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Bagratides

La dynastie des Bagratides ou Bagratouni (en armĂ©nien : ÔČեգրետ՞ւնՔեց Ô±Ö€Ö„ŐĄŐ”ŐĄŐŻŐĄŐ¶ Տվհծ ou Bagratunyac Arqayakan Tohm) ou Bagration (en gĂ©orgien : ბაგრაჱიონი, Bagrationi, ბაგრაჱიონთა დინასჱია, dynastie bagrationi ; en russe : Đ‘Đ°ĐłŃ€Đ°Ń‚ĐžĐŸĐœ, pluriel Đ‘Đ°ĐłŃ€Đ°Ń‚ĐžĐŸĐœŃ‹) est une ancienne famille royale dont les diffĂ©rentes branches furent Ă  la tĂȘte de nombreux royaumes rĂ©gionaux tels que les territoires armĂ©niens d'Ani, Lorri, Kars, Taron, et Tayk, ainsi que diverses principautĂ©s du royaume de GĂ©orgie et dont les derniers membres s'illustrĂšrent dans l'histoire de l'Empire russe.

Bagratides
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Armoiries de la dynastie.
DĂ©nomination Bagratide
Bagratouni
Bagration
Bagrationi
Pays Royaumes d'Arménie, de Géorgie, Principauté d'Ibérie, Empire byzantin, Empire russe.
Ethnicité Arménienne et géorgienne
Branche ChosroĂŻdes
Gouaramides
Kiourikides
Mkhargrdzéli-Zachariades

Origine

La famille Bagratouni est Ă  l'origine de la dynastie bagratide, et fait avec certitude son apparition dans les sources historiques au IXe siĂšcle en ArmĂ©nie et en GĂ©orgie. Plusieurs auteurs antiques et modernes tentent de faire remonter les origines de ce clan Ă  l'AntiquitĂ©. Selon MoĂŻse de KhorĂšne, les Bagratouni descendraient d'une famille juive, voire du roi David[1]. Il tentait de dĂ©montrer que les prĂ©noms bagratides Ă©taient d'origine juive, mais il s'avĂšre que son analyse repose sur des noms inventĂ©s ou d'Ă©tymologie fantaisiste. Cyrille Toumanoff propose l'hypothĂšse de descendants des Orontides, thĂšse qui, sans ĂȘtre impossible, demeure incertaine. Appien, quand il relate la conquĂȘte des territoires sĂ©leucides par le roi d'ArmĂ©nie Tigrane II, mentionne un gĂ©nĂ©ral armĂ©nien du nom de BagadatĂšs[2], dont l'appartenance Ă  la famille est discutĂ©e. Movsēs Xorenats’i mentionne Ă©galement les hauts faits au IIe siĂšcle d'un « Tiridate Bagratouni ». MĂȘme si le rĂ©cit tient plus du roman que de la vĂ©ritĂ© historique, il est possible qu'il ait rĂ©ellement existĂ©.

Selon RenĂ© Grousset, ils seraient issus de la tribu des HaĂŻkans. Au cours de l'AntiquitĂ© tardive, ce groupe dĂ©tenait plusieurs titres hĂ©rĂ©ditaires au sein de la cour des rois arsacides d'ArmĂ©nie, comme celui de thagadir ou « pose-couronne Â» (dignitaire qui posait la couronne sur la tĂȘte du nouveau roi lors d'un sacre) jusqu'en 428 et d'aspet ou chef de la cavalerie. L'historien byzantin Procope de CĂ©sarĂ©e mentionne dans ses Ă©crits vers 535 une famille armĂ©nienne du nom d'Aspetianoi, qui pourrait ĂȘtre en fait celle des Bagratides, dĂ©tentrice alors du titre. Procope aurait alors confondu ou fusionnĂ© le nom de la famille avec le titre hĂ©rĂ©ditaire d'aspet[3].

Les Bagratides d'Arménie

Les premiers princes

Si l'on suit l'hypothĂšse de RenĂ© Grousset, le plus ancien membre supposĂ© de la famille est l'aspet Smbat Ier, citĂ© en 314. Sans qu'une continuitĂ© soit cependant assurĂ©e avec la lignĂ©e mĂ©diĂ©vale historique, une liste des diffĂ©rents chefs de famille (ou nakhararq) peut ĂȘtre Ă©tablie[4].

De ces premiĂšres charges de thagadir (perdue en 428 avec l'abolition de la royautĂ© en ArmĂ©nie) et d'aspet, les Bagratouni auraient commencĂ© Ă  prendre de l'importance en recevant Ă  plusieurs reprises la charge de marzban ou gouverneur d'ArmĂ©nie. AprĂšs la bataille de BagrĂ©vand qui dĂ©cime la noblesse armĂ©nienne, les Bagratouni, mĂȘme s'ils font partie des vaincus, seraient alors passĂ©s au premier plan en ArmĂ©nie.

