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Édouard Branly

Désiré Eugène Édouard Branly, né à Amiens le et mort à Paris le , est un physicien et médecin français.

Édouard Branly
Description de l'image Édouard Branly 1.jpg.
Naissance
Amiens (France)
Décès
5e arrondissement de Paris (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Domaines physique
Institutions Faculté des sciences de Paris
École pratique des hautes études
Institut catholique de Paris
Diplôme Faculté des sciences de Paris (École normale supérieure), Faculté de médecine de Paris
Renommé pour découverte du principe de la radioconduction et celui de la télémécanique
Distinctions Prix Houllevigues de l'Académie des sciences (1898)
Membre associé de l'Académie royale de Belgique (1910)
Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur (1938)
Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (1938)
Membre de l'Académie des sciences

Il découvre le principe de la radioconduction et celui de la télémécanique. Il est l'un des précurseurs de la radio.

Biographie

Grâce à la découverte par Branly du radioconducteur et ses travaux sur le principe de la radioconduction, Guglielmo Marconi effectue en 1899 les liaisons radiotélégraphiques qui marquent la naissance de la télégraphie sans fil (cf. ci-dessous le paragraphe « Le radioconducteur et la télégraphie sans fil »). Quelques années plus tard, Édouard Branly découvre le principe de la télémécanique, qui est le fondement de la télécommande aujourd'hui.

Édouard Branly est le type même du savant travailleur, passionné, désintéressé et opiniâtre de cette époque. Catholique convaincu, il se bat toute sa vie pour obtenir des conditions de travail décentes à l'Institut catholique de Paris et lutte contre l'opposition des milieux universitaires et scientifiques anticléricaux[n 1].

Enfance et formation

Édouard Branly naît rue Martin-Bleu-Dieu à Amiens le [1]. Il est le premier enfant d'Édouard Joseph Branly, maître d'études au collège royal d'Amiens, et d'Elisa Gillion. Son père, ami de Paul Desains, est nommé professeur au collège communal de Saint-Quentin, où s'établit la famille en 1845. Un deuxième enfant, prénommé Edgar, voit le jour en 1851. Élève brillant, Édouard est scolarisé à partir de 1852 au collège de Saint-Quentin qui devient un lycée impérial de 3e classe en 1853. Il entre en classe de 6e en 1854 dans la division des lettres. En 1860, à la fin de la classe de rhétorique, sans faire l'année de logique, il obtient, à l'âge de 16 ans, le baccalauréat ès lettres devant la faculté des lettres de Douai[2]. Edouard Branly souhaite cependant se consacrer aux sciences. Il prépare donc le baccalauréat ès sciences, qu'il passe l'année suivante devant la faculté des sciences de Paris[3]. Il fait ensuite des études supérieures en classe de mathématiques spéciales au lycée Napoléon où il a comme professeur de physique le frère de Paul Desains, Édouard Desains (élève par le passé de Joseph-Charles d'Almeida), puis, de 1865 à 1868, à l'École normale supérieure, où il suit les conférences de physique de Bertin-Mourot, et à la faculté des sciences de Paris, où il suit les cours de physique de Paul Desains et Jules Jamin et obtient les licences ès sciences mathématiques et ès sciences physiques en 1867.

Vie de famille

Plaque au no 87 boulevard Saint-Michel (Paris).
  • 1882 : mariage Ă  Verdun le avec Marie Lagarde.
  • Trois enfants : Jeanne (1883-1977)[4], Étienne (1885-1953)[5] et Élisabeth (1889-1972), Ă©pouse de Paul Tournon.
  • 1927 : dĂ©cès de madame Branly le en Belgique.
  • De 1928 Ă  1940, Branly habite 87 boulevard Saint-Michel, Ă  Paris[6] - [7] - [n 2].
  • 1940 : : Édouard Branly s'Ă©teint Ă  Paris au domicile de M. et Mme Tournon, ses gendre et fille, oĂą il Ă©tait revenu après avoir passĂ© quelques mois en Haute-Vienne Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre[8].

Ses funérailles nationales sont célébrées à Notre-Dame par le cardinal Verdier le , l'éloge funèbre est prononcé par le Ministre de l’Éducation nationale Albert Sarraut en présence du Président de la République Albert Lebrun[9]. Branly est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 10) à Paris. Ses traits nous restent fixés par le portrait que peignit Maurice Asselin en 1936, aujourd'hui conservé au Musée Toulouse-Lautrec d'Albi.

