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Bataille d'Edson's Ridge

La bataille d'Edson's Ridge se déroula du 12 au sur l'île de Guadalcanal entre l'Armée impériale japonaise et les forces terrestres alliées (principalement des marines américains) au cours de la guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Bataille d'Edson's Ridge
Description de cette image, également commentée ci-après
CĂ´te 80
Informations générales
Date 12 au
Lieu Guadalcanal, ĂŽles Salomon
Issue Victoire des Alliés
Forces en présence
12 5006 217
Pertes
59 morts
204 blessés
entre 700 Ă  850 morts
env. 500 blessés

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Campagne de Guadalcanal
Terrestres :

Navales :




CoordonnĂ©es 9° 26′ 49″ sud, 160° 02′ 51″ est
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Bataille d'Edson's Ridge
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Bataille d'Edson's Ridge
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Bataille d'Edson's Ridge

Cette bataille fut la deuxième des trois grandes offensives terrestres japonaises pendant la campagne de Guadalcanal.

Histoire

Positions américaines.

Le , les forces alliées débarquèrent sur les îles de Guadalcanal, Tulagi et Florida aux îles Salomon. Les débarquements avaient pour but de déloger les Japonais qui utilisaient leurs bases pour menacer les routes d'approvisionnement entre les États-Unis et l'Australie. Ils étaient également destinés à sécuriser les îles comme points de départ de campagnes visant à neutraliser la grande base japonaise de Rabaul et de soutenir la campagne alliée en Nouvelle-Guinée[1].

Le gĂ©nĂ©ral Kawaguchi avait fixĂ© la date de son attaque sur le pĂ©rimètre de Lunga pour le et commença Ă  marcher Ă  l'ouest de Taivu vers Lunga Point le . Il envoya un appel radio Ă  la 17e armĂ©e et demanda que soient effectuĂ©es des frappes aĂ©riennes sur Henderson Field Ă  partir du et que des navires de guerre soient stationnĂ©s au large de Lunga Point le pour « dĂ©truire tous les AmĂ©ricains qui tenteraient de s'enfuir de l'Ă®le ». Le , Kawaguchi publia son plan d'attaque pour « mettre en dĂ©route et anĂ©antir l'ennemi Ă  proximitĂ© de l'aĂ©rodrome de l'Ă®le de Guadalcanal ». Le plan de Kawaguchi prĂ©voyait de sĂ©parer les forces en trois, Ă  s'approcher du pĂ©rimètre de Lunga Ă  l'intĂ©rieur des terres et de lancer une attaque nocturne surprise. La force d'Oka attaquerait le pĂ©rimètre de l'ouest tandis que le deuxième Ă©chelon d'Ichiki - renommĂ© le bataillon Kuma - attaquerait depuis l'est. L'attaque principale serait menĂ©e par le «Corps principal» de Kawaguchi, comptant 3 000 hommes dans trois bataillons, au sud du pĂ©rimètre de Lunga. Le , la plupart des troupes de Kawaguchi commencèrent Ă  marcher de Taivu vers la pointe Lunga, le long de la cĂ´te et environ 250 soldats japonais restèrent Ă  Taivu pour garder la base d'approvisionnement de la brigade [2].

Pendant ce temps, Martin Scemens, officier du gouvernement britannique et de la Force de défense du Protectorat des îles Salomon, lança un raid contre les troupes japonaises à Taivu. Les destroyers USS McKean et Manley et deux patrouilleurs emmenèrent 813 hommes d'Edson à Taivu en deux voyages. Edson et sa première vague de 501 hommes débarqua sur Taivu à 5 h 20 le . Appuyés par des avions d'Henderson Field et des tirs des destroyers, les hommes d'Edson s'avancèrent vers le village de Tasimboko mais furent ralentis par la résistance japonaise. À 11h00, le reste des hommes d'Edson arriva à destination. Avec ce renforcement et le soutien de l'aviation, la force d'Edson avança vers le village. Les défenseurs japonais, croyant qu'un atterrissage important était en cours après avoir observé l'approche concomitante d'un convoi de ravitailleurs alliés se dirigeant vers la pointe Lunga, se retirèrent dans la jungle, laissant 27 morts.

