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Ève Demaillot

Antoine-François Ève, également connu sous le nom d'Ève Demaillot, né à Dole le , décédé à l'hÎpital Dubois de Paris le , est un comédien, littérateur, journaliste et révolutionnaire français.

Ève Demaillot
Nom de naissance Antoine-François Ève
Naissance
Dole, France
DĂ©cĂšs
Paris, France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

EngagĂ© dans l'armĂ©e royale Ă  dix-huit ans, il dĂ©serte au bout de quelques annĂ©es et s'enfuit Ă  Amsterdam, oĂč il exerce pendant sept ans le mĂ©tier de comĂ©dien. De retour en France, il est un temps le prĂ©cepteur de Saint-Just et fait jouer des comĂ©dies et des opĂ©ras-comiques. En 1789, il se tourne Ă©galement vers le journalisme et s'engage dans le mouvement rĂ©volutionnaire.

Agent du Comité de salut public en 1794, il est un temps emprisonné pendant la réaction thermidorienne. Se consacrant au journalisme et au théùtre aprÚs sa libération, il met en scÚne dans plusieurs de ses piÚces le personnage de Madame Angot[1].

Hostile au rĂ©gime instaurĂ© par Bonaparte aprĂšs le coup d'État du 18 brumaire, il participe Ă  la premiĂšre tentative de coup d'État du gĂ©nĂ©ral Malet en 1808 et passe plusieurs annĂ©es en prison sous le Consulat et l'Empire.

Biographie

Un homme de théùtre

Fils de Jean-Claude Ève, avocat au Parlement, et d'Étiennette ThiĂ©baud, il Ă©tudie le droit Ă  Besançon. Toutefois, Ă  sa sortie de pension, alors qu'il n'a pas encore atteint sa dix-huitiĂšme annĂ©e, il s'engage comme soldat[2] au rĂ©giment de Guyenne, oĂč il acquiert bientĂŽt le grade de sergent. En garnison Ă  Sarrelouis[3], il dĂ©serte et rejoint Amsterdam oĂč, pendant sept ans, il exerce le mĂ©tier de comĂ©dien au thĂ©Ăątre français de la ville sous le nom de Desmaillot ou DĂ©maillot (qu'il raccourcit plus tard en Maillot)[2]. De retour en France, il est prĂ©cepteur de Saint-Just, auteur de comĂ©dies et d'opĂ©ras-comiques. Sa premiĂšre Ɠuvre est Figaro directeur de marionnettes, comĂ©die en un acte et en prose, mĂȘlĂ©e de vaudevilles. Puis, vers 1785, il fait jouer l'opĂ©ra TancrĂšde qui lui vaut une gratification royale[2].

Au début de la Révolution, il devient journaliste et adhÚre au club des Jacobins.

En , un membre du comitĂ© rĂ©volutionnaire de l'Arsenal du nom de Barrucaud dĂ©nonce Le CongrĂšs des rois, son opĂ©ra donnĂ© au ThĂ©Ăątre de l'OpĂ©ra-Comique national, rue Favart le , au conseil gĂ©nĂ©ral de la Commune de Paris. MalgrĂ© un rapport favorable de l'administration de police, le conseil gĂ©nĂ©ral prend le un arrĂȘtĂ© pour l'interdire[4] - [5].

