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Aumisme

L'aumisme est un courant religieux[1] fondĂ© en 1969 par Gilbert Bourdin. L'aumisme est prĂ©sentĂ© par ses membres comme la synthĂšse de toutes les religions existantes dont le dogme principal est « l'UnitĂ© des visages de Dieu »[2] ce qui signifie que Dieu est unique et le mĂȘme pour tous quelles que soient les croyances de chacun.

Aumisme
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Organisation
Fondateur
Site web
Le Mandarom, vu de l'autre rive du lac de Castillon.

L'aumisme tient son siĂšge mondial au monastĂšre de Mandarom Shambhasalem[3] (43° 53â€Č 39″ N, 6° 30â€Č 36″ E) qui se trouve dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la commune de Castellane. Le bĂątiment est situĂ© dans la montagne, Ă  1 200 m d'altitude[4].

En 1995, le mouvement était classé en France comme secte par une commission parlementaire[5]. Toutefois début 2008, le président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), dans un entretien sur la politique et l'action de la Mission, estime que des mouvements, un temps mis en cause, « étaient rentrés dans les clous » et présentaient une moindre dangerosité ; il cite pour illustrer son propos « le Mandarom ou Hare Krishna »[6].

À son apogĂ©e, le mouvement aurait rassemblĂ© quelques centaines de membres, en France principalement, ainsi que dans une dizaine d'autres pays pour la plupart francophones.

Origine du mouvement

Gilbert Bourdin est nĂ© en Martinique le 25 juin 1923 dans une famille française et catholique. Dans les annĂ©es 1950, tout en poursuivant une formation universitaire[7] dans les domaines du droit, de la philosophie, de l’économie et de la mĂ©decine[8], il consacre du temps Ă  des recherches sur le Yoga, la naturopathie, la spiritualitĂ© et les sciences Ă©sotĂ©riques[9].

D'aprĂšs la biographie officielle, en 1960, aprĂšs des voyages en Terre Sainte et au Moyen-Orient, il sĂ©journe en Inde, notamment Ă  Rishikesh dans l’ashram de Swami Sivananda Sarasvati. Celui-ci lui confĂšre l’initiation de Sannyasin (« Renonçant consacrĂ© Ă  Dieu ») et lui donne le nom de Swami Hamsananda Sarasvati (« FĂ©licitĂ© dans l’Absolu »)[9].

À son retour en France en 1962, Gilbert Bourdin s’installe dans une grotte isolĂ©e du Vaucluse oĂč il poursuit ses pratiques spirituelles de yogi, s’adonnant quotidiennement Ă  des ascĂšses rigoureuses, Ă  la mĂ©ditation et au Hatha-Yoga. Les conditions extrĂȘmes et le froid exceptionnel qui sĂ©vit pendant l’hiver de 1962-1963 ne feront que renforcer sa dĂ©termination et son travail de priĂšre[9].

Il met au point des techniques spirituelles qui permettraient Ă  ceux qui s'y adonnent d’accĂ©der Ă  l’union avec le Divin. Il rattache sa dĂ©marche Ă  la tradition des PĂšres chrĂ©tiens du dĂ©sert ou des grands yogis tibĂ©tains. Le 27 aoĂ»t 1967, il fonde Ă  Carpentras l'ordre initiatique des chevaliers du lotus d'or[10] et exerce comme professeur de Yoga dans des centres qu'il crĂ©e.

Sollicité par des visiteurs de plus en plus nombreux, il fonde en 1969 le monastÚre de Mandarom Shambasalem non loin de la ville de Castellane, lieu déclaré saint, rassemblant des temples se réclamant de toutes les religions.

Depuis 2009, le mouvement devient officiellement l'association cultuelle du «Vajra triomphant», (vajra signifie : diamant).

Une dĂ©lĂ©gation de l’Aumisme s’est rendu Ă  Toronto en novembre 2018 pour reprĂ©senter ce mouvement Ă  un congrĂšs international de religions[11] au Parlement mondial des religions.

Doctrine et culte

D'aprÚs l'association, et sans doute selon Gilbert Bourdin, le terme aumisme vient du mantra «aum» (ou om) ; dans les traditions religieuses hindouistes et bouddhistes, ce son représente l'origine de la création de l'univers.

