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150e rĂ©giment d'infanterie

Le 150e régiment d'infanterie (150e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir de la 150e demi-brigade de première formation.

150e Régiment d’Infanterie
Image illustrative de l’article 150e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 150e régiment d'infanterie
Insignes régimentaires du 150e Régiment d’Infanterie

Création 1794
Dissolution 1990
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment d'infanterie
RĂ´le Infanterie
Surnom RĂ©giment de Bagatelle
Devise "Par le fer quand le feu manque"
"Ancienne devise"
"En avant malgré tout"
Inscriptions
sur l’emblème
Goldberg 1813
Bagatelle 1915
Champagne 1915
Mort-Homme 1916
La Somme 1916
Reims 1918
Le Chesne 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire (20 août 1918)
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918
5 palmes
insigne de béret d'infanterie

Créations et différentes dénominations

Colonels/chef-de-brigade

  • 1794 - 1796 : Chef de brigade Fabus
  • 1813 - : Colonel Azemar
  • 1813 : Colonel Dereix prend le commandement le sur le champ de bataille de Goldberg
  • 1887 : Lieutenant colonel Hartschmidt
  • 1890 : Colonel de Santeul
  • 1896 : Colonel Rungs
  • 1901 : Colonel Émile Maurice Brun d'Aubignac
  • 1905 : Colonel Estève
  • 1909 : Colonel Sorbets
  • 1912 : Colonel Pierre Henri de Cheron[1] (†)
  • 1915 : Lieutenant colonel Faure-Beaulieu
  • 1915 : Lieutenant colonel Rollet
  • 1917 : Lieutenant colonel Voinier
  • 1920 : Colonel Nussbaum
  • 1921 : Colonel Kastler
  • 1924 : Colonel Joly
  • 1925 : Colonel Rozet
  • 1928 : Colonel Vidon
  • 1930 : Colonel Bejard
  • 1931 : Colonel Portzert
  • 1934 : Colonel Duplouy
  • 1936 : Colonel Dody
  • 1939 : Colonel Basse
  • 1940 : Commandant Delaveau
  • 1940 - 1942 : Lieutenant colonel Migeot
  • 1945 : Lieutenant colonel Laure
  • 1945 : Colonel Turbet-Delof
  • 1946 : Chef de bataillon Bontemps
  • 1948 : Chef de bataillon Robelin
  • 1960 : Chef de bataillon Bourières
  • 1962 : Lieutenant colonel Legall
  • 1963 : Colonel Arbus
  • 1963 : Colonel Guinard
  • 1965 : Colonel Pelletier
  • 1967 : Colonel Brageux
  • 1969 : Colonel Kalck
  • 1971 : Colonel Brun
  • 1973 : Lieutenant colonel Moshbah
  • 1975 : Colonel Cosse
  • 1977 : Colonel Balusseau
  • 1979 : Colonel Pincemin
  • 1981 : Colonel Equilbey
  • 1983 : Colonel Tychensky
  • 1985 : Colonel Gibou
  • 1987 : Colonel Cosmao Dumanoir
  • 1989 - 1990 : Colonel Meyer

Historique des garnisons, combats et batailles du 150e RĂ©giment d'infanterie

RĂ©volution

La 150e demi-brigade est formée par l'amalgame des :

Lors du deuxième amalgame, en 1796, après la paix de Bâle, le no 150 reste vacant jusqu'en 1813.

  • La 150e demi-brigade de bataille remontait, par le 2e bataillon de Conti, qui en fut le noyau, aux glorieux rĂ©giments de l'ancienne monarchie de Nivernais, La Marche-Prince et Conti[2]. Comme toutes les demi-brigades, elle fut formĂ©e d'un bataillon de ligne amalgamĂ© avec deux bataillons de volontaires : le 2e bataillon de Conti, le 1er bataillon de l'Aisne, le 2e bataillon des Basses-Alpes.
  • Elle est rassemblĂ©e pour la première fois Ă  Grot-Zunder, camp de Meerle, près d'Anvers, sous les ordres du chef de brigade Fabus et fait partie de la 3e division de l'armĂ©e du nord (Division Lemaire - GĂ©nĂ©ral en chef Pichegru). Elle prend part, en plein hiver 1794-95, Ă  la conquĂŞte de la Hollande, s'empare de BrĂ©da et fait de nombreux prisonniers. Cette campagne est rendue particulièrement dure par le froid intense et les difficultĂ©s de l'approvisionnement. Les troupes, dĂ©pourvues de vĂŞtements, de chaussures et parfois mĂŞme de vivres, font preuve d'une endurance et d'une discipline admirables et la Convention dĂ©crète que «l'ArmĂ©e du nord a bien mĂ©ritĂ© de la Patrie».
  • La paix de Bâle suspend les hostilitĂ©s (1795) et la 150e demi-brigade va occuper Berg-op-Zoom, puis, sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Vandamme, elle passe Ă  l'ArmĂ©e de Sambre-et-Meuse et se porte sur Juliers, par Malines et Aix-la-Chapelle. Une menace de dĂ©barquement des Anglais la fait renvoyer Ă  Bruxelles oĂą elle arrive le . Elle occupe ensuite successivement Gand et le camp de Schilol, près d'Anvers (Division Tourville).
  • Le , les troupes du camp d'Anvers reçoivent l'ordre de se tenir prĂŞtes Ă  marcher sur Paris. La 150e gagne Lille puis le camp de Marly et fait partie de l'ArmĂ©e de l'IntĂ©rieur (Commandant en chef Barras - Commandant en second Bonaparte). Elle prend ses quartiers Ă  Meudon puis Ă  Saint-Cloud, Ă  l'École Militaire, au camp de Grenelle.
  • En 1796, le Directoire ordonne une refonte gĂ©nĂ©rale des demi-brigades, devenues trop nombreuses pour les effectifs. Leur nombre est rĂ©duit Ă  110 et la 150e est incorporĂ©e Ă  la 21e.

Empire

Le Modèle:150e régiment est formé le de l'amalgame des :

  • 68e cohorte du premier ban de la Garde Nationale
  • 69e cohorte du premier ban de la Garde Nationale
  • 80e cohorte du premier ban de la Garde Nationale
  • 81e cohorte du premier ban de la Garde Nationale[3]
  • En 1812, les exemptĂ©s et les remplacĂ©s des classes 1807 Ă  1812 furent convoquĂ©s sous le nom de « Premier ban de la Garde nationale » et formĂ©s en cohortes dĂ©partementales. Après le dĂ©sastre de Russie, ces cohortes formèrent des rĂ©giments numĂ©rotĂ©s de 135 Ă  156.
  • Le 150e RĂ©giment d'infanterie de ligne, constituĂ© Ă  quatre bataillons et un bataillon de dĂ©pĂ´t, comprenait les cohortes des dĂ©partements de Maine-et-Loire, Mayenne, Rhin-et-Moselle, Sarre. Les cadres manquaient et furent pris Ă  grand-peine parmi les officiers retraitĂ©s ou blessĂ©s.
  • En 1813 : Campagne d'Allemagne
  • AffectĂ© Ă  la division Rochambeau et Ă  l'armĂ©e d'observation de l'Elbe, le 150e passe le Rhin en , se dirige sur Magdebourg par Cassel et Halberstadt. L’armĂ©e d’observation devient le 5e Corps.
  • Le , alors que le 5e corps arrive devant Leipzig, la bataille de LĂĽtzen s'engage. Le 5e corps ne peut y prendre part, mais, en fin de journĂ©e, il occupe Leipzig d'oĂą il chasse les Prussiens. Il marche sur Meissen Ă  la poursuite de l'ennemi en retraite. Il remonte ensuite la SprĂ©e et vient attaquer les hauteurs de WĂĽrschen qui sont enlevĂ©es d'assaut. L'ennemi cède et la Grande ArmĂ©e le poursuit vers l'est.
  • Quand l'armistice de Plesswitz () fait suspendre les opĂ©rations, le 150e se trouve Ă  Neunkirchen, près de Breslau.
  • Ă€ la reprise des hostilitĂ©s, le , le 5e corps est aux ordres du marĂ©chal Macdonald et le 150e prend part aux combats de Zobten (), Löwenberg (), et Goldberg (). Dans ce dernier combat, la division Rochambeau dĂ©cide du succès de la journĂ©e en enlevant d'assaut, après un combat acharnĂ© et malgrĂ© de lourdes pertes, les hauteurs du Wolfsberg fortement tenues par les Russes. Ce glorieux souvenir est rappelĂ© par l'inscription de la victoire de Goldberg au drapeau du 150e.
  • Pourtant, Ă  la suite d'une offensive tĂ©mĂ©raire, le marĂ©chal Macdonald est contre-attaquĂ© Ă  l'est de Kaltzbach par toute l'armĂ©e de SilĂ©sie. Une pluie torrentielle, ininterrompue, cause aux troupes de cruelles souffrances. Le 3e bataillon du 150e de ligne, qui Ă©tait Ă  l'arrière-garde, est coupĂ© de la division et cernĂ© par plus de trois mille cavaliers. Les amorces sont mouillĂ©es et pas un fusil ne peut tirer. Sans se troubler, nos jeunes soldats croisent la baĂŻonnette et rĂ©sistent ainsi jusqu'au soir Ă  toutes les charges, marchant et formant le carrĂ© d'infanterie alternativement. C'est depuis ce fait d'armes que le 150e a pour devise:« Avec le fer quand le feu manque ».
  • Dans la campagne qui suivit, le 150e est presque anĂ©anti au cours de la lutte acharnĂ©e au cours de laquelle plusieurs membres de la ConfĂ©dĂ©ration germanique, nos alliĂ©s, et notamment les Saxons, ont trahi l'Empereur en plein combat.
  • Du 16 au 19 octobre 1813 : il participe Ă  la Bataille de Leipzig oĂą il perd 43 tuĂ©s, 67 blessĂ©s, 456 prisonniers et la totalitĂ© de ses archives.
  • Les dĂ©bris du rĂ©giment se retirent vers le Rhin, sous les ordres du marĂ©chal Marmont, et le 5e corps se reforme tant bien que mal entre Mayence et Bingen (). Le 150e n'a plus que deux bataillons squelettiques : son effectif est rĂ©duit Ă  27 officiers et 168 hommes. Comme toute l'armĂ©e, il est atteint par le typhus
  • Le , Ă  Neuss, les deux bataillons du rĂ©giment sont attaquĂ©s par surprise par un dĂ©tachement de l'armĂ©e prussienne qui capture le colonel Dereix, l'aigle et la caisse du rĂ©giment ; 16 hommes sont tuĂ©s et 189 capturĂ©s.
  • Le , ce qui reste du rĂ©giment est regroupĂ© en un seul bataillon Ă  Niederkassel.
  • Le , une rĂ©organisation devenue indispensable amène la suppression du 150e rĂ©giment d'infanterie de ligne après une annĂ©e de fatigues et combats qui prouvèrent sa valeur. Quelques Ă©lĂ©ments laissĂ©s Ă  la garnison de Juliers et au dĂ©pĂ´t de Maastricht se maintiennent dans ces places jusqu'Ă  la paix et le numĂ©ro 150 ne disparaĂ®t qu'en .

150e régiment d'infanterie (1887-1942)

Le 150e est basé à Verdun, avec un bataillon à Commercy, un à Longwy et un à Saint-Mihiel. Le régiment rejoint Saint Mihiel en 1897 où son PC restera jusqu'à la déclaration de guerre.

  • 1914 : Ă  la mobilisation, le 150e RĂ©giment d'Infanterie met sur pied son rĂ©giment de rĂ©serve, le 350e rĂ©giment d’infanterie
  • Pendant toute la Grande Guerre, il appartiendra Ă  la 40e Division d'Infanterie.
  • Le , le 150e RI se trouve aux abords de Sedan lorsqu'intervient l'armistice.
  • Entre 1919 et 1930, le 150e RĂ©giment d'infanterie est en occupation en Allemagne.
  • Le rĂ©giment quitte dĂ©finitivement la zone d'occupation en Allemagne en 1930 et rejoint Verdun oĂą il tiendra garnison jusqu'Ă  la dĂ©claration de guerre en 1939.
  • Le 150e RI fait alors partie de la 12e Division d'Infanterie MotorisĂ©e. Il est capturĂ© Ă  Malo-les-Bains le .
  • Le , le 150e RĂ©giment d'infanterie est recrĂ©Ă© dans l'armĂ©e d'armistice Ă  Agen et sera dissous le .

De 1887 Ă  1914

Le 150e RI, est formé le 1er octobre 1887, à Verdun, avec un bataillon du 63e RI de Commercy (1er du 150e), un bataillon du 66e RI de Longwy (2e du 150e), et un bataillon du 85e RI de Saint-Mihiel (3e du 150e). Le 2e bataillon reste à Longwy où il tient garnison. Le drapeau est remis au régiment le sur le Champ de Mars.

Les compagnies occupent Ă  tour de rĂ´le, autour de Verdun, les forts du Rozellier, de Belrupt, d'Haudainville, de Landrecourt, de Dugny, de Regret, de Belleville, de St-Michel.

En 1889, le 2e bataillon est remplacé à Longwy par le 3e bataillon qui y reste jusqu'en 1891.

En 1891 s'ajoute au régiment un quatrième bataillon qui est appelé l'année suivante « Bataillon de forteresse », les trois autres étant dits « Bataillons de campagne ». En 1891, le 2e bataillon devient 4e bataillon de forteresse et le 4e bataillon devient 2e bataillon de campagne.

En 1897, l'État-major et les bataillons de campagne vont tenir garnison à Saint-Mihiel. Le bataillon de forteresse reste à Verdun dont il assure une partie de la défense et il cessera d'appartenir au 150e en 1913, pour compter au 166e Régiment d'infanterie nouvellement créé.

1914
DĂ©part en couverture : Le , le rĂ©giment se met sur pied. Le , il se dĂ©place vers le nord-est dans la WoĂ«vre (25 km Nord-Est de Saint-Mihiel).
le : Prenant part, avec la 40e division, à l'offensive menée en direction du nord-est, entre Longuyon et Briey le régiment reçoit le baptême du feu dans la vallée de la Crusnes.
Le : le front s'est repliĂ© sur l'Othain. Le 24, l'attaque est reprise. Le 150e s'empare des villages de Duzey et Nouillonpont (Ă  10 km au sud de Longuyon).
28 - : le rĂ©giment s'installe dĂ©fensivement sur les pentes ouest du Mort-Homme (15 km Nord-Ouest de Verdun).
septembre
Le 150e attaque le et arrĂŞte l'ennemi.
Le 10, il maintient toutes ses positions. Et brusquement, l'ennemi se dérobe, c'est la victoire de la Marne.
Il est ensuite appelé vers le sud, l'ennemi vient d'enlever Saint-Mihiel par surprise et menace de déboucher sur la rive gauche de la Meuse.
Le , le régiment attaque au nord de Saint-Mihiel.
Du 24 au , le régiment lutte pied à pied en se retirant dans la direction de Troyon. Les attaques se poursuivent jusqu’au sur les hauteurs dominant Saint-Mihiel au nord (Côte Sainte-Marie).
Le front se stabilise et le 150e monte la garde de ce secteur.
1915
- juillet : le 150e est en ligne dans les bois de La Gruerie (10 km Ouest de Varennes-en-Argonne) et tient le secteur de Bagatelle. Pendant sept mois, le 150e soutient victorieusement une lutte incessante.
Au moment de la relève, le , le Chef de Corps, le colonel Henri de Chéron est grièvement blessé par un éclat d'obus. Il décède le à l'hôpital Chanzy à Sainte-Menehould où il est transporté. Ses obsèques sont célébrées le à Sainte-Menehould. Le chef de bataillon Faure-Beaulieu, nommé lieutenant-colonel, prend le commandement du régiment le .
Du au , le 150e tient les secteurs au sud du Bois de la Gruerie. Cependant les Allemands s'acharnent sur Bagatelle et le 150e y revient Ă  plusieurs reprises comme troupe de renfort et de contre-attaque.
Ces combats vaudront au 150e Régiment d’infanterie le surnom de « Régiment de Bagatelle » qu’il peut porter fièrement.
Le : il quitte définitivement l'Argonne.
Le régiment remonte en secteur pour préparer l’offensive de Champagne à partir du , dans le secteur de Saint-Hilaire-le-Grand (au Nord du camp de Mourmelon).
L'attaque débute le . Malgré les pertes, la progression continue. Une lutte acharnée s'engage sur la position allemande qui résiste avec énergie, les barrages sont enlevés un par un, les contre-attaques sont repoussées.
Le : l’assaut est lancé contre la deuxième position. L'avance est lente et difficile, mais les troupes allemandes sont refoulées jusque sur les crêtes qui dominent la vallée de la Py et la lutte se poursuit avec acharnement jusqu'au .
Le : le régiment attaque à nouveau à l'Epine de Védegrange. L'attaque est brisée, mais le régiment se maintient sur ce terrain si chèrement conquis.
C'est au cours de cette journée du que se produit "l'affaire des 25 soldats du 150e RI"[4]. Ces soldats, appartenant tous à la même compagnie, sont accusés de s'être laissé faire prisonnier sans trop résister, préférant courir le risque de la captivité plutôt que celui de la lutte sur le front du 150e RI. Ils sont condamnés à mort par contumace pour désertion devant l'ennemi. Revenus de captivité, après la guerre, leur peine sera commuée en travaux publics, voire amnistiée. Il est possible que cet évènement ait empêché le 150e RI d'obtenir la fourragère de la Légion d'Honneur par manque d'une 6e citation. En effet, la bataille de Bagatelle, inscrite sur le drapeau n'a pas fait l'objet d'une citation à l'ordre de l'Armée comme cela était la coutume pour une bataille inscrite au drapeau. Cette citation a du être supprimée comme sanction.
Le : le lieutenant-colonel Ballet prend le commandement du régiment.
Jusque fin décembre, le 150e travaille à organiser le terrain conquis.
1916
Le régiment exécute ensuite des travaux dans le secteur de Mourmelon-le-Grand, puis monte en ligne à Tahure, fin . Il y est depuis quarante-huit heures quand une attaque formidable se déclenche sur Verdun.
Le : au soir, le 150e monte au Mort-Homme (15 km Nord-Ouest de Verdun).
Le : l'artillerie ennemie écrase le Mort-Homme et dès lors, la lutte ne cesse plus, les attaques se succèdent avec une violence toujours plus grande, l'ennemi veut à tout prix s'emparer du sommet.
Le : une contre attaque du régiment s'élance dans un élan splendide, enlève ses objectifs, les dépasse, atteint l'Ouvrage des Poutres et fait 80 prisonniers. Malgré quatre attaques successives de plus en plus puissantes, le 150e couronne toujours le sommet du Mort-Homme.
4 au : le régiment est relevé, toute la partie nord du Mort-Homme est en possession française. Le 150e se reforme. Il est cité à l'Ordre de l’armée qui reconnait ainsi son courage.
le : le 150e se retrouve au Mort-Homme. Mais la situation s'est bien aggravée : l'ennemi allemand est maintenant maître du sommet et le régiment est accroché aux pentes sud. Entre le et le , plusieurs opérations ayant pour but de régulariser les lignes du régiment sont effectuées avec succès.
Le : le régiment quitte définitivement la région de Verdun.
- septembre : Le 150e est envoyé successivement dans les secteurs calmes devant Saint-Mihiel (Bois d’Ailly), et près de Badonvillers.
Le : Le rĂ©giment monte en ligne entre Rancourt et Sailly lors de la bataille de la Somme (10 km Sud-Est de Bapaume).
Du 3 au : le 150e participe à de nombreuses attaques et s’empare de deux kilomètres de terrain en profondeur, de mitrailleuses et de nombreux prisonniers. Le 150e régiment d’infanterie est à nouveau cité à l’ordre de l’armée.
Mi-octobre : le régiment est relevé et va se reposer. Trois semaines après sa relève, le 150e remonte en ligne.
Le : le régiment part à l'attaque mais doit se replier sous un feu d'enfer.
Du 9 au : l'attaque est reprise avec succès et le 150e s'empare de la tranchée de Saillisel et du hameau, il y fait plus de cent prisonniers.
Le régiment est relevé dans la nuit du 12 au .
1917
Janvier : le 150e tient le secteur de Ville-sur-Tourbe (Champagne).
Le : Ă  6 heures, le rĂ©giment, se porte Ă  l'attaque du mont Sapigneul (15 km Nord-Ouest de Reims, au Sud-Est de Berry-au-Bac). La rĂ©sistance ennemie est terrible Les pertes sont Ă©normes. Les Allemands contre-attaquent sans arrĂŞt. Jusqu'Ă  14 heures, la position conquise est intĂ©gralement maintenue. Ă€ 18 heures, la position est submergĂ©e mais les troupes allemandes Ă©puisĂ©es arrĂŞtent leur effort. Le chef de corps, le colonel Rollet est grièvement blessĂ©. Cette journĂ©e est sans doute la plus sanglante de l’histoire du 150e rĂ©giment d’infanterie. Il obtint ce jour-lĂ  une glorieuse citation Ă  l'Ordre de l’armĂ©e.
: Le régiment est relevé dans la soirée. Le lieutenant-colonel Voinier en prend le commandement le .
: Le 150e remonte en ligne occupant le secteur de Berry-au-Bac.
Le : le régiment est transporté dans la vallée de la Meuse. Le , il monte en ligne dans le secteur de Louvemont (Nord de Verdun).
Le : L'attaque française est déclenchée le , en direction de Beaumont. Le , le régiment monte en ligne. Il s’installe d'abord en deuxième ligne, puis, le , il passe en première ligne devant Beaumont.
Une nouvelle offensive est engagée le sur le front Ornes - Bois-le-Chaume et le 1er bataillon y prend part.
- : la 40e division monte en ligne et le 150e occupe la forêt de Facq (entre Pont-à-Mousson et Nancy). Le secteur est immense, le régiment y effectue d’importants travaux, exécute des coups de main et des embuscades.
1918
: le 150e est envoyé sur le front de la Marne, il tient les positions devant Romigny et Ville-en-Tardenois (entre Reims et Château-Thierry) et à l'ouest de Jonquery.
: au matin les Allemands attaquent. Grâce à une résistance acharnée, le au matin, la ruée allemande est complètement brisée. Le régiment vainqueur reçoit une nouvelle citation à l'Ordre de l'Armée.
Pendant 50 jours consécutifs, le régiment reste en ligne sans relève sous les bombardements quotidiens, menant à bien une énorme tâche dans le secteur de la Cohette.
: le régiment résiste avec opiniâtreté à l'assaut des troupes allemandes avec de lourdes pertes. Le régiment réussit à maintenir ses positions. Dans cette victorieuse mais rude bataille, le régiment a perdu vingt quatre officiers et plus de sept cents hommes ; sa bravoure le fait, une fois de plus, citer à l'Ordre de l’Armée. Le régiment reçoit la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.
: Le 150e rejoint la région de Thaon-les-Vosges.
- : il monte en ligne dans le secteur calme de Champenoux (10 km Nord-Est de Nancy).
: Le régiment est embarqué à destination de la Champagne.
1er - : La 40e division attaque Ă  l'est de Vouziers (50 km Nord-Est de Reims), sur l'axe Vouziers-Châtillon-sur-Bar. Le 3 au matin, l’attaque reprend plus Ă©nergique encore. Les troupes allemandes semblent se dĂ©rober et la poursuite commence.
3 - : le régiment poursuit l’ennemi entre le canal des Ardennes et les rives de la Meuse au sud de Sedan et s’organise en sureté aux abords de Wadelaincourt en vue de Sedan.
À 6 h15, le , le régiment a connaissance du message du Maréchal Foch annonçant la fin des hostilités à partir de 11 heures. À 11 heures, un grand silence règne sur la vallée. Quelle minute émouvante pour les soldats du 150e régiment d’infanterie de terminer victorieusement la Grande Guerre dans ce cadre tragique de Sedan qui a vu cinquante ans auparavant l’écrasement des armées françaises ! À la nuit, une prise d’armes émouvante se déroule à Wadelaincourt. Le 150e peut inscrire une cinquième citation à l'Ordre de l'armée, témoignant de la magnifique odyssée du régiment lors de la dernière période de la guerre.
Cinq mille hommes ont donné leur vie sous les plis du drapeau du 150e Régiment d’infanterie pendant la Grande Guerre.
Occupation du Palatinat
Ayant parcouru plus de quatre cents kilomètres depuis l'armistice, le régiment arrive la veille de Noël 1918 à Kaiserslautern où il reste un mois environ.
RĂ©gion de Bar-le-Duc
Le , le 150e RI quitte le Palatinat pour se rendre par Ă©tapes (300 kilomètres) dans la rĂ©gion de Bar-le-Duc oĂą il parvient le . Les unitĂ©s sont rĂ©parties dans la rĂ©gion de Bar le Duc.
Le drapeau et une délégation participent, à Paris, à la revue du .
Occupation de la Hesse Rhénanie
Le 150e est embarqué pour la Rhénanie le . Il stationne à Worms.
Première expédition de la Ruhr
  • Les Allemands ne remplissant pas les conditions qui leur ont Ă©tĂ© imposĂ©es par le traitĂ© de Versailles, une expĂ©dition de coercition et de prises de gages est ordonnĂ©e par le gouvernement français. Le , le 150e RI, avec d'autres corps, se dirige sur la Ruhr en formation de combat. Il participe Ă  la garde d'ouvrages d'art et de gares, effectuant diffĂ©rentes opĂ©rations de police. Il rentre Ă  Worms le .
Seconde expédition de la Ruhr
  • Le rĂ©giment est Ă  peine rĂ©installĂ© qu'il est appelĂ© Ă  nouveau dans le bassin de la Ruhr, le . Une vingtaine de postes de garde et de bouclage sont rĂ©partis entre les unitĂ©s. Divers incidents et accidents marquent cette pĂ©riode.
  • En novembre, le 2e bataillon occupe le centre important de Bochum, siège du corps d'armĂ©e.
  • Enfin l'Ă©tat-major et le 3e bataillon s'installent Ă  DĂĽsseldorf en et le 150e reste dans la Ruhr jusqu'en octobre de la mĂŞme annĂ©e.
Hesse Nassau
  • Le rĂ©giment remonte ensuite la vallĂ©e du Rhin et va caserner Ă  l'est du fleuve, apportant sa contribution Ă  la garde de la tĂŞte de pont de Coblence. L'Ă©tat-major, le 1er et le 2e bataillons sont casernĂ©s Ă  Diez, le 3e bataillon est Ă  Ems.
Palatinat bavarois
  • L'Ă©vacuation de la deuxième zone d'occupation entraĂ®na le dĂ©part du 150e RI qui vient, en , caserner Ă  Landau avec son Ă©tat-major, le 1er et le 3e bataillon, et Ă  Neustadt avec le 2e bataillon.
  • Le 1er bataillon et la compagnie hors-rang quittent Landau en et s'installent Ă  Verdun, future garnison du rĂ©giment.
Verdun
  • En 1930, les territoires rhĂ©nans Ă©tant complètement rendus Ă  l'Allemagne, le 150e rentre en France après dix ans d'absence.
  • Le rĂ©giment se voit attribuer Verdun comme garnison d'accueil. Sans relâcher son labeur, le rĂ©giment participe Ă  de multiples cĂ©rĂ©monies du souvenir sur le plus grand champ de bataille de l'histoire au centre duquel il est placĂ©. Il reprĂ©sente aussi avec Ă©clat l'armĂ©e française Ă  l'Ă©tranger.
  • Le , le 150e est dĂ©signĂ© par le ministre de la guerre afin de reprĂ©senter l'infanterie française aux obsèques du roi Alexandre 1er de Yougoslavie, Ă  Belgrade. Le dĂ©tachement, commandĂ© par le colonel Duplouy et comprenant le drapeau, la musique, une compagnie d'honneur, effectue le voyage en chemin de fer par Modane, Turin, Milan, Venise, Trieste, Zagreb.
  • En 1935, alors qu'il effectue son service militaire au 150e, LĂ©opold Segar Senghor, futur prĂ©sident du SĂ©nĂ©gal, qui a obtenu deux ans avant la nationalitĂ© française, est reçu Ă  l'agrĂ©gation de grammaire.
  • En 1936, le 150e RĂ©giment d'infanterie, est appelĂ© « motorisĂ© », comprenant un Ă©tat-major, une compagnie d'engins et transmissions, trois bataillons et une compagnie hors-rang, occupe les casernes Niel, Gribeauval et Holbecq, Ă  Thierville.
Campagne de 1939-1940
  • Le 150e rĂ©giment d'infanterie de Verdun sous les ordres du colonel Basse (puis du commandant Delaveau Ă  compter du ) est intĂ©grĂ© Ă  la 12e division d’infanterie motorisĂ©e. Cette division est formĂ©e quelques jours avant la dĂ©claration de guerre Ă  Mourmelon[5].
  • Le jour de la dĂ©claration de guerre, il se trouve au nord de Thionville. La 12ème division d'infanterie motorisĂ©e a la charge de repousser les Allemands qui se sont avancĂ©s jusqu'Ă  KĹ“nigsmacker, aux abords de la ligne Maginot. Le , elle passe la frontière belge et va occuper comme prĂ©vu le secteur de Gembloux près de Namur. Du 12 au , au sud-est de Gembloux, les positions des trois bataillons du 150e sont les suivantes : le IIIe tient Rhisnes, le IIe l'intervalle entre Rhisnes et Émines, le Ier en deuxième Ă©chelon occupe la ligne d'arrĂŞt Ă  hauteur de SuarlĂ©. Pendant trois jours, le rĂ©giment maintiendra les divisions blindĂ©s allemandes puis recevra l'ordre de se replier, la Meuse ayant Ă©tĂ© franchie Ă  Sedan et Ă  Dinant. Se battant le jour, se dĂ©plaçant la nuit, il gagne Dunkerque par Charleroi, Valenciennes, Lille, Bailleul, se frayant un chemin Ă  travers les troupes allemandes qui l'encerclent. ArrivĂ©e Ă  Dunkerque, la 12e division d’infanterie motorisĂ©e a pour mission de protĂ©ger l'embarquement des troupes dans le cadre de l'OpĂ©ration Dynamo. Les survivants de la division sont faits prisonniers le au matin sur la plage de Malo-les-Bains. Le drapeau du rĂ©giment a Ă©tĂ© brulĂ© pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi.

L'armée d'armistice

  • Dans le cadre de l'armĂ©e d'armistice, le 150e RĂ©giment d'infanterie est recrĂ©Ă© le , avec le PC et le 1er bataillon Ă  Agen, le 2e Ă  Cahors et le 3e Ă  Marmande. La mission principale du rĂ©giment est de monter la garde le long de la ligne de dĂ©marcation. En 1941, il reçoit un nouveau drapeau du 150e RI.
  • En juin et , le 1er bataillon est dĂ©tachĂ© Ă  Vichy pour assurer la garde d'honneur du MarĂ©chal PĂ©tain.
  • Le 150e RI est dissous avec l'armĂ©e d'armistice le .

150e Ă©giment d'infanterie (1944-1946)

  • Le , un bataillon FFI est crĂ©Ă© Ă  Verdun et prend le numĂ©ro 150.
  • Le 150e rĂ©giment d'infanterie est recrĂ©Ă©, Ă  partir des bataillons de marche des FFI en . Le 1er bataillon participera Ă  la libĂ©ration de Royan. En fin 1945, le rĂ©giment se trouve Ă  Paris.

La libération

  • Le , Ă  partir des F.F.I., est crĂ©Ă© Ă  Verdun un bataillon du type "ranger" qui prend le numĂ©ro 150.
  • Le , ce bataillon devient bataillon de marche XII/20, puis bataillon de sĂ©curitĂ© XII/20 stationnĂ© Ă  Verdun qui donnera naissance au 2e bataillon du 150e RĂ©giment d'infanterie reconstituĂ©.