  • Smbat Ier, aspet, citĂ© en 314.
  • Bagrat Ier, aspet, citĂ© en 330 et en 353, fils du prĂ©cĂ©dent.
  • Smbat II, aspet, citĂ© en 367 et en 374, fils du prĂ©cĂ©dent.
  • Sahak Ier, aspet, citĂ© en 379 et en 387, beau-pĂšre de Valarchak, roi d'ArmĂ©nie.
  • Smbat III, aspet, ambassadeur en Perse en 420.
  • Tiro'ç Ier († 450), nakharar.
  • Sahak II († 482), aspet, marzban d'ArmĂ©nie.
  • Sanpdiat Ier, aspet, citĂ© en 505.
  • Varaz-Tiroç' Ier.
  • Achot Ier, nakharar en 555, aspet en 560, fils du prĂ©cĂ©dent.
  • Pap, nakharar en 596, fils du prĂ©cĂ©dent.
  • Manouel Ier, aspet avant 560, mort jeune, fils probable de Varaz-Tiroç.
  • Smbat IV († 616), aspet en 595, marzban d'ArmĂ©nie[5] et d'Hyrcanie (599-607), fils du prĂ©cĂ©dent.
  • Varaz-Tiroç II († 645), fils du prĂ©cĂ©dent, aspet en 616, marzban en 628, prince d'ArmĂ©nie en 645.
  • Smbat V, fils du prĂ©cĂ©dent, aspet, drongaire, prince d'ArmĂ©nie de 645 Ă  653.
  • Achot II (° 645 † 690), fils du prĂ©cĂ©dent, prince d'ArmĂ©nie de 685 Ă  689.
  • Smbat († 705), fils du prĂ©cĂ©dent, nakharar de 703 Ă  705.
  • Varaz-Tiroç III, fils de Smbat V, tuĂ© par les Byzantins en 670.
  • Smbat VI, fils du prĂ©cĂ©dent, prince d'ArmĂ©nie de 691 Ă  711.
  • Achot III l'Aveugle (° v. 695 – † 761), fils de Vasak Bagratouni, neveu probable du prĂ©cĂ©dent, prince d'ArmĂ©nie de 732 Ă  748.
  • Sahak III († 761), fils de Bagrat Bagratouni, cousin germain du prĂ©cĂ©dent, prince d'ArmĂ©nie de 755 Ă  761.
  • Smbat VII (° v. 730 – † 775), fils d'Achot l'Aveugle, sparapet de 753 Ă  775.
  • Achot IV Msaker (° v. 760 – † 826), fils du prĂ©cĂ©dent, prince des princes d'ArmĂ©nie de 806 Ă  826.
  • Bagrat II Bagratouni († 851), fils d'Achot Msaker, prince de Taron (826-851), prince des princes d'ArmĂ©nie (830-851). Tige des princes de Taron.
  • Smbat VIII Bagratouni († 856), frĂšre du prĂ©cĂ©dent, sparapet d'ArmĂ©nie (826-856).

Rois bagratides d'Arménie

L'Arménie vers l'an mil

Outre ces ancĂȘtres supposĂ©s, la dynastie princiĂšre et royale des Bagratides donne ses premiers souverains Ă  l'ArmĂ©nie Ă  partir du IXe siĂšcle.

Rois bagratides de Kars

En 962, Achot III donne à son frÚre Mouchel des terres autour de Kars, ainsi que le titre royal, ce qui donne naissance à la lignée des rois de Kars :

Rois bagratides de Lorri (Tachir)

En 972, Achot III donne à son fils cadet Gourgen la province de Lorri, ainsi que le titre princier. Dix ans plus tard, Gourgen prend le titre de roi, inaugurant la lignée des rois bagratides de Lorri (Tachir) :

  • Gourgen Ier ou KiourikĂȘ Ier († 989), roi d'Aghbanie (982-989), fils d'Achot III Olomadz.
  • David Ier Anholin († 1048), roi de Lorri (989-1048), son fils.
  • Gourgen II ou KiourikĂȘ II († 1089), roi ou curopalate de Lorri (1048-1089), son fils.
  • David II et Abas Ier, curopalates de Lorri (1089-1113), puis seigneurs de Tavouch et de Matznaberd (1113-v. 1145), ses fils.
  • Gourgen III ou KiourikĂȘ III, seigneur de Tavouch et de Matznaberd (v. 1145-v. 1185), fils de David II.
  • Abas II, seigneur de Tavouch et de Matznaberd (v. 1185-v. 1192), son fils.
  • Aghsartan Ier, seigneur de Matznaberd (v. 1192-v. 1236), son fils naturel.
  • Gourgen IV ou KiourikĂȘ IV, seigneur de Matznaberd (v. 1232-v. 1236), son fils.
  • Pahlavan, seigneur de Matznaberd (v. 1236-v. 1259), son fils.
  • Taqiaddin, seigneur de Matznaberd (v. 1259-v. 1260), son frĂšre.
  • Aghsartan II, seigneur de Matznaberd (v. 1260-????), son frĂšre.