Ă€ Tasimboko, les troupes d'Edson dĂ©couvrirent la base de ravitaillement des forces de Kawaguchi comprenant des stocks importants de nourriture, de munitions et de fournitures mĂ©dicales ainsi qu'une radio Ă  ondes courtes. Les Marines saisirent des documents, de l'Ă©quipement et des vivres et dĂ©truisirent le reste puis revinrent au pĂ©rimètre de Lunga Ă  17 h 30. Les quantitĂ©s de ravitaillement et les renseignements tirĂ©s des documents capturĂ©s rĂ©vĂ©lèrent qu'au moins 3 000 soldats japonais se trouvaient sur l'Ă®le et projetaient apparemment une attaque[3].

Troupes américaines.

Edson et le colonel Gerald C. Thomas, officier des opĂ©rations, croyaient que l'attaque japonaise arriverait par la crĂŞte de Lunga, une Ă©troite roche dorsale corallienne de 1 000 m de long. La crĂŞte offrait une voie d'approche naturelle Ă  l'aĂ©rodrome et surplombait les environs tout en Ă©tant presque sans dĂ©fense. Edson et Thomas essayèrent de persuader le gĂ©nĂ©ral Vandegrift de dĂ©placer des forces pour la dĂ©fendre, mais celui-ci refusa, croyant que les Japonais Ă©taient plus susceptibles d'attaquer le long de la cĂ´te. Finalement, Thomas convainquit Vandegrift que la crĂŞte Ă©tait un bon endroit pour que les Raiders d'Edson se reposent de leurs actions du mois prĂ©cĂ©dent. Le , les 840 hommes de l'unitĂ© d'Edson se dĂ©ployèrent donc autour de la crĂŞte et se prĂ©parèrent la dĂ©fendre[4].

Le corps principal des troupes de Kawaguchi prévoyait d'attaquer le périmètre de Lunga par la crête, qu'ils appelaient le mille-pattes (mukade gata) à cause de sa forme. Le , les troupes de Kawaguchi quittèrent la côte à Koli Point. Divisés en quatre colonnes, ils marchèrent dans la jungle vers leurs points d'attaque prédéfinis au sud et au sud-est de l'aérodrome. Une jungle épaisse et presque impénétrable firent que les colonnes japonaises se déplacèrent lentement en zigzaguant, ce qui prit beaucoup de temps. Au même moment, les troupes d'Oka s'approchèrent du périmètre de Lunga par l'ouest. Oka avait des renseignements sur les défenses de la Marine, extraites d'un pilote de l'armée américaine capturé le .

Attaques japonaises

Au cours de la journée du , les troupes de Kawaguchi se battirent à travers la jungle vers leurs points de rassemblement, Kawaguchi voulait que ses trois bataillons du corps principal fussent en place à 14h00 mais ils n'atteinrent leurs zones de rassemblement qu'après 22 h 00. Oka ayant également été retardé dans son avance vers l'ouest. Seul le bataillon Kuma signala qu'ils étaient en place à l'heure. Malgré les problèmes pour atteindre les positions d'attaque prévues, Kawaguchi était toujours confiant dans son plan par les renseignements du pilote américain capturé. Les bombardiers japonais attaquèrent la crête pendant la journée du 11 au [5].

