Alain Jean-Marie
Alain Jean-Marie est un pianiste de jazz français né le à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
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Accompagnateur réputé, il est l'un des plus importants pianistes de jazz français et francophone[1] - [2], et considéré comme l'une des légendes du jazz[3].
Biographie
Jeunesse
Alain Jean-Marie nait le à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, d'un père martiniquais et une mère guadeloupéenne[3].
Il prend quelques cours de piano chez une voisine à 8 ans[4] - [2]. Il arrête vite, et se considère comme autodidacte[5]. Il découvre le bebop à la radio, et commence à jouer du jazz[6] - [7]. Il rencontre Robert Mavounzy et Edouard Mariépin quand il a autour de 12 ans[3]. Le premier disque qu'il achète est un album de Benny Goodman avec Teddy Wilson ; il écoute également Miles Davis, John Coltrane, Sonny Rollins, le Modern Jazz Quartet[3]…
Début de carrière
Il commence sa carrière de pianiste dans les bals de Guadeloupe, où il joue toute la nuit et apprend l'endurance[2]. Il se cache derrière son piano pour que son père ne le voie pas[1]. Il joue notamment dans l'orchestre de Robert Mavounzy[5] et avec le clarinettiste et saxophoniste Edouard Mariépin dès ses 15 ans[3].
À Montréal
Il s'installe à Montréal de 1967 à 1970, invité pour jouer dans le cadre de l'exposition « Terre des Hommes »[7]. Il y rencontre de nombreux musiciens américains, sa musique s'oriente alors plus franchement vers le jazz[3]. Avec le bassiste Winston Berkley et le batteur Jean-Claude Montredon, il monte le groupe de fusion Liquid Rock :« c'était le résultat de la culture hippie. Nous avons décidé de vivre ça, mais à l'antillaise »[7].
En 1969-1970, il revient aux Antilles[5]. À cette période, il rencontre le disquaire et producteur Henri Debs, qui produira nombre de disques enregistrés par Alain jean-Marie[3]. En 1979, il enregistre Piano Biguine, mêlant jazz et biguine[3]. Jusqu'en 1973, il joue en trio avec le bassiste Weston Berkley et le batteur Jean-Claude Montredon[5].
À Paris
Il s'installe à Paris en 1973, mais peine à faire jouer son groupe, rebaptisé Liquid Rock Stone. En 1973, il fait partie de l'orchestre de La Cigale, où se produisaient des musiciens guadeloupéens[3] - [2]. À la fermeture de La Cigale en 1975, il joue dans les clubs de jazz, dont l'Opportun, où il accompagne de très nombreux musiciens : Bill Coleman, Harry Edison, Clark Terry, Eddie Davis, Barney Wilen, James Moody, Sonny Stitt, Kai Winding, Archie Shepp, Max Roach, Charles Tolliver, Christian Escoudé[5] - [2]…
En 1979, il reçoit le Prix Django-Reinhardt[5]. Il joue en trio avec Gus Nemeth et Al Levitt et en duo avec Niels-Henning Ørsted Pedersen[8].
En 1986 et 1987, il est le directeur musical du spectacle de Dee Dee Bridgewater Lady Day, un spectacle en hommage à Billie Holiday[8] - [3].
Il joue régulièrement avec le saxophoniste Barney Wilen, à commencer par La Note Bleue, la bande-son d'une bande dessinée de Loustal[9]
En 1990, il enregistre The World is Falling Down avec Abbey Lincoln avec Jackie McLean, Billy Higgins et Charlie Haden[8].
En 1992, alors qu'il ne joue plus de musique antillaise, des jeunes Guadeloupéens lui demandent de faire un disque de biguine (Biguine Reflexions), oubliée depuis l'arrivée du zouk[3]. C'est le début d'une série de disques, dont le dernier opus Tropical Blues paraît en 2013[9].
En 1999, il joue en duo avec son épouse la chanteuse Morena Fattorini[10], avec qui il navigue entre musique baroque, opéra, lied allemand, jazz, improvisation, polyrythmies afro-américaines et caribéennes[9]… De 2008 à 2011, les deux musiciens sont en résidence au Théâtre de la Vieille-Grille à Paris. En 2010 paraît le disque Abandon à la Nuit, témoignage de leur aventure, sur lequel ils ont invité le violoncelliste Vincent Ségal et les percussionnistes Xavier Desandre Navarre et Roger Raspail[9].
En 2002, il enregistre Intersection, aux côtés de Boulou et Elios Ferré. Alain Jean-Marie accompagnera les guitaristes sur six disques[3].