Princes bagratides de Taron

Le Taron est une rĂ©gion possĂ©dĂ©e initialement par les Mamikonian. À la mort de Chmouel Mamikonian, tuĂ© Ă  la bataille de BagrĂ©vand (15 avril 775), son neveu Achot s'empare de la rĂ©gion, inaugurant la lignĂ©e des princes bagratides du Taron[6] :

  • 775-826 : Achot Ier († 806), prince des princes d'ArmĂ©nie (Achot IV) en 806.
  • 826-851 : Bagrat Ier († aprĂšs 851), fils du prĂ©cĂ©dent, prince des princes d'ArmĂ©nie (Bagrat II) en 830.
  • 858-878 : Achot II (° v. 835 † 878), fils du prĂ©cĂ©dent.
  • 878-895 : Davit' (° v. 840 † 895), frĂšre du prĂ©cĂ©dent.
  • 895-897 : Gourgen († 897), fils d'Achot II.
  • 897-939 : Grigor Ier († 939), cousin germain du prĂ©cĂ©dent, fils de Tornik, petit-fils de Bagrat Ier.
  • 939-966 : Bagrat II et Achot III († 966), fils du prĂ©cĂ©dent.
  • 966-967 : Bagrat III († apr. 987) et Grigor II († 995), fils d'Achot III.

En 967, les deux frĂšres cĂšdent le Taron Ă  Byzance, en Ă©change de domaines et de charges byzantines. Leurs descendants prennent le nom de TaronitĂšs.

En plus de Grigor Ier, Tornik de Taron a eu un autre fils, Apoganem, patrice Ă  Byzance, qui est l'ancĂȘtre de la famille byzantine Tornikioi.

Les Bagratides arméniens à Byzance

Les aléas de l'histoire arménienne ont incité un certain nombre de nobles arméniens à émigrer à Byzance. Les Bagratouni n'ont pas échappé à ce mouvement, et l'on connaßt plusieurs nobles byzantins issus de cette famille[7] :

Les Bagratides en GĂ©orgie puis en Russie

Selon René Grousset, la dynastie bragratide de Géorgie est issue du prince Vasak Bagratouni, un frÚre de Smbat VII Bagratouni le Sparapet tué à la bataille de Bagrévand le [8] - [9] ou 775[10].

Fuyant la rĂ©pression musulmane, Vasak se rĂ©fugie dans le nord-ouest de l’ArmĂ©nie et en Haute-GĂ©orgie, dans les monts du Klardjeth, oĂč il Ă©pouse une fille de Gouaram III d'IbĂ©rie de la dynastie locale des Gouaramides, qui est prince de Djavakheti et de CalarzĂšne.

Son fils Adarnaze, Ă  partir de 786, et son petit-fils Achot consolident cette principautĂ© dans le pays d’Artanoudji dans la rĂ©gion de la ville actuelle d’Ardahan.

Achot accroĂźt son autoritĂ© en tissant des liens avec la famille royale d’Abkhazie et en entrant comme cette derniĂšre dans la vassalitĂ© de l'Empire byzantin, ce qui lui permet d’obtenir le titre de curopalate. Il est reconnu en 813 comme chef des GĂ©orgiens par les Byzantins. En 829, il reprend Ă  l’émir de Tiflis la vallĂ©e de la Koura et la partie occidentale de l'IbĂ©rie.

Le fils d’Achot Ier, Bagrat Ier, est refoulĂ© dans son patrimoine du Klardjeth par une offensive de l’émir de Tiflis mais il se rĂ©tablit en se montrant un vassal fidĂšle du califat pendant qu’un autre cadet de la famille bagratide s’établit dans le Tao vers 843.

À partir de cette base et malgrĂ© une domination d'une soixantaine d'annĂ©es du royaume des Abkhazes sur la rĂ©gion, les Bagratouni Ă©tendent progressivement leur domination sur l'IbĂ©rie jusqu'Ă  la fondation du royaume unifiĂ© de GĂ©orgie par Bagrat III de GĂ©orgie.

