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Boèce

Anicius Manlius Severinus Boethius[1], communément appelé Boèce /bo.ɛs/, né vers 480 à Rome et condamné à mort en 524 à Pavie par Théodoric le Grand, est un philosophe et homme politique latin.

Boèce
Boèce et Philosophie, manuscrit de 1372.
Naissance
Décès
Sépulture
Principaux intérêts
Œuvres principales
Influencé par
A influencé
La majeure partie de la philosophie médiévale
Père
Manlius Boethius (en)
Conjoint
Elpis (d)
Enfants
Symmachus (en)
Boethius (en)

Témoin des derniers feux de l'Empire romain, il occupe une place fondamentale dans la transmission de la philosophie antique en Occident[2]. Sa traduction en latin de l’œuvre logique d'Aristote, ainsi que son commentaire par Porphyre de Tyr, exerceront une influence déterminante sur la philosophie médiévale[2]. Emprisonné à la fin de sa vie, il rédige la Consolation de Philosophie, dans laquelle la poursuite de la sagesse et l'amour de Dieu sont décrits comme les véritables sources du bonheur. Il est également l'auteur des Apices, système de chiffres décimaux qui est à l'origine de l'introduction de la numération de position par Gerbert d'Aurillac.

Biographie

Les adieux du consul Boèce à sa famille. Toile de Victor Schnetz (1826).

Boèce naît à Rome vers 480[2]. Il appartient à la gens Anicii, chrétienne depuis environ un siècle, et dont est issu l'empereur Olybrius. Son père, Flavius Manlius Boetius, est nommé consul en 487 et meurt peu après. Boèce est ensuite élevé par Quintus Aurelius Symmaque dont il épouse la fille, Rusticiana[1]. Il passe son enfance à Rome pendant le règne d'Odoacre, et reçoit une bonne éducation. Sa position sociale privilégiée lui permet notamment d'apprendre le grec[3]. Il devient un ami intime de Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, et est nommé consul en 510[2].

En 520, Boèce devient magister officiorum sous le règne de Théodoric le Grand. Ses deux fils sont nommés consuls en 522. Mais sa bonne fortune ne dure pas. À la suite d'un schisme avorté entre Rome et l'église de Constantinople, Boèce et plusieurs sénateurs sont suspectés de communiquer avec l'empereur byzantin Justin Ier. Ce dernier est d'une sensibilité qu'on nommera plus tard orthodoxe, tandis que Théodoric est plutôt porté vers l'arianisme. Boèce défend ouvertement le sénateur Albinus, et par la suite est accusé d'avoir écrit à l'empereur Justin contre le règne de Théodoric. Cette charge, aggravée par une accusation de magie, le conduit à la prison de Pavie. C'est pendant cette période d'isolement qu'il écrit la Consolation de Philosophie. Ses biens sont confisqués, et après une longue période de détention, il est mis à mort en 524[1].

Mattia Preti, Boèce et la Philosophie, vers 1680.

Saint et martyr

Consolation de Philosophie, édition publiée à Gand en 1485.
Boèce enseignant, manuscrit de la Consolation de Philosophie, 1385.

Quelques siècles après sa mort, Boèce est considéré comme un saint et un martyr. Son ouvrage sur la Trinité montre sa lutte active contre l'arianisme de Théodoric. Bien que reconnu traditionnellement comme un saint, le philosophe romain ne fut pas canonisé. En 996, l'empereur Othon III ordonne le placement de sa dépouille dans la crypte de la basilique San Pietro in Ciel d'Oro à Pavie[1]. Gerbert d'Aurillac inscrit sur son tombeau une épitaphe dans laquelle il vante les talents, les vertus civiques et le patriotisme de l'illustre Romain. En 1861, Boèce est encore célébré à Pavie, à Milan, et à Brescia, le 23 octobre, jour de la fête de saint Sévérin[4]. La probable pierre tombale de Boèce est conservée dans les musées civiques de Pavie[5].

Œuvre

Dialectica, 1547.