Les Américains connaissaient l'approche des forces japonaises à partir des rapports des éclaireurs indigènes et de leurs propres patrouilles mais ne savaient pas exactement où et quand ils allaient attaquer. La crête autour de laquelle Edson déploya ses hommes consistait en trois buttes distinctes. À la pointe sud et entourée de trois côtés par une jungle épaisse était la colline 80. A six cents mètres au nord était la colline 123, dominante sur la crête. Edson plaça les cinq compagnies du bataillon Raider du côté ouest de la crête et les trois compagnies du bataillon parachutiste des Marines du côté est, occupant des positions en profondeur de la cote 80 jusqu'à la cote 123. Deux des cinq compagnies Raider, « B » et C, tenaient une ligne entre la crête. Les équipes de mitrailleurs de la compagnie E, la compagnie d'armes lourdes, étaient éparpillées à travers les défenses. Edson plaça son poste de commandement sur la colline 123.

Le , à 21 h 30, le croiseur japonais Sendai et trois destroyers bombardèrent le périmètre de Lunga pendant 20 minutes et éclairèrent la crête à l'aide d'un projecteur. L'artillerie japonaise commença à bombarder les lignes des Marines mais fit peu de dégâts. Dans le même temps, des groupes dispersés de troupes de Kawaguchi attaquèrent les Marines autour de la crête. Le 1er bataillon de Kawaguchi, dirigé par le major Yukichi Kokusho, attaqua la compagnie C des Raiders entre le lagon et la rivière Lunga, isolant au moins un peloton et obligeant la compagnie des Marines à reculer sur la crête. L'unité de Kokusho se retrouva ainsi mêlée aux troupes du 3e bataillon de Kawaguchi sous le lieutenant-colonel Kusukichi Watanabe qui luttaient encore pour atteindre leurs positions d'attaque. La confusion qui en résulta a effectivement arrêté l'attaque japonaise sur la crête ce soir-là[6].

Le matin du , des avions de la Cactus Air Force et de l'artillerie de la Marine tirèrent dans la zone située juste au sud de la crête, obligeant les Japonais à se cacher dans la jungle voisine. À 5 h 50, Kawaguchi décida de regrouper ses forces.

S'attendant Ă  ce que les Japonais attaquent de nouveau durant la nuit, Edson ordonna Ă  ses troupes d'amĂ©liorer leurs dĂ©fenses autour de la crĂŞte. Après une tentative ratĂ©e par deux compagnies de reprendre le terrain sur le flanc droit des Marines perdu la veille au profit du groupe de Kokusho, Edson repositionna ses forces. Il ramena son front Ă  environ 400 m (370 m) jusqu'Ă  une ligne qui s'Ă©tendait sur 1 800 m (1 800 m), commençant Ă  la rivière Lunga et traversant la crĂŞte Ă  environ 150 m au sud de Hill 123. il plaça cinq unitĂ©s. Avec seulement quelques heures de prĂ©paration, les Marines construisèrent des fortifications rudimentaires et peu profondes. Ils manquaient de munitions, avec une ou deux grenades par Marine. Vandegrift ordonna Ă  une force de rĂ©serve composĂ©e du 2e Bataillon de se placer juste Ă  l'arrière des troupes d'Edson. En outre, une batterie de quatre obusiers de 105 mm du 3e bataillon du 11e RĂ©giment de marine, sous le commandement du lieutenant-colonel James J. Keating, fut dĂ©placĂ©e vers un endroit oĂą elle pouvait tirer directement sur la crĂŞte.

Durant la nuit du , Kawaguchi avec 3 000 hommes de sa brigade, plus de l'artillerie lĂ©gère fit face aux 830 Marines d'Edson. La nuit Ă©tait noire et sans lune. Ă€ 21h00, sept destroyers japonais bombardèrent brièvement la crĂŞte. L'attaque de Kawaguchi commença juste après la tombĂ©e de la nuit : le bataillon de Kokusho attaqua la compagnie B de Raiders sur le flanc droit des Marines, juste Ă  l'ouest de la crĂŞte. La force de l'assaut ramena la compagnie B Ă  la colline 123. Sous le feu de l'artillerie amĂ©ricaine, Kokusho rassembla ses hommes et continua son attaque. Sans s'arrĂŞter pour essayer de faire reculer les autres unitĂ©s de Marines voisines dont les flancs n'Ă©taient plus protĂ©gĂ©s, l'unitĂ© de Kokusho avança dans les basses terres marĂ©cageuses entre la crĂŞte et la rivière Lunga et se dirigea vers l'aĂ©rodrome, ils tombèrent sur des approvisionnements des Marines. Vers 3 h 00, il les mena contre les Marines autour de la partie nord de la crĂŞte, juste Ă  cĂ´tĂ© de l'aĂ©rodrome et de la colline 123[7].