Carrière

Nommé agrégé des sciences physiques et naturelles en 1868[10], il est affecté brièvement au lycée de Bourges avant d'être nommé en 1869 chef des travaux du laboratoire d'enseignement de physique de la faculté des sciences de Paris et de l’École pratique des hautes études, dirigé par Paul Desains. Durant la guerre de 1870 il est sous-lieutenant du génie auxiliaire. Il est nommé directeur-adjoint après l'obtention du doctorat ès sciences physiques devant la faculté des sciences de Paris en 1873 (thèse de physique sur les phénomènes électrostatiques dans les piles). Sa première communication à l'Académie des sciences, cosignée avec Desains, porte sur le rayonnement solaire[11] - [10].

En 1876, il quitte la faculté pour devenir professeur à l'Institut catholique de Paris, nouvellement créé. En 1877 il reprend des études de médecine et obtient le doctorat en 1882 avec une thèse sur le dosage de l'hémoglobine et le traitement des malades anémiés. À partir de 1896, il pratique la médecine en parallèle avec l'enseignement et la recherche à l'Institut catholique.

Recherches et découvertes

Plaque en hommage à Édouard Branly au no 74 rue de Vaugirard, sur la façade de l'Institut Catholique de Paris, pour sa découverte de la radioconduction.
Plaque hommage Ă  Edouard Branly, Rue des Suzannes Ă  Saint-Quentin.
  • 1890 : dĂ©couverte du principe de la radioconduction et mise au point du radioconducteur basĂ© sur le tube Ă  limaille. Travaux sur la photoĂ©lectricitĂ©.
  • 1895 : recherche sur les contacts imparfaits.
  • 1895 : mise au point du trĂ©pied-disque, le « radioconducteur Ă  contact unique ».
  • 1905 : invente la tĂ©lĂ©mĂ©canique.
  • 1911 : recherches sur les diĂ©lectriques minces.
  • l'antenne, une tige mĂ©tallique, aussi l'auteur de recherches sur la dĂ©charge des corps Ă©lectrisĂ©s sous l'influence de la lumière et d'expĂ©riences de tĂ©lĂ©commande.

Honneurs

Actions de la comtesse Greffulhe

Édouard Branly fait la connaissance d'Élisabeth de Caraman Chimay, comtesse Greffulhe, en 1902, par l'intermédiaire d'Albert de Mun. La comtesse Greffulhe se passionne pour ses travaux, visite son laboratoire, se fait expliquer le principe de la radioconduction et les expériences en cours[14]. Elle prend conscience de la vétusté du laboratoire et des conditions de travail difficiles du physicien, elle lui apporte une aide efficace à plusieurs reprises grâce à ses relations.

  • Elle convainc Maurice Bunau-Varilla directeur du Matin d'organiser une confĂ©rence sur la tĂ©lĂ©mĂ©canique au TrocadĂ©ro en [15].
  • En 1905, elle organise dans sa propriĂ©tĂ© de Bois-Boudran, en Seine-et-Marne, une dĂ©monstration de radiotransmission de la voix sur trois kilomètres, Ă  laquelle elle convie le tout-Paris. Marcel Proust figure parmi les invitĂ©s Ă  cette manifestation[16].
  • Elle intervient auprès d'Alexandre Millerand, alors ministre des Travaux publics, pour le renouvellement du bail de l'Institut catholique Ă  la fin de l'annĂ©e 1909.
  • Par l'intermĂ©diaire de sa sĹ“ur Ghislaine de Caraman Chimay elle introduit Édouard Branly Ă  la cour de Belgique et le prĂ©sente au roi Albert Ier. Il est Ă©lu membre associĂ© de l'AcadĂ©mie royale en 1910.
Signature de la comtesse Greffulhe. Billet à É. Branly, 1905.

Autres

  • 1871 : participe Ă  la dĂ©fense de Paris.
  • 1932 : inauguration du nouveau laboratoire Ă  l'Institut catholique.

Hommage

Un Monument à Édouard Branly, par Carlo Sarrabezolles (1888-1971), a été inauguré à Paris au jardin du Luxembourg en 1932. Un musée situé dans son ancien laboratoire au sein de l'Institut Catholique de Paris, rue d'Assas à Paris, lui est consacré.

Au moins huit lycées en France portent le nom d'Édouard Branly : à Amiens[17], Boulogne-sur-Mer[18], Châtellerault[19], Créteil[20], Dreux[21], La Roche-sur-Yon[22], Lyon[23], Nogent-sur-Marne[24].