Le mouvement aumiste se donne plusieurs missions variées :

« C’est de rĂ©nover spirituellement le monde et les univers.
C’est de dĂ©faire les rouages du karma et toute sa hiĂ©rarchie.
C’est de rĂ©tablir L’UnitĂ© des Visages de Dieu.
C’est de former une Ă©lite spirituelle capable de planĂ©tariser l’Âge d’Or.
C’est de rĂ©unir en une seule LumiĂšre du OM toutes les Religions.
C’est de stimuler toutes les Ăąmes au combat intĂ©rieur.
C’est d’aider toutes les Ăąmes, Ă  la mort du corps, Ă  se former Ă  l’Âge Nouveau, dans la Colonne de LumiĂšre Ă  six branches, cristallisĂ©e en astral autour de la Terre.
C’est de faire la rĂ©volution des consciences planĂ©taires, la rĂ©novation divine, pour qu’arrive, aprĂšs les douleurs de l’enfantement, un ciel neuf et sans souillure[12] - [10].»

Le mouvement se définit comme un « ordre initiatique en dix-sept degrés, axé sur la recherche de la libération spirituelle ou réintégration divine ». Selon son fondateur, l'aumisme « est une religion active et dynamique, permettant par des moyens simples, concrets, accessibles à tous, de construire ensemble au-delà des races, des classes, des croyances, les nouvelles valeurs de notre humanité ». Son dogme est l'« Unité des visages de Dieu »[13] - [12].

Le Hierokarantine « est l’ñme et la mĂ©moire du monde qui rĂ©apparaĂźt Ă  la fin de la nuit de l’Âge de Fer pour restaurer l’Âge d’Or. » Il « est l’incarnation totale de Dieu prĂ©sent dans un corps de chair. Il est le Verbe de la sĂ©lection des Ăąmes[14]. »

Il publie « Je suis le messie attendu - L'avatar de synthÚse »[15], devenu « L'avatar lumineux de synthÚse » édité par le Mandarom. L'aumisme consiste notamment à pratiquer des « Batailles Terrestres et Cosmiques » ayant eu pour résultat d'avoir « mis fin au rÚgne du mal cosmique » en 1990[16]. C'est pourquoi la statue détruite du « messie cosmo-planétaire » se trouvait couronnée de « la Tiare du Grand Pontife de l'Ordre de Diamant Cosmique », selon le commentaire de Gilbert Bourdin dans ses écrits. Ce dernier organise des combats contre « les Lémuriens de Pluton »[17] ou encore, contre « les Atlantes ».

Ces combats sont essentiels à la doctrine ; le 6 novembre 1987, Gilbert Bourdin a personnellement « poursuivi Metatron, le démon, jusque dans les glaces du pÎle Nord et du Groeland, ce qui permit l'extermination de deux cent quarante millions de puissances angéliques démoniaques et l'explosion de quarante forteresses »[8].

FormulĂ©e dans vingt-deux livres dont Gilbert Bourdin est l'auteur, la doctrine de l'aumisme vise une synthĂšse de diverses traditions religieuses Ă©sotĂ©riques et exotĂ©riques, inspirĂ©e notamment de certaines des idĂ©es d'Helena Blavatsky, d'Alice Ann Bailey et de Paul Le Cour[18]. Les diffĂ©rentes grandes religions sont considĂ©rĂ©es comme divers chemins conduisant Ă  l'Absolu. Selon cette reprĂ©sentation, celui qui « s'Ă©lĂšve vers le Divin (Dieu, Allah, le Tao
) » par sa propre religion se rapproche de plus en plus des autres religions ou voies. Avec l'unitĂ© (ou l'unification) des religions, toujours selon Gilbert Bourdin, « naĂźtra bientĂŽt une confĂ©dĂ©ration cosmo-planĂ©taire des nouvelles humanitĂ©s, entrant dans l'aube dĂ©cisive de l'Âge d'Or »[16].

Le symbole de l'aumisme est « l'hexamide », une pyramide dont la base a la forme d'un hexagone (d'oĂč le terme « hexamide », hexa + mide). DĂ©corĂ©e aux sept couleurs de l'arc-en-ciel, elle est surmontĂ©e d'une sphĂšre contenant la lettre sanskrite OM, symbolisant « l'Absolu divin ». L'aumisme est reprĂ©sentĂ© Ă  la base de l'hexamide, comme un ciment entre les traditions, ainsi que comme une colonne blanche au centre de l'hexamide rejoignant l'arc-en-ciel au cƓur de l'hexamide. Douze religions principales sont symbolisĂ©es sur les faces de l'hexamide par des couleurs :

L'aumisme déclare également viser « à l'équilibre du corps et de l'esprit » : pour préserver la santé de ces derniers, le mouvement recommande à ses membres le végétarisme, la naturopathie, le hatha yoga, les arts martiaux, la maßtrise du souffle[19].