En 2004 paraît son premier album en piano solo That's What…, qui, selon lui, « a été assassiné par toute la critique »[3]. La même année il enregistre un duo avec le pianiste Michel Graillier, Oiseaux de nuit. Un deuxième disque suivra l'année suivante, Portrait in Black and White[7].
En 2009 paraît Gwadarama, disque en hommage à la musique guadeloupéenne. Il y joue des styles qu'il a rarement joués, comme le gwoka ou le zouk[9].
En 2018, il enregistre en solo et en duo avec sur l'album collectif At Barloyd's[6].
Tropical Jazz Trio, enregistré en compagnie de Patrice Caratini et Roger Raspail, paraît en 2019[11]. On y entend des compositions originales, et des morceaux de Duke Ellington (Fleurette africaine), Horace Silver (Senor Blues, The Cape Verdean Blues) ou Serge Gainsbourg (Couleur Café)[12]. L'album est « Coup de cœur Jazz et Blues » de l'Académie Charles-Cros[13]
En 2021, une Victoire d'honneur lui est remise par Archie Shepp lors des Victoires du jazz[2] - [14].
Style
Alain Jean-Marie aborde en jazzman la biguine et la musique antillaise[3]. Il commence à arranger en jazz des thèmes d'Al Lirvat et Robert Mavounzy, puis, dans la série Biguine Reflexions, compose dans le style de fusion biguine et jazz[3]. Sa musique s'oriente plus vers le jazz à son retour de Montréal, à la fin des années 1960[3]. Mais pour lui, les deux styles sont cousins : « Robert Mavounzy et Al Lirvat étaient de grands musiciens de biguine, mais aussi de grands jazzmen. D'ailleurs, les musiciens de La Nouvelle-Orléans qu'on appelait les créoles ont des phrasés qui rappellent les clarinettistes antillais. Il y a des liens naturels entre nous »[7].
Alain Jean-Marie a un « toucher délicat et un art du phrasé riche. La ligne mélodique semble s'agréger par blocs, en évolution sur des déplacements de sens subtils d'une séquence à l'autre »[8] ; « le toucher, l'élégance, l'émotion à fleur de peau mais sans jamais s'étaler, un sens du rythme implacable sans jamais être lourd »[15].
Musicien autodidacte, il n'a appris à lire la musique qu'à 73 ans[1].
Distinctions
Prix
- 1979 : Prix Django-Reinhardt
- 2000 : reçoit le Prix Boris-Vian de l'Académie du jazz pour Afterblue[4]
- 2000 : Djangodor du « Meilleur musicien français de jazz »[4]
- 2019 : Coup de cœur Jazz et Blues 2019 de l'Académie Charles-Cros pour Tropical Jazz Trio, avec Patrice Caratini et Roger Raspail[13]
- 2020 : Prix du disque français pour Interplay, avec Diego Imbert[16]
- 2021 : Victoire d'honneur, remise par Archie Shepp[2] - [14]
Décorations
Discographie
En tant que leader
- Série Biguine Reflexions[15]
- 1992 : Biguine Reflexions, avec Éric Vinceno et Serge Marne (Karac)
- 1996 : Biguine Reflexions II (Déclic Communication)
- 1998 : Sérénades (Déclic Communication)
- 2000 : Biguine Reflexions, Délirio (Universal Music France)
- 2000 : Lazy Afternoon (Shaï)
- 2013 : Tropical Blues (EmArcy)
- Autres albums
- 1969 : Piano Biguines (Disques Debs)
- 1980 : Grand Prix Django Reinhardt 79 (Disques Debs)
- 1981 : African Roots in Music avec Ramadolf & Edja Kungali - Jazz Unité 101 (Disques Futura et Marge)
- 1986 : La Note Bleue avec Barney Wilen
- 1998 : Films (Solo Piano) (RCA Victor)
- 1999 : Afterblue, piano solo (Shaï)
- 2004 : That's What, piano solo (Elabeth)
- 2009 : Gwadarama[10]
- 2018 : At Barloyd's (Jazz&people)
- 2019 : Pensativa (Let My Music Grow)
- 2023 : Creole promenade (Paradis Improvisé)
En tant que coleader
