Accueil🇫🇷Chercher

Aydat

Aydat (/ɛ.da/ ; Aidat en occitan[1]) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Aydat
Aydat
Les villages de Rouillat Bas (Ă  gauche) et de Rouillat Haut (Ă  droite).
Blason de Aydat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Franck Serre
2020-2026
Code postal 63970
Code commune 63026
DĂ©mographie
Gentilé Aydatois
Population
municipale
2 511 hab. (2020 en augmentation de 9,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 50 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 39′ 40″ nord, 2° 58′ 27″ est
Altitude Min. 620 m
Max. 1 142 m
Superficie 50,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orcines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aydat
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aydat
GĂ©olocalisation sur la carte : Puy-de-DĂ´me
Voir sur la carte topographique du Puy-de-DĂ´me
Aydat
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Aydat
Liens
Site web aydat.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le lac d'Aydat
    Le lac d'Aydat.

    La commune d'Aydat est situĂ©e dans l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand[2], Ă  24 kilomètres au sud-ouest de la prĂ©fecture dĂ©partementale et ancienne capitale rĂ©gionale Clermont-Ferrand[RAP 1].

    Elle est adhérente du parc naturel régional des volcans d'Auvergne, dont le siège est situé au château de Montlosier sur le territoire communal.

    Huit communes sont limitrophes[3] :

    Relief

    La commune est limitée au nord et à l'est par les puys de la Vache et de Lassolas, au sud par les gorges de la Monne, et au sud-ouest par la Veyre[RAP 2]. Les paysages d'Aydat sont notamment constitués par de grands plateaux, de la montagne de la Serre à la vallée de la Veyre et au plateau des Dômes, ce dernier étant composé de nombreux volcans de la chaîne des Puys[RAP 3] :

    Les puys, autrefois utilisés pour les estives, sont recouverts d'une « végétation arbustive » et de « plantations de résineux ». Le paysage fut modifié notamment à la suite de la tempête du 6 au 8 novembre 1982 qui a notamment arraché la quasi-totalité des arbres de la face Nord-Est du puy de Charmont[RAP 4].

    Le plateau d'altitude, ou des DĂ´mes, ouvert et « lĂ©gèrement vallonnĂ© », offre un panorama sur la chaĂ®ne des Puys, le massif du Sancy, la Limagne et le Livradois. L'altitude varie de 900 Ă  plus de 1 000 mètres[RAP 5]. Quelques villages de la commune sont situĂ©s sur ces plateaux, comme Verneuge ou Phialeix[RAP 4].

    Au sud-est, le plateau « chaotique », d'une altitude de 900 Ă  1 000 mètres, se caractĂ©rise par un paysage « composĂ© de successions de bosses et creux d'oĂą effleurent de gros blocs rocheux aux formes plus ou moins « coupantes » », mais dĂ©favorable Ă  l'agriculture[RAP 4]. Ă€ l'extrĂŞme sud de ce plateau, les gorges de la Monne se caractĂ©risent par des « gorges profondes et Ă©troites, aux versants extrĂŞmement abrupts »[RAP 6].

    La montagne de la Serre, d'une altitude de 900 Ă  1 000 mètres, se caractĂ©rise dans la commune par de nombreuses zones de pâturages associĂ©es Ă  des zones de cultures[RAP 7].

    Les rebords abrupts, à fortes pentes, marquent une zone de rupture entre les zones de plateaux et la vallée de la Veyre[RAP 7].

    En aval, la vallĂ©e de la Veyre (altitude de 600 Ă  850 mètres) est encaissĂ©e entre deux versants abrupts[RAP 8].

    GĂ©ologie

    La commune est située sur le plateau occidental du Massif central, socle métamorphique cristallin concernant 70 % du territoire communal[RAP 9].

    Hydrogéologie

    Les eaux souterraines, présentes notamment dans « les niveaux volcaniques récents » tels que la cheire d'Aydat, et exploitées à Rouillas-Bas, alimentent le réseau nord du SIVOM d'Issoire et le sud de l'agglomération clermontoise[RAP 2].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est traversĂ© par la cheire d'Aydat, coulĂ©e de basalte issu des puys de la Vache et de Lassolas. Cette longue coulĂ©e (14 km) a crĂ©Ă© un barrage naturel qui a provoquĂ© la formation de deux lacs qui se situent sur la commune : le lac d'Aydat[4](837 m) et le lac de la Cassière (861 m).