À Paris, une partie du quai d’Orsay a reçu le nom de quai Branly en 1941. En , Anne Hidalgo propose de débaptiser une partie du quai Branly pour le renommer quai Jacques-Chirac[25].

À Amiens, une esplanade porte son nom sur laquelle se dresse l'église Saint-Honoré construite par son gendre, Paul Tournon. La façade présente une mosaïque, réalisée par Florence Tournon-Branly, la petite-fille du savant.

À Montreuil, une rue et l'un des quatorze quartiers de la ville portent son nom[26]. À Forest (Bruxelles) une rue porte son nom et à Toulouse une allée près de la place du Busca.

Travaux

Tube de Branly (portant le no. 78) pour la détection radio.

Expérience fondamentale sur la radioconduction

Schéma du radioconducteur de É. Branly.
Tube Ă  limaille.
Trépied-disque conçu par Édouard Branly.

L'expérience fondamentale fut réalisée par É. Branly et son préparateur Gendron, le .

Description de l'expérience :
Dans une salle de cours, se trouve un Ă©clateur Ă  Ă©tincelles dont les boules sont les pĂ´les d'une machine Ă©lectrostatique de Wimshurst. Dans une salle Ă©loignĂ©e de la salle de cours et sĂ©parĂ©e d'elle par trois pièces est installĂ© un circuit (voir schĂ©ma ci-contre) comportant une pile (3), un galvanomètre (2) et un tube de verre Ă©troit contenant un peu de limaille mĂ©tallique intercalĂ©e entre deux tiges conductrices (1). L'Ă©clateur et le circuit sont sĂ©parĂ©s par une distance de 25 mètres et plusieurs murs.
Si, à un moment donné, une étincelle est produite au niveau de l'éclateur, la limaille devient instantanément conductrice et le galvanomètre accuse une déviation qui indique le passage d'un courant.
Un très léger choc sur le tube à limaille supprime le courant, une nouvelle étincelle entre les pôles de l'éclateur le rétablit.

Édouard Branly vient donc de commander à distance, la fermeture d'un circuit électrique, sans qu'il y ait de lien matériel entre l'organe de commande (le générateur d'étincelles) et le tube à limaille, celui-ci agissant comme un organe sensible aux ondes électriques produites par l'éclatement de l'étincelle.

Après des années de recherches sur la déperdition des charges électriques d'un corps électrisé soumis à l'action de la lumière[27], Édouard Branly vient de mettre en évidence le principe de la « radioconduction » et baptise le tube à limaille du nom de « radioconducteur ».

Édouard Branly présente cette expérience dans une communication, désormais célèbre, devant l'Académie des sciences le [28].

Radioconducteur ou cohéreur ?

À l'issue de l'expérience fondamentale du , É. Branly, constatant que la conductibilité du tube à limaille varie sous l'effet de radiations, donne au dispositif le nom de « radioconducteur ».

En 1894, Sir Oliver Lodge, professeur de physique à l'université de Liverpool en Grande-Bretagne, fait une série d'expériences à partir des travaux d’É. Branly. Il ajoute au tube à limaille un trembleur qui permet d'interrompre automatiquement le passage du courant. Il émet une théorie pour expliquer le phénomène de la radioconduction : « Sous l'action des ondes électriques, des étincelles microscopiques se produisent entre les grains de limaille et établissent ainsi le contact électrique […] ». Pour décrire ce phénomène Sir O. Lodge utilise le verbe anglais to cohere qui va être à l'origine du néologisme « cohéreur » en France[n 3].

É. Branly déclare devant la Société des électriciens en : « Lodge appelle le tube à limaille coherer. Je combats cette appellation qui traduit une interprétation inexacte du phénomène ; j'ai fait voir, en effet, que des agglomérés solides de poudre métallique et d'isolants où les particules sont fixes se comportent en tout comme la limaille à particules mobiles […] »[29] - [n 4].

Radioconducteur et contacts imparfaits

Édouard Branly multiplie les expériences et remplace les grains de limaille tout d'abord par des billes d'acier poli, puis par des disques métalliques, le phénomène de radioconduction persiste. Il utilise des métaux différents et teste l'influence de l'oxydation. Il constate une nette amélioration de la sensibilité du radioconducteur lorsque le contact se fait entre métal oxydé et métal poli. Il imagine alors un nouveau type de radioconducteur :
« Trois tiges mĂ©talliques, de mĂŞme nature, parallèles, de 2 mm de diamètre environ, sont rĂ©unies Ă  leur partie supĂ©rieure par un disque qui les relie Ă  l'un des pĂ´les d'un Ă©lĂ©ment de pile ; les extrĂ©mitĂ©s infĂ©rieures, de diamètre rĂ©duit, nettoyĂ©es, polies, puis oxydĂ©es, reposent librement sur un plan d'acier poli, reliĂ© au second pĂ´le de l'Ă©lĂ©ment de pile […] »

C'est le trépied-disque (voir photo ci-contre) qui va se révéler beaucoup plus efficace que le tube à limaille.
Le , il fait une communication à l'Académie des sciences sur la théorie des contacts imparfaits :
« […] on peut regarder comme démontré qu'il n'est pas nécessaire que les particules d'un conducteur soient en contact pour livrer passage à un courant électrique. Dans ce cas, l'isolant sert principalement à maintenir un certain intervalle entre les particules […] »

Le radioconducteur et la télégraphie sans fil

Première liaison par TSF à partir de Wimereux - 1899.

À la suite des liaisons de télégraphie sans fil réalisées avec succès par Guglielmo Marconi du au entre une station installée à Wimereux (Pas-de-Calais), une à South-Fireland (Douvres) et deux navires L’Ibis et La Vienne, naviguant dans la Manche, Guglielmo Marconi adresse le le télégramme suivant à Édouard Branly :

« M. Marconi envoie à M. Branly ses respectueux compliments pour la télégraphie sans fil à travers la Manche - STOP - Ce beau résultat étant dû en partie aux remarquables travaux de M. Branly - STOP. »

En effet, tous les récepteurs utilisés au cours de ces expériences, à terre comme à bord des deux navires, sont équipés des radioconducteurs conçus par Branly. Édouard Branly répond à ce télégramme :

« M. Branly remercie M. Marconi de son magnifique succès et lui exprime son admiration. »

La télémécanique sans fil

Le , Édouard Branly présente devant l'Académie des sciences une application du radioconducteur : le contrôle d'actions produites à distance par les ondes électriques[30]. « La conductibilité d'un radioconducteur à un poste de réception, provoquée par des ondes électriques issues d'un poste d'émission, entraine par l'intermédiaire d'un relais, comme pour l'inscription d'un signal dans un circuit local agencé à l'avance, les déclenchements que l'on est capable de réaliser dans une commande par fil de ligne »[31].

Le , Édouard Branly prĂ©sente devant 5 000 personnes, au TrocadĂ©ro, une expĂ©rience de tĂ©lĂ©mĂ©canique[32].

Communications à l'Académie des sciences

  • Édouard Branly, Mesures de la polarisation dans l'Ă©lĂ©ment voltaĂŻque, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Mesures de l'intensitĂ© des courants au moyen de l'Ă©lectromètre, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Évaluation en unitĂ©s mĂ©caniques de la quantitĂ© d'Ă©lectricitĂ© que produit un Ă©lĂ©ment de pile, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Sur l'emploi du gaz d'Ă©clairage comme source constante dans les expĂ©riences de rayonnement, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Nouveau mode d'emploi du thermomultiplicateur, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, La dĂ©perdition des deux Ă©lectricitĂ©s Ă  la lumière de radiations très rĂ©frangibles, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Courants photoĂ©lectriques entre les deux plateaux d'un condensateur, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Variations de la conductibilitĂ© sous diverses influences Ă©lectriques, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Variations de conductibilitĂ© des substances isolantes, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, DĂ©perdition des deux Ă©lectricitĂ©s par les rayons très rĂ©frangibles, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Nouvelle conductibilitĂ© unipolaire des gaz, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, ConductibilitĂ© des radioconducteurs ou conductibilitĂ© Ă©lectrique discontinue. Assimilation Ă  la continuitĂ© nerveuse, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, TĂ©lĂ©graphie sans fil et collisions en mer, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Radioconducteurs Ă  limaille d'or et de platine, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, RĂ©cepteur de tĂ©lĂ©graphie sans fil, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, Distribution et contrĂ´le d'actions produites Ă  distance par les ondes Ă©lectriques, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du [30].
  • Édouard Branly, Appareil de TĂ©lĂ©mĂ©canique sans fil de ligne, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .
  • Édouard Branly, ConductibilitĂ© intermittente des minces couches diĂ©lectriques, AcadĂ©mie des sciences, sĂ©ance du .

Ouvrages

  • Édouard Branly, TraitĂ© Ă©lĂ©mentaire de physique, Éditions Poussielgue, Paris, 1899[n 5].
  • Édouard Branly, Cours Ă©lĂ©mentaire de Physique et Problèmes de Physique, Éditions J. de Gigord, Paris, 1900[n 6].
  • Édouard Branly, La TSF, tĂ©lĂ©graphie et tĂ©lĂ©phonie sans fil, Éditions Payot, Paris, 1923[n 7].
  • Édouard Branly, ÉlectricitĂ©, Éditions J. de Gigord, Paris, 1934.

Notes et articles

  • Édouard Branly, Variations de conductibilitĂ© des isolants sous diverses influences Ă©lectriques, Congrès scientifique international des catholiques, Paris 1-.
  • Édouard Branly, Les radioconducteurs, Congrès International de Physique, Paris 1900.
  • Édouard Branly, Remarques sur l'historique de la tĂ©lĂ©graphie sans fil, in Bulletin de la SociĂ©tĂ© internationale des Ă©lectriciens, Paris, 1898.
  • Édouard Branly, Une enveloppe mĂ©tallique ne se laisse pas traverser par les oscillations hertziennes, in Journal de physique, Paris, .
  • Édouard Branly, ConductibilitĂ© intermittente des diĂ©lectriques, Annales de chimie et de physique, Paris, .
  • Édouard Branly, La tĂ©lĂ©graphie sans fil Ă  la guerre, in Journal de l'UniversitĂ© des Annales, Paris, .

Citations

  • « Ma mission est de travailler en silence. »
  • « La paix se gagne comme la guerre et sa seule arme est le travail. En dĂ©tourner un peuple, c'est le dĂ©sarmer et prĂ©parer sa servitude ; le lui faire aimer, au contraire, c'est le rendre fort et maĂ®tre de ses destinĂ©es. »
  • « Il faut qu'une femme soit coquette, qu'elle ait des dĂ©sirs et qu'elle les exprime[33]. » 1920
  • « La science est un effort vers la CrĂ©ation. La religion est un effort vers le CrĂ©ateur. » 1938.

Les papiers personnels d'Édouard Branly sont conservés aux Archives nationales sous la cote 522AP[34].

Notes et références

Notes

  1. Une partie du matériel de son laboratoire est exposée au musée Branly, dans l'enceinte de l'Institut catholique, 21 rue d'Assas, dans le VIe arrondissement de Paris. Dans ce bâtiment maintenant occupé par l'Institut supérieur d'électronique de Paris, on peut visiter trois pièces de son laboratoire, dont son bureau et une salle transformée en magnifique cage de Faraday par des plaques de cuivre apposées sur les six faces.
  2. Christophe F4dan, « plaque commémorative à Paris, 87 bd Saint-Germain » (consulté le ).
  3. Sir Oliver Lodge présente le résultat de ses expériences en juin 1894 devant la Royal Institution et en août 1894 devant la British Association à Oxford.
  4. Cet appareil découvert par Édouard Branly en 1890 et nommé par lui « radioconducteur », fut appelé par Lodge « cohéreur », in Larousse du XXe siècle en six volumes, 1932.
  5. Six éditions, constamment remaniées entre 1899 et 1924.
  6. Sept Ă©ditions entre 1900 et 1922.
  7. Deuxième édition en 1925.

Références

  1. « Cote LH/351/94 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. certificat d'aptitude du 13 novembre 1860, diplĂ´me du 25 avril 1861.
  3. diplĂ´me de mai 1862.
  4. Jeanne, plus tard Mme Terrat-Branly, auteur d'un livre source : Édouard Branly, mon père voir paragraphe « bibliographie ».
  5. « Cote 19800035/7/787 », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. Alain Dautriat, Sur les murs de Paris : guide des plaques commémoratives, Paris, L'inventaire, , 167 p. (présentation en ligne), p. 42
  7. « Voilà M. Branly », Paris-soir, no 5139,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  8. « Branly », Le Temps, no 28682,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  9. « Les obsèques nationales d’Édouard Branly », Le Temps, no 28687,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  10. Jean-Claude Boudenot, p. 13-14.
  11. P. Desains et E. Branly, « Recherches sur le rayonnement solaire », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. LXIX,‎ , p. 1133 (lire en ligne)
  12. Institut de France, « prix anciens n'étant plus attribués : Osiris de l'Institut de France » (consulté le ).
  13. « L'Académie / Who's who ? / Édouard Branly »
  14. « Elle s'intéressa avec un enthousiasme inusité aux recherches du grand savant… » Jeanne Terrat-Branly, op. cit. p. 229.
  15. « La télégraphie sans fil : la conférence du 30 juin », Le Matin, no 7794,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  16. Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe, L'ombre des Guermantes, Paris, Flammarion, , 570 p. (OCLC 893853241), p. 159-162 et p. 375-377.
  17. « Lycée Édouard Branly à Amiens », sur Lycée Édouard Branly (consulté le ).
  18. « Lycée Édouard Branly - Boulogne-sur-Mer », sur Académie de Lille (consulté le ).
  19. « Lycée Édouard Branly - Châtellerault », sur Académie de Poitiers (consulté le ).
  20. « Lycée Édouard Branly - Créteil », sur Académie de Créteil (consulté le ).
  21. « Lycée polyvalent Édouard Branly à Dreux », sur Lycée Édouard Branly (consulté le ).
  22. Académie de Poitiers, « Lycée Édouard Branly professionnel et technique - La Roche-sur-Yon » (consulté le ).
  23. « Lycée Édouard Branly - 25, rue de Tourvielle - Lyon 5e », sur Lycée Édouard Branly (consulté le ).
  24. « Lycée collège Édouard Branly - Nogent-sur-Marne », sur Académie de Créteil (consulté le ).
  25. « INFO LE FIGARO - Anne Hidalgo va proposer un quai Jacques-Chirac », sur lefigaro.fr,
  26. « Ville de Montreuil - Branly - Boissière », sur montreuil.fr (consulté le )
  27. Note du 8 avril 1890 devant l'Académie des sciences : « La déperdition des deux électricités à la lumière de radiations très réfrangibles ».
  28. Communication intitulée : « Variations de la conductibilité sous diverses influences électriques ».
  29. Bernard Baris, op. cit., p. 96.
  30. Édouard Branly, « Électricité : distribution et contrôle d'actions produites à distance par les ondes électriques », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. CXL, no 12,‎ , p. 777 (lire en ligne)
  31. Édouard Branly, La T.S.F. télégraphie et téléphonie sans fil, p. 142, Payot, Paris, 1925.
  32. « La poste par pigeons : ce que dit le docteur Branly », Le Matin, no 7802,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  33. Élisabeth Branly op. cit.
  34. Archives nationales.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Claude Boudenot, Comment Branly a dĂ©couvert la radio, EDP Sciences, , 193 p. (ISBN 978-2-86883-839-1, prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Michel Amoudry, Le gĂ©nĂ©ral FerriĂ© et la naissance des transmissions et de la radiodiffusion, Presses universitaires de Grenoble, 1993.
  • Bernard Baris, Docteur É. Branly, Atelier Claudine B., Moulins, 1990.
  • Alphonse Berget, La TĂ©lĂ©graphie sans fil, Librairie Hachette, Paris, coll. « La Bibliothèque des merveilles », 1914.
  • Élizabeth Branly, Notes et croquis sur Édouard Branly, Marion Tournon-Branly, Paris, 1997.
  • (de) Arthur FĂĽrst, Im Bannkreis von Nauen, Deutsche Verlags-Anstalt, Stuttgart und Berlin, 1923.
  • Robert Gabillard, Les premiers dĂ©tecteurs de la TSF, ancĂŞtres des transistors, in Le Monde industriel no 605, 1963.
  • Jeanne Terrat-Branly, Mon père, Édouard Branly, CorrĂ©a, Paris, 1941.
  • (en) Albert Van Der Nailen, Two mysteries of Wireless Telegraphy, in The Journal of Electricity Power and Gas, vol. IX, no 2, San Francisco, .
  • J. Waszik, Les phĂ©nomènes Ă©lectrostatiques dans les dĂ©tecteurs Ă  limaille Ă  contacts imparfaits, in L'Onde Ă©lectrique, 3e annĂ©e, p. 535 Ă  541, E. Chiron, Paris, 1904.
  • MusĂ©e Branly, Appareils et matĂ©riaux d'expĂ©riences, Association des amis d'Édouard Branly, Paris, 1997.

Articles connexes

Liens externes

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