir quand il entrevoit une silhouette derriĂšre la vitre de la porte d'entrĂ©e ; il monte dans une chambre, se rĂ©fugie dans l'armoire Ă vĂȘtements, et observe discrĂštement Harry, qui vient de revenir d'un jogging, qui prend une douche puis en train de dĂ©ambuler nonchalamment dans la piĂšce. Tout d'un coup, Harry ouvre nĂ©gligemment la penderie et dĂ©couvre Chad. EffrayĂ© par la prĂ©sence inattendue de cet inconnu, Harry saisit instinctivement son arme de service, tire et le tue.
Harry, déjà bouleversé à l'idée d'avoir abattu un homme, voit ses autres repÚres s'effondrer tour à tour : il se dispute avec Katie, il apprend que son épouse a chargé un cabinet d'avocats de réunir des preuves d'adultÚre, et il découvre Linda complÚtement paniquée de ne plus avoir de nouvelles de Chad.
Linda retrouve Harry dans un jardin public et lui indique le dernier endroit oĂč Chad s'Ă©tait rendu. StupĂ©fait, Harry constate que l'adresse correspond Ă celle d'Osbourne, lĂ oĂč il a abattu un homme non identifiĂ©. Pris de paranoĂŻa, Harry crie Ă Linda « Mais qui es-tu ? », puis s'enfuit aprĂšs avoir cru ĂȘtre cernĂ© par des hommes en train de le surveiller (alors que ce sont des agents de la CIA qui suivent Linda).
Stupéfaite et désespérée, Linda s'adresse finalement à Ted Treffon qui, pour lui prouver son amour, se résigne à aller à son tour chez les Cox voir s'il retrouve trace de Chad.
Pendant ce temps, sur le bateau de plaisance oĂč il habite dĂ©sormais, Osbourne dĂ©couvre que Katie a vidĂ© ses comptes bancaires. Fou de rage, il saisit une hachette et retourne chez lui. Il fracasse la porte de la maison conjugale et entre pour rĂ©cupĂ©rer ses affaires. Soudain alertĂ© par un bruit, il va chercher un pistolet, redescend Ă pas de loup au sous-sol et surprend Ted Treffon. Croyant d'abord tenir l'amant de sa femme, puis rĂ©alisant qu'il a affaire Ă une connaissance de Chad et de Linda, il tire. BlessĂ©, Ted rĂ©ussit nĂ©anmoins Ă rejoindre la rue avant d'ĂȘtre rattrapĂ© par Osbourne, qui l'achĂšve Ă coups de hache.
Quelques jours plus tard, au siĂšge de la CIA, l'ancien patron d'Osbourne Cox, Palmer Smith, fait le point avec son supĂ©rieur hiĂ©rarchique : Chad et Ted Treffon sont morts ; Osbourne Cox, griĂšvement blessĂ© par l'agent de la CIA qui surveillait son domicile, est dans le coma ; Harry a Ă©tĂ© interpellĂ© alors qu'il tentait de s'envoler pour le Venezuela (pays qui n'a pas d'accord d'extradition avec les Ătats-Unis) et Linda, enlevĂ©e par la CIA, promet de tout oublier si on finance ses opĂ©rations de chirurgie esthĂ©tique.
Le supĂ©rieur de Palmer, dĂ©sireux de clore cette affaire et soucieux qu'aucun autre service ne vienne s'en mĂȘler, dĂ©cide de laisser partir Harry et de rĂ©gler les frais mĂ©dicaux de Linda.
En refermant le dossier, les deux officiers de la CIA admettent qu'ils n'ont rien compris Ă cette histoire de fous.
Personnages
Osbourne Cox : mariĂ© Ă une femme sĂšche et cassante qui le mĂ©prise et le trompe, est un alcoolique chronique volontiers irascible, voire violent. Analyste de niveau 3 Ă la CIA, il est dĂ©classĂ© dans son travail. Devenu ingĂ©rable, il est doucement poussĂ© vers la sortie par ses supĂ©rieurs. Les circonstances vont faire de lui le meurtrier dâun parfait inconnu.
