Bains de Zeuxippe
Les bains de Zeuxippe ou de Zeuxippos (en grec : ÎΔÏΟÎčÏÏÎżÏ) Ă©taient des thermes romains qui furent construits, selon certains auteurs, Ă Constantinople entre les annĂ©es 100 et 200 par l'empereur Septime SĂ©vĂšre au cĆur de ce qui allait devenir le quartier impĂ©rial de lâEmpire byzantin. Ils furent agrandis (ou construits selon d'autres sources) par l'empereur Constantin Ier. RĂ©putĂ©s pour les statues de personnages mythologiques ou historiques reliĂ©s Ă la lĂ©gende troyenne et donc Ă la fondation de Rome, ils furent dĂ©truits par la sĂ©dition Nika en 532. Justinien Ier ne put cependant reconstituer cette importante collection lorsquâil fit reconstruire les bains[1]. Au VIIIe siĂšcle, la frĂ©quentation des bains nâĂ©tant plus dans les mĆurs de lâĂ©poque, les bains de Zeuxippe furent convertis: une partie du complexe fut transformĂ© en prison, lâautre partie semble avoir Ă©tĂ© utilisĂ©e comme usine pour la production de soie.
Pendant la pĂ©riode ottomane, lâensemble du complexe retrouva son utilisation premiĂšre sous le nom de bains Sainte-Sophie Hurrem Sultan, servant de bains publics pour la communautĂ© religieuse de Hagia Sophia, Ă proximitĂ©. Le site fit lâobjet dâexcavations dans les annĂ©es 1927-1928 et fut restaurĂ© dans les annĂ©es 1957-1958[2]. En 2007, les autoritĂ©s turques dĂ©cidĂšrent de lui redonner sa vocation premiĂšre et de nouveaux bains, les « Haseki Hurrem Sultan Hamami » ou « Ayasofya HĂŒrrem Sultan Hamamı » furent rouverts au public en 2011[2].
Emplacement
Les bains de Zeuxippe Ă©taient situĂ©s un peu au sud de ce qui avait Ă©tĂ© les bains dâAchille sur lâacropole de lâancienne citĂ© grecque de Byzance[3]. Selon LĂ©once de JĂ©rusalem, moine de la premiĂšre moitiĂ© du VIe siĂšcle, ils auraient Ă©tĂ© situĂ©s prĂšs de lâHippodrome. Les bains faisaient ainsi partie du quartier impĂ©rial avec le Grand Palais de Constantinople, la place de lâAugustaion et Hagia Sophia[4].
La carte ci-jointe, basĂ©e sur les excavations faites Ă cet endroit, confirme que les bains Ă©taient « prĂšs de » (selon LĂ©once de JĂ©rusalem) ou « reliĂ©s à » (selon Zonaras) lâHippodrome de Constantinople.
Ătymologie et histoire
L'Ă©tymologie du nom est incertaine. Selon Malalas, « Septime SĂ©vĂšre construisit un bain public appelĂ© Zeuxippe, car une statue de bronze dâHĂ©lios (le soleil) se trouvait lĂ [âŠ] Sur sa base Ă©tait inscrit le nom mystique du soleil : âAu dieu Zeuxipposâ car câest ainsi que les Thraces nommaient le soleil »[5]. Ăcrivant six siĂšcles plus tard, lâĂ©crivain Zonaras explique comment lâempereur SĂ©vĂšre avait construit ces bains sur le site dâun temple de Jupiter et les avait reliĂ©s Ă lâHippodrome. Toutefois Pierre Gilles, Ă©rudit français de la Renaissance, croit que ce nom faisait rĂ©fĂ©rence Ă une Ćuvre du peintre grec Zeuxis dâHĂ©raclĂ©e (464 av. J.-C. â 398 av. J.C.), cĂ©lĂšbre pour le rĂ©alisme de ses compositions et qui aurait Ă©tĂ© placĂ©e en ces lieux [6].
Quant Ă leur histoire, Jean le Lydien, Malalas et dâautres auteurs byzantins postĂ©rieurs, les bains affirment que ces bains auraient Ă©tĂ© construits sous lâempereur Septime SĂ©vĂšre entre 100 et 200 ap. J.-C., agrandis et dĂ©corĂ©s par Constantin Ier[N 1]. Toutefois, des Ă©tudes rĂ©centes dâA.-V. Pont que reprend Vincent Puech, mettant de lâavant la figure mythique quâavait Ă©tĂ© lâempereur Septime SĂ©vĂšre pour une Constantinople en quĂȘte de ses origines et le fait que les recherches archĂ©ologiques nâont permis de trouver aucun artefact antĂ©rieur Ă 330, arguent que la fondation serait due Ă Constantin Ier lui-mĂȘme, lequel les aurait dĂ©corĂ©s de nombreuses statues et mosaĂŻques dĂšs 330[7].
