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Alba-la-Romaine

Alba-la-Romaine est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Alba-la-Romaine
Alba-la-Romaine
Le château d'Alba-la-Romaine.
Blason de Alba-la-Romaine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron
Maire
Mandat
Pierre Laulagnet
2020-2026
Code postal 07400
Code commune 07005
DĂ©mographie
Gentilé Albains
Population
municipale
1 489 hab. (2020 en augmentation de 5,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 49 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 33′ 20″ nord, 4° 35′ 56″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 554 m
Superficie 30,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Berg-Helvie
Législatives Première circonscription
Localisation
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Alba-la-Romaine
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Alba-la-Romaine
Liens
Site web alba-la-romaine.fr

    Son origine remonte à l'Antiquité, dont elle a gardé des vestiges que l'on peut découvrir aujourd'hui sur le site archéologique du village.

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Située dans la partie méridionale du territoire de l'Ardèche, au sein de la communauté de communes Ardèche Rhône Coiron, entre Aubenas et Montélimar, la commune, à l'aspect fortement rural, abrite des vestiges de la ville romaine ainsi qu'un petit bourg médiéval.

    Communes limitrophes

    Carte de la commune.

    Hydrographie

    La ville est traversée par l'Escoutay, une petite rivière qui rejoint la rive droite du Rhône à Viviers.

    Voies de communication

    Le territoire communal est situé à la jonction de la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à la RN 7 et l'A7, à Montélimar et de l'ancien route nationale 107 devenue RD 107 et qui relie Florac à Nîmes.

    Urbanisme

    Typologie

    Alba-la-Romaine est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune d'Alba-la-Romaine est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[8].

    Terminologie des zones sismiques[9]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3SismicitĂ© modĂ©rĂ©eaccĂ©lĂ©ration = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Carte d'un commerçant indiquant qu'il habite Aps.

    Historique des dénominations

    À l'époque romaine, la ville, capitale des Helviens, se nomme Alba Helviorum ; le nom évolue en Alpibus (ablatif pluriel de Alps) en latin vulgaire pour devenir Aps au Moyen Âge (perte du l).

    Le nom historique d'Alba lui est restitué en 1904. La dénomination actuelle d'Alba-la-Romaine a été officialisée par décret du (publié au Journal officiel le ) et a pris effet le .

    Étymologie

    Alba est un nom d'origine préceltique[10] apparenté à *Alp-[11] et désignant une colline, place forte ou ville[10]. Cette racine se retrouve dans différents noms de lieux ou de rivières comme : Albanie, Albi, Albion, L'Albenc, Alba> Aube, Aubenas[11]… Ce nom désigne généralement un lieu placé soit sur une montagne, soit au pied des montagnes, ce qui pourrait être le cas pour « Alba des Helviens »[12]. Mais la ville actuelle peut aussi avoir tiré son nom d'un oppidum voisin, probable sur le plateau de Chaulène.

    Histoire

    Antiquité

    La cité d'Alba-la-Romaine fut fondée sous l'Empire romain comme le pont sur l'Escoutay qui date du IIIe siècle. Elle portait alors le nom de « Alba Helviorum ».
    Elle fut la capitale des Helviens, dont le territoire l'Helvie correspond au sud du département de l'Ardèche, et fut siège épiscopal dans le courant du IVe siècle. Le nom d'Alba n'a pourtant pas l'origine latine qu'on pourrait croire (alba signifiant « la blanche » en latin)[13] ; son origine est plus ancienne[14] - [15].

    Contre le mur du cimetière juif dans le quartier Nord de Bonn (Allemagne) se trouve un relief de la pierre tombale du premier habitant de Bonn nommément connu, un légionnaire romain venu en 35 apr. J.-C. de Alba Helviorium (aujourd’hui Alba-la-Romaine). L’inscription tombale, traduite du latin, signifie : « Ici repose Publius Clodius, fils de Plubius, de la tribu Voltinia, né à Alba, soldat de la 1re légion, 48 ans, décédé après 25 ans de service. »[16].