Boèce avait pour intention de traduire et de commenter tout Platon et une grande partie d'Aristote[6] - [7]. Mais il n'a le temps d'effectuer qu'une petite partie de ce programme : il traduit ainsi l’Organon d'Aristote accompagné de gloses grecques, ainsi que l’Isagogè de Porphyre de Tyr, une introduction à la logique aristotélicienne, et rédige un double commentaire sur le modèle de ceux des écoles d'Alexandrie et d'Athènes[1] - [7]. Boèce compose également de nombreuses œuvres de logique, notamment le traité De la division, une Introduction aux syllogismes catégoriques et un traité Des syllogismes catégoriques, un commentaire sur les Topiques de Cicéron soulignant les différences entre les topiques de Cicéron et ceux d'Aristote[8], et un traité Sur les différences topiques [7].

Il met ensuite en pratique son étude de la logique dans cinq traités théologiques, dont l'authenticité, longtemps discutée[6], a été confirmée par une notice de Cassiodore[7]. Ces traités portent sur la Trinité, la nature du Christ, ainsi qu'un traité contre Nestorius et Eutychès. En utilisant la terminologie des catégories d'Aristote, il décrit l'unité de Dieu en termes de substance, et les trois personnes divines en termes de relation. Il cherche également à donner une définition orthodoxe du Christ en déployant les notions précises de « substance », de « nature » et de « personne »[1].

Le projet de Boèce, énoncé dans une lettre à Symmaque, est également d'exposer, sur la base de textes grecs, les quatre disciplines du quadrivium — l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie — c'est-à-dire les quatre voies menant à l'étude de la philosophie[6]. Ce projet débute avec l’Institution arithmétique, qui reprend Nicomaque de Gérase, sous forme de paraphrase libre plutôt que de traduction rigoureuse[6]. Le grand nombre de manuscrits témoigne de l'importance de ce livre dans l'enseignement du Moyen Âge et de la Renaissance[9]. Il rédige ensuite l’Institution musicale, un traité théorique sur la musique[6]. Dans ce livre, il introduit la classification tripartite de la musique[10] : la musica mundana, ou musique des sphères et du monde, la musica humana, ou harmonie du corps humain et de l'esprit, la musica instrumentalis, ou musique instrumentale. Le moine bénédictin Guido d'Arezzo souligne toutefois que le livre de Boèce, à cause de son caractère spéculatif, « n'est pas profitable aux chanteurs, mais seulement aux philosophes[11] ». Enfin, deux ouvrages de Boèce sur les arts libéraux, une traduction d'Euclide sur la géométrie, et de Ptolémée sur l'astronomie, ont été perdus[12] - [13] - [14].

La Consolation de Philosophie, rédigée à la fin de sa vie, est le couronnement de l'entreprise intellectuelle de Boèce, l'aboutissement d'un long travail visant à traduire l'héritage philosophique de la culture grecque sous la forme de la pensée et de la langue latine[15]. Une femme, personnifiant la philosophie, convertit le prisonnier Boèce à la notion platonicienne du souverain Bien. Elle démontre que sa situation difficile ne l'exclut pas du bonheur, et qu'il n'est pas vrai, comme Boèce le prétend, que les méchants prospèrent et que les bons soient opprimés[3]. L'ouvrage est un prosimètre, c'est-à-dire une alternance de prose et de poésie. Bien que l'auteur soit chrétien, toute référence au christianisme est absente de cette œuvre[3].

La Consolation est le livre le plus lu à l'époque médiévale après la Bible, et permet la transmission des doctrines platoniciennes en langue latine. Il a été traduit en vieil anglais par Alfred le Grand au IXe siècle, en vieux haut-allemand par Notker l'Allemand au XIe siècle, en ancien français par Jean de Meung au XIIIe siècle, et en moyen anglais par Geoffrey Chaucer au XIVe siècle[1] - [16].