Un agent du Comité de salut public

Inscrit dans les cahiers du bureau de police gĂ©nĂ©ral comme agent du ComitĂ© de salut public Ă  la date du 21 florĂ©al an II ()[6], il est nommĂ© commissaire Ă  OrlĂ©ans le 5 florĂ©al (). Dans une brochure publiĂ©e au dĂ©but de la Restauration, il affirme y avoir Ă©tĂ© envoyĂ© par Robespierre afin d'Ă©largir les suspects arrĂȘtĂ©s sur l'ordre de LĂ©onard Bourdon, qui furent presque tous dĂ©livrĂ©s, et parmi eux « l'abbĂ© Le Duc[7], fils naturel de Louis XV, prĂȘt Ă  aller Ă  l'Ă©chafaud, [qui] dut la vie Ă  Robespierre »[8], et Étienne Aignan procureur gĂ©nĂ©ral-syndic du dĂ©partement. Il demeure dans la ville du 13 florĂ©al (2 mai) Ă  la fin de prairial — son mandat est mĂȘme Ă©tendu le 28 florĂ©al () Ă  la Seine-et-Marne, au Loiret, Ă  l'Yonne et au Loir-et-Cher[9] - [10] — avant de rentrer Ă  Paris pour rendre compte de sa mission Ă  Robespierre. Le 7 messidor, ce dernier le charge d'une nouvelle tournĂ©e Ă  OrlĂ©ans, Beaugency, Blois, Pithiviers, Montargis et Auxerre. De retour Ă  Paris le 20 messidor (8 juillet), il se prĂ©pare Ă  « accompagner Carnot dans une expĂ©dition en Hollande ». Toutefois, cette mission est annulĂ©e. François Paul Legendre dit Legendre de la NiĂšvre lui propose alors une mission dans son dĂ©partement, Barras et FrĂ©ron dans le Var et les Bouches-du-RhĂŽne. Sur dĂ©cision de Saint-Just, il est finalement nommĂ© Ă  Port-la-Montagne, le 27 messidor (15 juillet)[11] « pour observer les ennemis de l'intĂ©rieur » auprĂšs du reprĂ©sentant en mission Jeanbon Saint-AndrĂ©. AprĂšs s'ĂȘtre « muni prĂšs des reprĂ©sentants du peuple Paul Barras et FrĂ©ron de tous les renseignements essentiels Ă  [sa] mission », il part le soir du 29 messidor (17 juillet)[12].

AprĂšs le 9-Thermidor, Tallien l'ayant dĂ©noncĂ© devant la Convention nationale comme ayant voulu le perdre, un autre arrĂȘtĂ© du ComitĂ©, signĂ© par Collot d'Herbois, Treilhard et Laloy, le 16 thermidor (), ordonne son « arrestation partout oĂč il se trouvera. Le reprĂ©sentant du peuple Jeanbon Saint-AndrĂ© sera chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ© »[13]. À la nouvelle du 9-Thermidor, ce dernier renvoie ce collaborateur devenu gĂȘnant et Ă©crit, le 20 thermidor (7 aoĂ»t), au ComitĂ© pour se plaindre « de l'espionnage bas et vil qui environnait le reprĂ©sentant du peuple dans les dĂ©partements ». Il explique :

« Un soi-disant agent du ComitĂ© est arrivĂ© Ă  Port-la-Montagne peu de jours aprĂšs moi. La premiĂšre signature de ses pouvoirs est celle de Saint-Just, et j'ai eu d'autant moins de peine Ă  savoir ce que cela voulait dire que cet homme, jusqu'au moment de la conspiration, n'a pas tari, auprĂšs de moi, sur les Ă©loges de ce contre-rĂ©volutionnaire. Dans le doute si cet agent est honnĂȘte homme ou fripon, j'ai pris le parti de vous le renvoyer. S'il vous faut un agent dans ce pays-ci, qu'il me soit donnĂ© de votre main ; je le recevrai avec plaisir. Mais je n'en veux point que je puisse soupçonner m'avoir Ă©tĂ© donnĂ© par des ennemis de la patrie qui ont expiĂ© leur crime sur l'Ă©chafaud[14]. »

Alors qu'il est sur le chemin du retour, Ă  Lyon, Ève est arrĂȘtĂ©[12] par le lieutenant Montaigu. Conduit Ă  Paris par Montaigu et un gendarme, il est internĂ© aux Carmes le 27 thermidor (14 aoĂ»t), puis transfĂ©rĂ© au Luxembourg le 4 frimaire an III ()[15] - [16]. En prison, il rĂ©dige un mĂ©moire justificatif sur son action[17] intitulĂ© : « Ma conduite »[18], dans lequel il se dĂ©fend d'ĂȘtre un agent de Robespierre[12].