Harry Pfarrer : ancien garde du corps, il exerce dĂ©sormais dans la police de proximitĂ©. Coureur de jupon invĂ©tĂ©rĂ©, il saute sur tout ce qui bouge en Ă©cumant les cĆurs esseulĂ©s sur Internet. Il est ainsi devenu lâamant de lâintransigeante Katie, la femme dâOsbourne. Soucieux de son apparence, il entretient son corps - son outil de travail en quelque sorte - en faisant du jogging Ă tout moment, notamment aprĂšs avoir fait lâamour. Un peu parano, il se croit Ă©piĂ© et nâa pas tout Ă fait tort car sa femme a chargĂ© une agence de filature de prĂ©parer Ă son encontre un divorce pour faute.
Katie Cox : rigide et autoritaire, elle exerce le mĂ©tier de pĂ©diatre bien quâelle nâaime pas les enfants. Elle mĂ©prise son mari et sâest laissĂ© sĂ©duire par ce beau parleur de Harry Pfarrer, mais naturellement, et elle l'en prĂ©vient : « pas pour la bagatelle ».
Linda Litzke : employĂ©e dans une salle de gym, elle pense que son corps dĂ©fraichi lui porte prĂ©judice sur le plan relationnel et met tous ses espoirs dans la chirurgie esthĂ©tique pour trouver lâhomme de sa vie sans sâapercevoir que Ted Treffon, son chef, nâa dâyeux que pour elle. AprĂšs tant dâautres, elle va tomber dans les filets de Harry Pfarrer.
Chad Feldheimer, jeune collÚgue de Linda, léger et superficiel, aide celle-ci à faire chanter Osbourne pour obtenir les fonds qui permettrait à Linda de faire appel à la chirurgie esthétique. Son irresponsabilité va lui coûter la vie.
Ted Treffon, terne quinquagĂ©naire et gĂ©rant du club de gym, est amoureux transi de Linda Ă laquelle il nâose avouer sa flamme, amour qui, pour platonique quâil soit, va nĂ©anmoins le conduire Ă la mort.
Fiche technique
- Titre original et français : Burn After Reading
- Titre québécois : Lire et détruire
- Réalisation et scénario : Joel et Ethan Coen
- Musique : Carter Burwell
- DĂ©cors : Jess Gonchor
- Costumes : Mary Zophres
- Photographie : Emmanuel Lubezki
- Montage : Joel et Ethan Coen (crédités sous le pseudonyme de Roderick Jaynes)
- Production : Tim Bevan, Eric Fellner, Joel et Ethan Coen
- Sociétés de production : Working Title Films, Studiocanal, Mike Zoss Productions et Relativity Media
- SociĂ©tĂ©s de distribution : Focus Features (Ătats-Unis), Studiocanal (France)
- Budget : 37 millions de dollars[1]
- Pays de production : Ătats-Unis, Royaume-Uni, France
- Langue originale : anglais
- Format : couleur â 35 mm â 1,85:1 â son SDDS / Dolby Digital / DTS
- Genre : comédie noire, espionnage
- Durée : 96 minutes
- Dates de sortie[2] :
- Italie : (film d'ouverture de la Mostra de Venise 2008[3])
- Ătats-Unis :
- France :
- Classification[4] :
Distribution
- George Clooney (VF : Samuel Labarthe ; VQ : Daniel Picard) : Harry Pfarrer
- Frances McDormand (VF : Nanou Garcia ; VQ : Christine Séguin) : Linda Litzke, employée de Hardbodies Fitness
- Brad Pitt (VF : Jonathan Cohen ; VQ : Alain Zouvi) : Chad Feldheimer, employé du centre de gym, collÚgue et ami de Linda
- John Malkovich (VF : François Marthouret ; VQ : Luis de Cespedes) : Osbourne Cox, agent de la CIA
- Tilda Swinton (VF : Catherine Wilkening ; VQ : Nathalie Coupal) : Katie Cox, femme d'Osbourne, médecin
- Richard Jenkins (VF : Bernard Crombey ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Ted Treffon, gérant du club de gym, amoureux de Linda