Pendant ce temps, le 2e bataillon de Kawaguchi, sous le commandant de Tamura, s'Ă©tait rassemblĂ© pour l'assaut prĂ©vu contre la colline 80 dans la jungle au sud de la crĂŞte. Les observateurs des Marines amĂ©ricains ayant repĂ©rĂ© les prĂ©paratifs de Tamura, firent appel aux tirs d'artillerie. Vers 22 h 00, un barrage de douze obusiers de 105 mm atteignit la position de Tamura. En rĂ©ponse, deux compagnies des troupes de Tamura d'environ 320 hommes chargèrent Ă  la baĂŻonnette la colline 80 derrière leur propre barrage de tirs de mortiers et de grenades. L'attaque de Tamura frappa la compagnie B du bataillon de parachutistes des Marines et la compagnie Raiders B, poussant les parachutistes du cĂ´tĂ© est de la crĂŞte dans une retraite au-dessous de celle-ci. Pour protĂ©ger ses hommes trop exposĂ©s de la compagnie B, Edson leur ordonna immĂ©diatement de se retirer sur la colline 123.

Dans le même temps, une compagnie japonaise du bataillon de Watanabe s'infiltra par une passe entre le côté est de la crête et la compagnie Parachutiste C. Décidant que leurs positions étaient maintenant intenables, les compagnies B et C américaines grimpèrent sur la colline 123. Dans l'obscurité et la confusion de la bataille, la retraite devint rapidement confuse et désorganisée. Après être arrivés derrière la colline 123, certains des Marines continuèrent vers l'aérodrome mais ils furent rappelés à réoccuper leurs positions de défense autour de la colline.

Alors que les Marines formèrent une ligne en forme de fer Ă  cheval autour de la colline 123, le bataillon de Tamura commença une sĂ©rie d'assauts frontaux sur la colline, chargeant la colline 80 et passant sous le cĂ´tĂ© est de la crĂŞte. Sous la lumière des fusĂ©es Ă  parachute larguĂ©es par un hydravion japonais, les Marines repoussèrent les deux premières attaques des hommes de Tamura. Les troupes de Tamura hissèrent ensuite un canon de 75 mm au sommet de la cote 80 dans le but de tirer directement sur les Marines mais le canon ne fonctionna pas en raison d'un percuteur dĂ©fectueux. Ă€ minuit, pendant une courte accalmie dans les combats, Edson ordonna aux parachutistes des compagnies B et C d'avancer derrière Hill 123 pour renforcer son flanc gauche. A la baĂŻonnette, les Japonais attaquèrent ensuite le flanc gauche d'Edson juste après que les Parachutistes aient pris position, mais ils furent de nouveau arrĂŞtĂ©s par les Marines. Leur artillerie de 105 mm et de 75 mm faisant Ă©galement payer un lourd tribut aux attaquants japonais.

À 4 h 00, après avoir résisté à plusieurs autres attaques dont certaines aboutirent à des combats au corps à corps, après avoir subi des sévères tirs de snipers de tous les côtés, les hommes d'Edson furent rejoints par les troupes du 2ème Battalion et du 5ème régiment des Marines. Il n'y aura plus d'attaques japonaises avant l'aube. Mais pendant les combats, les sections de trois compagnies japonaises, dont deux de Tamura et une des bataillons de Watanabe, contournèrent les défenses de la crête, subissant de lourdes pertes, et atteignirent le bord de « Fighter One » de Henderson Field.