    La Veyre traverse la commune d'ouest en est. Le lit de la rivière est couvert par une coulée de lave en aval du lac d'Aydat[RAP 8].

    Climat

    La commune est « soumise Ă  un rĂ©gime semi-continental aux influences ocĂ©aniques marquĂ©es ». La pluviomĂ©trie, globalement de 850 mm sur l'ensemble de la commune, est plus importante du cĂ´tĂ© de la chaĂ®ne des Puys. Elle connaĂ®t des hivers froids avec des gelĂ©es et de la « neige persistante au sol » ainsi que des Ă©tĂ©s « doux et secs »[RAP 9].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune fait partie de plusieurs zones protégées, huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique recensées par l'inventaire national du patrimoine naturel[5] dont :

    • la ZNIEFF « Gorges de la Monne »[RAP 10] ;
    • la ZNIEFF « Mont Redon »[RAP 10], Ă  l'est de la commune, d'une superficie de 654 hectares[6] ;
    • la ZNIEFF de 2e gĂ©nĂ©ration « Lac d'Aydat », couvrant le lac[7] ;
    • la ZNIEFF de 2e gĂ©nĂ©ration « Puys de la Vache et Lassolas et Cheires », d'une superficie de 1 140 hectares[8] ;
    • la ZNIEFF de 2e gĂ©nĂ©ration « Environs de Pourcharet », au nord-ouest de la commune, d'une superficie de 500 hectares[9] ;

    ainsi que deux zones Natura 2000[10] : « Vallées et coteaux xérothermiques des Couzes et Limagnes » et « Chaîne des Puys » ; et deux zones importantes pour la conservation des oiseaux : des Couzes Nord[RAP 10] et « Montagne de la Serre »[RAP 10].

    Urbanisme

    Typologie

    Aydat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones urbanisées (4,2 %), terres arables (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune est composée de dix-sept villages : la Cassière, Fohet, Fontclairant, la Garandie, le Lot, le Mas, Phialeix, Ponteix, Poudure, Prades, Rouillas-Haut, Rouillas-Bas, Saint-Julien, Sauteyras, Verneuge et Veyréras, ainsi que le château de Montlosier, siège du parc naturel régional.

    Dans tous les villages (sauf à la Garandie), l'habitat est groupé en villages « tas », l'habitat isolé n'existant que pour certains bâtiments agricoles récents. Toutefois, l'urbanisation de certains villages a contraint à la déstructuration de ces villages « tas » et à l'hétérogénéisation des constructions[RAP 11].

    Aydat (chef-lieu)

    Le chef-lieu (45° 39′ 38″ N, 2° 58′ 30″ E), traversĂ© par la route dĂ©partementale 90, est situĂ© « en fond de la vallĂ©e de la Veyre »[RAP 11]. Le bâti (Ă©quipements publics, commerces) est en bon Ă©tat, sauf pour un ensemble rural. L'urbanisation rĂ©cente, au sud de la vallĂ©e, rompt avec la tradition du village « tas »[RAP 12].

    La Cassière

    La Cassière (45° 41′ 24″ N, 3° 00′ 00″ E) est un village situĂ© au nord de la commune, traversĂ© par la route dĂ©partementale 90 et proche de l'ancienne route nationale 89 dĂ©classĂ©e.

    En 1791, il dĂ©pendait de la paroisse de Montredon, l'une des trois de l'actuelle commune d'Aydat. PeuplĂ© de seulement trente habitants dans les annĂ©es 1940, les constructions de maisons dans les annĂ©es 1960 ont permis l'accroissement dĂ©mographique du village pour atteindre 250 habitants ; c'est, après Rouillas-Bas, le deuxième village le plus peuplĂ© de la commune[Ay 1].

    Fohet

    Fohet (45° 38′ 38″ N, 3° 00′ 07″ E), situĂ©e au sud de la commune et au croisement de trois routes dĂ©partementales (145, 788 et 794), est dans un fond de vallon et comprend deux centres anciens : un autour de l'Ă©glise, et un autre concentrant quelques fermes[RAP 13].

    Fontclairant

    Fontclairant (45° 40′ 05″ N, 2° 57′ 58″ E) est un petit village (traversĂ© par la route de Besse, sur un ancien tracĂ© de la RD 5) sans caractĂ©ristiques touristiques notables[RAP 14].

    La Garandie

    La Garandie (45° 39′ 40″ N, 2° 56′ 49″ E) est situĂ©e Ă  l'ouest d'Aydat et traversĂ©e par la route dĂ©partementale 788 (rue des Fontaines, puis route du Mont-Dore). Ce village comptait 145 habitants en 1999 et 187 en 2010. Il fut dĂ©truit par un incendie en 1880. Il comptait encore au milieu du XXe siècle « trois bars [et] deux Ă©piceries » entre autres. Un village vacances fut construit vers 1970. L'Ă©cole du village ferma en 1970 Ă  la suite de la diminution des effectifs[Ay 2].

    Il compte « de nombreuses vieilles bâtisses » en bon état, complétées par des maisons contemporaines, notamment des années 1970, ternissant l'aspect traditionnel du bourg[RAP 13].

    Le Lot

    Le Lot (45° 40′ 01″ N, 3° 00′ 00″ E), traversĂ© par la D 145, est situĂ© dans un fond de vallĂ©e au bord de la Veyre. Le bâti traditionnel a fait l'objet de rĂ©novations[RAP 15].

    Le Mas

    Le Mas a les caractéristiques d'un village « tas » mais certaines constructions rompent avec l'architecture originale du village[RAP 16].

    Phialeix

    Phialeix (45° 39′ 11″ N, 2° 59′ 02″ E) a les caractĂ©ristiques d'un village « tas » ; l'urbanisation ne rompt pas avec le bâti traditionnel[RAP 16].

    Ponteix

    Ponteix (45° 39′ 47″ N, 3° 01′ 23″ E), traversĂ© par la D 213 (route de Rouillas, puis route de Saint-Amant vers l'aval), prĂ©sente Ă©galement un bâti hĂ©tĂ©rogène, avec une zone pavillonnaire Ă  l'entrĂ©e haute[RAP 17].

    Poudure

    L'architecture de la zone pavillonnaire est sans rapport avec le village initial[RAP 18].

    Prades

    Le village (45° 37′ 46″ N, 2° 59′ 28″ E) est situĂ© Ă  l'entrĂ©e des gorges de la Monne[RAP 19].

    Rouillat Haut (ou Rouillas Haut)

    Rouillas-Haut, ou Rouillat Haut (45° 40′ 46″ N, 3° 00′ 40″ E) est traversĂ© par la route dĂ©partementale 145, au sud de la montagne de la Serre[RAP 20]. Ce village est connu pour sa « Ronde des fables », rĂ©alisĂ©e par l'artiste local Michel David. Ses panneaux indicateurs inspirĂ©s des Fables de Jean de La Fontaine Ă©gaient les rues du village[Ay 3]. La statue de François-Jean Jacob, producteur de saint-nectaire originaire de la rĂ©gion, est un autre point d'intĂ©rĂŞt.

    Rouillat Bas (ou Rouillas Bas)

    Rouillas-Bas, ou Rouillat Bas (45° 40′ 21″ N, 3° 00′ 18″ E), est traversĂ© par les routes dĂ©partementales 145 et 213. Aucun caractère particulier n'est identifiĂ© dans ce village[RAP 21].

    Saint-Julien

    Lieu-dit traversé par la D 788, Saint-Julien comprend deux constructions anciennes[RAP 18].

    Sauteyras

    Un kilomètre au nord du chef-lieu par la D 90, Sauteyras (45° 40′ 08″ N, 2° 58′ 56″ E) est un village touristique bordĂ© par le lac d'Aydat, prĂ©sentant des habitations Ă  usage secondaire des annĂ©es 1960-1970, ne « [reflĂ©tant] pas la qualitĂ© du site naturel »[RAP 12], la plupart sont habitĂ©es Ă  l'annĂ©e, certaines sont transformĂ©es en locations de vacances.

    Verneuge

    Verneuge (45° 40′ 19″ N, 2° 58′ 23″ E) est traversĂ© par les routes dĂ©partementales 5 (vers Murol) et 213 (vers le col de la Ventouse et les villages en aval). Les constructions sont hĂ©tĂ©rogènes notamment au niveau architectural[RAP 20].

    Veyréras

    VeyrĂ©ras (45° 39′ 22″ N, 2° 57′ 58″ E) est situĂ© en amont du lac d'Aydat, avec un « bâti traditionnel dense » aux abords du bourg, rompant totalement avec l'architecture du village initial[RAP 17].

    Logement

    En 2014, la commune comptait 1 409 logements, contre 1 301 en 2009. Parmi ces logements, 69,2 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 23,8 % des rĂ©sidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 90,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,4 % des appartements[a 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 84,2 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (83,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,5 % (contre 2,8 %)[a 2].

    Planification de l'aménagement

    La compétence « urbanisme » de la commune a été transférée à la communauté de communes Mond'Arverne Communauté depuis le . Le plan local d'urbanisme de la commune était prévu pour être approuvé en [Ay 4]. La communauté de communes élabore un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI)[17].

    La commune, comme la communauté de communes, fait partie du périmètre du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du pays du Grand Clermont[Ay 5].

    Voies routières

    Le territoire de la commune est traversé au nord par la route départementale (RD) 2089, anciennement route nationale 89, axe de Clermont-Ferrand à Bordeaux, où elle croise la RD 213 à hauteur du col de la Ventouse et à l'ouest par la RD 983, ancienne route nationale 683, menant à la commune de Mont-Dore.

    La route départementale 213 dessert les communes de l'ancien canton de Saint-Amant-Tallende : elle traverse le lieu-dit Rouillat Bas où elle croise la RD 145 ; plus haut, la RD 90 permet d'accéder au bourg et au lieu-dit de la Cassière, et enfin la RD 5 relie du nord au sud Verneuge aux communes de l'est et du sud du massif du Sancy (Murol, Besse-et-Saint-Anastaise). Cette dernière route permet aussi de desservir le sud-ouest de l'agglomération clermontoise (de Randanne, lieu-dit de la commune d'Aurières, à Saint-Genès-Champanelle).

    En outre, d'autres départementales assurent un maillage limité à un ou plusieurs lieux-dits de la commune : la RD 90a (reliant Aydat à Poudure), la RD 145 (Rouillat Haut, Rouillas Bas, Le Lot, Fohet et Prades), la RD 788 (La Garandie, Veyréras, Saint-Julien, Phialeix, Fohet), la RD 793 (reliant la RD 145 au Mas) et la RD 794 (reliant Fohet à Chabanne, commune de Cournols)[3].

    Énergie

    La gestion de l'éclairage public est assurée par le syndicat intercommunal d'électricité et de gaz (SIEG) du Puy-de-Dôme[Ay 5].

    Risques naturels et technologiques

    La commune est soumise aux risques naturels d'inondation, de feu de forêt, de phénomènes liés à l'atmosphère et de séisme. Elle n'a pas élaboré de DICRIM ni de plan communal de sauvegarde[18].

    La commune ne se situe pas dans un territoire à risque important d'inondation et ne figure pas dans un atlas des zones inondables[18]. Un plan de prévention du risque inondation concernant six communes du bassin de la Veyre, incluant Aydat, a été approuvé par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2008[19]. Les pentes de la Veyre dans le secteur du centre-ville, prononcées, favorisent des « vitesses d'écoulement importantes ». En amont, quelques maisons pourraient être inondées, et en aval, un camping et des équipements sportifs seraient affectés[20].

    Aydat se situe dans la zone de sismicité de niveau 3 (modérée)[18] - [19].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Avitacum au Ve siècle[21].

    Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -(i)acum suffixe gaulois localisant à l'origine, puis marquant la propriété. Il est précédé du nom de personne latin Avitus, porté par un autochtone, d'où le sens global de « domaine d'Avitus »[21]. Cet Avitus est probablement le noble arverne Eparchus Avitus, devenu brièvement empereur de Rome et dont la fille Papianelle a épousé Sidoine Apollinaire qui va hériter du domaine qu'il décrit d'ailleurs[21].

    La forme romane d'origine Aidac a subi l'amuïssement du -c final, caractéristique de l'Auvergne et du Limousin (le reste du domaine d'oc conservant -ac en général). La forme occitane est Aidat [22].

    La commune s'appelait Saint Barthelemy d'Aydat et Montredon sous l'an II[23].

    Histoire

    En , Sidoine Apollinaire décrit à son ami Domitius sa villa d'Avitacum, située selon la tradition autour du lac d'Aydat (Epistulae, II, 2,7) : « La face intérieure des murs se satisfait de la seule blancheur de la pierre polie (…). Si d’autre part tu t’inquiètes de mes marbres, c’est un fait que Paros, Carystos, Proconèse, la Phrigie, la Numidie, Sparte n’ont point déposé en ces lieux les plaques aux couleurs variées de leurs carrières, et les pierres de mes thermes n’offrent point non plus aux regards cette apparence trompeuse d’un semis d’écailles que donnent les rochers d’Éthiopie et leurs montagnes de pourpre teints d’un rouge naturel. Mais si nous ne sommes riches de la solidité d’aucune pierre étrangère, ma chaumière ou, si tu préfères, ma cabane possède au moins la fraîcheur du pays. Prête donc attention à ce que nous possédons plutôt qu’à ce que nous ne possédons pas[24] ».

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune d'Aydat est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté[2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Veyre-Monton. Ce dernier, issu de la fusion de trois communautés de communes, est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée au district de Clermont-Ferrand en 1793 puis à l'arrondissement de Clermont-Ferrand[2] depuis 1801[23], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[2]. Elle faisait partie du canton de Saint-Amant en 1793 puis du canton de Saint-Amant-Tallende de 1801[23] à .

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Orcines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[2], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[26].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal d'Aydat, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[27], pour un mandat de six ans renouvelable[28]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges Ă  pourvoir lors des Ă©lections municipales de 2020 est de 19[29]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont Ă©lus au premier tour avec un taux de participation de 54,23 %[30], se rĂ©partissant en : seize sièges pour la liste de Franck Serre et trois sièges pour la liste de Catherine Soustrot[30].

    Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté font partie de la liste de Franck Serre[30].

    Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire (Franck Serre), a désigné cinq adjoints[31].

    Liste des maires

    Mairie
    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1832 Jean Girard notaire Ă  Fohet
    1832 1873 Gabriel Lafarge cultivateur Ă  Fontclairant
    1873 1874 Alexis Girard cultivateur Ă  Fohet
    1874 1876 Antoine Dubois propriétaire à Phialeix, gendre de Gabriel Lafarge
    1876 1889 Barthélémy Bourdier notaire à Rouillas-Bas
    1889 1912 Antoine Girard cultivateur Ă  Fohet
    1912 1925 François Gaillard notaire à Rouillas-Bas
    1925 1929 Boucheix
    1929 1942 Louis Mercier cultivateur Ă  Rouillas-Bas
    1953 1983 Roland Viel SFIO puis PS Agriculteur
    Président de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme
    Conseiller général du canton de Saint-Amant-Tallende (1964-1979)
    1983 1989 Alain Soustrot
    mars 1989 2007 Jean Mercier
    2007 mars 2008 Christian Gardette Cadre informatique
    mars 2008 Roger Lepetit[32] ? puis UDI Retraité
    En cours
    (au 29 mai 2020)
    Franck Serre[31] Agriculteur

    Maire pendant plus de 40 ans de 1832 Ă  son dĂ©cès en 1873 Ă  l'âge de 89 ans, Gabriel Lafarge fut Ă  l'Ă©poque l'un des maires les plus âgĂ©s du dĂ©partement.

    Autres Ă©lections

    Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Roger Lepetit, s'est représenté. Il a été réélu au second tour avec 46,45 % des voix, acquérant de fait quinze sièges au conseil municipal dont cinq au conseil communautaire. Il bat les deux autres candidats, Christophe Troquier, avec 35,67 % des voix et Christine Pacaud avec 17,87 %. Le taux de participation est de 73,18 %[33].

    Il ne s'est, en revanche, pas représenté en 2020 ; l'élection a été remportée par Franck Serre[31].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec Corcelles-en-Beaujolais et Marennes[Ay 6].

    Équipements et services publics

    Eau, assainissement et déchets

    L'approvisionnement en eau potable est assurée par le syndicat mixte de l'eau (SME) ; l'assainissement et la protection des milieux aquatiques sont gérés par le syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA)[Ay 5].

    La gestion des déchets est assurée par le SICTOM des Couzes[Ay 7].

    Espaces publics

    La commune d'Aydat a obtenu, en 2018, le niveau 3 de la charte d'entretien des espaces publics, dans le cadre de la réduction de l'utilisation de pesticides et autres produits phytosanitaires. Elle obtient le label « Terre Saine » porté par le ministère de la Transition écologique et solidaire[Ay 8].

    Enseignement

    Aydat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle et une école élémentaire publiques[34].

    Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Henri-Pourrat de Ceyrat[35], puis à Clermont-Ferrand, aux lycées Jeanne-d'Arc ou Blaise-Pascal[36].

    Santé

    La commune avait pour projet de crĂ©er une maison mĂ©dicale, avec un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, un cabinet d'infirmières et un ostĂ©opathe[Ay 9], pour un montant d'environ 625 000 €[Ay 10]. La maison a Ă©tĂ© ouverte en .

    Justice

    Aydat dépend de la cour d'appel de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[37].

    Population et société

    Évolution démographique

    Les habitants sont nommés les Aydatois[38].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

    En 2020, la commune comptait 2 511 habitants[Note 4], en augmentation de 9,46 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6171 5881 4401 7551 6491 7821 5951 6271 774
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6151 6001 5411 5671 5451 5411 5681 5031 441
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5321 5111 4371 1981 1731 1201 104919888
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8318107891 1071 3221 6471 9271 9562 192
    2015 2020 - - - - - - -
    2 3292 511-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 219 hommes pour 1 203 femmes, soit un taux de 50,33 % d'hommes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,5
    5,0
    75-89 ans
    6,2
    17,6
    60-74 ans
    17,2
    23,5
    45-59 ans
    22,1
    20,8
    30-44 ans
    21,4
    10,8
    15-29 ans
    9,8
    21,7
    0-14 ans
    22,9
    Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7
    75-89 ans
    10,2
    17,6
    60-74 ans
    18,3
    20,4
    45-59 ans
    19,5
    18,5
    30-44 ans
    17,4
    18,6
    15-29 ans
    17,2
    17,2
    0-14 ans
    15,5

    Économie

    Emploi

    En 2014, la population âgĂ©e de quinze Ă  soixante-quatre ans s'Ă©levait Ă  1 464 personnes, parmi lesquelles on comptait 78,6 % d'actifs dont 72,7 % ayant un emploi et 5,9 % de chĂ´meurs[a 3].

    On comptait 286 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone Ă©tant de 1 084, l'indicateur de concentration d'emploi s'Ă©lève Ă  26,4 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

    923 des 1 084 personnes âgĂ©es de quinze ans ou plus (soit 85,1 %) sont des salariĂ©s[a 5]. Seuls 17,7 % des actifs travaillent dans la commune de rĂ©sidence[a 6].

    Entreprises

    Au , Aydat comptait 116 entreprises : cinq dans l'industrie, seize dans la construction, 38 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 27 dans les services aux entreprises et 30 dans les services aux particuliers[a 7].

    En outre, elle comptait 123 Ă©tablissements[a 8].

    Tourisme

    La commune abrite le siège de Mond'Arverne Tourisme, entité de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté issue de la fusion des offices de tourisme de Gergovie Val d'Allier et des Cheires[Ay 11].

    Selon l'Insee et la direction générale des entreprises (DGE), la commune comptait, au , deux hôtels, totalisant quinze chambres (un hôtel deux étoiles avec neuf chambres, ainsi qu'un hôtel non classé avec six chambres)[a 9] : l'hôtel des Cygnes, à Sauteyras, et un hôtel de plein air, au Bois du Lot[Ay 12]. Elle possède aussi quatre chambres d'hôtes et 16 gîtes classés ou non[Ay 12].

    La commune comptait, en 2018, trois campings : le camping des Volcans, Ă  la Garandie (trois Ă©toiles, 1,3 ha, 59 emplacements), le camping du lac d'Aydat (trois Ă©toiles, 9 ha, 150 emplacements) et le camping La Clairière, Ă  Rouillas-Bas (trois Ă©toiles, 1,5 ha, 60 emplacements)[Ay 13].

    Une aire de camping-car est ouverte toute l'année[Ay 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le lac d'Aydat : il s'Ă©tend sur 65 hectares pour une profondeur de 15 mètres. Le lac accueille une base nautique.
    • Le lac de la Cassière : il est connu pour ses variations importantes et inexpliquĂ©es de son niveau d'eau. D'une profondeur d'environ 7 mètres, son niveau descend parfois, sur plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es, jusqu'Ă  un assèchement quasi total. Ce fut le cas entre les deux guerres mondiales et plus rĂ©cemment au dĂ©but des annĂ©es 1990. ActivitĂ©s de pĂŞche : truites, sandres, brochets, perches, gardons.

    Ces deux lacs se sont formĂ©s naturellement après de l'Ă©ruption il y a environ 8 000 ans du puy de la Vache et du puy de Lassolas et de la coulĂ©e de lave : la cheire d'Aydat, de 14 km qui en a rĂ©sultĂ©. La coulĂ©e a coupĂ© le lit de la Veyre, affluent de la Monne et sous-affluent de l'Allier.

    • Le menhir de Pierre Longue, entre Phialeix et Fohet (4,75 m de haut), au lieu dit Pierre Longue[Ay 15]. RestĂ© couchĂ© jusqu'au XVIIIe siècle[RAP 22], le monolithe est aussi connu sous le nom de « Pierre couchĂ©e »[Note 5], bien qu'il soit de nouveau dressĂ© par les membres d'une association de gĂ©obiologie clermontoise sur un terrain privĂ© en prĂ©sence de ses propriĂ©taires du moment, depuis le 31 dĂ©cembre 1991. Son poids est de 12,1 tonnes (15 tonnes selon la mairie[Ay 15]) mesurĂ© Ă  ce moment-lĂ  lors de sa remontĂ©e bien qu'estimĂ© depuis des annĂ©es Ă  moins de 9 tonnes suivant des registres d'Ă©tudes scientifiques.
    • L'Ă©glise Saint-Sidoine dans le village d'Aydat, classĂ©e au titre des monuments historiques depuis 1970[44]. Église romane du XIIe siècle. CĂ´tĂ© sud, des tourelles en pierre retiennent les murs de l'Ă©glise. Ă€ l'intĂ©rieur, les piliers proches du chĹ“ur penchent tels la tour de Pise et les murs s'Ă©cartent. Des tirants ont aussi Ă©tĂ© posĂ©s pour retenir les murs.
    • L'Ă©glise Saint-Julien dans le village de Fohet.
    • Le château de Montlosier, siège du parc naturel rĂ©gional des volcans d'Auvergne.
    • Le château de Montredon (en ruine) au sommet du Mont Redon.
    • La fontaine-calvaire de Ponteix (en face de l'Ă©glise), rĂ©alisĂ©e dans la deuxième moitiĂ© du XIXe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1990[45].
    • Statue de saint Jacques, en bois, datĂ©e du XVIIe siècle, classĂ©e au titre des monuments historiques depuis 1966, conservĂ©e dans l'Ă©glise de Rouillat Bas[46].
    • Croix de cimetière du XVIe siècle Ă  Fohet, classĂ©e au titre des monuments historiques depuis 1910[47].
    • Lac de la Cassière
      Le lac de la Cassière.
    • Menhir de Fohet
      Le menhir de Fohet.
    • Église d'Aydat
      L'Ă©glise d'Aydat.
    • Église de Fohet
      L'Ă©glise de Fohet.
    • Croix de cimetière de Fohet
      La croix de cimetière de Fohet.

    Personnalités liées à la commune

    Cinéma

    • En 1955, Gilles Grangier tourna sur la commune plusieurs scènes du film Gas-oil, avec Jean Gabin et Jeanne Moreau. Les tournages eurent lieu sur la RD 5 (scène de l'arrestation finale), la RD 788, la RD 90, la RD 213, et l'ancienne RN 89 (vers l'ancien tunnel de la Cassière).

    HĂ©raldique

    Blason de Aydat Blason
    D'azur à la bande ondée d'argent accompagné à dextre d'un sautoir ancré d'or et à senestre d'une couronne de laurier du même, à la crosse d'or posée en pal et brochant sur le tout.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « Sauteyras ou la vraie situation d'Avitacum (d'après les tĂ©moignages de Sidoine Apollinaire) », Revue d'Auvergne, Clermont-Ferrand, SociĂ©tĂ© d'Ă©mulation de l'Auvergne, t. XII,‎ , p. 287-308 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Le menhir de Fohet est appelé « Pierre couchée » sur le panneau routier de Fohet au croisement de la route menant à Saint-Nectaire.
    6. Le nom d'Aydat est une évolution phonétique d'Avitacum (domaine d'Avitus).
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Dossier local Insee

    Dossier local relatif Ă  la commune, sur le site de l'Insee :

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    4. EMP T5 – Emploi et activité.
    5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2014.
    6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
    8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
    9. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .

    Site de la mairie

    1. « Le village de La Cassière » (consulté le ).
    2. « Focus - Le village de La Garandie » (consulté le ).
    3. « Focus - Le village de Rouillas Haut » (consulté le ).
    4. « PLU - Calendrier », Vivre à Aydat,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    5. « Chiffres & tendances : Contexte de gouvernance territoriale », Vivre à Aydat,‎ , p. 8 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    6. Bas de page du site de la mairie.
    7. « Sictom » (consulté le ).
    8. « Charte d'entretien des espaces publics : Niveau 3 / Label Terre saine, Aydat commune exemplaire », Vivre à Aydat,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    9. « Bientôt une maison médicale en centre-bourg », Vivre à Aydat,‎ , p. 8 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    10. « Maison médicale rue Sidoine Apollinaire : l'épilogue », Vivre à Aydat,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    11. « Intercommunalité » (consulté le ).
    12. « Hébergement » (consulté le ).
    13. « Portrait : les campings du territoire », Vivre à Aydat,‎ , p. 18-19 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    14. « Aire de camping-car » (consulté le ).
    15. « Menhir couché de Pierre-Longue », Actualités (consulté le ).

