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9e division d'infanterie (Empire allemand)

La 9e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe aux guerres des Duchés et austro-prussienne. Elle participe ensuite à la guerre franco-allemande de 1870 et puis à la Première Guerre mondiale. Au cours de ce conflit, elle fait initialement partie du 5e corps d'armée (de) au sein de la 5e armée allemande et combat durant la totalité du conflit sur le front de l'Ouest en Lorraine et sur l'Aisne. La 9e division participe aux combats aux Éparges, dans la bataille de Verdun puis aux différentes batailles sur le Chemin des Dames. Elle participe ensuite aux combats offensifs de l'armée allemande au printemps 1918 dans la Somme puis sur l'Aisne puis aux différentes phases défensives de l'été et l'automne 1918. À la fin du conflit, la division est de retour en Allemagne puis dissoute au cours de l'année 1919.

Guerre austro-prussienne de 1866

Composition

37e régiment de fusiliers, Oberst Ferdinand von Below
58e régiment d'infanterie (pl), Oberst Bruno von François
  • 18e brigade d'infanterie : Generalmajor Adolf von Horn (de)
7e régiment de grenadiers, Oberst William von Voigts-Rhetz

Guerre franco-allemande de 1870

Composition

  • 17e brigade d'infanterie
58e régiment d'infanterie
59e régiment d'infanterie
  • 18e brigade d'infanterie
7e régiment de grenadiers du Roi
47e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale

Temps de paix, début 1914

  • 17e brigade d'infanterie (Glogau)
19e régiment d'infanterie (de) (Görlitz), (Lubań)
58e régiment d'infanterie (pl) (Glogau), (Wschowa)
7e régiment de grenadiers (Liegnitz)
154e régiment d'infanterie (de) (Jauer), (Striegau)
  • 9e brigade de cavalerie (Glogau)
4e régiment de dragons (Lubin)
10e régiment d'uhlans (pl)(Züllichau)
  • 9e brigade d'artillerie de campagne
5e régiment d'artillerie de campagne
41e régiment d'artillerie de campagne

Composition Ă  la mobilisation

  • 17e brigade d'infanterie
19e régiment d'infanterie
58e régiment d'infanterie
  • 18e brigade d'infanterie
7e régiment de grenadiers
154e régiment d'infanterie
  • 9e brigade d'artillerie de campagne
5e régiment d'artillerie de campagne
41e régiment d'artillerie de campagne
  • 1er rĂ©giment d'uhlans
  • 5e bataillon de chasseurs Ă  pied (de)

1915 - 1916

  • 18e brigade d'infanterie
7e régiment de grenadiers
19e régiment d'infanterie
154e régiment d'infanterie
  • 9e brigade d'artillerie de campagne
5e régiment d'artillerie de campagne
41e régiment d'artillerie de campagne
  • 1er et 2e escadrons du 1er rĂ©giment d'uhlans

1917

  • 18e brigade d'infanterie
7e régiment de grenadiers
19e régiment d'infanterie
154e régiment d'infanterie
  • 9e commandement d'artillerie divisionnaire
5e régiment d'artillerie de campagne
  • 2 escadrons du 1er rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval

1918

  • 18e brigade d'infanterie
7e régiment de grenadiers
19e régiment d'infanterie
154e régiment d'infanterie
  • 9e commandement d'artillerie divisionnaire
5e régiment d'artillerie de campagne
2e bataillon du 6e régiment d'artillerie à pied de réserve (5e, 6e et 12e batteries)
  • 2 escadrons du 1er rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval

Historique

La 9e division d'infanterie forme avec la 10e division d'infanterie le Ve corps d'armée composant la Ve armée.

1914-1915

  • 9 - : la division est rassemblĂ©e dans la rĂ©gion de Bouzonville.
  • 22 - : engagĂ©e dans la bataille et le siège de Longwy.
  • - : marche et contremarche dans la rĂ©gion de la WoĂ«vre. Ă€ partir des premiers jours de septembre, la division occupe avec la 10e division d'infanterie un secteur dans la rĂ©gion des cotes de Meuse, près de la tranchĂ©e de Calonne. La ligne de front est au pied des collines et passe par les villages de Thillot, WoĂ«l, Hannonville[2].
- : engagée dans la bataille des Éparges, la division subit de fortes pertes. Au cours du mois de mars, la division passe à une organisation à trois régiments, le 58e régiment d'infanterie est transféré à la 119e division d'infanterie[2].

1916

  • 13 - : retrait de la ligne de front ; repos et mise en rĂ©serve de l'OHL.
  • - : relève de la 14e division d'infanterie bavaroise (de), occupation d'un secteur dans le bois Vaux-Chapitre dans la rĂ©gion de Verdun. EngagĂ©e dans la bataille offensive française du ; la division subit de très lourdes pertes, 700 hommes sont faits prisonniers[2].
  • - : retrait du front et rĂ©organisation de l'unitĂ©. Ă€ partir du , envoyĂ© du secteur de Douaumont vers l'Aisne dans le secteur de Nouvron.

1917

: défense du plateau de Californie et de Chevreux les Courtines.
22 et : violentes attaques françaises, fortes pertes à la 9e division.
5 - : attaque nocturne sans conséquence.

1918

  • - : mouvement dans la rĂ©gion de Guise ; repos et entrainement sur les arrières de la XVIIIe armĂ©e allemande. Le , la division est localisĂ©e Ă  Marcy.
  • - : engagĂ©e dans l'opĂ©ration MichaĂ«l, du 21 au la division est en seconde ligne et passe par Happencourt, Artemps, Tugny, Dury, Pithon, Ham et Nesle[3].
26 - : engagée dans la région de Roye et progression vers Montdidier et atteint Mesnil-Saint-Georges.
30 - : attaque en direction de Ayencourt et Royaucourt, la division subit de fortes pertes.
1er - : la division est mise au repos.
5 - : occupation d'un secteur au sud-ouest de Montdidier.
  • - : retrait du front ; reconstitution et repos dans la rĂ©gion de La Boissière jusqu'au , puis de Nesle jusqu'au . Durant le mois de mai, la division est stationnĂ©e dans la rĂ©gion de Hirson et de Vervins.
  • 20 - : mouvement par Ă©tapes par Froidmont-Cohartille, Verneuil-sur-Serre et Bruyères.
  • - : engagĂ©e dans la bataille de l'Aisne ; le , la division est en soutien et progresse par Presles-et-Thierny, Monampteuil, Pargny-Filain[3]. Ă€ partir du , la division combat en première ligne au sud de Soissons et progresse en direction de Venizel, Billy-sur-Aisne, Courmelles, Noyant-et-Aconin, puis Chazelle et Poisy, les pertes sont très importantes[n 1].
  • - : retrait du front, mouvement dans la rĂ©gion de Rethel et Nouvion-Porcien. Puis mouvement Ă  partir du en direction du front, mis en rĂ©serve au nord-est de Reims.
  • - : mouvement vers Oulchy-le-Château, engagĂ©e Ă  partir du dans la seconde bataille de la Marne combat dans le secteur de Hartennes-et-Taux et Varcy. La division est dĂ©placĂ©e dans le secteur de Fismes[4].
  • - : retrait du front ; repos et instruction dans le secteur de Vailly-sur-Aisne puis au nord de Laon ; Ă  partir du , la division est transfĂ©rĂ©e au nord de Reims.
  • - : occupation d'un secteur Ă  l'est de la Pompelle. Combats dĂ©fensifs entrainant un repli sur Bazancourt puis sur Nanteuil-sur-Aisne[4].
  • - : retrait du front mouvement vers les Flandres, arrĂŞt du cĂ´tĂ© de Guise et engagement au nord de Guise, vers Avesnes et Novion[n 2]. Ă€ partir du , la division est retirĂ©e du front ; mouvement vers l'Allemagne après l'armistice, la division est ensuite dissoute au cours de l'annĂ©e 1919.

Chefs de corps

GradeNomDate
GeneralmajorLeopold Wilhelm von DobschĂĽtz (de) -
GeneralmajorKarl von Grolman -
GeneralmajorNikolaus Ludwig von Rudolphi (de) -
GeneralmajorFriedrich von Brandenstein (de) -
GeneralmajorWilhelm von Felden (de) -
GeneralleutnantEduard von Stoesser (de) -
GeneralleutnantKarl August von Brandenstein (de) -
Generalmajor/GeneralleutnantAugust von Schoeler (de) -
GeneralleutnantWilhelm von Schmidt (de) -
GeneralleutnantJulius von Loewenfeld -
GeneralleutnantWilhelm von Schmidt -
Generalmajor/GeneralleutnantAlbert von Rheinbaben -
GeneralmajorKarl Gustav von Sandrart -
GeneralleutnantGustav Waldemar von Rauch -
GeneralleutnantLudwig Alexander von Lyncker -
GeneralleutnantOskar Bogun von Wangenheim (de) -
GeneralleutnantGustav von Brandenstein (de) -
GeneralleutnantOtto Wilhelm von Fassong -
GeneralleutnantLeonhard von Koeller (de) -
GeneralleutnantErnst von Leipziger (de) -
GeneralleutnantHermann von Wilczeck -
GeneralleutnantViktor von Usedom -
GeneralleutnantHermann von Eichhorn -
GeneralleutnantHermann von Wedel -
GeneralleutnantAlfred von Haugwitz -
GeneralleutnantHugo von Kathen -
GeneralleutnantEduard von Below -
GeneralleutnantFerdinand Max Noeldechen -
GeneralmajorJohannes Rogalla von Bieberstein (de) -
GeneralmajorErich Weber (de) -

Notes et références

Notes

  1. au cours de l'engagement de la division du 28 mai au 2 juin, les pertes s'Ă©lèvent Ă  96 officiers et 2 830 hommes[3].
  2. Lors de ces derniers combats, la division dĂ©plore 1 800 prisonniers[4].

Références

  1. Wegner 1990, p. 102
  2. US Army 1920, p. 168
  3. US Army 1920, p. 169
  4. US Army 1920, p. 170

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

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