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Albert Duraz

Albert Duraz (Lyon 7e, - Lyon 6e, [1]) est un orfèvre et créateur de bijoux français contemporain.

Albert Duraz
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Albert Camille Cyrille Duraz
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
Représenté par
Galerie MiniMasterpiece (d)

Biographie

Les parents d'Albert Camille Cyrille Duraz, son père représentant de commerce en peinture industrielle né dans la région de Bozel, sa mère originaire d'Albertville, sont savoyards. Son enfance et son adolescence se développent dans un climat familial artistique. En 1929 sa sœur aînée Marie-Antoinette s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Lyon où elle rencontre le peintre Jean Bertholle avec qui elle se mariera. Son frère, Jean Duraz, est écrivain.

Vers 1933 Albert Duraz rĂ©alise ses premiers dessins, « très jeune et sans que personne ne s'occupe particulièrement » de lui, confie-t-il[2]. Son frère et son beau-frère participant tous deux dès 1936 aux activitĂ©s du groupe TĂ©moignage animĂ© Ă  Lyon par Marcel Michaud, plusieurs de ces dessins sont prĂ©sentĂ©s Ă  la deuxième exposition parisienne du groupe en 1939 Ă  la galerie Matières et formes, rue Bonaparte, de RenĂ© Breteau[3]. « J'ai connu Jean Le Moal, des sculpteurs comme Étienne-Martin et François Stahly ... Évidemment, cela a beaucoup comptĂ© dans mon esprit d'adolescent. J'avais douze ans. Ces gens-lĂ  m'ont tous encouragĂ© Ă  dessiner Â»[4].

Son frère lui fait alors connaĂ®tre Roger Kieffer, mĂ©canicien dentiste qui crĂ©e hors de son travail des bijoux modernes, et l'incite Ă  poursuivre dans cette voie, alors qu'il pensait plutĂ´t Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts[5]. Après des Ă©tudes, modelage et dessin, en 1941 Ă  l'Ă©cole de bijouterie de Lyon, rue Sainte-Marie des Terreaux, puis son apprentissage d'orfèvre, de 1942 Ă  1944, dans une fabrique de bijouterie[6], Albert Duraz continue d'y travailler durant une annĂ©e comme ouvrier bijoutier puis dessinateur. Milton Ă  douze ans, Walter Scott, plus tard Edgar Poe, Horace Walpole, Matthew Gregory Lewis, Ann Radcliffe, ses lectures l'orientent vers un romantisme et un climat fantastique, baroque, dont des Ă©chos se manifesteront dans ses crĂ©ations. Ses premiers bijoux vers 1947, Ă©crit François Stahly, « me frappèrent par leur caractère hĂ©raldique et secret. Ces bijoux n'Ă©taient pas des frivolitĂ©s, mais des ornements plus intimes, en quĂŞte d'une signification possible Â»[7].

En Albert Duraz s'installe Ă  son compte, ouvrant son atelier dans l'appartement de son père, 44 rue Chevreul. « Travaillant dans une fabrique qui Ă©tait importante, on faisait du bijou très conventionnel. Cela ne me plaisait pas du tout. Comme dessinateur c'est-Ă -dire crĂ©ateur, ou comme ouvrier, ce n'Ă©tait pas très intĂ©ressant. J'avais appris mon mĂ©tier. Donc, je voulais voler de mes propres ailes. Je voulais entreprendre ma propre crĂ©ation Â»[5]. En dĂ©cembre, il prĂ©sente pour la première fois ses bijoux en cuivre, bagues, bracelets, pendentif, Ă  l'occasion d'une exposition collective organisĂ©e autour de l'Ĺ“uvre graphique de Braque par Michaud dans sa galerie Folklore[8]. Deux expositions personnelles de ses crĂ©ations, bagues, peignes, pendentifs, pectoraux, sont, en Ă  Lyon et en Ă  Paris, galerie M.A.I., rĂ©alisĂ©es par Michaud. Dans la revue suisse Werk, François Stahly publie alors un article sur son art. Au dĂ©but, se souvient Albert Duraz en 1990, « toute la corporation s'est moquĂ©e de moi. On me traitait de Picasso du bijou. C'Ă©tait très dur, j'Ă©tais jeune et j'acceptais mal. Et puis je me suis fait une raison, soutenu par le plaisir de crĂ©er. Je n'ai plus du tout tenu compte de ces moqueries Â»[9]. Albert Duraz, rĂ©sume Lucien Clergue, « s'est probablement glissĂ©, en fraude, dans un monde oĂą il n'Ă©tait pas attendu Â»[10].