- Avec Barney Wilen
- 1992 : Dream Time (Deux Z)
- 2020 : Montreal Duets (Elemental Music)
- Avec Michel Graillier
- 2004 : Oiseaux de nuit (Le Chant du monde)
- 2005 : Portrait in Black and White (EmArcy)
- Avec André Condouant
- 1997 : Clean & Class (Karac)
- 2004 : Friends Meeting, avec André Condouant (Disques Debs)
- Autres collaborations
- 1969 : Jazz Poésie À L'I.M.E. - Vol. 1, avec Bib Monville, Fred Cécé, Winston Berkeley, Jojo Grocravla, Georges Pastel (I.M.E., Institut Martiniquais d'Études)
- 1969 : Insensatez/Travail Raide, Le Trio Bravo avec René Nan et Wynston Berkley (Disques Debs)
- 1987 : Latin Alley, avec Niels-Henning Ørsted Pedersen (IDA Records/OMD)
- 1999 : Isn't It Romantic?, avec Bob Garcia et Riccardo Del Fra
- 2006 : You, avec Nicolas Dary (Djaz Records)
- 2010 : Abandon à la Nuit, avec Morena Fattorini (Let My Music Grow)
- 2011 : Chofé Biguine La, avec Patrice Caratini Jazz Ensemble (EmArcy/Universal Music)
- 2015 : The Peacocks, avec François Ripoche (Black And Blue)
- 2019 : Tropical Jazz Trio, avec Patrice Caratini et Roger Raspail (French Paradox)[12]
- 2020 : Interplay (The Music Of Bill Evans), avec Diego Imbert (Trebim Music)
- 2022 : Time for a Cry, avec Annick Tangorra
En tant que sideman
- Avec Al Lirvat
- 1975 : Later, Al Lirvat et son orchestre de la Cigale (Disques Debs)
- 1994 : Hommage à Al Lirvat (Disques Debs)
- 2002 : Wabap (Créon Music)
- Avec François Guin & The Four Bones
- 1978 : François Guin and the Four Bones (Black and Blue)
- 1981 : House Of Jazz Vol. 14, Cat Anderson/François Guin & the Four Bones (Barclay/Blue Star)
- 1994 : Haneda (Black and Blue)
- Avec Barney Wilen
- 1987 : La Note Bleue (IDA Records)
- 1989 : Wild Dogs of the Ruwenzori (IDA Records)
- 1993 : Essential Ballads (Alfa Jazz)
- 1995 : Passione (Venus Records)
- 2004 : Dreamtime (Nocturne)
- Avec Clémentine
- 1992 : Sings Ben Sidran (Orange Blue)
- 2005 : Avec (EMI/Orange Blue)
- Avec François Théberge
- 1997 : Asteur (Lazer Production)
- 2003 : Elenar (EEffendi Records)
- Avec Caratini Jazz Ensemble
- 2000 : Darling Nellie Gray (Variations sur la musique de Louis Armstrong) (Label Bleu)
- 2002 : Anything Goes - Les Chansons de Cole Porter (Le Chant du monde)
- 2003 : From The Ground (Le Chant du monde)
- 2014 : Body & Soul (L'autre Distribution)
- 2002 : Intersection (La Lichère)
- 2003 : The Rainbow of Life (Bee Jazz)
- 2004 : Shades of a Dream (Bee Jazz)
- 2005 : Parisian Passion (Bee Jazz)
- 2007 : Live in Montpellier (Le Chant du monde)
- 2008 : Brothers To Brothers (Plus Loin Music)
- Avec David Sauzay
- 2007 : Real Blue (Black and Blue)
- 2011 : Open Highway (Black and Blue)
- 2017 : Playing With (Black And Blue)
- Autres collaborations
- 1968 : Geno Exilie, Pomme Tê Et Dachinne (Disques Debs)
- 1968 : Henri Debs et son combo, Un Samedi Soir au Boukarou Vol.1 (Disques Debs)
- 1969 : Mano Cesaire, Et la formation Malavoi (Célini Disques)
- 1972 : Paul Blamar, Mélancolie (Disques Debs)
- 1976 : The Hal Singer Jazz Quartet, Soweto to Harlem (The Sun)
- 1977 : Jean-Pierre Debarbat & Dolphin Orchestra, Prologue (RCA Victor)
- 1977 : Kippie Moketsi et Hal Singer, Blue Stompin' (The Sun)
- 1979 : Émilien Antile, Mr Sax (Disques Debs)
- 1979 : Eddie « Lockjaw » Davis/Harry « Sweets » Edison Quintet, Sweets & Jaws (Vogue)
- 1980 : Gérard Badini Swing Machine, French Cooking (Vogue)
- 1981 : Louis Xavier, Ladja (Adda)
- 1981 : Edja Kungali, Presents Ramadolf (Jazz Unité)