Postérité

Boèce est l'écrivain, le poète et le philosophe le plus distingué de son temps. « Il a joué un rôle décisif dans la transmission de l'héritage de la philosophie antique à l'Occident médiéval et moderne ». Par ses traductions en latin, « il a créé une langue philosophique latine, technique et précise » et « initié le Moyen Âge à l'exégèse savante des œuvres d'Aristote[7] ». Cependant, après sa mort, ses textes sont oubliés pendant plus de deux siècles, peut-être à cause du changement climatique de 535-536 qui désorganise l'Europe, jusqu'à ce qu'ils soient redécouverts par Alcuin vers 780[17].

Il a été surnommé l'« instituteur » de l'Occident latin et le « premier des scolastiques ». Ses écrits ont inspiré Alcuin, Jean Scot Érigène, les écoles d'Auxerre et de Reims au IXe siècle, Gilbert de Poitiers[3] et les commentateurs de l'école de Chartres au XIIe siècle, et Thomas d'Aquin au XIIIe siècle[18]. La Consolation de Philosophie a été traduite par Alfred le Grand[19] et commentée par Rémi d'Auxerre au IXe siècle, par Guillaume de Conches au XIIe siècle et par Nicholas Trivet au XIVe siècle[3]. Le roi Charles VIII en fera reproduire plusieurs exemplaires enluminés[20]. Le poète florentin Dante Alighieri confessera également dans le Convivio : « Boèce et Cicéron m'initièrent dans l'amour, c'est-à-dire dans l'étude, de cette très-noble Dame, la Philosophie[21]. » Et dans la Divine Comédie :

« En elle se réjouit de la vue du souverain bien, l'âme sainte qui montre à nu le monde trompeur à celui qui veut bien la consulter. Le corps d'où elle fut chassée repose à Cieldauro, et elle du martyre et de l'exil est venue vers cette paix céleste. »

Dante Alighieri, Divine Comédie, Paradis, X, 124 et s., traduction d'Auguste Brizeux, 1843.

Le philosophe Pierre Abélard considèrait Boèce comme le philosophe romain le plus important[22] et a écrit un commentaire sur le De differentiis topicis. Au XIIIe siècle, les topiques de Pierre d'Espagne proviennent du De differentiis topicis[23]. Au cours du même siècle dans l'Empire byzantin, Manuel Holobolos fournit une traduction annotée en grec du même traité[24]. Au XIVe siècle, les écrits logiques de Boèce sont cités par Guillaume d'Ockham et Albert de Saxe ; leur influence est clairement visible[23]. Au XVe siècle, le philosophe Laurent Valla décrit Boèce comme le dernier des Romains et le premier des scolastiques[25]. Un passage du commentaire de Boèce sur l'Isagogè de Porphyre de Tyr est à l'origine de la querelle des universaux[1], qui agitera la philosophie médiévale.

Quand Cassiodore fonde le monastère de Vivarium en Campanie au VIe siècle, il y installe également sa bibliothèque romaine, comprenant les œuvres de Boèce sur les arts libéraux. Il compose une liste de lecture, les Institutions, pour l'éducation des moines. Ainsi la littérature aristocratique romaine entre dans la tradition monastique. La logique de Boèce domine l'instruction du clergé médiéval et l'étude des tribunaux et des cloîtres. Ses traductions et ses commentaires, notamment des Catégories d'Aristote et du traité De l'interprétation deviennent des textes fondamentaux de la scolastique médiévale[1]. Les premiers scolastiques possèdent grâce à Boèce un manuel complet de logique exposant toute la doctrine d'Aristote en langue latine[8].

D'après le philosophe Alain de Libera, Boèce a été un adversaire des idées professées par Nestorius et Eutychès. Il a défendu « l'orthodoxie religieuse » que préciseront les conciles de Braga et a rédigé « un ensemble de traités de théologie catholique, qui ont profondément imprégné l'ensemble de la pensée médiévale[26] ».

Boèce a forgé le terme de « quadrivium », ou quadruple voie vers la connaissance, comprenant l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. Ce terme d'origine romaine trouve son analogue dans le « trivium », comprenant la grammaire, la dialectique et la rhétorique[27].