En 1951 Roger Planchon demande plusieurs bijoux Ă  Albert Duraz pour La Nuit des rois de Shakespeare qu'il met en scène au parc de la TĂŞte d'Or pour le Festival de Lyon. La galerie M.A.I. prĂ©sente en ses premières crĂ©ations en argent. Étienne-Martin, François Stahly, Roger Bissière, Jean Bertholle, le critique Jean-Jacques Lerrant et Michel Seuphor sont, notamment, prĂ©sents au vernissage[11]. En 1959 lors d'une exposition Ă  Aix-en Provence Albert Duraz rencontre Jean Cocteau qui Ă©crit : « Ă‰poque Ă©tonnante oĂą chacun possède le gĂ©nie artisanal de pouvoir donner corps Ă  son rĂŞve. Le rĂŞve d'Albert Duraz est analogue Ă  ceux des nobles orfèvres de la Renaissance Â»[12]. Bien plus tard Albert Duraz lui-mĂŞme confiera cependant Ă  ce propos ne pas avoir « tellement une grande admiration pour les Ĺ“uvres de la Renaissance. Quand on a vu les orfèvres de l'art rhĂ©nan du Moyen Ă‚ge, du Rhin et de la Moselle (...) cela n'a pas le poids Â»[13].

Albert Duraz épouse Nicole Savoye en 1963. Il prête la même année trois pectoraux, une série de bagues et un collier pour la création par Marcel Maréchal, au théâtre du Cothurne à Lyon, de Cavalier seul de Jacques Audiberti, rejoué au Théâtre de la Criée à Marseille[7] et l'année suivante plusieurs pièces pour Tamerlan de Marlowe, également créé par Maréchal. En 1973 il participe semblablement à la reprise de Cavalier seul au théâtre antique de Fourvière. Sous le titre Regards sur les bijoux d'Albert Duraz une exposition de photographies de son beau-frère Émile Savoye est présentée à la galerie Le Pantographe de Paul Mouradian.

Albert Duraz expose en 1984 à Lyon l'ensemble de sa collection de bijoux en argent, en 1985 à Arles 70 bijoux en cuivre dont il fait don au musée Réattu. Il participe en 1989 à l'Hommage à Marcel Michaud organisé à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain. En 1992 est présentée au Musée des arts décoratifs de Paris sa donation de 32 bijoux en argent, en 1994 celle de 12 bijoux en cuivre et 127 en argent au Musée savoisien de Chambéry.

L'Ĺ“uvre

Albert Duraz a confié avoir abordé toutes les formes du bijou, bagues, colliers, pendentifs, épingles à cheveux, pendants d'oreilles, pectoraux, jusqu'aux boutons de manchettes[7]. Il les a réalisés en argent, cuivre doré, cuivre rouge, laiton et or, utilisant en complément onyx, lapis-lazuli et grenat. Il a également dessiné des projets de sculptures monumentales (Le satellite, 1984) et de bas-reliefs (1983).

Trois thèmes dominent les analyses qui ont été faites de son art.

A souvent été relevé, tout d'abord, son refus des formes habituelles de la bijouterie. « Les formes d'Albert Duraz ne sont pas tirées du répertoire commun de l'ornementation et de la décoration », observe ainsi Jean-Maurice Rouquette[14]. « Le mérite particulier d'Albert Duraz est sans doute d'avoir aidé la bijouterie actuelle, en France, à sortir de l'ornière du "style" 1925 », note semblablement François Stahly[15].

Cette analyse a été articulée avec celle de la dimension sculpturale de sa création. Pour Bernard Ceysson, « on ne peut pas plus rattacher les œuvres de Duraz à la bijouterie qu'on ne peut les inclure, pour les glorifier, au rang de la sculpture. (...) on pourrait les décrire comme des sculptures portables »[16].

Quant aux caractĂ©ristiques formelles de ses Ĺ“uvres, enfin, Albert Duraz a Ă©voquĂ© lui-mĂŞme les influences qu'il a pu recevoir en ses dĂ©buts pour s'en libĂ©rer par la suite, les crĂ©ations mĂ©diĂ©vales, les arts africain, prĂ©colombien, ocĂ©anien[7]. L'ensemble des Ă©crits qui lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©s insiste sur le climat intemporel dans laquelle s'inscrit sa crĂ©ation. « Les bijoux, merveilleux et surprenants, d'Albert Duraz sont peut-ĂŞtre, la manifestation d'un autre monde, d'une autre civilisation, dont les racines plongeraient, au centre de notre inconscient bimillĂ©naire, pour nous dire la sensibilitĂ© d'un univers Ă  venir Â», Ă©crit Alain Vollerin[17] : « On dĂ©couvre, parmi les deux cents bijoux qu'il a imaginĂ©s des constructions ambitieuses, plus proches des recherches des bâtisseurs de cathĂ©drales que des errements des concepteurs de la bijouterie contemporaine Â»[18].