    Moyen Ă‚ge

    Le nom des évêques d'Alba nous est connu grâce à un document rédigé en 950 par l'évêque de Viviers Thomas II : la "Charta Vetus" : il s'agit de Januarius, Septimius, Maspicianus, Melanus et Auxonius. L'existence d'un évêque Avolus relève des traditions populaires (Yves Esquieu). On attribua par erreur aux Vandales et à leur chef Chrocus la destruction d'Alba Helvorium au Ve siècle.
    L'évêque Avolus est mis à mort, son successeur l'évêque Auxionus s'établit au bourg fortifié de Viviers qui donnera au diocèse son nom de Vivarais. Yves Esquieu[17] donne une date de transfert autour de 475, ce transfert aurait donc été plutôt le fait de Promotus, un successeur de l'évêque Auxonius.

    Du Moyen Âge jusqu'en 1904, elle porta le nom d'Aps (famille de propriétaires locaux).

    PĂ©riode contemporaine

    En 1829-1820, des instructions données par le préfet permirent de recenser les antiquités du territoire de la commune d'Aps[18].Cette mission fut confié à Honoré Flaugergues. Albin Mazon et Jos Jullien attachèrent aussi leur nom aux fouilles de ces lieux.

    La dénomination actuelle a été officialisée par décret du (publié au Journal officiel le ), et a pris effet le . La dénomination précédente était Alba.

    HĂ©raldique

    Blason de Alba-la-Romaine Blason
    • D'argent Ă  la tour d'azur.
    • De gueules Ă  la croix d'argent.
    DĂ©tails
    Deux écus accolés.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 1874 Simon Rieu
    1874 1875 Henri PĂ©legrin
    1875
    1876 Simon Rieu

    (décès)
    Camille Rieu Républicain Propriétaire
    Ludovic Rieu Propriétaire
    Ferdinand Laulagnet Cultivateur
    Jules Rieu Républicain Propriétaire
    Conseiller d'arrondissement
    1914 Émile Pélegrin Libéral Employé au chemin de fer à Viviers
    1914 Alphonse Vernet Libéral

    (décès)
    Jules Rieu Radical-socialiste Propriétaire
    Ancien conseiller d'arrondissement
    1944 Franck Delarbre Radical-socialiste Archéologue
    1944 Louis Chaussignand PCF Président du Comité de Libération
    Camille Rieu MRP Agriculteur
    2000
    (démission)
    Rolland Berneau DVD Ingénieur
    Président du Sie-Fay
    2000 Pierre Maurin DVG Retraité Basaltine
    André Volle UMP puis LR Retraité transport
    En cours
    (au [19])
    Pierre Laulagnet DVG Retraité

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Albains[20].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

    En 2020, la commune comptait 1 489 habitants[Note 2], en augmentation de 5,68 % par rapport Ă  2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8268339051 0171 1521 6131 4381 5631 578
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5381 6071 5921 5781 6201 4911 5101 5091 404
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2641 2181 1579109431 003948787732
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7868718658249901 1351 3381 3991 428
    2020 - - - - - - - -
    1 489--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 694 hommes pour 758 femmes, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    0,0
    9,2
    75-89 ans
    11,2
    17,4
    60-74 ans
    16,9
    24,9
    45-59 ans
    23,1
    15,6
    30-44 ans
    17,4
    13,1
    15-29 ans
    10,7
    18,6
    0-14 ans
    18,6
    Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,4
    8,6
    75-89 ans
    11,2
    20,1
    60-74 ans
    20,3
    21,7
    45-59 ans
    20,7
    16,9
    30-44 ans
    16,5
    14,4
    15-29 ans
    13
    17,4
    0-14 ans
    15,8

    Festivités et évènements

    • Festival du cirque chaque Ă©tĂ© depuis 2009 en juillet organisĂ© par « la Cascade », pĂ´le national des arts du cirque http://www.lefestivaldalba.org.
    • En 1979, la commune est le lieu du tournage de la sĂ©rie TV Kick, Raoul, la moto, les jeunes et les autres.
    • Vendredi : un car de la SNCF se renverse faisant un mort et cinq blessĂ©s dont un grièvement.
    • Le , la DrĂ´mArdTek Family s'y produit lors de son premier Ă©vĂ©nement appelĂ© « PâtĂ©BassParty ».

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Internet

    En 2014, la commune d'Alba-la-Romaine a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[27].

    Presse Ă©crite

    La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

    Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
    Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.

    Économie

    Production agricole : vin.

    « À Alba Helvienne de la province de Narbonnaise, a été inventée une vigne perdant sa fleur en un jour et pour cela très robuste. On l'appelle Carbunica et maintenant toute la province la plante ».