Bibliographie

Traductions en français

  • Courts traités de théologie (trad. Hélène Merle), Éditions du Cerf, coll. « Sagesses chrétiennes », (ISBN 9782204042017).
  • Traités théologiques (trad. Axel Tisserand), Flammarion, coll. « Garnier-Flammarion », (ISBN 9782080708762).
  • Institution arithmétique (trad. Jean-Yves Guillaumin), Les Belles Lettres, coll. « CUF », (ISBN 9782251013909).
  • Traité de la musique (trad. Christian Meyer), Brepols, (ISBN 9782503517414).
  • La Consolation de philosophie (trad. Jean-Yves Guillaumin), Les Belles Lettres, coll. « La Roue à Livres », (ISBN 9782251339436).
  • La Consolation de Philosophie (trad. E. Vanpeteghem et J.-Y. Tilliette), Le Livre de poche, coll. « Lettres Gothiques », (ISBN 9782253082477).
  • Consolation de la philosophie (trad. Colette Lazam), Payot et Rivages, coll. « Rivages poche », (1re éd. 1989) (ISBN 9782743649791).

Études

  • Pierre Courcelle, Les Lettres grecques en Occident de Macrobe à Cassiodore, Paris, de Boccard, 1948.
  • Pierre Courcelle, La Consolation de Philosophie dans la tradition littéraire, Paris, 1967.
  • John Marenbon, Le Temps, l'Éternité et la Prescience de Boèce à Thomas d'Aquin, Paris, Vrin, 2005.
  • Henri Potiron, Boèce, théoricien de la musique grecque, Paris, Bloud et Gay, 1961.
  • Axel Tisserand, Pars theologica : Logique et théologique chez Boèce, Paris, Vrin, 2009.
  • Sophie Van der Meeren, Lectures de Boèce, La Consolation de la Philosophie, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Études anciennes », 2012, 242 p.
  • (en) Margaret Gibson, Boethius: His Life, Thought and Influence, Blackwell, Oxford, 1981 (ISBN 9780631111412).
  • (en) John Marenbon, Boethius, Oxford University Press, coll. « Great Medieval Thinkers », 2003, XVI-252 p. (ISBN 0-19-513407-9).
  • (en) John Marenbon, The Cambridge Companion to Boethius (ed.), Cambridge, Cambridge University Press, 2009.

Articles

  • Béatrice Bakhouche, « Musique et philosophie : le De Institutione musica de Boèce dans la tradition encyclopédique latine », Bulletin de l’Association Guillaume Budé, no 3, , p. 210-232 (lire en ligne)
  • Joseph Bidez, « Boèce et Porphyre », Revue belge de philologie et d'histoire, t. 2, no 2, , p. 189-201 (lire en ligne)
  • Pierre Hadot, « Boèce », Encyclopaedia universalis, (lire en ligne)