Le créateur de Madame Angot

Entre le 1er frimaire () et le 30 germinal an IV () paraĂźt L'Orateur plĂ©bĂ©ien ou le DĂ©fenseur de la RĂ©publique, qu'il a fondĂ© avec Jean-Jacques Leuliette et Jullien de Paris. Ce journal, qui sort tous les cinq jours et compte 94 numĂ©ros[19] - [20] - [21] - [22], est d'inspiration dĂ©mocrate et modĂ©rĂ©e. Soucieux de rĂ©pondre Ă  la presse royaliste, alors trĂšs puissante, le Directoire exĂ©cutif prend 3 000 abonnements de cette feuille, moyen pour lui de l'entretenir de maniĂšre officieuse[23]. Du 4 au 16 messidor an V (22 juin-), il publie treize numĂ©ros d'un quotidien in-8° intitulĂ© : Les Soupers de Madame Angot ou le Contradicteur.

Le 11 pluviĂŽse an IV (), le Directoire exĂ©cutif le nomme par arrĂȘtĂ© signĂ© Letourneur, Carnot et La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux, sur proposition du ministre de la Police gĂ©nĂ©rale, Merlin de Douai, agent du gouvernement dans les dĂ©partements du Jura, du Doubs, de la Haute-SaĂŽne et de l'Ain, afin de surveiller le service des douanes et d'assister les autoritĂ©s dans l'exĂ©cution des lois sur la rĂ©quisition. Le 14 nivĂŽse an V (), au terme de sa mission, un autre arrĂȘtĂ© signĂ© La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux, Reubell et Barras lui alloue mille francs pour solde de tous frais et traitements[24].

Le 12 vendĂ©miaire an IV (), il fait partie, avec Jean-Baptiste Isabey, François GĂ©rard, Jean-Baptiste Regnault ou Carle Vernet, des trente-sept artistes signataires d'une pĂ©tition adressĂ©e au Directoire pour soutenir la politique des saisies d'Ɠuvres d'art en Italie[25].

À la suite de la lecture de l'Essai sur les moyens de faire participer l'universalitĂ© des spectateurs Ă  tout ce qui se pratique dans les fĂȘtes nationales de La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux, il envoie au Directoire, le 29 frimaire an VI (), une MĂ©thode aussi simple que facile Ă  mettre en pratique pour faire participer le peuple aux fĂȘtes nationales Ă  cĂ©lĂ©brer au Champ de Mars inspirĂ©e de la tactique de FrĂ©dĂ©ric II[26].

En 1797, il donne au ThĂ©Ăątre d'Émulation Madame Angot, ou la Poissarde parvenue, qui est crĂ©Ă©e le 25 nivĂŽse an V (). Cette piĂšce lui est payĂ©e cinq cents francs, alors qu'elle rapporte cinq cent mille francs au thĂ©Ăątre[27] - [28]. Devant l'engouement du public, il poursuit dans la mĂȘme veine avec Le Mariage de Nanon, ou la Suite de Mme Angot la mĂȘme annĂ©e, Le Repentir de Madame Angot, ou Le mariage de Nicolas en 1799 et Les DerniĂšres folies de Madame Angot en 1803. Des imitateurs reprennent Ă©galement le personnage Ă  leur compte, en dĂ©pit de ses protestations[29].

