Bagrat II Bagratouni
Bagrat II Bagratouni (en arménien Բագրատ Բ Բագրատունի ; mort après 851) est un prince arménien de la famille des Bagratides, prince de Taron de 826 à 851 et prince des princes d'Arménie de 830 à 851.
Bagrat II | |
Titre | |
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Prince des princes d’Arménie | |
– | |
Prédécesseur | Achot IV |
Successeur | Achot V |
Prince de Taron | |
– | |
Prédécesseur | Achot Ier |
Successeur | Achot II |
Biographie | |
Dynastie | Bagratides |
Date de décès | après 851 |
Père | Achot IV |
Enfants | Achot, Davith, Tornik |
Biographie
Bagrat est le fils aîné d'Achot IV, prince des princes d'Arménie.
À la mort de son père, en 826, il partage les biens de celui-ci avec son frère Smbat VIII Bagratouni. Bagrat reçoit le Taron, le Khoïth et le Sassoun, c'est-à -dire la haute vallée de l'Euphrate, et Smbat l'Araxe et le titre de sparapet (généralissime). En 830, il est nommé prince des princes d'Arménie par le calife abbasside Al-Mâ'mûn. Mais les Arméniens supportent mal la domination arabe, et Smbat parvient à faire révoquer le gouverneur arabe en 840 ; toute l'Arménie se révolte de 842 à 847. Bagrat s'allie avec son neveu Achot Arçrouni, prince de Vaspourakan. Le calife Jafar al-Mutawakkil envoie son lieutenant Yousouf qui réussit à intimider Achot Arçrouni et à capturer Bagrat[1] par ruse.
Bagrat est envoyé à la cour abbasside où il est obligé d'apostasier sa religion et de se convertir à l'islam. Cependant, le calife ne lui accorde pas pour autant la liberté, et il finit ses jours en captivité.
Postérité
D'une épouse inconnue, il a pour enfants[2] :
- Achot (ca) (° v. 835, †878), prince de Taron de 858 à 878 ;
- Davith (° v. 840, †895), prince de Taron de 878 à 895 ;
- Tornik.
Notes et références
- René Grousset, L'Empire du Levant : Histoire de la Question d'Orient, Paris, Payot, coll. « Bibliothèque historique », (réimpr. 1979), 648 p. (ISBN 978-2-228-12530-7), p. 131.
- Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, Paris, de Boccard, , 634 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 366.