Alors que le soleil se leva le , des poches de soldats japonais restaient éparpillées des deux côtés de la crête. L'assaut de Kawaguchi avait pris fin, le bataillon de Tamura ayant perdu les trois quarts de ses officiers et hommes ainsi que ses autres unités attaquantes. Une centaine de soldats japonais restaient encore à découvert sur le versant sud de la colline 80, préparant peut-être une charge de plus sur la colline 123. Aux premières lueurs du jour, trois chasseurs P-400 Aircobra de l'US Army mitraillèrent les Japonais près de la colline 80 et tuèrent la plupart d'entre eux, les survivants se retirèrent dans la jungle[8].

Notes et références

  1. Frank, Guadalcanal', p. 219–220 et Smith, Bloody Ridge, p. 113–115 & 243.
  2. Griffith, Battle for Guadalcanal, p. 114, Frank, Guadalcanal, p. 199–200 et Smith, Bloody Ridge, p. 98.
  3. Hulbert et DeChant, Flying Leathernecks, p. 49.
  4. Alexander, p. 138–139, Griffith, Battle for Guadalcanal, p. 116–124, Frank, Guadalcanal, p. 213 et Smith, Bloody Ridge, p. 106–109.
  5. Peatross, Bless 'em All, p. 91, Morison, Struggle for Guadalcanal, p. 15 et Hough, Pearl Harbor to Guadalcanal, p. 298.
  6. Alexander, p. 142 & 146, Peatross, Bless 'em All, p. 102, Frank, Guadalcanal, p. 222–223 & 229 et Smith, Bloody Ridge, p. 138–139 et 146.
  7. Frank, Guadalcanal, p. 232 et Smith, Bloody Ridge, p. 151–152.
  8. Frank, Guadalcanal, p. 240–242, Smith, Bloody Ridge, p. 175–176, Alexander, p. 171.

Bibliographie

  • (en) Joseph H. Alexander, Edson's Raiders : The 1st Marine Raider Battalion in World War II, Naval Institute Press, , 345 p. (ISBN 1-55750-020-7).
  • (en) James F. Christ, Battalion of the Damned : The 1st Marine Paratroopers at Gavutu and Bloody Ridge, 1942, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-1-59114-114-3 et 1-59114-114-1).
  • (en) Donald A. Davis, Lightning Strike : The Secret Mission to Kill Admiral Yamamoto and Avenge Pearl Harbor, New York, St. Martin's Press, (ISBN 0-312-30906-6).
  • (en) Richard Frank, Guadalcanal : The Definitive Account of the Landmark Battle, New York, Random House, , 800 p. (ISBN 0-394-58875-4).
  • (en) Oscar E. Gilbert, Marine Tank Battles in the Pacific, Da Capo, , 356 p. (ISBN 1-58097-050-8).
  • (en) Samuel B. Griffith, The Battle for Guadalcanal, Champaign, Illinois, USA, University of Illinois Press, , 282 p. (ISBN 0-252-06891-2, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Richard G. Hubler et Dechant, John A, Flying Leathernecks – The Complete Record of Marine Corps Aviation in Action 1941–1944., Garden City, New York, Doubleday (publisher), .
  • (en) Stanley Coleman Jersey, Hell's Islands : The Untold Story of Guadalcanal, College Station, Texas, Texas A&M University Press, , 514 p. (ISBN 978-1-58544-616-2 et 1-58544-616-5, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Samuel Eliot Morison, The Struggle for Guadalcanal, August 1942 – February 1943, vol. 5 of History of United States Naval Operations in World War II, Boston, Little, Brown and Company, , 389 p. (ISBN 0-316-58305-7).
  • (en) Oscar F. Peatross, Bless 'em All : The Raider Marines of World War II, Review, , 298 p. (ISBN 0-9652325-0-6).
  • (en) Michael T. Smith, Bloody Ridge : The Battle That Saved Guadalcanal, New York, Pocket, , 368 p. (ISBN 0-7434-6321-8).

Voir aussi

Articles connexes

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