Le , le roi géorgien de Karthli et de Kakhétie, Héraclius II, signa un traité reconnaissant le protectorat de l'Empire russe. En 1787, les Ottomans chassÚrent les Russes. Le dernier roi, Georges XII, manifesta le désir de retrouver la protection de la Russie, dans un contexte d'affrontements turco-perses. En 1801, par son Manifeste du 12 septembre, le tsar Alexandre Ier réunit les terres géorgiennes à la Russie. En 1810, l'Iméréthie rejoignit aussi la couronne impériale. L'année suivante, une autonomie fut octroyée à la principauté de Géorgie, puis (entre les années 1857-1867) aux principautés de Mingrélie, d'Abkhazie et de Svanétie.

En 1841, l'Empire russe reconnut officiellement la famille des Bagration comme ayant fait partie de « l'ancienne maison royale de GĂ©orgie ». En juin 1865, le Conseil d'État donna le titre de princes sĂ©rĂ©nissimes aux descendants des familles rĂ©gnantes d'ImĂ©rĂ©thie et de GĂ©orgie.

Parmi les membres de cette illustre famille, on peut distinguer :

Notes et références

  1. Selon des sources géorgiennes du Xe siÚcle.
  2. Rouben Manasserian, « L'Arménie et le Proche-Orient hellénistique au temps de Tigrane le Grand », dans Raymond Haroutioun Kévorkian (dir.), Arménie, entre Orient et Occident, Paris, BibliothÚque nationale de France, (ISBN 978-2717719673), p. 35.
  3. Source pour l'ensemble du paragraphe : Settipani 2006, p. 328.
  4. Settipani 2006, p. 328.
  5. Settipani 2006, p. 334.
  6. Settipani 2006, p. 343-350 et 366.
  7. Settipani 2006, p. 328-369.
  8. Grousset 1947, p. 329.
  9. Toumanoff 1990, p. 507-508, « Princes-primats d'Arménie », Chapitre A XII.
  10. Settipani 2006, p. 339-342.

Voir aussi

Bibliographie

  • (ka) Kartlis Tskhovreba, vol. I-IV, Tbilisi, 1955-1973.
  • Nodar Assatiani et Alexandre Bendianachvili, Histoire de la GĂ©orgie, Paris, l'Harmattan, , 335 p. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-7384-6186-7, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) J.F. Baddeley et M. Gammer M (INT), The Russian Conquest of the Caucasus, Routledge (UK), 2003 (ISBN 0-7007-0634-8) (premiĂšre publication en 1908 ; Ă©dition 1999, rĂ©imprimĂ©e en 2003).
  • Marie-FĂ©licitĂ© Brosset, Histoire de la GĂ©orgie, Additions et Éclaircissements, « Histoire des Bagratides gĂ©orgiens, d'aprĂšs les auteurs armĂ©niens et grecs, jusqu'au commencement du XIe siĂšcle Â», p. 138-188.
  • (ka) Sumbat Davitis dze, Chronicle of the Bagration's of Tao-Klarjeti, with the investigation of Ekvtime Takaishvili, Tbilisi, 1949.
  • (ka) V. Guchua, N. Shoshiashvili, « Bagration's », dans Encyclopedia Sakartvelo, vol. I, Tbilisi, 1997, p. 318-319.
  • RenĂ© Grousset, Histoire de l’ArmĂ©nie des origines Ă  1071 [dĂ©tail des Ă©ditions]
  • (ka) P. Ingorokva, Giorgi Merchule, Tbilisi, 1954.
  • A. Khakhanov, Histoire de la Georgie, Paris, 1900.
  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de la GĂ©orgie, Paris, Nouvelles Éditions de la Toison d'Or, , 476 p..
  • (ka) Alexandre Manvelishvili, Russia and Georgia. 1801-1951, vol. I, Paris, 1951.
  • (en) David Marshall Lang, The Last Years of the Georgian Monarchy: 1658-1832, Columbia University Press, New York, 1957.
  • (de) Gertrud Patch (dir.), Das Leben Kartlis, Leipzig, 1985.
  • (en) S.H. Rapp, Studies In Medieval Georgian Historiography: Early Texts And Eurasian Contexts, Peeters Bvba, 2003 (ISBN 90-429-1318-5).
  • (en) K. Salia. History of the Georgian Nation, Paris, 1983.
  • Christian Settipani, ContinuitĂ© des Ă©lites Ă  Byzance durant les siĂšcles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siĂšcle, Paris, de Boccard, , 634 p. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 328-369.
  • (en) R.G. Suny, The Making of the Georgian Nation, 2e Ă©dition, Indiana University Press, 1994 (ISBN 0-253-20915-3).
  • (en) Ekvtime Takaishvili, « Georgian chronology and the beginning of the Bagratid rule in Georgia », dans Georgica, London, vol. I, 1935.
  • Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrĂ©tienne de l'AntiquitĂ© jusqu'au XIXe siĂšcle : Tables gĂ©nĂ©alogiques et chronologiques, Rome, , p. 109-192.

Articles connexes

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