Un opposant Ă  Bonaparte

Devant son hostilitĂ© au coup d'État du 18 brumaire, le nouveau gouvernement lui ordonne de sortir de Paris en vendĂ©miaire an IX (septembre-octobre 1800) et de se rendre Ă  OrlĂ©ans. Il refuse d'obĂ©ir et se cache. Objet d'une surveillance spĂ©ciale de la police, il est mis en prison trois jours, aprĂšs l'attentat de la rue Saint-Nicaise, avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©. En , la police le remarque, s'agitant dans les cafĂ©s : « signalĂ© plusieurs fois comme un indiscret bavard et une tĂȘte chaude »[30]. En l'an XII, soupçonnĂ© d'ĂȘtre l'auteur d'une pĂ©tition au Tribunat, il est dĂ©tenu Ă  Sainte-PĂ©lagie, avant d'ĂȘtre mis en libertĂ© et envoyĂ© Ă  quarante lieues de Paris[31]. Le 25 vendĂ©miaire an XIII (), on le retrouve Ă  Sainte-PĂ©lagie, oĂč il est enfermĂ© plusieurs annĂ©es sous prĂ©texte de liaisons suspectes ou de propos indiscrets, avant d'ĂȘtre libĂ©rĂ© sur l'intervention d'Aignan[32]. Dans cette prison, il est incarcĂ©rĂ© notamment avec Antoine Joseph Barruel-Beauvert, Nicolas de Bonneville et Bette d'Etienville, et il sympathise avec Charles Nodier, internĂ© trente-six jours entre et pour avoir Ă©crit La NapolĂ©one[33] - [34]. Mis en libertĂ©, il est arrĂȘtĂ© Ă  nouveau, peu aprĂšs, et mis Ă  la Force « pour quinze jours » par dĂ©cision du , sous le prĂ©texte qu'il terrorisait ses voisins par ses propos, mais en fait parce qu'il persistait dans son refus de s'Ă©tablir Ă  Dole[32].

Il est affiliĂ© Ă  une sociĂ©tĂ© de rĂ©publicains qui a formĂ© un comitĂ© d'action, rue Bourg-l'AbbĂ©, Ă  Paris, quand, le [35], il est de nouveau arrĂȘtĂ©, avec le gĂ©nĂ©ral Guillaume, pour avoir conspirĂ© aux cĂŽtĂ©s du gĂ©nĂ©ral Malet ; il passe onze mois au secret Ă  la Grande Force, dans un local de douze pieds sur sept, dont la fenĂȘtre a Ă©tĂ© obstruĂ©e par un abat-jour, sans plume, ni encre, ni papier, et demeure six ans enfermĂ© dans les geĂŽles parisiennes. Au printemps 1809, lui et ses compagnons obtiennent une heure de promenade par jour sĂ©parĂ©ment[36]. En 1810, il est dĂ©cidĂ© de le transfĂ©rer au fort de Ham. Toutefois, devant l'Ă©tat de santĂ© du prisonnier, atteint de rhumatismes et Ă  demi-aveugle, Savary se laisse flĂ©chir et, le 9 aoĂ»t, donne l'ordre de le laisser Ă  la Force avec les quarante sols allouĂ©s par le rĂ©gime aux prisonniers d'État pour leur permettre de subvenir Ă  leurs besoins[32]. À la Grande Force, Ève rĂ©dige un mĂ©moire d'une trentaine de pages datĂ© du et intitulĂ© : Observations sur les prisons adressĂ©es Ă  Sa MajestĂ© l'Empereur et Roi et aux grands fonctionnaires de l'Empire, dans lequel il dĂ©nonce les abus de l'administration dans l'univers carcĂ©ral. Le conseiller d'État Corvetto, qui le visite en 1811, le qualifie de « dĂ©magogue incorrigible mais peu dangereux »[37]. Au printemps 1812, un codĂ©tenu, MĂ©negoud, l'ayant accusĂ© d'avoir Ă©crit dans son cachot une « Ode au crime », le baron Pasquier, prĂ©fet de police, en rĂ©fĂšre le 27 mars au conseiller d'État RĂ©al, qui se montre dubitatif et demande, quatre jours plus tard, un interrogatoire qui a lieu le 14 avril et le blanchit[32]. Sorti de prison en 1814, il meurt Ă  l'hĂŽpital Dubois de Paris le 18 juillet, Ă  l'Ăąge de 67 ans.

Dans son Tableau historique des prisons d'État en France sous le rĂšgne de Buonaparte (1814), il revient sur son action dans le Loiret en 1794. Au contraire du mĂ©moire adressĂ© au ComitĂ© de salut public pendant son emprisonnement aux Carmes, dans lequel il se dĂ©fendait d'avoir Ă©tĂ© l'agent du « tyran », il affirme que c'est sur l'ordre de Robespierre qu'il Ă©tait parti Ă  OrlĂ©ans[2]. Cet ouvrage reçoit un accueil public trĂšs favorable[38].

ƒuvres

Pseudonymes

Antoine-François Ève s'est fait connaßtre sous divers pseudonymes : Antoine-François Ève-Démaillot, Démaillot, Ève Démaillot, Desmaillot, Maillot, Des Maillots...

Bibliographie

  • DĂ©sirĂ© Baud, « Le Dolois Ève-Demaillot (1747-1814), agent du ComitĂ© de Salut Public », MĂ©moires de l'AcadĂ©mie de Besançon, vol. 172,‎ , p. 173-196.

Sources

  • Henry Lyonnet, Dictionnaire des comĂ©diens français, ceux d'hier, vol. 1, Librairie thĂ©Ăątrale, (lire en ligne), p. 499.
  • « Desmaillot (Antoine-François Ève) », Biographie universelle, ancienne et moderne ou histoire, par ordre alphabĂ©tique, de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs Ă©crits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, Louis-Gabriel Michaud, vol. 62,‎ , p. 392-394 (lire en ligne).
  • « Ève (Ant.-Franç.), dit DĂ©maillot », dans Joseph-Marie QuĂ©rard, La France littĂ©raire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littĂ©rateurs Ă©trangers qui ont Ă©crit en français, plus particuliĂšrement pendant les XVIIIe et XIXesiĂšcles, t. 3, Paris, Firmin Didot pĂšre et fils, puis Firmin Didot frĂšres, 1827-1839 (lire en ligne), p. 47.

Notes et références

  1. Ernest Lunel, Le Théùtre et la révolution : histoire anecdotique des spectacles, de leurs comédiens et de leur public par rapport à la révolution française, GenÚve, Slatkine, , 160 p., « Introduction », p. XXIX-XXX.
  2. « Antoine-François Ève dit Démaillot », dans (en) Edmond-Denis Manne (1801-1877) et Charles Ménétrier(1804-1888), Galerie historique des acteurs français, mimes et paradistes qui se sont rendus célÚbres dans les annales des scÚnes secondaires depuis 1760 jusqu'à nos jours, pour servir de complément à « la Troupe de Nicolet », Lyon, N. Scheuring, , 384 p. (lire en ligne), p. 24-27.
  3. Victor Fournel, Curiosités théùtrales anciennes et modernes, A. Delahays, (lire en ligne), p. 364.
  4. Victor Hallays-Dabot, Histoire de la censure théùtrale en France, E. Dentu, , 340 p. (lire en ligne), p. 188-191.
  5. Henri Quentin, Le ThĂ©Ăątre sous la Terreur (ThĂ©Ăątre de la peur), 1793-1794, par Paul d'EstrĂ©e, Paris, Émile-Paul frĂšres, , 523 p. (lire en ligne), p. 28-30.
  6. Henri Wallon, Les Représentants du peuple en mission et la justice révolutionnaire dans les départements en l'an II (1793-1794) : L'Ouest et le Sud-Ouest, Hachette et cie, , 502 p., p. 119.
  7. Benoßt-Louis Le Duc, dit l'abbé Le Duc, né le , mort en 1837, fils naturel de Louis XV et de Louise-Jeanne Tiercelin de La Colleterie (1746-1779), dite Mme de Bonneval.
  8. Albert Mathiez, « Robespierre terroriste », Études sur Robespierre, Paris, Messidor/Éditions sociales,‎ , p. 71. Cette brochure a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e dans les Annales rĂ©volutionnaire, tome II, p. 436.
  9. Arne Ording, Le Bureau de police du Comité de salut public : étude sur la Terreur, Oslo, J. Dybwad, , 195 p., p. 67.
  10. Jean Pierre Gross, Saint-Just : sa politique et ses missions, Paris, BibliothĂšque nationale, , 570 p. (ISBN 2-7177-1278-X et 9782717712780, OCLC 2646826), p. 340.
  11. Albert Soboul (dir.), Actes du Colloque Saint-Just : Sorbonne, 25 juin 1967, Société des études robespierristes, , 466 p., p. 452.
  12. LĂ©on LĂ©vy-Schneider, « Les dĂ©mĂȘlĂ©s dans le ComitĂ© de salut public avant le 9 thermidor », La RĂ©volution française : revue d'histoire contemporaine, Paris, Charavay frĂšres, vol. 38,‎ , p. 97-112 (lire en ligne).
  13. (en) Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, t. 15 : 8 juillet 1794-9 août 1794 (20 messidor an II-22 thermidor an II), Paris, Imprimerie nationale, 1889-1910 (lire en ligne), p. 628.
  14. Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, t. 15 (lire en ligne), p. 753.
  15. Alexandre Sorel, Le Couvent des Carmes et le séminaire de Saint-Sulpice pendant la Terreur : massacre du 2 septembre 1792, emprisonnements en 1793, liste des détenus, documents inédits, plans et fac-similé, Didier, , 444 p. (lire en ligne), p. 390-391. S'il indique bien le Comité de salut public comme l'autorité ayant ordonné son arrestation, le document cité dans cet ouvrage le présente à tort comme un agent du Comité de sûreté générale.
  16. Alphonse Aulard, Recueil des actes du ComitĂ© de salut public avec la correspondance officielle des reprĂ©sentants en mission et le registre du Conseil exĂ©cutif provisoire, t. 16 : 10 aoĂ»t 1794-20 septembre 1794 (23 thermidor an II-4e jour sans-culottides an II) (lire en ligne), p. 184. Si la date d'entrĂ©e aux Carmes est le 27 thermidor, l'arrĂȘtĂ© qui dĂ©cide son internement est datĂ© seulement du 1er fructidor (18 aoĂ»t).
  17. Jacques Léon Godechot, La Contre-révolution : doctrine et action, 1789-1804, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige » (no 63), , 426 p. (ISBN 2-13-038554-0 et 978-2-130-38554-7, OCLC 77432031), p. 188.
  18. Arne Ording, Le Bureau de police du Comité de salut public : étude sur la Terreur, Oslo, J. Dybwad, , p. 22. Le document est conservé aux Archives nationales, dans le dossier Demaillot coté F7 4669 du fonds du Comité de sûreté générale (police générale).
  19. Maurice Tourneux (1849-1917), Bibliographie de l'histoire de Paris pendant la Révolution française, t. 2 : Organisation et rÎle politique de Paris, Paris, Imprimerie nouvelle (Association ouvriÚre), (lire en ligne), p. 680. Dirigé par Ève-Demaillot, Jean-Jacques Leuliette en était le principal collaborateur. D'autres articles sont signés « M... » et « M. A... », initiales, selon Gracchus Babeuf, de Marc-Antoine Jullien fils.
  20. Le no 9 est entiĂšrement rĂ©digĂ© par Antonelle. Voir Pierre Serna, Antonelle : aristocrate rĂ©volutionnaire, 1747-1817, Paris, Éditions du FĂ©lin, , 499 p. (ISBN 2-86645-276-3), p. 263.
  21. Paul Gonnet, « Du robespierrisme dauphinois au radicalisme marseillais: une lignée idéologique, 1775-1913 » (p. 111-118), dans Jean A. Gili, Ralph Schor et Pierre Guiral (dir.), Hommes, idées, journaux : mélanges en l'honneur de Pierre Guiral, Publications de la Sorbonne, , 487 p. (lire en ligne), p. 114.
  22. Marie-Claude Delieuvin, Marc-Antoine Jullien, de Paris, 1775-1848 : théoriser et organiser l'éducation, L'Harmattan, , 380 p. (lire en ligne), p. 102.
  23. Albert Mathiez, Le Directoire : du 11 brumaire an IV au 18 fructidor an V, Paris, Armand Colin, , 390 p. (lire en ligne), p. 141, publié, d'aprÚs les manuscrits de l'auteur, par Jacques Godechot.
  24. (en) Antonin Debidour (Ă©diteur), Recueil des actes du Directoire exĂ©cutif : procĂšs-verbaux, arrĂȘtĂ©s, instructions et actes divers, t. 1 : « Du 11 brumaire au 30 ventĂŽse an IV (2 novembre 1795-20 mars 1796) », Paris, Imprimerie nationale, 1910-1917 (lire en ligne), p. 519 et tome 4 : « Du 16 vendĂ©miaire au 15 pluviĂŽse an V (7 octobre 1796-3 fĂ©vrier 1797) », p. 585.
  25. Christine Le Bozec, Lemonnier: un peintre en révolution, Publication de l'Université de Rouen-Le Havre, , 180 p. (lire en ligne), p. 171-172.
  26. Albert Mathiez, La Théophilanthropie et le culte décadaire, 1796-1801 : essai sur l'histoire religieuse de la Révolution, Paris, F. Alcan, , 752 p. (lire en ligne), p. 194, note 2.
  27. Alphonse Aulard, Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire, vol. 3 : Du 1er ventÎse an IV au 20 ventÎse an V (20 février 1796-10 mars 1797), L. Cerf, , p. 791.
  28. Pierre Larousse, L'École normale : journal de l'enseignement pratique, vol. 11, Larousse, (lire en ligne), p. 316.
  29. La Comédie aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, GenÚve, Slatkine (lire en ligne), p. 552.
  30. Robert Legrand, Babeuf et ses compagnons de route, Société des études robespierristes, coll. « BibliothÚque d'histoire révolutionnaire, 3e série, n° 20 », , 454 p., p. 357.
  31. Jeannine Charon-Bordas, Commission de la liberté individuelle (1802-1814) : inventaire des articles O2 1430 à 1436 et CC 60 à 63, Archives nationales, , 64 p., p. 17.
  32. Les Annales, no 135-146, 1962, p. 27-28.
  33. AndrĂ© Besson, Malet, l'homme qui fit trembler NapolĂ©on, Éditions France-Empire, , 316 p., p. 64.
  34. Charles Nodier, Souvenirs de la RĂ©volution et de l'Empire, t. 2, Paris, A. Levavasseur, (lire en ligne), p. 42-43.
  35. Édouard Guillon, Les Complots militaires sous le Consulat et l'Empire : d'aprĂšs les documents inĂ©dits des archives, Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, , 281 p. (lire en ligne), p. 172.
  36. Jean-Claude Vimont, La Prison politique en France : genÚse d'un mode d'incarcération spécifique, XVIIIe-XXe siÚcles, Paris, Anthropos, , 503 p. (ISBN 2-7178-2405-7), p. 161.
  37. Laurent Boscher, Histoire des prisonniers politiques, 1792-1848 : le chùtiment des vaincus, Paris, l'Harmattan, coll. « Logiques historiques », , 394 p. (ISBN 978-2-296-05115-7, OCLC 845376333, lire en ligne), p. 161-162.
  38. Laurent Boscher, Histoire des prisonniers politiques, 1792-1848 : le chùtiment des vaincus, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques historiques », , 394 p. (ISBN 978-2-296-05115-7 et 2-296-05115-4, OCLC 470911754, lire en ligne), p. 173-174.

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