- Elizabeth Marvel (VF : Marjorie Frantz ; VQ : Sophie Faucher) : Sandy Pfarrer, Ă©pouse de Harry
- David Rasche (VF : Luc-Antoine Diquéro ; VQ : Denis Mercier) : Palmer Smith, supérieur d'Osbourne Cox à la CIA
- J. K. Simmons (VF : Philippe Faure ; VQ : Pierre Chagnon) : supérieur de Palmer Smith à la CIA
- Olek Krupa : Krapotkin, contact de Linda Ă l'ambassade de Russie
- J.R. Horne (VQ : Marc Bellier) : avocat de Katie Cox pour le divorce
- Jeffrey DeMunn (VF : Georges Claisse ; VQ : Claude Préfontaine) : chirurgien esthétique qui conseille Linda
- Raul Arañas : Manolo, employé qui découvre le disque compact
- Kevin Sussman : employé du cabinet d'avocats chargé de filer Harry Pfarrer
- Armand Schultz : Olson, agent Ă la CIA
- Hamilton Clancy : Peck, agent Ă la CIA
- Jacqueline Wright : Monica, autre partenaire de Harry
- Michael Countryman : Alan
- Brian O'Neill : Hal
Production
GenÚse et développement
Les frĂšres Coen Ă©crivent le scĂ©nario de cette comĂ©die en parallĂšle de celui de leur prĂ©cĂ©dent long mĂ©trage, beaucoup plus sombre, No Country for Old Men. Joel Coen dĂ©clare : « Nous avons Ă©crit le script de Burn after reading Ă peu prĂšs au moment oĂč nous Ă©tions en train de travailler sur l'adaptation de No Country for Old Men[3] ». Joel Coen ajoute que « L'idĂ©e de ce film est partie de notre envie d'Ă©crire des rĂŽles diffĂ©rents pour des acteurs et actrices que nous connaissions bien. Nous pensions que ce serait amusant de confronter George Clooney, Richard Jenkins, Frances McDormand et Brad Pitt[3] ». Ils voulaient Ă©galement explorer l'univers du film d'espionnage. Ethan Coen explique : « S'il faut donner Ă ce film une Ă©tiquette, on peut dire que c'est une comĂ©die. Nous en avons dĂ©jĂ fait plusieurs. Mais l'univers de Washington, des espions et des intrigues⊠tout ça, c'est nouveau pour nous[3] ». Joel Coen prĂ©cise que la derniĂšre tentative des deux frĂšres d'explorer le domaine de l'espionnage est ancienne : elle remonte Ă l'Ă©poque oĂč ils avaient adaptĂ© en Super 8 un livre d'Allen Drury, Advise and Consent (portĂ© Ă l'Ă©cran dĂšs 1962 dans TempĂȘte Ă Washington par Otto Preminger)[3].
Attribution des rĂŽles
Ce film marque la troisiÚme collaboration de Richard Jenkins avec les deux frÚres, aprÚs The Barber (2001) et Intolérable Cruauté (2003). Frances McDormand, la femme de Joel Coen, est quant à elle déjà apparue dans six autres de leurs films, notamment Fargo, dans lequel elle tenait le premier rÎle, celui d'une femme flic enceinte, qui lui valut l'Oscar de la meilleure actrice en 1997. Joel et Ethan Coen retrouvent également George Clooney, aprÚs O'Brother (2000) et Intolérable Cruauté (2003).
Tournage
Le tournage se déroule principalement autour de Washington et de New York, car les réalisateurs voulaient rester prÚs de chez eux et parce que George Clooney travaillait sur un autre film. Le bùtiment servant de décor pour le centre de fitness est situé à Paramus, dans le New Jersey[3] - [5].
Pour la premiÚre fois depuis 1991, les frÚres Coen n'ont pas collaboré avec le directeur de la photographie anglais Roger Deakins, occupé à d'autres projets, et ont choisi le mexicain Emmanuel Lubezki.