Au cours de la rĂ©volte dite de Nika en 532 pendant laquelle un incendie dĂ©truisit la moitiĂ© de la ville et fit des milliers de victimes, les bains de Zeuxippe furent la proie des flammes[1]. AprĂšs la rĂ©volte, lâempereur Justinien (r. 527 â 565) fit rebĂątir les bains, mais sans pouvoir restaurer ou remplacer les piĂšces historiques qui en constituaient la dĂ©coration[8].
RĂ©sultat des pressions politiques et militaires qui sâexerçaient sur lâEmpire byzantin, lâhabitude dâaller aux bains sâestompa progressivement et nombre de bains publics furent transformĂ©s au profit dâentreprises militaires[9] - [10]. Lâutilisation des bains de Zeuxippe comme Ă©tablissement de bains est attestĂ©e pour la derniĂšre fois en 713 (l'empereur Philippicos s'y baigna avec la cour le jour de sa dĂ©position en 713)[11], aprĂšs quoi une partie du complexe, appelĂ©e le Noumera, fut convertie en prison oĂč fut enfermĂ© Michel Glycas en 1156 dâoĂč il adressa Ă Manuel Ier un recueil d'Ă©pigrammes et proverbes populaires qui est l'un des plus anciens tĂ©moignages de la littĂ©rature populaire byzantine. Lâautre partie du complexe semble avoir Ă©tĂ© utilisĂ©e comme usine pour la production de soie[12].
PrĂšs dâun millĂ©naire plus tard et aprĂšs la chute de Constantinople, lâarchitecte turc Mimar Sinan, Ă la requĂȘte de Roxelana, Ă©pouse du sultan Soliman le Magnifique (r. 1520-1566), construisit sur le mĂȘme emplacement en 1556 les bains appelĂ©s Haseki HĂŒrrem Sultan Hamami pour la communautĂ© religieuse habitant autour de Hagia Sophia.
En 1927-1928, des fouilles partielles permirent de trouver Ă cet endroit nombre dâartefacts qui confirmaient la vocation de ce site. Le monument I comportait des restes de canalisations et correspondait donc aux bains, alors que le monument II avec son pĂ©ristyle et sa vaste salle octogonale devait ĂȘtre le gymnase[13]. TombĂ©s en dĂ©suĂ©tude, les bains servirent durant de longues annĂ©es dâentrepĂŽts avant dâĂȘtre restaurĂ©s dans les annĂ©es 1957-1959[2].
En 2007, les autoritĂ©s municipales dâIstanbul dĂ©cidĂšrent de redonner Ă lâĂ©difice sa vocation premiĂšre. La restauration commença en 2008 et les bains furent rouverts au public en mai 2011, gĂ©rĂ©s par une entreprise privĂ©e[2].
Description
La dĂ©coration des bains/gymnase de Zeuxippe reflĂštent les principes qui guidĂšrent Constantin dans lâĂ©dification de sa nouvelle capitale : celle-ci devait ĂȘtre le prolongement Ă lâEst de lâancienne Rome dont elle rappelait les origines troyennes. De nombreuses spolia venues dâun peu partout dans lâempire permirent dây faire revivre la lĂ©gende dâĂnĂ©e et de ses Troyens. Ainsi, le bĂątiment du SĂ©nat de Constantinople fut ornĂ© de la porte de bronze du temple dâArtĂ©mis Ă ĂphĂšse ; sur cette porte Ă©taient, entre autres reprĂ©sentĂ©s PosĂ©idon et Apollon. Sur le forum de Constantin se trouvait un groupe statuaire en bronze reprĂ©sentant PĂąris offrant Ă Aphrodite la pomme dâor de la discorde (fondation de Troie). Au centre de ce mĂȘme forum, dans la base de la colonne surmontĂ©e de la statue impĂ©riale, se trouvait le Palladion, statue archaĂŻque de Pallas ou AthĂ©na, saisie Ă Troie et installĂ©e Ă Rome, censĂ©e rendre imprenable la ville qui la possĂ©dait. Enfin, la statue de lâempereur sur la mĂȘme colonne Ă©tait un remploi dâune statue de bronze rapportĂ©e de Troie [14].
En dĂ©pit du grand nombre de bains publics existant Ă Constantinople et de lâintense compĂ©tition existant entre eux, les bains de Zeuxippe furent les plus cĂ©lĂšbres en leur temps[15]. Outre les piscines, le complexe abritait un ample pĂ©ristyle et une salle hexagonale qui devaient servir de gymnase. Les fouilles archĂ©ologiques ont permis de retrouver des fragments de revĂȘtements muraux composĂ©s de marbres dâorigine africaine de diverses couleurs (verde antico, rosso, giallo) ainsi que les bases de deux colonnes portant l'identification HKABH HĂ©cube et AICXHNHC Eschine, dont les statues sont mentionnĂ©es par Christodoros dans la dĂ©coration des thermes[16] - [17] - [13].
La rĂ©putation de ces bains venait en partie dâune collection de quelque soixante-dix[N 2] statues de bronze reprĂ©sentant des personnages mythologiques, des poĂštes, des philosophes et des hommes dâĂtat. DĂ©truite lors du grand incendie de 532, son souvenir est conservĂ© grĂące Ă la description en grec quâen fit le poĂšte Christodoros de Coptos vers 500. ConformĂ©ment Ă lâidĂ©e directrice de Constantin, ces statues, par le choix des personnages, rappellent la lĂ©gende troyenne. Ă une Ă©poque oĂč Constantin nâavait pas encore optĂ© pour le christianisme, elle reprenait la tradition des cultes grecs donnant la premiĂšre place Ă Apollon et Ă PosĂ©ĂŻdon, suivis par Aphrodite et ArtĂ©mis[18]. Ces statues Ă©taient des spolia ramenĂ©es de divers endroits dans lâempire : Rome, GrĂšce et Asie mineure[19].
La description que nous a laissĂ©e Christodoros de cette collection sâinscrit dans un genre littĂ©raire populaire Ă lâĂ©poque, celui de lâekphrasis (áŒÎșÏÏαÏÎčÏ) ou description dĂ©taillĂ©e (en vers dans le cas de Christodoros) dâun objet.
Les divinitĂ©s du panthĂ©on grec Ă©taient reprĂ©sentĂ©es par Apollon, ArtĂ©mis, HermĂšs et PosĂ©idon, cinq divinitĂ©s ayant jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans la guerre de Troie. Les trois principaux dieux, favorables aux Troyens, se retrouveront Ă lâorigine de Rome[20].
Vingt-et-une reprĂ©sentations relĂšvent de la lĂ©gende troyenne, soit la totalitĂ© des figures mythologiques associĂ©es Ă la thĂ©matique de « Constantinople, Nouvelle Rome ». De celles-ci, les deux-tiers dâentre elles appartenaient au camp des Troyens et Ă©taient considĂ©rĂ©s comme ancĂȘtres des Romains[N 3] - [21].
Lâimportance du dieu Apollon est attestĂ©e par le nombre de devins et de prĂȘtres reprĂ©sentĂ©s, Apollon Ă©tant le dieu de la divination comme en font fois ses sanctuaires de Delphes, Didymes et Claros. Parmi ces prĂȘtres et devins, le Troyen ChrysĂšs et les Grecs Polyeidos, Calchas et MĂ©lampus se rattrachent Ă la lĂ©gende troyenne[22].
Parmi les huit personnages que lâon pourrait qualifier dâ« intellectuels », on compte Aristote, AnaximĂšne, Platon, Pythagore, DĂ©mocrite, ApulĂ©e, PhĂ©rĂ©cide et HĂ©raclite ; parmi les auteurs de thĂ©Ăątre, Euripide, Cratinos et MĂ©nandre ; les historiens sont reprĂ©sentĂ©s par Thucydide, HĂ©rodote et XĂ©nophon ; viennent ensuite trois orateurs, Eschine, DĂ©mosthĂšne et Isocrate, ainsi quâun athlĂšte qui est probablement le lutteur Milon de Crotone[23].
Enfin, parmi les cinq hommes dâĂtat reprĂ©sentĂ©s, trois Ă©taient grecs (Alcibiade, PĂ©riclĂšs, CharidĂšmos) et deux romains (Jules CĂ©sar et PompĂ©e)[24].
Bibliographie
Sources premiĂšres
- Christodoros de Coptos. Traduction des vers concernant les statues dans P. Waltz, Anthologie grecque, tome I, Anthologie palatine livres I-IV, édité par P. Waltz, Paris, 1929.
- Theophanes. Chronographia. ed. C. de Boor, 2 vol., Leipzig 1883 â 1885; rep. Hildesheim, 1963.
Sources secondaires
- (en) Bagnell Bury, John. A History of the Later Roman Empire from Arcadius to Irene (395 A.D. -800 A.D.) Adamant Media Corporation, 2005. (ISBN 1-4021-8369-0).
- (de) Bravi, Alessandra. Kaiser, "Volk und Oikumene: von den Thermen des Zeuxippos zum Hippodrom" (In) Griechische Kunstwerke im politischen Leben Roms und Konstantinopels. (=Band 21, KLIO â Neue Folge BeitrĂ€ge zur Alten Geschichte), April 2014.