La prĂȘtrise est divisĂ©e en deux branches : les moines et les prĂȘtres. Les premiers rĂ©sident en permanence au « Mandarom » (qui se dĂ©signe lui-mĂȘme comme « Mandarom shambhasalem ») ayant fait vƓu de chastetĂ© ; les prĂȘtres et les prĂȘtresses, membres sĂ©culiers peuvent se marier et mener une vie familiale et professionnelle. Ne font pas partie de la prĂȘtrise les « Chevaliers », membres de base n'ayant pas Ă©tĂ© initiĂ©s dans « l'Ordre initiatique des Chevaliers du Vajra Triomphant » ou diamant cosmique.

L' Aumisme prĂŽne une stricte Ă©galitĂ© entre l'homme et la femme[20]. Les donnĂ©es publiques, notamment celles publiĂ©es par l’Aumisme n’indiquent pas la part de femmes dans les trois cents prĂȘtres et les cent Ă©vĂȘques signalĂ©s[21].

Site du Mandarom

Panneau indiquant l'accÚs au « Mandarom ».

« Mandarom Shambhasalem » est le nom de la « citĂ© sainte » du mouvement, qui se situe prĂšs des gorges du Verdon Ă  10 kilomĂštres au-dessus de Castellane, Ă  proximitĂ© de La Baume (43° 53â€Č 39″ N, 6° 30â€Č 36″ E), dans les Alpes-de-Haute-Provence françaises.

Cette construction, qualifiĂ©e alternativement d’« ashram », de « temple » ou de « monastĂšre », puisant dans les termes utilisĂ©s par les grandes religions se veut leur rassemblement et prĂ©sente ainsi des bĂątiments les Ă©voquant toutes.

Dans ce monastÚre résident des membres du mouvement, moines et moniales, ainsi qu'à titre temporaire d'autres membres venant effectuer des retraites.

Divers Ă©difices ont Ă©tĂ© construits sur le site — entre autres : en 1977 un « Temple Lotus » de 11 mĂštres de haut, en 1981 un Bouddha assis (Bouddha Maitreya) de 22 mĂštres de haut qui serait selon le mouvement la plus haute reprĂ©sentation de ce type dans le monde occidental, en 1987 une statue de 17 mĂštres de haut du « Christ cosmique », en 1988 « un Temple de la Trimurti d'Ăąge d'or » d'inspiration hindouiste, en 1989 une « Maria Cosmica », une « MosquĂ©e de l'Imam Mahdi » et un « Temple de l'avatar KalkĂź ».

Scandales, accusations et procédures

Plusieurs scandales et procédures ont marqué les activités de l'aumisme.

Lutte contre les sectes

L'« Association des chevaliers du lotus d'or » fut rĂ©pertoriĂ©e en 1995 comme « mouvement sectaire d'inspiration orientaliste » par un rapport de la commission d'enquĂȘte parlementaire sur les sectes. Elle est Ă©galement citĂ©e dans le rapport de 1999, intitulĂ© Les sectes et l'argent[22], contestĂ© par le mouvement[23].

Début 2008, le président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), dans une interview sur la politique et l'action de la Mission estime que des mouvements, un temps mis en cause, « étaient rentrés dans les clous » et présentaient une moindre dangerosité et cite en exemple « le Mandarom ou Hare Krishna »[6].

Aujourd'hui, la Miviludes ne considĂšre officiellement plus l'Aumisme comme un mouvement sectaire[1]. Les membres du mouvement font valoir diverses publications en leur faveur, dont celui de Maurice Duval, ethnologue au CERCE et maĂźtre de confĂ©rences Ă  l'universitĂ© de Montpellier, qui « estime » sans fondement l'amalgame de ce mouvement avec des « groupes criminels » lors d'interviews accompagnant la sortie en 2002 de son ouvrage Un ethnologue au Mandarom. EnquĂȘte Ă  l'intĂ©rieur d'une « secte », dans lequel il rendait compte d'une frĂ©quentation rĂ©guliĂšre du Mandarom pendant quatre annĂ©es[24].

Pour François Koch, Maurice Duval discrĂ©dite ses travaux pour avoir Ă©crit, Ă  rebours des faits, « la Justice n’a jamais inculpĂ© le gourou » Gilbert Bourdin[25].

Contre les projets immobiliers du Mandarom

L'écologiste Robert Ferrato (mort en 2015[26]) a débuté en août 1992 une longue lutte pour mettre fin aux projets d'urbanisme de l'association[27]. Initialement, l'association souhaitait ériger un « temple pyramide » de trÚs grande ampleur. AprÚs un premier permis de construire obtenu puis retiré, les demandes de permis de construire suivantes n'ont jamais abouti[28].

Sur le site fut construite une statue de 33 mĂštres (incluant un socle d'une hauteur de 8 mĂštres dans lequel Ă©tait logĂ© un petit temple) reprĂ©sentant Gilbert Bourdin. Objet de contestations comme de polĂ©miques, cette statue du « Messie Cosmo-PlanĂ©taire », aussi connue sous le nom de « statue du Mandarom », fut dynamitĂ©e le 6 septembre 2001 par la force publique Ă  la suite d'une dĂ©cision de justice, au terme de diverses procĂ©dures judiciaires relatives Ă  la validitĂ© du permis de construire et des demandes de son annulation faites par « l'association pour la protection des lacs et sites du Verdon » ainsi que par deux voisins[29] - [30] - [31].

Par jugement du 22 juin 2006, le tribunal administratif de Marseille admet l'existence d'un permis de construire, sans se prononcer sur sa validité[32].

Le 30 octobre 2018, la Cour d'appel de Grenoble condamne le Mandarom Ă  remettre la colline abimĂ©e en Ă©tat dans un dĂ©lai de 3 ans, avec soixante-dix mille euros de dommages-intĂ©rĂȘts[33] ; elle se prononce quant au projet de reprise de construction du temple pyramide[34], pour lequel l'association dispose de capitaux abondants, consĂ©cutifs au rĂšglement par l'État du versement ordonnĂ© par la Cour EuropĂ©enne des Droits de l'Homme.

Contre Gilbert Bourdin, son dirigeant

Au printemps 1995, puis en 1996, Gilbert Bourdin fut l'objet de plaintes[35] pour « viols et agressions sexuelles » dĂ©posĂ©es par deux anciennes membres, Florence Roncaglia[36] - [37] et Francine Grad. Le , la police l'arrĂȘte au Mandarom avec dix-sept membres[38], relĂąchĂ©s quant Ă  eux le jour suivant[39]. Au terme d'une procĂ©dure judiciaire (confrontation avec Florence Roncaglia, libĂ©ration sous caution, placement sous contrĂŽle judiciaire, classement sans suite d'une plainte, nouvelles plaintes), l'action publique est abandonnĂ©e du fait du dĂ©cĂšs du prĂ©venu le .

En 2000, un journal publie de fausses informations Ă  propos d'une prĂ©tendue indemnisation de ces deux femmes[40]. En effet, par jugement du tribunal de grande instance de Versailles du 8 dĂ©cembre 2004 (RG : 2002/10714 PHR), il est dĂ©duit du non-lieu prononcĂ© du fait de l'extinction de l'action publique provoquĂ©e par la mort de Gilbert Bourdin, qu'aucune indemnisation ne peut leur ĂȘtre accordĂ©e[25].

Contre Robert Mathieu, conseiller juridique et fiscal du Mandarom

Ancien inspecteur des impĂŽts, rĂ©voquĂ© par arrĂȘtĂ© du Ministre de l'Ă©conomie le 23 juillet 1991, ce disciple du Mandarom, conseille fiscalement l'association[41] - [42]. Robert Mathieu est le pseudonyme sous lequel il publie deux ouvrages « Le racket fiscal » et « Echec Ă  la dictature fiscale », en 1990 et en 1991[43] - [44].

Fraude fiscale et collecte de fonds

L'association a gagnĂ© un procĂšs engagĂ© au nom des deux associations dissoutes en 1995 contre l’État français, qui a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  lui rembourser le montant d'un contrĂŽle fiscal opĂ©rĂ© antĂ©rieurement[45]. Ainsi, le 31 janvier 2013, la France est condamnĂ©e par la Cour EuropĂ©enne des Droits de l'Homme (CEDH) Ă  verser prĂšs de quatre millions d'euros au Mandarom[46] pour entrave Ă  la libertĂ© de penser, de conscience et de religion[47] au visa de l'article 9 de la Convention EuropĂ©enne des Droits de l'Homme. La question de droit est surtout fiscale, puisqu'il s'agissait de savoir si les dons rĂ©coltĂ©s par ces associations, Ă©taient, ou non, soumis Ă  taxation sur la valeur ajoutĂ©e et aux impĂŽts[48].

Le mouvement aujourd'hui

Gilbert Bourdin meurt le Ă  l'hĂŽpital de Grasse, Ă  l'Ăąge de 74 ans.

Depuis lors, Christine Amory-Mazaudier, chercheur en physique au CNRS et à Polytechnique[49] - [50] - [51] dirige l'Association qui s'était dissoute puis refondée sous un nouveau nom trois ans avant ce décÚs, pour devenir l'« Association du Vajra triomphant ».

Le Hamsah Institut (ou Hamsah Shakti Yoga Institut), École d'art de vivre et ancienne École des arts et des sciences de la vie Ă  Entraigues-sur-Sorgues, revendique son inspiration dans l'aumisme[52] - [49]. Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, le mouvement Ă©tait prĂ©sent essentiellement en France avec quatre centaines de membres dont 30 Ă  50 moines ou moniales au sein du « Mandarom », et dans une moindre mesure au QuĂ©bec avec une centaine de membres, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, au Canada, aux États-Unis, au Congo Brazzaville, en Suisse.

L'aumisme était représenté[53] en tant que religion lors du dernier parlement mondial des religions de 2015 se tenant à Salt Lake City, Utah[54] et une délégation était également présente au parlement mondial des religions de Toronto en 2018[11].

En 2014, le mouvement revendiquait 1 200 membres dans le monde, dont un bon tiers dans le dĂ©partement des Alpes-Maritimes (405 adeptes en 2015), les autres rĂ©sidant en rĂ©gion parisienne (35 membres), au QuĂ©bec, au Congo-Brazzaville, en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo et dans une dizaine d'autres pays, dont les États-Unis. Le nombre de membres rĂ©sidant au Mandarom est tombĂ© Ă  une quinzaine en 2004[55] ; en 2013, une quinzaine de membres vivent toujours au Mandarom[45].

Le site officiel du mouvement, disponible en français, en anglais et en espagnol, ne fournit aucune information ni quant au nombre de ses membres.