Bande originale
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | [6] |
---|---|
Durée | 35:58[6] |
Genre | musique de film |
Compositeur | Carter Burwell |
Label | Lakeshore Records |
Critique |
Bandes originales des films des frĂšres Coen
La bande originale est composée par Carter Burwell, qui a travaillé sur tous les films précédents des frÚres Coen, excepté O'Brother.
La chanson du générique de fin est CIA Man du groupe de rock américain The Fugs.
Accueil
Critique
Sur lâagrĂ©gateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient 78% d'avis favorables pour 248 critiques et une note moyenne de 6,9â10. Le consensus suivant rĂ©sume les critiques compilĂ©es par le site : « Avec Burn After Reading, les frĂšres Coen ont conçu une autre comĂ©die/thriller intelligente avec une intrigue extravagante et des personnages mĂ©morables[7] ». Sur Metacritic, qui utilise une moyenne pondĂ©rĂ©e, le film obtient une note de 63â100 pour 37 critiques[8].
Sur le site AlloCinĂ©, qui recense 27 critiques de presse, le film obtient la note moyenne de 3,7â5 [9].
Distinctions principales
Sources et distinctions complĂštes : Internet Movie Database[12]
RĂ©compenses
- National Board of Review Awards 2008 : Top Ten Films
- San Diego Film Critics Society Awards 2008 : prix spécial pour Richard Jenkins (également pour les films The Visitor, Frangins malgré eux et La Légende de Despereaux
- Festival de Saint-SĂ©bastien 2008 : Prix du public
Nominations
Analyse
Trilogie des idiots
Ce film clÎt la « trilogie des idiots » des frÚres Coen, trois films avec George Clooney : O'Brother (2000), Intolérable Cruauté (2003) et, donc, Burn After Reading. L'acteur précise : « Les Coen inventent toujours chez mes personnages quelque chose qui les obsÚde[3]. Dans O'Brother, c'étaient les cheveux. Dans Intolérable Cruauté, c'étaient les dents. Pour Burn After Reading, c'était⊠vous le verrez bien ! »
Titre du film
Le titre du film renvoie aux mĂ©moires d'un ancien directeur de la CIA, Stansfield Turner, intitulĂ©s Burn Before Reading: Presidents, CIA Directors, and Secret Intelligence. Bien que le hĂ©ros du film soit un agent de la CIA qui travaille Ă l'Ă©criture d'un livre de souvenirs, les deux Ćuvres n'ont aucun autre lien[3].
L'intĂ©rĂȘt du film tournant autour d'un CD, le titre du film a un double sens : l'anglais « burn » signifiant « graver » quand il s'agit d'un disque vierge pour conserver les informations. Ce qui est l'inverse de « burn » signifiant « brĂ»ler » pour dĂ©truire toutes les informations.
RĂ©fĂ©rences Ă d'autres Ćuvres
Dans le film, on peut voir l'affiche d'un film intitulĂ© Coming up Daisy, censĂ© ĂȘtre l'adaptation d'un roman de Cormac McCarthy rĂ©alisĂ©e par Sam Raimi, avec Claire Danes et Dermot Mulroney. C'est en fait une fausse affiche, en rĂ©fĂ©rence Ă l'auteur du roman Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme que les frĂšres Coen ont adaptĂ© pour No Country for Old Men ainsi qu'Ă leur ami Sam Raimi, qui a travaillĂ© sur plusieurs de leurs films[3].
Notes et références
- (en) « Burn After Reading », sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) Dates de sortie sur lâInternet Movie Database
- « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le ).
- (en) Parental guide sur lâInternet Movie Database
- (en) Lieux de tournage sur lâInternet Movie Database.
- (en) William Ruhlmann, « Burn after Reading (Original Motion Picture Soundtrack) - Carter Burwell », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) « Burn After Reading », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
- (en) « Burn After Reading Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- « Critiques presse Burn After Reading », sur AlloCiné (consulté le )
- (en) « Burn After Reading - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Burn After Reading », sur JP's Box-office (consulté le )
- (en) Distinctions sur lâInternet Movie Database.
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- CinémathÚque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :