325
L'année 325 est une année commune qui commence un vendredi.
Chronologies
325 est l'année qui marque pour le Vatican le rattachement de Constantin, ici célébré en l'an mil dans une mosaïque byzantine, au christianisme : fin du christianisme dit primitif.
322 323 324 325 326 327 328 Décennies : 290 300 310 320 330 340 350 Siècles : IIe IIIe IVe Ve VIe Millénaires : -IIe -Ier Ier IIe IIIe |
Événements
- 4 janvier : Acilius Severus devient le premier préfet de Rome chrétien (fin le )[1].
- Avril : à la suite de troubles liés à l’hérésie d'Arius, Ossius de Cordoue préside un synode à Antioche qui condamne l’arianisme[2].
- 29 avril : loi interdisant de séparer dans les ventes les familles d'esclaves dans l'Empire romain[3].
20 mai-25 juillet : premier concile de Nicée. Fresque byzantine de l'église Saint-Nicolas de Myra.
- 20 mai : ouverture du concile œcuménique des évêques à Nicée, en Bithynie, convoqué par Constantin Ier[4] en présence de 318 évêques et de légats du pape Sylvestre Ier.
- les quatre évangiles de Luc, Marc, Matthieu et Jean sont seuls retenus. Les autres dits évangiles apocryphes sont détruits[5]. Certains d'entre eux, cachés, ne seront redécouverts qu'au XXe siècle.
- l'arianisme est déclaré hérétique, l'identité de nature de Dieu et du Christ ayant été reconnue au cours du concile[4]. Arius est exilé provisoirement ainsi qu'Eusèbe de Césarée.
- l’Église fixe définitivement la fête de Pâques au premier dimanche après la pleine lune du printemps[6].
- 19 juin : publication du Symbole de Nicée qui est le texte du Credo[4].
- 25 juillet : clôture du concile de Nicée. Constantin célèbre ses vicennalia en personne à Nicomédie en présence des pères du conciles et dans tout l'empire[7].
- 7 octobre : les classes sociales du Bas-Empire romain sont figées et deviennent héréditaires. Constantin, par la loi du et la circulaire du , attache définitivement les membres des Sénats municipaux, les curiales, à leurs fonctions administratives et financières ; c’est aussi le cas pour le personnel des bureaux (les officiales), les soldats dont les fils sont astreints au service comme leur pères[8].
- 19 octobre, BĂ©ryte : Constantin Ier supprime les combats de gladiateurs et interdit de condamner les criminels aux jeux du cirque[9].
Décès en 325
Notes et références
- André Chastagnol, Les fastes de la préfecture de Rome au Bas-Empire, Paris, Nouvelles éditions latines, (présentation en ligne)
- Robin Lane Fox, Païens et Chrétiens : la religion et la vie religieuse dans l'Empire romain de la mort de Commode au Concile de Nicée, Presses Univ. du Mirail, , 744 p. (ISBN 978-2-85816-332-8, présentation en ligne)
- Jean-Rémy Palanque et Gustave Bardy, Histoire de l'Église depuis les origines jusqu'à nos jours. De la paix constantinienne à la mort de Théodose, vol. 3, Bloud & Gay, (présentation en ligne)
- Augustin Ramazani Bishwende, L'ecclésiologie trinitaire dans la postmodernité et la mondialisation : De la déconstruction à la réception de Vatican II, vol. 2, Paris, Éditions L'Harmattan, , 300 p. (ISBN 978-2-296-06079-1, présentation en ligne)
- Voltaire, Œuvres complètes : Philosophie. Dialogues, vol. 6, Paris, Furne, (présentation en ligne)
- Edmond Paulin Dubois, Cours de navigation et d'hydrographie, Bertrand, (présentation en ligne)
- André Chastagnol, Stéphane Benoist et Ségolène Demougin, Le pouvoir impérial à Rome : figures et commémorations, Genève, Librairie Droz, , 492 p. (ISBN 978-2-600-01343-7, présentation en ligne)
- Léon Pol Homo, Nouvelle histoire romaine, A. Fayard, (présentation en ligne)
- Albert de Broglie, D’Église et l'empire romain au IVe siècle : Règne de Constantin, vol. 2, Paris, Didier, (présentation en ligne)
- Jacob Neusner, A History of the Jews in Babylonia, vol. 1, Brill Archive, (présentation en ligne)
Lien externe
- L’année 325 sur le site de la Bibliothèque nationale de France
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