« Ce qui m'intĂ©ressait dans l'art d'Albert Duraz, c'Ă©tait essentiellement ce retour dans un passĂ© fort lointain, que je croyais enfoui pour toujours dans les lĂ©gendes : des tombes pharaoniques, des rois, des princes, les grandes pièces de théâtre du passĂ©... Et puis, tout Ă  coup, dans ce milieu du siècle, quelqu'un avait le goĂ»t de reprendre cela, et de le revoir avec un Ĺ“il de notre temps. (...) Il se situe dans une continuitĂ©, dans toute une tradition qui est inscrite dans les millĂ©naires Â», rĂ©sume Lucien Clergue[19].

Expositions personnelles

Expositions collectives

Bijoux pour le théâtre

Collections publiques

  • Arles, MusĂ©e RĂ©attu, 69 bijoux en cuivre, notamment:
    • Bague, cuivre, 1948
    • Bague, argent, cuivre, 1948
    • Pectoral, cuivre rouge, 1949
    • Oiseau blessĂ©, pendentif, cuivre, 1949
    • Taureau, pendentif, cuivre, 1950
    • Pendentif, cuivre, 1952
    • Bijoux pour Cavalier seul de Jacques Audiberti, montĂ© en 1963 Ă  Lyon par Marcel MarĂ©chal (pectoral, cuivre, 1950; pectoral, cuivre, 1952...)
    • Bague, cuivre dorĂ©, 1953
    • Collier de chien, cuivre, laiton, argent, 1956
    • Bracelet, cuivre, laiton, 1954
  • ChambĂ©ry, MusĂ©e savoisien, 12 bijoux en cuivre et 127 en argent, notamment:
    • Pectoral, cuivre sur fond d'argent, 1949
    • Clip ou pendentif, argent, 1952
    • Petite fenĂŞtre espagnole, pendentif, cuivre, laiton, 1954
    • Croix, pendentif, argent, cuivre, 1954
    • Pectoral articulĂ©, cuivre, argent, 1955
    • La prisonnière de l'Escorial, pendentif, argent, 1960
    • Pendentif, argent, onyx, 1961
    • Pendentif, argent, 1967
    • Pendentif, argent, 1980
    • Fleur vĂ©nĂ©neuse, pendentif, argent, onyx, 1985
    • Pendentif, argent, 1988
    • Pendentif, argent, onyx, 1992
  • Lyon, MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon:
    • Bague Grenade, 1948, argent
    • Pectoral, 1958, laiton, cuivre et grenat
    • Pendentif, 1973, argent
    • Le Satellite, 1984, argent
    • Sculpture, 1983, argent
    • Croix murale, 1987, laiton et argent
    • Boutons de manchette, cuivre
    • Sculpture, 1993, laiton
  • Mâcon, MusĂ©e des Ursulines de Mâcon
    • Bagues et pendentifs
  • Paris, MusĂ©e des arts dĂ©coratifs de Paris, Galerie des bijoux, 32 bijoux en argent, notamment:
    • Bague, argent, 1948[20]
    • Bague, argent, 1948
    • Oiseau blessĂ©, pendentif, argent, 1949
    • Pendentif, argent, 1950
    • Pendentif, Taureau, argent, 1950
    • Bague, cuivre et argent, 1952
    • Soleil, pendentif argent, onyx, 1959
    • La VĂ©nitienne, pendentif, argent, 1960
    • Pectoral, cĂ´ne, argent, 1960
    • Broche, argent, 1963
    • Broche, argent, 1963
    • Le Coq, clip, argent, 1963
    • Bague, argent, 1964
    • Pectoral, argent, 1965
    • Pendentif, argent, 1973
    • Pendentif, argent, onyx, 1978
    • Les drapeaux, pendentif, argent, 1984
    • Collier, argent, onyx, 1986
    • Pendentif, argent, 1991
  • Saint-Étienne, MusĂ©e d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne
    • Pectoral

Bibliographie

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Monographie

  • Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, par Alain Vollerin, Jean-Jacques Lerrant, Jean-Maurice Rouquette, Bernard Ceysson, Lucien Clergue, Lyon, Éditions MĂ©moire Des Arts, 1996, 96 pages (ISBN 2-912544-05-X) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Expositions personnelles

  • Albert Duraz, bijoux, textes de Jean-Jacques Lerrant et Henry Falconer, Arles, MusĂ©e RĂ©attu, juillet- Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Albert Duraz, bijoux, Saint Étienne, MusĂ©e d'art et d'industrie, -, 15 pages
  • Albert Duraz, bijoux introduction d'Emile Magnien, Mâcon, musĂ©e des Ursulines, mars-
  • Albert Duraz, bijoux, Arles, MusĂ©e RĂ©attu, mars-
  • Albert Duraz, sculptures portables, MusĂ©e des Beaux-Arts de ChambĂ©ry, juillet-dĂ©cembre 1996, textes de Raymond Busquet, Bernard Dumontet, Jean-Maurice Rouquette, Alain Vollerin et Jean-Jacques Lerrant Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Expositions collectives

  • Marcel Michaud, Lyon, 1933-1958, Stylclair, Groupe TĂ©moignage, Galerie Folklore, textes de Bernard Gavoty, Lyon, Espace Lyonnais d'Art Contemporain, 1989 [Albert Duraz, p. 76] (ISBN 2906709271) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Laurence Berthon, Sylvie Ramond et de Jean-Christophe Stuccilli, MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, - , Lyon, Fages Ă©ditions, 2011, 320 p. (Ĺ“uvres exposĂ©es : L'AraignĂ©e, 1948; Oiseau fantastique, vers 1948; La Grenade, vers 1950) (ISBN 9782849752517) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Dix ans d'acquisitions, Dix ans de passions, - , MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon

Ouvrages généraux

  • Alain Vollerin, Le groupe TĂ©moignage de Lyon : 1936-1940, Lyon, Édition MĂ©moire des Arts, [Sur Albert Duraz, p. 80-83] Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Filmographie

  • Albert Duraz, les secrets murmures des bijoux sonores, rĂ©alisation d'Alain Vollerin, Lyon, MĂ©moire des arts, 1990 (33 minutes)

Notes et références

  1. Relevé génalogique sur Filae
  2. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, par Alain Vollerin, Jean-Jacques Lerrant, Jean-Maurice Rouquette, Bernard Ceysson, Lucien Clergue, Lyon, Éditions Mémoire Des Arts, 1996, p. 47
  3. Peintures de Jean Bertholle, Lucien Beyer, René-Maria Burlet, Charlotte Henschel, Jean Le Moal, Hector de Pétigny, Silvant, Thomas, Dimitri Varbanesco, Nicolas Wacker, Zelman; sculptures de Klinger, Étienne Martin, François Stahly; objets d'artisanat de Paul Beyer, Vera Pagava, Étienne Noël, Bruno Simon, Talboutier-Martin, Claude Stalhy-Favre, Verhuven, Nelson; maquettes de décors et de costumes de Silvant et Thomas; projets d'architecture de Nelson, Novarina, Thomas, Zelman; musique de César Geoffray et Jacques Porte; poèmes de Jean Duraz et Marcel Michaud; revue « Le Poids du Monde »; dessins d'enfants de Jean-Marie Bertholle, Albert Duraz, Françoise Michaud, D. Noël et Claude Vérité; projections de Pol Dives. Trois dessins et gouaches d'Albert Duraz, d'après Le Masque de la mort rouge d'Edgar Poe (1938), Michel contre le Démon d'après Le Paradis perdu de Milton (1940) et Grand café hôtel, sont reproduits dans Alain Vollerin, Le groupe Témoignage de Lyon, Éditions Mémoire des Arts, Lyon, 2001, p. 36
  4. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 47
  5. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 48
  6. Laurence Berthon, Le ciel n'est pas encore bleu, De Témoignage à Folklore, dans Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Laurence Berthon, Sylvie Ramond et de Jean-Christophe Stuccilli, Lyon, musée des Beaux-Arts, 22 octobre 2011 - 23 janvier 2012, Lyon, Fages éditions, 2011, p. 229
  7. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 84
  8. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 82
  9. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 57
  10. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 75
  11. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 83
  12. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 7
  13. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 55
  14. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 67
  15. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 85
  16. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 33
  17. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 14
  18. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 21
  19. Albert Duraz, Les secrets murmures des bijoux sonores, 1996, p. 73
  20. https://madparis.fr/bague-1948

Voir aussi

Lien externe

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