    Ainsi s'exprimait Pline l'Ancien en 65 de notre ère, à propos vraisemblablement de raisins de table, mais ce texte atteste la présence de la vigne en Helvie à cette époque.

    Le terroir — Le vignoble est cultivé sur le versant sud du Coiron, les coteaux du mont Juliau et les rives de l'Escoutay. Sur le territoire de la Cave coopérative d'Alba, un travail de cartographie a permis d'identifier différents terroirs dont « la gravette », éboulis de pierres calcaires et du basalte, terres noires d'origine volcanique. D'un climat méditerranéen, le vignoble bénéficie d'un fort ensoleillement garanti par la fraîcheur du mistral.

    La vigne - Les blancs sont composĂ©s de chardonnay, viognier, sauvignon, grenache. Les rouges de pinot, syrah, grenache noir, merlot, cabernet sauvignon. La rĂ©colte de ces diffĂ©rents cĂ©pages s'Ă©chelonne sur 4 Ă  5 semaines, de la fin aoĂ»t Ă  dĂ©but octobre. Les vignerons sont engagĂ©s dans une dĂ©marche de production raisonnĂ©e, respectueuse de l'environnement.

    Les mercredis de juillet août à 16 h 30 une visite guidée « sous les vignes une ville antique » allie viticulture moderne et antique sous la direction de Sébastien JAILLET (responsable caveau) et les guides mandatés par le Conseil général à qui appartient le site.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.

    L'antique cité, capitale du peuple des Helviens s'étendait sur 30 hectares. Elle comprend un centre monumental, parure monumentale obligatoire de toute capitale gallo-romaine dans le système administratif et politique de l'Empire romain. Ce centre monumental est composé d'un forum, encore enfoui sous les vignes, d'une basilique, de deux temples, d'une curie, un petit sénat local, et de deux bâtiments énigmatiques de par leur architecture qui ne laisse aucun indice tangible quant à leur fonction. Une hypothèse existe néanmoins : il pourrait s'agit de bâtiments dédiés aux corporations, que l'on sait riches et puissantes à Alba. Un marché couvert (macellum) termine la parure de ce centre monumental.

    Un peu plus loin dans les vignes, le sanctuaire de Bagnols abrite trois temples : un fanum, temple gallo-romain, un temple sur podium et le temple dĂ©diĂ© au culte de l'empereur romain. Une magnifique statue d'un empereur non identifiĂ© y a Ă©tĂ© retrouvĂ©e. Il s'agit d'un buste sculptĂ© dans du marbre blanc du PentĂ©lique, pesant près de 600 kilos et laissant augurer une statue massive de 2,50 mètres de haut. La tĂŞte manque mais pouvait ĂŞtre Ă  l'effigie d'un des grands empereurs, Hadrien ou Trajan. Sur l'Ă©paule gauche, un manteau frangĂ© marque la dignitĂ© militaire du personnage. Jambes flĂ©chies, cet empereur dĂ©ifiĂ© est donc reprĂ©sentĂ© dans un corps nu, symbole de la perfection physique et de la force du hĂ©ros ; il devait probablement tenir un glaive Ă  la main et poser le bras levĂ©[28].

    Enfin, le théâtre. Il s'agit du bâtiment public le mieux conservé sur le site. Lieu de divertissement et de sociabilité par excellence, il a permis également la cohésion de la cité dans le cadre de l'empire. Les gradins (la cavea) permettaient un tri social de la population qui venait dans son intégralité assister aux spectacles présentés. Le mur de scène, autrefois magnifique, surplombe une scène aujourd'hui disparue et qui a la particularité d'avoir été construite sur un ruisseau canalisé, le ruisseau du Massacre. Derrière le mur de scène, se devine une cour rectangulaire, qui donnait lieu à des cérémonies religieuses.

    • Le château vu depuis la rivière.
      Le château vu depuis la rivière.
    • L'Ă©glise Saint-AndrĂ© et la mairie au fond.
      L'église Saint-André et la mairie au fond.
    • La roche d'origine volcanique.
      La roche d'origine volcanique.