- 1982 : Fabriano Fuzion, Cosmik Sindika (Safran)
- 1982 : André Condouant, André Condouant (Disques Debs)
- 1982 : Emmanuel Toussaint, Emmanuel Toussaint (Antilles Musique Diffusion)
- 1983 : Kassav', Kassav n° 5 (LM Production)
- 1983 : Jacques Vidal/Frédéric Sylvestre, Hommages… (Polydor)
- 1983 : Michel Roques, Pipault (Chorus)
- 1983 : Richard Raux Quartet, Feel Good at Last (Free Lance)
- 1985 : François Biensan, Quelle différence y a-t-il entre une trompette… (Écorce)
- 1985 : Gertrude Seinin, Gertrude Seinin (GD Production)
- 1985 : Carol Escoffier, Kumkwaya
- 1986 : Itaru Oki, Itaru Oki From Paris (Paddle Wheel)
- 1987 : Pierre Blanchard, Music For String Quartet, Jazz Trio and Lee Konitz (Sunnyside)
- 1989 : Manda Djinn, You Go to my Head (Nocturne)
- 1989 : Al & Stella Levitt Quartet, Dearly Beloved (Maracatu)
- 1990 : Abbey Lincoln, The World is Falling Down (Verve)
- 1990 : Charles Tolliver, Live in Berlin at the Quasimodo Vol. 1 (Strata-East/Bellaphon)
- 1991 : Turk Mauro, Jazz Party (Bloomdido)
- 1991 : Henri Texier Trio, The Scene is Clean (Label Bleu)
- 1991 : Christian Escoudé with Strings, Plays Django Reinhardt (EmArcy)
- 1991 : Tony Petrucciani, Nuages (Anaïs Records)
- 1992 : Pierre-Yves Sorin Sextet, Parfums de Contrebasse (Djaz Records)
- 1992 : Buddy DeFranco, Five Notes of Blues (Musidisc)
- 1992 : Charles Tolliver, Live in Berlin at the Quasimodo Vol. 2 (Strata-East/Bellaphon)
- 1993 : Gilles Clement Quartet, Wes Side Stories (Musidisc)
- 1994 : Claude Vamur, Héritage Pou… (Déclic Communication)
- 1995 : Teddy Edwards Quartet, La Villa (Live in Paris) (Verve/Gitanes Jazz)
- 1996 : Ralph Thamar, Embarquement Créole (Arcade)
- 1996 : Jeri Brown, April in Paris (Justin Time)
- 1996 : Gildas Scouarnec, Gildas Scouarnec Quintet (ADJB)
- 1997 : Henri Dikongué, C'est la vie (Tinder Records)
- 1997 : Cesária Évora, Cabo Verde (RCA)
- 1997 : Teca Calazans, Firoliu
- 1997 : Roger Raspail, Fanny's Dream (Blue Marge)
- 1998 : Luigi Trussardi, L'Amour dans l'âme (Elabeth)
- 1999 : Tissendier Septet, French Pianists - Ellington Mood (Frémeaux & Associés)
- 1999 : Jacob Desvarieux, Euphrasine's Blues (Sonodisc)
- 2000 : Graeme Allwright & the Glenn Ferris Quartet, Tant de Joies (EPM Musique)
- 2001 : Tony Chasseur, Diamant des Îles (JPS Production)
- 2001 : Jocelyn Ménard Jazz Quartet, Men Art Works (Effendi Records)
- 2002 : Michel Zenino, Dérive Gauche (Ex-Tension Records)
- 2002 : Gérard Curbillon, My One & Only Love (EmArcy/Universal)
- 2003 : Jocelyne Béroard, Madousinay (Omagatoki)
- 2003 : Hildegarde Wanzlawe, No Detour Ahead (Rasta Populos Records)
- 2003 : Pierre-Yves Sorin et Benny Golson, Live in Paris au Duc Des Lombards (Djaz)
- 2004 : Swanha Desvarieux, On Dot Jan! (Kolimel)
- 2004 : Xavier Richardeau, Everlastin' Waltz (Taxi Records)
- 2005 : Didier Conchon, Freebop (Djaz Records)
- 2005 : Sara Lazarus, Give Me the Simple Life (Dreyfus Jazz)
- 2005 : Thierry Fanfant, Intimes (Bonsaï Music)
- 2006 : Laurence Allison, Secrets (Label Ames)
- 2006 : Franck Nicolas, Jazz Ka Philosophy (Label Jazz Ka)
- 2006 : Gilles Naturel, Belleville (Cristal Records)
- 2007 : Ted Curson, In Paris - Live at the Sunside (Blue Marge)
- 2007 : Nathalie Soles, Deeper (Milan)
- 2008 : Michel Mado, Dédicace (MadoSiwo)
- 2009 : Moritz Peter Quartet, You (TCB Records)
- 2010 : Birgitte Lyregaard, Blue Anemone (Challenge Records)