Notes et références

  1. « Recherche | Miviludes », sur www.derives-sectes.gouv.fr (consulté le )
  2. « Doctrine », sur Site Officiel de l'Aumisme (consulté le )
  3. « Le MonastÚre », sur Site Officiel de l'Aumisme (consulté le )
  4. « Se rendre au Mandarom », sur Site Officiel de l'Aumisme (consulté le ).
  5. Le rapport disponible en ligne : Rapport no 2468
  6. « Critiquée, la Miviludes défend le principe d'une "liste" des sectes », Stéphanie Le Bars, Le Monde du 5 avril 2008.
  7. « ItinĂ©raire du « Messie cosmoplanĂ©taire », des portes de l'ENA au petit cimetiĂšre de Castillon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « Titulaire d'une licence de droit et d'un doctorat d'économie politique »
  8. Christophe BOURSEILLER, Les Faux messies, , 270 p. (ISBN 978-2-8238-1969-4), p. 220.
  9. « Biographie - Site Officiel de l'Aumisme », sur aumisme.org (consulté le )
  10. https://croir.ulaval.ca/fiches/a/aumisme/
  11. « Parlement des religions 2018 », sur Site Officiel de l'Aumisme (consulté le )
  12. « Mission | Site Officiel de l'Aumisme » (consulté le )
  13. Voir sur le site officiel > l'aumisme > son dogme.
  14. Mandarom - 1997, « Religion Universelle », sur aumisme.org (consulté le ).
  15. Hamsananda Sarasvati, Je suis le messie attendu: l'avatar de synthĂšse : voici les preuves, Le Mandarom, (ISBN 978-2-9504900-0-1)
  16. © Mandarom - 1997 - 2001, « Aumisme Religion Universelle de l'Unite des Visages de DIEU », sur aumisme.org (consulté le ).
  17. « Mandarom de Castellane: le mystÚre du messie cosmoplanétaire », sur web.archive.org (consulté le )
  18. Alain Lallemand, Les sectes en Belgique et au Luxembourg, Editions EPO, (ISBN 978-2-87262-089-0)
  19. Voir Naturopathie et Yoga de S. Hamsah Manarah.
  20. « Le livre des sacrements de l'Aumisme », sur Site Officiel de l'Aumisme (consulté le )
  21. © Mandarom - 1997 - 2001, « Aumisme Religion Universelle de l'Unite des Visages de DIEU », sur aumisme.org (consulté le ).
  22. Les sectes et l'argent, 1999
  23. « Aumisme - Assemblée Nationale », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  24. Piégé par le Mandarom, L'Express du 4 avril 2002
  25. « L'ethnologue piégé », sur LExpress.fr, (consulté le )
  26. La rédaction, « Robert Ferrato le gardien du Verdon n'est plus », sur Varmatin.com (consulté le ).
  27. « Robert Ferrato, L'homme qui a dĂ©boulonnĂ© le Mandarom », L'HumanitĂ©,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  28. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Jean-Pierre Chantin. Cf. Bourdin Gilbert, p. 24.
  29. Et Aussi, L'Humanité.
  30. Le Mandarom déboulonné, L'Humanité.
  31. France: Destruction de la statue du Mandarom à Castellane, Le Quotidien du peuple, 7 septembre 2001 (page consultée le 24 octobre 2008).
  32. CAP pour la Liberté de Conscience - www.coordiap.com - CAPLC, « CAPLC pour la Liberté de Conscience, religion, croyance, conviction, pensée, culte, », sur www.coordiap.com (consulté le )
  33. « La secte du Mandarom condamnée par la cour d'appel de Grenoble en IsÚre », sur France 3 Auvergne-RhÎne-Alpes (consulté le ).
  34. « Castellane : le Mandarom de retour devant la justice à Grenoble », sur France 3 Provence-Alpes-CÎte d'Azur (consulté le ).
  35. « Deces de Gilbert Bourdin fondateur de la secte du Mandarom », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  36. « Florence Roncaglia », sur Babelio (consulté le )
  37. « Florence a vécu vingt ans l'enfer de la secte », sur L'Humanité, (consulté le )
  38. « Le gourou du Mandarom accusé de violLa police a interpellé hier Gilbert Bourdin avec vingt-cinq de ses adeptes. », sur Libération.fr, (consulté le )
  39. « Le gourou du Mandarom présenté au juge », sur L'Humanité, (consulté le )
  40. « PiĂ©gĂ© par le Mandarom », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  41. Guy BENHAMOU, « Terre des «aum» », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  42. Alain Lallemand, « GILBERT BOURDIN APPREHENDE APRES UNE EMISSION DE TELEVISION LE GOUROU DU MANDAROM ACCUSE DE VIOL », Le Soir,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  43. Alain Lallemand, « GILBERT BOURDIN APPREHENDE APRES UNE EMISSION DE TELEVISION LE GOUROU DU MANDAROM ACCUSE DE VIOL », Le Soir,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  44. CEDH RequĂȘte 28906/95 du 4 septembre 1996 contre la France
  45. Le Parisien, « Strasbourg : trois sectes dont le Mandarom font condamner la France », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  46. « La France condamnĂ©e par la Cour europĂ©enne des droits de l'Homme, Ă  la demande de trois sectes », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  47. (en) [PDF], page 7.
  48. « Le fisc, les sectes et la CEDH : tirons les leçons de la condamnation de la France », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le ).
  49. « Les sectes et l'argent », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  50. (en) Christine Amory-Mazaudier, Rolland Fleury, Sharafat Gadimova et Abderrahmane Touzani, « Space weather, from the sun to the earth, the key role of GNSS, part I: Space weather and its effects », Coordinates,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  51. « LPP - Laboratoire de Physique des Plasmas - UMR 7648 - Christine Amory-Mazaudier », sur www.lpp.polytechnique.fr (consulté le )
  52. « Présentation des intervenants », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  53. (en) « 2015 Parliament of the World's Religions », sur event.crowdcompass.com (consulté le ).
  54. « 2015 Salt Lake: Program Track | parliamentofreligions.org », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  55. C dans l'air, 6 janvier 2004.

Annexes

Bibliographie

  • Maurice Duval, Un ethnologue au Mandarom : EnquĂȘte Ă  l'intĂ©rieur d'une "secte", Presses universitaires de France, 2002 (ISBN 2130525725)
  • Jean-Pierre Chantin, Des "sectes" dans la France contemporaine, 1905-2000 : contestations ou innovations religieuses ?, Ă©ditions Privat, 2004

Article connexe

Liens externes


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