- (de) Busch, Stephan. VERSUS BALNEARUM. Die antike Dichtung ĂŒber BĂ€der und Baden im römischen Reich. De Gruyter, Oldenbourg 1999.
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- (en) Gibbon, Edward. The History of the Decline and Fall of the Roman Empire. Penguin Classics, 1995. (ISBN 0-14-043394-5).
- (fr) Gilles, Pierre. The Antiquities of Constantinople. Italica Press, Incorporated, 1998. (ISBN 0-934977-01-1).
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- (fr) Guilland, R. « Les thermes de Zeuxippe » (dans) Jahrbuch des Ăsterreichischen Byzantinistik, 15 (1966) pp. 261-271.
- (en) Kazdhan, A. (ed.). The Oxford Dictionary of Byzantium, Oxford, Oxford University Press, 1991. (ISBN 978-0-19-504652-6).
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- (en) Nickolson Wornum, Ralph. The epochs of painting characterized, a sketch of the history of painting, ancient and modern. 1847.
- (fr) Pont, A.-V. âSeptime SĂ©vĂšre Ă Byzance : lâinvention dâun fondateur. » (dans)AntTard 18, (2010) pp. 191 â 198.
- (fr) Puech, Vincent. âLes statues des bains de Zeuxippe Ă Constantinople : collection et patrimoine dans lâAntiquitĂ© tardive » (dans) Anabases, traditions et rĂ©ceptions de lâAntiquitĂ©, 24/2016. [en ligne] https://journals.openedition.org/anabases/5945#tocto1n2.
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Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Baths of Zeuxippus » (voir la liste des auteurs).
- (de) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en allemand intitulĂ© « Zeuxippus-Thermen » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Selon Malalas « [Constantin] acheva aussi le bain public appelĂ© Zeuxippe, lâornant de colonnes, de marbres variĂ©e et dâĆuvres de bronze » (Traduction Cheynet, Byzance, lâEmpire romain dâOrient, Paris, 2015, p. 166).
- Chiffre donnĂ© dans lâĂ©tude de Vincent Puech datant de 2016. La plupart des auteurs prĂ©cĂ©dents, comme Kazdhan, mentionnent plutĂŽt le chiffre de quatre-vingt.
- Il sâagit de DĂ©iphobe, ChrysĂšs, ĂnĂ©e et CrĂ©use; HĂ©lĂ©nos; Andromaque; HĂ©lĂšne, HĂ©cube, Cassandre, PolyxĂšne, Oenone et PĂąris, DarĂšs et Entelle, Panthoos avec ThumĂ©tĂšs, Lampon et Clytios, SarpĂ©don.
Références
- Ward-Perkins (2000) p. 935
- "Haseki Hamamı" (en turc). Istanbul Net. Recherche 2014-01-17.
- Puech (2016) para 28
- Tafur (2004) p. 225
- Cité par Puech (2016) para 6
- Pierre Gilles au XVIe siÚcle cité par Puech (2016), para. 1
- A.-V. Pont (2010) pp. 194 â 196; Puech (2016) para 5.
- Bury (2005) p. 55
- Rautman (2006) p. 77
- Gibbon (1995) p. 950
- Theophane, 383.9
- Kazdhan (1991) vol. 3 p. 2226
- Puech (2016) para 7
- Puech (2016) para 29
- Matthews (1841), p. 230
- R. Janin, « La topographie de Constantinople byzantine [Ătudes et dĂ©couvertes (1918-1938)] », Ăchos d'Orient, tome 38, No 193-194, 1939, p. 129
- Johnson (2006) p. 170
- Puech (2016) Résumé
- Evans (2000) p. 30
- Puech (2016) para 10 et 11
- Puech (2016) para 12 Ă 14
- Puech (2016) para 17
- Puech (2016) para 18
- Puech (2016) para 19
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (tr) « Haseki Hamami ». Istanbulnet.tr. [en ligne] https://www.istanbul.net.tr/istanbul-Rehberi/tarihi-eserler/haseki-hamami/151/6.
- (en) Byzantium 1200. « Zeuxippos », reconstitution en 3D des bains. [en ligne] http://www.byzantium1200.com/zeuxippos.html.
- Christodorus de ThÚbes. PoÚme en grec et en anglais célébrant les statues sur le site des bains [en ligne] https://web.archive.org/web/20071011064534/http://ancientlibrary.com/greek-anthology/0072.html.
- (en) « Zeuxippus Ware » (in) Archeology interactive dig, 2006-2007. [en ligne] https://interactive.archaeology.org/blacksea/artifacts.html.