    Personnalités liées à la commune

    Le , le peintre André Lhote avait publié dans le journal Combat un article qui décrit « les rues caillouteuses d'Alba, ses murs en damiers irréguliers, où alternent au petit bonheur les pierres noires et blanches, ce qui donne cette matière admirable, un peu austère, que l'on retrouve tout au long des routes ardéchoises. Les maisons abandonnées y ont encore leur toit, ce qui est miraculeux (…). Voici donc un village qui souhaite impatiemment sa résurrection. Quel est l'artiste, l'intellectuel possédant quelque fond de tiroir, une ou deux dizaines de billets excédentaires qui reculera devant l'œuvre à accomplir : sauver une belle maison ancienne, miraculeusement rescapée de la guerre et du mépris universel, s'assurer de surcroît de nobles vacances en une contrée où fourmillent les plus capricieuses combinaisons d'éléments naturels ? ».

    À partir de 1949, de nombreux artistes français ou étrangers et personnalités s'installent et reconstruisent des maisons d'Alba-la-Romaine, notamment Jean Bertholle, Jean Le Moal, Jeanne Besnard-Fortin, Étienne Hajdu, Eudaldo, Stanley Hayter, Helen Philipps, Honorio García Condoy, Laszlo Szabo, Alejandro Obregón, Ginés Parra, José Palmeiro, Theodore Appleby, Hope Manchester, Roger Weiss, Pat Sanderson White, Roland de Laforcade, Thomas Nix, Kees Van Willigen, Berndt Helleberg, Elisabeth Guggenheim, Alice Braun, François Vercken.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • GrĂ©goire Ayala, « Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre cuite », revue archĂ©ologique de Narbonnaise, 23, 1990, p. 153-212 Lire en ligne.
    • AbbĂ© Pierre Arnaud, Armorial du château d’Alba, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1974
    • AbbĂ© Constant, La ruine d'Albe : Ă©claircissements sur les origines de l'Ă©glise de Viviers, Nice, Imprimerie et Librairie du patronage Saint Pierre,
    • JoĂ«lle Dupraz, Christel Fraisse, « Commune 005 - Alba-la-Romaine », Carte archĂ©ologique de la Gaule, 2001, p. 97-194 (ISBN 2-87754-069-3)
    • Yves Esquieu, Les anciennes Ă©glises d'Alba, IB. 3 rue Rècamier - Lyon Ve, 1970.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
    9. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6).
    11. Éric Vial, Les noms de villes et de villages, 1983, Belin, (ISBN 2-7011-0476-9).
    12. Vivarais Ardèche. - Encyclopédies régionales - Éditions Bonneton (Paris) - 1991 (ISBN 2-86253-107-3) p. 17
    13. La racine alb-, bien qu'ancienne, reste vivace à l'époque celtique puis romaine (avec des sens spécialisés) ; cela explique que certains la présentent comme gauloise : (cf. albios, en correspondance avec le mot gallois elffyd < *albiįos 'monde', avec une spécialisation sémantique dans la sphère religieuse ou mythologique : albios désignerait le 'monde lumineux, monde d'en-haut') ; cette racine se retrouve dans différents noms de personnes (exemple : Albio-rix 'Roi du Monde'), de lieux et de rivières, par exemple : Alba (> Aube), Albion (voir aussi Alba) ; d'après Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, coll. « Hespérides », , 3e éd. (1re éd. 2001), 440 p. (ISBN 2877723690), article albos, albios, albanos.
    14. Alba-la-Romaine sur l'Encyclopédie Larousse
    15. Dupraz, Joëlle, « La ville antique d’Alba-la-Romaine », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia, ministère de la Culture,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le ).
    16. Voir en image CIL 13, 08056. Cf. G. Bauchhenss, Militärische Grabdenkmäler. Germania Inferior. Bonn und Umgebung, CSIR Deutschland III.1 (Bonn 1978), 2 ; Klaus Polak et Nadine Martin, Bonn, CityGuide, 2e éd., p. 155, Reise Know-How Verlag 2010, Bielefeld (Allemagne) (ISBN 978-3-8317-1983-9)
    17. Yves Esquieu, La cathédrale Saint-Vincent de Viviers, p. 317-331, dans Congrès archéologique de France. 150e session. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995
    18. http://www.persee.fr/renderPage/crai_0065-0536_1964_num_108_2_11782/crai_0065-0536_1964_num_108_2_T1_0404_0000_710.jpg
    19. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    20. « Services publics Alba-la-Romaine », sur habitants.fr (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Alba-la-Romaine (07005) », (consulté le ).
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
    27. « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
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