Notes et références

  1. (en) « Boethius », Encyclopædia Britannica, 1910-1911 et 2011. [lire en ligne]
  2. (it) « Boezio » in Dizionario di filosofia (2009) [lire en ligne]
  3. (en) John Marenbon, "Anicius Manlius Severinus Boethius", The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Winter 2021 Edition) [lire en ligne]
  4. Boèce et Louis Judicis de Mirandol (traduction, introduction et notes), La Consolation philosophique de Boèce, Paris, Librairie L.Hachette, (lire en ligne), p. XXIV-XXV
  5. (it) Troncarelli Fabio, « Il sepolcro di Boezio », Il discorso sul Metodo, (lire en ligne, consulté le )
  6. (it) Claudio Leonardi, « Boezio » in Dizionario Biografico degli Italiani, Volume 11 (1969) [lire en ligne]
  7. Pierre Hadot, Encyclopædia Universalis, « Boèce : Les commentaires et les ouvrages de logique », sur www.universalis-edu.com (consulté le )
  8. Arnaud Mignon, Les origines de la scolastique et Hugues de Saint-Victor, Paris, 1895, p. 41-42 [lire en ligne]
  9. Jean-Yves Guillaumin, « La structure du chapitre 1,4 de l'Institution Arithmétique de Boèce et le cours d'Ammonios sur Nicomaque », Revue d'histoire des sciences, 1994, Tome 47, n°2, p. 249-258 [lire en ligne]
  10. (en) Thomas Christensen, The Cambridge History of Western Music Theory, Cambridge University Press, , 1022 p. (ISBN 978-0-521-62371-1), p. 146 et seqq.
  11. (de) « Überlieferung und Fortleben der antiken lateinischen Musiktheorie im Mittelalter », dans Frieder Zaminer, Geschichte der Musiktheorie, vol. 3, Darmstadt, , p. 7–35.
  12. (en) Michael Masi, « The Liberal Arts and Gerardus Ruffus’ Commentary on the Boethian De Arithmetica », The Sixteenth Century Journal, vol. 10, no 24, (DOI 10.2307/2539405).
  13. « Boèce et le Timée », dans A. Galonnier, Boèce ou la chaîne des savoirs, Louvain-la-Neuve/Paris, Éditions de l’Institut Supérieur de Philosophie/Éditions Peeters, , p. 6 (Actes du colloque international de la Fondation Singer-Polignac).
  14. M. Lejbowicz, « Cassiodorii Euclides: Éléments de bibliographie boécienne », dans A. Galonnier, Boèce ou la chaîne des savoirs, Louvain-la-Neuve/Paris, Éditions de l’Institut Supérieur de Philosophie/Éditions Peeters, , p. 302-303 (Actes du colloque international de la Fondation Singer-Polignac).
  15. (it) Francesco Tateo, « Boezio » in Enciclopedia Dantesca (1970) [lire en ligne]
  16. Pour une introduction à ce texte de Chaucer, ainsi qu'une traduction intégrale en français avec notes, voir « Boèce (Boece) », dans André Crépin et al., Les Contes de Canterbury et autres œuvres, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », , p. 913-1056.
  17. Jacques Attali, Phares, 24 destins, Fayard, , 811 p., p. 120
  18. Jacques Follon, « Pérennité de Boèce, philosophe et théologien », Revue Philosophique de Louvain n°86, 1992. p. 192-205 [lire en ligne]
  19. Isaac Toman Grief, « Boèce, le Premier des Médiévaux ? », traduit par Babeth Étiève-Cartwright, World History Encyclopedia, 2021. [lire en ligne]
  20. Pierre Courcelle, « Saint Augustin et Boèce, la survie de leurs deux chefs-d'œuvre », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1968, pp. 526-534. [lire en ligne]
  21. Paul Drouilhet de Sigalas, De l'art en Italie : Dante Alighieri et la Divine Comédie, Paris, 1852, p. 136 [[ lire en ligne]]
  22. Pierre Abélard, Theologia Christiana 1,134.
  23. (en) Osmund Lewry, Boethian Logic in the Medieval West. In: Margaret Gibson (Hrsg.): Boethius, His Life, Thought and Influence, Oxford, 1981, p. 90–134.
  24. Sten Ebbesen, George Pachymeres and the Topics, Cahiers de l’Institut du Moyen Âge grec et latin n°66, 1996, p. 169–185.
  25. (en) Boethius, Anicius Manlius Severinus, The Theological Tractates and The Consolation of Philosophy, Cambridge: The Project Gutenberg, 2004. Traduit du latin à l'anglais par H. F. Steward et E. K. Rand.
  26. Alain de Libera, La philosophie médiévale, Paris, PUF, Quadrige Manuels, 1993 ; rééd. 2004, « Boèce », p. 248-250. (ISBN 978-2-13-054319-0)
  27. Axel Tisserand, Pars theologica : Logique et théologique chez Boèce, Vrin, 2008, p. 31-32 [lire en ligne]

Voir aussi

Articles connexes

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