- 2011 : Franck Nicolas, Jazz Ka Philosophy 3 - Kokiyaj (Emanaprod)
- 2013 : Nicolas Rageau, La Complainte de la Tour Eiffel (101 Paris)
- 2013 : Mourad Benhammou, Mourad Benhammou & the jazzworkers Smarset (Sound of Jazz) (Black And Blue)
- 2014 : Mizikopéyi, Jazz Créole (T.C. In Productions)
- 2014 : Hugo Lippi Trio, Up Through The Years (Black And Blue)
- 2014 : Annick Tangorra, Springtime (Frémeaux & Associés)
- 2015 : Philomène Irawaddy, Cinderella's Notice (Label Ouest)
- 2016 : Jean-Claude Montredon, Diamant H20 (QMix)
- 2017 : Roger Raspail, Dalva (Heavenly Sweetness-
- 2017 : Sophie Alour, Time For Love (Music From Source)
- 2018 : Gildas Scouarnec Quintet, Live at Radio France (Fresh Sound Records)
- 2018 : Mizikopéyi, Créole Big Band (Aztec Musique)
- 2018 : Émilie Calme, Flûte Poésie (Continuo Jazz)
- 2021 : Nicholas Thomas 4 Plays the Music of Hank Jones (Fresh Sound Records)
Partition
- Jean-Claude Gaspaldy et Hiroshi Murayama, Alain Jean-Marie : Piano Biguine-Jazz, vol. 1, Jean-Claude Gaspaldy,
Références
- Merckx 2018.
- Cécile Baquey, « Alain Jean-Marie : "Le jazz, c'est une maladie bien agréable dont on ne guérit pas" #MaParole », sur La Première, (consulté le ).
- Mathieu Perez, « Alain Jean-Marie Begin the Biguine », Jazz Hot, no 681, (lire en ligne, consulté le )
- « Alain Jean-Marie », sur jazzradio.fr (consulté le ).
- Daverat 1994, p. 612.
- « Spéciale "At Barloyd's Piano Solos" (1/2, avec Laurent Courthaliac, Fred Nardin et Alain Jean-Marie) », Club Jazzafip, sur FIP, (consulté le ).
- Denis 2008.
- Daverat 1994, p. 613.
- « Biographie d'Alain Jean-Marie », sur France Musique (consulté le ).
- Guillaume Lagrée, « Alain Jean Marie " Gwadarama " », sur lejarsjasejazz.over-blog.com, (consulté le ).
- Guillaume Lagrée, « Album de l'année 2019: Tropical Jazz Trio », sur lejarsjasejazz.over-blog.com, (consulté le )..
- Guillaume Lagrée, « Tropical Jazz Trio. L'Album », sur lejarsjasejazz.over-blog.com, (consulté le ).
- « Coup de coeur Jazz et Blues 2019 », sur Académie Charles-Cros (consulté le ).
- Yasmina Yacou, « Le pianiste guadeloupéen Alain Jean-Marie honoré aux Victoires du Jazz 2021 », sur La Première, (consulté le ).
- Guillaume Lagrée, « " The Complete Biguine Reflections " Alain Jean-Marie », sur lejarsjasejazz.over-blog.com, (consulté le ).
- Annie Yanbekian, « Académie du Jazz : la saxophoniste Sophie Alour reine du palmarès 2020 avec le prestigieux prix Django Reinhardt », sur France Info, (consulté le ).
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- P-H. Schol et Ch. Danquin, « Alain Jean-Marie sur partition », sur La Première, (consulté le ).
- « Piano Biguine-Jazz, transcription des compositions d’Alain Jean-Marie par Jean-Claude Gaspaldy et Hiroshi Murayama », sur bananierbleu.fr (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Xavier Daverat, « Alain Jean-Marie », dans Philippe Carles, André Clergeat, Jean-Louis Comolli (dir.), Dictionnaire du jazz, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1 390 (ISBN 2-221-07822-5), p. 612-613.
- Jacques Denis, « Alain Jean-Marie, le pianiste », Jazzman, no 146, (lire en ligne).
- Ingrid Merckx, « Une légende très discrète », Politis, (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) AllMusic
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) Songkick
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- (en) IMDb
- Ressource relative au spectacle :
- Page sur le site Le Bananier bleu