    Rapport de présentation du PLU

    1. p. 5 (4).
    2. p. 10 (9).
    3. p. 11 (10).
    4. p. 14 (13).
    5. p. 13 (12).
    6. p. 17 (16).
    7. p. 15 (14).
    8. p. 16 (15).
    9. p. 8 (7).
    10. p. 35 (34).
    11. p. 21 (20).
    12. p. 22 (21).
    13. p. 24 (23).
    14. p. 25 (24).
    15. p. 27 (26).
    16. p. 30 (29).
    17. p. 28 (27).
    18. p. 29 (28).
    19. p. 31 (30).
    20. p. 26 (25).
    21. p. 23 (22).
    22. p. 38 (37).

    Autres sources

    1. Jean-Pierre Chambon, « Brassac - Brassaget, Aydat - Aydazés : Traitements phonétiques différenciés au sandhi interne et histoire du peuplement (nord du domaine occitan) », Revue de linguistique romane, Nancy, Analyse et traitement informatique de la langue française (CNRS), no 266,‎ , p. 67-94 (ISSN 0035-1458).
    2. « Commue d'Aydat (63026) », sur insee.fr (consulté le ).
    3. Carte d'Aydat (communes, routes et photographie aérienne) sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ).
    4. « Dans le Puy-de-Dôme, la lutte contre les « algues bleues » dans les lacs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
    5. « Liste des ZNIEFF - Commune : Aydat », Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    6. « ZNIEFF 830020002 - MONT REDON », Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    7. « ZNIEFF 830000996 - LAC D'AYDAT », Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 830000997 - PUYS DE LA VACHE ET LASSOLAS ET CHEIRES », Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    9. « ZNIEFF 830020570 - ENVIRONS DE POURCHARET », Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    10. « Liste des sites Natura 2000 - Commune : Aydat », Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. « Le plan local d'urbanisme intercommunal », sur mond-arverne.fr, Communauté de communes Mond'Arverne Communauté (consulté le ).
    18. « Rapport », sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    19. « Dossier départemental sur les risques majeurs du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    20. « Plan de prévention des risques naturels d'inondation de la vallée de la Veyre » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 24-25.
    21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 43a.
    22. (oc) Laurenç Revèst, « Diaspòra occitana en l’oèst canadian (1): traças en Saskatchewan », Jornalet, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC),‎ (ISSN 2385-4510, OCLC 1090728591, lire en ligne).
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Frédéric Trément, « Le peuplement des campagnes d'Auvergne à l'époque romaine », dans Daniel Martin, L'identité de l'Auvergne, Nonette, Créer, (ISBN 2-909797-70-8), p. 98-99.
    25. « CC Mond'Arverne Communauté (No SIREN : 200069177) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    26. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    27. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
    28. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
    29. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    31. « Franck Serre prend le fauteuil de la mairie d'Aydat (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
    32. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    33. Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.
    34. « Annuaire : Résultats de recherche », Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    35. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « AYDAT » dans le formulaire de saisie.
    36. Service académique d'information et d'orientation, « Arrêté rectoral en date du relatif à la répartition des districts scolaires des lycées des départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme » [PDF], Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 26.
    37. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », Ministère de la Justice (consulté le ).
    38. « Aydat (63970) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aydat (63026) », (consulté le ).
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
    44. « Église Saint-Sidoine », notice no PA00091883, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2013.
    45. « Fontaine-calvaire de Ponteix », notice no PA00092500, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2013.
    46. « Statue : saint Jacques », notice no PM63000106, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 10 octobre 2013.
    47. « Croix en pierre du XVIe siècle du cimetière de Fohet », notice no PA00091882, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 octobre 2013.
    48. La description de la villa que Sidoine Apollinaire possédait à Aydat, ayant vue sur le lac, se trouve dans l'ouvrage d'André Loyen, Sidoine Apollinaire et l'esprit précieux en Gaule. Paris, Les Belles Lettres, 1943.
    49. « Joseph Planeix », Assemblée nationale (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.