1945-1946

  • Le , le 150e rĂ©giment d'infanterie est reconstituĂ© Ă  partir des trois bataillons de sĂ©curitĂ© du territoire eux-mĂŞmes issus des formations F.F.I. de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle.
  • Ces bataillons vont donner naissance au 1er bataillon ( Ă  Saintes) et aux 2e et 3e bataillon ( en XXe RĂ©gion Militaire).
  • Le 1er bataillon est rattachĂ© Ă  l’armĂ©e commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Larminat et chargĂ©e de la rĂ©duction des poches de rĂ©sistance allemande sur la cĂ´te atlantique. Il est affectĂ© Ă  la reconquĂŞte de la pointe de la Coubre[6], près de Royan.
  • Les deux autres bataillons restent dans la Meuse (Verdun, Bar le Duc et Saint Mihiel) puis rejoignent Nancy le oĂą ils sont rejoints le par le 1er bataillon après la prise de Royan et la fin des hostilitĂ©s.
  • Le 150e RĂ©giment d'infanterie est alors dirigĂ© sur Paris.
  • Il est dissous en .

150e bataillon d'infanterie (1946-1949)

En , le régiment est dissous.
Le 150e bataillon d'infanterie est créé à Verdun. Il appartient à la 6e demi-brigade puis, en 1947, à la 2e demi-brigade.

Le , le 150e bataillon d'infanterie embarque pour le Maroc oĂą il restera jusqu'en d'oĂą il rejoint Verdun.

150e régiment d'infanterie motorisée (1963-1975)

Sans qu'il soit possible d'établir une filiation directe entre l'ancien 150e bataillon d'infanterie et celui-ci, il faut noter que le , le bataillon de Joinville change de dénomination et devient 150e bataillon d'infanterie, jusqu'au , date à laquelle il devient 24e bataillon d'infanterie. Ce bataillon entretient un détachement opérationnel en Algérie (Zone Alger - Sahel)

Par décision du , le 150e régiment d'infanterie motorisé (150e RIM) est recréé à Verdun, au sein de la 10e brigade mécanisée. Au , il est articulé en une compagnie de commandement et de services, une compagnie d'appui, six compagnies de combat et deux états-majors tactiques. Un groupement d'instruction à deux ou trois compagnies complète les effectifs par la suite.

, le 150e régiment d'infanterie motorisé est scindé en deux régiments d'infanterie motorisés de brigade dont l'un, le 150e RIM reste à Verdun et l'autre, le 94e RIM est créé à Etain. Ces deux régiments appartiennent à la 15e brigade (Verdun) de la 4e division.

En 1969, Alain Krivine, qui effectue son service militaire à Verdun comme 2e classe au 150e régiment d'infanterie, se présente comme candidat de la Ligue communiste, à l'élection présidentielle.

En , le 150e RIM absorbe les effectifs du Centre d'instruction du 164e RI dissous.

Le , le 150e Régiment d'infanterie motorisé devient régiment d'infanterie mécanisé de la 15e Brigade mécanisée et change de structures et d'équipement.

En 1977, il est rattachĂ© Ă  la 10e Division blindĂ©e. Ses Ă©quipements Ă©volueront progressivement : vĂ©hicule blindĂ© de combat d'infanterie AMX-10 P, chars AMX-13 puis AMX-30, mortiers de 120 mm et missiles antichar Milan - ainsi que ses structures. Au milieu des annĂ©es 1980, le rĂ©giment est articulĂ©e en une compagnie de commandement, d'appui (mortiers de 120 RTF1) et des services, une compagnie de chars (AMX30), trois compagnies mĂ©canisĂ©es (AMX10 dont une section de missiles antichar Milan) et une compagnie d'instruction.

Basé à Thierville-sur-Meuse, le 150e Régiment d'infanterie Régiment de Bagatelle est dissous en 1990. Il est remplacé par le 151e régiment d'infanterie précédemment basé à Metz et réorganisé à Verdun. Le 150e Régiment d'infanterie, devient régiment de réserve dérivé du 151e R.I.

Il est définitivement dissous en 1996, en même temps que le 151e R.I.

Devise

Par le fer quand le feu manque
Ancienne devise : En avant malgré tout
fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire

Insignes

  • losange dorĂ© bleu rouge chevreuil blanc marron branche de laurier.

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :

DĂ©corations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le .

Refrain

150, la gamelle dans le dos, la gamelle. Toujours avec le sourire 150 en avant.

Sources et bibliographie

Notes et références

  1. Pierre Henri de Cheron sur MĂ©moire des Hommes
  2. Comme l'indique l'article Régiment de Conti-Infanterie, les colonels de La Marche-Prince et de Conti étaient une seule et même personne, le comte de la Marche, qui devint en 1776 6e prince de Conti ; c'est à cette date que ses régiments changèrent de nom, suivant leur propriétaire.
  3. La conscription sous le Premier Empire sur napoleon.org
  4. Affaire relatée par l'ancien chef du SHAT (Service Historique de l'Armée de Terre) dans son ouvrage André Bach, Fusillés pour l'exemple : 1914-1915, Paris, Tallandier, , 617 p. (ISBN 978-2-84734-040-2, OCLC 2847340408), p. 581 à 584.
  5. À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
  6. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 51
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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