Orontides

Cyrille Toumanoff propose la généalogie suivante[2] :

Christian Settipani propose une généalogie un peu différente[3] - [4] :

• sur les liens entre les Hydarnides et les Orontides, Cyrille Toumanoff et Christian Settipani s'accordent à considérer qu'il y a une parenté, corformément au témoignage de Strabon, mais divergent sur la nature de cette parenté. Cyrille Toumanoff voit les Orontides comme une branche cadette des Hydarnides, tandis que Christian Settipani remarque qu'Orontès I^er est qualifié de bactrien par la Chronique pergammienne et ne peut donc pas descendre des Hydarnides, famille perse, en lignée masculine[5].
• Christian Settipani considère Ptolémée I^er de Commagène comme fils d'Orontès IV d'Arménie, suivant en cela l'avis que Cyrille Toumanoff avait exposé en 1963[6]. Mais ce dernier avait changé d'avis en 1990, considérant Ptolémée comme fils de Xerxès d'Arménie[7].
• Isias Philostorgos, femme d'Antiochos I^er de Commagène : pour Toumanoff, c'est une sœur de son mari[8]. Settipani rapproche cette épithète de celle de deux reines de Cappadoce, et voit la reine comme une fille d'Ariobarzane I^er de Cappadoce et d'Athenaïs Philostorgos[9].

• Sophène
• Commagène

• (en) Cyrille Toumanoff, Studies in Christian Caucasian History, Georgetown, Georgetown University Press, 1963, partie III, « The Orontids of Armenia », p. 277-305.
• Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIX^e siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, 1990.
• Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité : étude des possibilités de liens généalogiques entre les familles de l'Antiquité et celles du haut Moyen-Âge européen, Paris, Christian, 1991, 263 p. (ISBN 2864960508), p. 94-100.
• Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 2 », 2000, 597 p. (ISBN 1-900934-02-7), p. 444-448.